Chapitre 34

Je ne quittai pratiquement pas mes quartiers durant les jours qui suivirent. Je m'étais si affaiblie que je tenais à peine sur mes jambes assez longtemps pour gagner mon pot de chambre. Je n'étais pas vraiment fatiguée. Pas mentalement, en tout cas. J'avais envie de suivre les affaires de la Cour, d'aller voir comment se sentait Nahl... Tout ce que j'eus, ce fut les visites régulières de Gallagher et de Naseok et les nouvelles des deux gardiennes de la remplaçante de l'Ancienne.

Je n'en pouvais plus de passer mes journées dans mon lit. Je ne me souvenais pas de la dernière fois que ça m'était arrivé. D'aussi loin qu'allaient mes souvenirs, j'avais toujours été active que ce soit à cause de mon entraînement ou autres. Je n'avais jamais été le genre de personne à traîner au lit. Être forcée de le faire me rendait folle.

Le seul point positif était que ça m'avait permis de renouer avec Gallagher. Il avait beaucoup changé en deux ans. Je ne parvenais pas totalement à retrouver mon ancien meilleur ami en l'homme qui me faisait face. Il était plus renfermé et méfiant, plus sérieux et dur. Il avait reçu le même entraînement que moi et pourtant, nous avions évolué de façon totalement différentes.

Ce qui me choquait le plus était combien il paraissait... déplacé. Comme s'il n'avait absolument rien à faire ici. Quelque part, c'était vrai. C'était un humain. Il n'avait pas sa place au milieu des Faes. Cependant, ça allait au-delà. C'était lui en tant que personne qui détonnait.

J'avais vite compris pourquoi. Depuis plus de deux ans, il vivait en mer. La terre lui était devenue étrangère. Il s'était habitué à vivre sur un bateau. Dormir dans un lit, au milieu de personnes toujours différentes, sans tâches à effectuer... Ça ne lui convenait plus. Lui qui avait toujours eu une peur bleue de l'eau et de la navigation s'était transformé en marin.

Il ne restait que pour moi. Ça aussi, je l'avais compris. J'aurais aimé pouvoir le renvoyer en mer sans qu'il le prenne mal. Je n'avais pas encore trouvé les mots. Gallagher avait été comme un frère à une époque. Bien qu'il soit devenu un étranger, je ne pouvais pas être indélicate ou lui comprendre quelque chose d'autre que ce que je voulais lui dire.

Finalement, je fus libérée de mes quartiers mais toujours sous surveillance pour que je me repose. La cérémonie aurait lieu dans trois jours et toute la Cour s'y était mise pour me forcer à y aller doucement. Pour m'occuper malgré tout, j'eus droit à un tour en profondeur de la Cour Blanche, à une visite surprise de Miléna qui fut aussi malaisée que la nuit passée à l'auberge sur le voyage du retour. Toutefois, elle était venue et ça m'avait fait plus plaisir que je n'osais me l'avouer.

Je savais que les préparatifs de la cérémonie du savoir se faisaient dans mon dos. J'étais gardée loin d'eux, toujours éloignée quand je m'approchais de ce qui se passait. Heureusement, il ne restait que très peu de jours à attendre. Je n'en pouvais plus de devoir passer le temps au mieux, incapable de trouver quoi que ce soit à faire. Je n'avais jamais dormi autant en si peu de jours depuis ma naissance. Les livres ne seraient jamais mon refuge contre l'ennui. Et les promenades aidaient encore moins. Je n'avais même pas le droit de travailler ma magie ou de m'entraîner avec des armes. Comment étais-je censée dormir si je ne m'épuisais pas durant la journée ?

Je devenais folle. Je n'étais pas faite pour autant d'inactivité. La présence de Gallagher ne m'aidait pas. Surtout qu'elle ne faisait que marquer l'absence de Naseok. Mon meilleur ami venait à peine me voir. Il n'était présent que pour les conseils et parfois dans les couloirs. Je le voyais si peu que je commençais à me demander s'il n'allait pas retourner vivre à la Cour Noire. Je m'en voulais un peu de l'avoir arraché à sa Cour. Il était Unseelie, après tout. Et puis, bien sûr, il y avait le sujet de mon frère. Il était impossible que ça n'ait pas d'incidence.

Je me massai les tempes. Il était plus que temps que cette période de pause cesse.

Je ne dormis pas de la nuit, la veille de la cérémonie. J'avais tellement d'énergie à épuiser que je restais assise dans mon lit à tourner et retourner tout ce que j'avais en tête. Je devais aussi avouer être quelque peu angoissée face à l'idée d'affronter tout le savoir du Roi Blanc. D'un coup d'un seul, j'allais me retrouver avec tout ce savoir dans le cerveau et y faire face n'allait pas être aisé. Je ne savais pas comment j'allais faire pour tout trier ni ce que ça allait changer pour moi.

Parce que ça allait changer des choses. Forcément. J'allais avoir toutes les connaissances qui m'avaient manqué jusque là. Est-ce que ça allait m'aider à mieux m'adapter à mon rôle de reine ? J'osais l'espérer.

Il faudrait que je fasse attention à ne pas aussitôt adopter le point de vue du Roi Blanc et à garder mon identité. Car intégrer tout son vécu allait m'influencer, j'en étais sûre. Or, il y avait bien trop de changements que je voulais implémenter dans la Faerie pour laisser des souvenirs m'en empêcher.

Je me levai pour récupérer de quoi écrire et un papier. Je passai les deux heures suivantes à inscrire tous mes objectifs pour la Faerie. La liste était bien plus longue que ce que je pensais. Elle ne comportait pas uniquement les buts majeurs mais aussi les plus petits, plus insignifiants. C'était bien trop long. Jamais je ne pourrais accomplir tout ce qu'il fallait que je fasse.

Je me passai les mains dans les cheveux. Je n'étais plus certaine que ça ait été une bonne idée de faire cette liste. J'étais encore plus angoissée par la quantité de travail à abattre.

Et puis, ce fut le moment de la cérémonie.

Levée à l'aube, vêtue d'une légère robe blanche qui ne me tenait pas vraiment chaud, je gagnai une salle reculée de la Cour Blanche. Elle était aveugle, couverte de branchages, le tilleul semblant tenter d'étouffer le lierre et inversement. L'air embaumait et la lumière dansante des bougies eut tôt fait de me relaxer. Cette place avait une aura spéciale et unique qui me mettait à l'aise.

Le Roi Blanc – Weethe. Il fallait que je me rappelle de le dénommer par son prénom puisque j'avais pris son titre – s'assit en tailleur en face de moi, un coussin sous les fesses.

- Ferme les yeux et donne-toi quelques secondes pour ouvrir ton esprit, m'ordonna-t-il, sa voix à peine un murmure.

J'obtempérai, me laissant bercer par les ombres mouvantes derrière mes paupières et cette entêtante odeur de tilleul. Il ne fallut pas longtemps pour que mon esprit se vide et que ma conscience atteigne le monde qui m'entourait. Je ressentis ma connexion à la terre comme jamais. Je sentais son pouls, le chant du vent dans les champs, les discussions des arbres, les rêves des écureuils... C'était la chose la plus magique qui me soit jamais arrivée.

Weethe posa ses mains sur mes tempes et le monde bascula.

Je chutai dans un puits sans fond d'images et de ressentis. Tout s'enchaînait à une vitesse impossible à suivre et je ne parvenais pas à décrypter ce que je voyais, ce que j'entendais, ce que je ressentais.

Mes yeux se mirent à brûler. J'avais conscience de crier même si je ne m'entendais pas. Les connaissances continuèrent d'affluer, des siècles d'expérience s'implantèrent dans mon esprit. Bien trop pour que je le supporte.

Ma conscience oscilla. Je dus m'effondrer dès que ce fut terminé puisque je me réveillai dans mon lit. Ma tête était cotonneuse, douloureuse. La lumière dans la pièce me grilla la rétine et je trouvai refuge sous mon édredon.

- La photosensibilité va durer encore quelques jours, dit une voix déformée par l'épaisseur de laine qui me couvrait. Ça va passer.

- Et la migraine ?

- Ça aussi.

On tira doucement sur ma couverture et je résistai.

- J'ai fermé les rideaux. Tu peux sortir.

Prudemment, je repoussai l'étouffant édredon. Naseok était assis sur le bord de mon lit, un sourire amusé sur les lèvres. Voir cette expression sur son visage m'avait manqué. Il me sembla même voir une petite lueur dans son regard.

- Alors ? Es-tu devenue pleine de nouvelles connaissances dont les Unseelies ne pourraient rêver ?

- Si c'est le cas, je ne suis pas au courant. Rien ne m'a l'air changé si ce n'est que j'ai l'impression d'être passée sous un troupeau de bétail.

Il se mit à rire. Je lui donnai un coup de pied dans l'arrière-train qui manqua de le mettre à terre. En simple réponse, il vint s'allonger à côté de moi. Je me poussai pour lui faire de la place.

- Comment tu vas ? lui demandai-je doucement.

Il haussa les épaules.

- Mieux, je suppose. Sur certains points, au moins. Mais c'est... compliqué. Tu as déjà eu l'impression de te battre contre un mur ?

J'acquiesçai.

- C'est ce que je ressens tous les jours. Je fais de mon mieux pour enterrer ce qu'il s'est passé mais il y a des moments où je ne peux penser qu'à ça. Qu'à ce que ça fait de moi.

- Ça fait de toi une victime. Rien d'autre. Tu m'entends ? J'ignore ce qui se passe dans ton crâne mais tu ne perds pas ta valeur.

- En es-tu sûre ? Je veux dire... Je suis souillé et...

- Chut, tonnai-je. Tu vas cesser tout de suite ! Tu n'es pas sale. Tu n'es pas moins que tu n'étais avant. Tu es toujours le même avec une cicatrice en plus. Rien de plus. C'est compris ?

Il soupira et détourna le regard. Je le forçai à redresser le menton pour le fixer droit dans les yeux. Il allait intégrer ce que je lui disais. Il était hors de question qu'il développe de telles idées. Cependant, ce n'était pas la seule chose en jeu. J'en étais certaine.

- Est-ce que... Est-ce que c'est à cause de mon frère que tu penses ça ?

Ses pupilles se dilatèrent, sa bouche s'entrouvrit. Puis, il soupira.

- Oui.

- Pourquoi ? C'est quelque chose qu'il a dit ou... ?

- Non, pas du tout. Mais c'est un roi, Sixtine. Un roi. Et s'il apprend ce qu'il s'est passé... Il se doute déjà qu'il y a eu quelque chose mais s'il apprend ce que c'est...

- Rien ne changera. Nahl ne changera pas son point de vue sur toi à cause de ça. Il regrettera simplement que j'ai déjà tué les responsables parce que, de fait, il ne pourra pas le faire lui-même.

- Tu crois ?

- Je commence à le connaître, tu sais. Et, en dépit de mon intervention, il semble qu'il se soit entiché de toi. Va savoir pourquoi.

Il me donna un coup dans les côtes en rougissant. Toutefois, il y avait cette étincelle dans son regard et c'était ce qui comptait vraiment. Il allait falloir que je parle à Nahl pour qu'il se montre prudent avec Naseok. L'attirance entre les deux était trop réelle pour que je puisse intervenir et donner à mon meilleur ami le temps de complètement panser ses plaies et se reconstruire. Peut-être avait-il besoin de Nahl pour ça, au fond. Si mon frère réagissait correctement, ça ne pourrait qu'être bénéfique pour Naseok.

- D'ailleurs, comment va-t-il ?

Le Unseelie prit la perche que je lui tendais pour dévier le sujet. Nous ne revînmes plus en arrière, parlant de tout sauf de son viol et un peu trop de mon frère.

*****

Je passai trois jours à explorer mes nouvelles connaissances. Ce n'était pas un processus conscient. Au contraire. Elles apparaissaient quand j'avais besoin d'elle de la même manière que si je les avais toujours sues. Je ne me sentais pas différente. Mon point de vue n'avait pas changé. Cependant, lorsque je croisais certaines personnes que je n'avais pas remarquées jusque là, des émotions survenaient, parfois. Majoritairement, il s'agissait de méfiance. Il pouvait arriver qu'il s'agisse de colère ou d'amitié.

L'une des premières choses que je fis, ce fut de tenter de... voir le passé. Weethe m'avait bien dit et répété que je n'obtiendrais que ce dont j'avais besoin. Ce qui n'était censé inclure son vécu avec Miléna. J'avais espéré que la magie comprenne mon besoin de savoir cette partie de ma vie – bien que je n'étais pas encore née – mais j'avais été déçue. Il n'y avait rien dans mon cerveau qui concernait les relations entre les Rois Jumeaux et Miléna.

Je m'habituai à découvrir chaque jour de nouvelles choses. Ce à quoi je ne parvenais pas à m'habituer, c'était le sentiment qui allait avec. Cette sensation de l'avoir toujours su tout en sachant pertinemment que ce n'était pas le cas. Cette dualité en moi qui me donnait des maux de tête agaçants.

Je repris mes entraînements avec Naseok et, lorsqu'il n'était pas disponible, j'affrontais des gardes. Je ne manquai pas de remarquer que le capitaine empêchait constamment Roscoe de venir dans le cercle de mes adversaires. Ça me rendait curieuse. Qu'il soit éloigné à cause de son béguin pour moi, je pouvais le comprendre. Avec cette histoire de Cour, ils faisaient de leur mieux pour que je reste accessible pour les nobles. Cependant, je voyais à l'attitude du capitaine que ce n'était pas par rapport à ça qu'il empêchait le garde d'entrer dans le cercle. C'était autre chose et ça me rendait très curieuse.

Je levai une main pour faire stopper l'énorme garde qui, épée à la main, s'avançait vers moi. Le capitaine haussa un sourcil.

- Un problème, votre Majesté ?

- Je me pose une question depuis plusieurs jours. Pourquoi y a-t-il un garde que je n'ai jamais affronté ?

Il eut le décence de paraître mal à l'aise.

- Il me pense trop... comment avez-vous dit cela, cap'taine ? Brusque. C'est ça. Il me pense trop brusque pour vous affronter.

La voix de Roscoe était ouvertement moqueuse, glissant depuis l'arrière du cercle, derrière tous ses collègues présents.

J'allai m'appuyer sur les barrières, face au capitaine. J'aurais dû être intimidée par lui. Il faisait deux têtes de plus que moi, ses yeux étaient deux puits sans fond d'une noirceur comme j'en avais rarement vue et il avait le corps d'un taureau. Sans compter son caractère facilement froissé. Pour l'avoir affronté dans le ring, je savais qu'il ne rigolait pas lorsqu'il s'agissait de se battre.

Cependant, je savais qu'il avait retenu ses coups. Et l'assertion de Roscoe ne faisait que confirmer ce que j'avais entendu le capitaine dire quelques jours plus tôt.

- Capitaine, que pensez-vous de moi ? questionnai-je calmement. Sincèrement.

Il ouvrit la bouche, ne semblant pas savoir quoi dire. Je crispai mon poing, refermant sa trachée, l'empêchant de respirer.

- En vérité, je n'ai pas besoin que vous le disiez, capitaine. Vous êtes bruyant et peu discret. Vous devriez songer que, dans les couloirs, votre voix porte.

Je me redressai, serrant plus fort.

- Je ne suis qu'une petite fille, une incapable qui ne saura jamais battre un Fae. Une bâtarde. Bon, cette dernière n'est pas fausse, je l'admets.

- Majesté, tenta un soldat.

D'un geste, je le fis voler à l'autre bout du terrain. Je ne tenais pas à entendre quiconque le défendre. Il était le capitaine. Il savait ce qu'il faisait et aucune excuse ne serait valable.

Une main saisit mon épaule et me tira en arrière. Peu importèrent les forces que je déchaînai sur lui, la main de Roscoe ne faiblit pas. Il m'obligea à relâcher le capitaine.

- Affrontez-moi, Majesté, lança-t-il. Le soumettre est d'une facilité déconcertante mais je ne suis pas aussi aisé à mettre à terre.

Ma magie relâcha le capitaine qui se plia en deux en toussant. Il me jeta un regard noir.

- Ne l'écoutez pas, implora un jeune garde. Ne l'affrontez pas, Majesté. Il est dangereux.

- Personne ne peut le battre, ajouta un autre. Peu importe le nombre d'os cassés.

Que leur capitaine soit incapable de leur hurler dessus déliaient bien des langues...

- Écoutez-les, Majesté, soupira le second du capitaine.

Je me tournai vers Roscoe qui considérait son supérieur avec un rictus narquois. Quelque chose avait changé en lui. Comme si un lien s'était brisé, libérant un caractère nerveux et furieux, irrévérent et belligérant. Je pouvais sentir la magie qui pulsait dans ses veines rien qu'en le regardant.

Ils me pensaient trop faibles pour pouvoir affronter Roscoe. Roscoe qui, visiblement, n'était pas entièrement ce qu'il laissait paraître. Pourquoi ? C'était une question pour plus tard. Pour le moment, je devais prouver mes capacités. J'avais les connaissances du Roi Blanc en matière de magie et les miennes en combat non-magique. Je pouvais l'affronter.

Je fis face au garde qui n'avait pas perdu son sourire en coin. Il avait su depuis le début que je choisirais de le combattre. Son affinité avec l'esprit était-elle plus grande que ce qu'il avait admis ?

- Vous êtes facile à lire, Majesté, énonça-t-il. Vos questions se lisent sur votre visage. Peut-être devriez-vous les écouter, au final.

Pour seule réponse, je levai mon arme et me mis en position. Il eut un sourire qui ne valait rien de bon.

Je compris rapidement pourquoi personne n'avait voulu que je lui fasse face. Il était brutal, rapide et puissant. Il mêlait chacune de ses attaques à sa magie. Comme il l'avait dit, son affinité était avec l'air. Il savait l'utiliser avec brio pour étouffer mes flammes, piéger mes vagues, repousser ou détourner mes autres attaques magiques.

Pour ne rien arranger, il était fort. Il savait parer mes attaques et me renvoyer en arrière. Plus d'une fois, je faillis heurter le sable. Je me retins aux barrières ou par pure chance. Je me noyais dans ma sueur. Je ne pourrais pas le battre. Lui aussi fatiguait mais pas autant que moi. Je n'y arriverais pas et il allait falloir que je trouve une parade pour m'en sortir gracieusement.

- Sixtine ! cria une voix.

Aussitôt, Roscoe se figea dans son mouvement et mon attaque s'étouffa seule. Je me tournai vers Naseok qui venait de débarquer. Il semblait avoir couru. Il me fit signe de le rejoindre.

- Que se passe-t-il ?

Il se pencha et murmura :

- Kaiser. Il est en train de mourir.

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NdlA : TAN TAN TAAAAAAAAN ! Il se passe pas mal de choses, dans ce chapitre, dites-moi ! Qu'est-ce que vous en pensez ?

NdlA 2 : Les votes sont toujours ouverts pour les Chantilly Awards alors n'oubliez pas d'aller voter ! Déjà, parce que ça me ferait vraiment plaisir et aussi parce que c'est une opportunité de se faire voir par les éditeurs partenaires ! Plus il y aura de votes, plus j'aurais de chances ! Alors, rendez-vous ici : https://www.wattpad.com/686237725-chantilly-awards-2019-participants-romance-la

NdlA 3 : Oui, je vais vous enquiquiner avec ces votes jusqu'à ce que le concours soit terminé !

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