Chapitre 52.2 : Passion prohibé

La nouvelle de l'empoisonnement de la servante de la fille de l'empereur fit le tour de la cité, des basfond aux tréfonds des maisons les plus cachés. L'agitation gagna la foule mais l'empereur et sa famille réussirent à calmer les cœurs et prièrent à tous de rester chez eux. Car c'était évident, cet empoisonnement n'était pas anodin et ne visait aucunement la servante, mais belle et bien la fille de l'empereur.

— Qu'avez-vous fait du corps ? Demanda l'empereur, alors que ces iris s'étaient perdus au loin.

L'empereur se tenait sur l'un des balcons principal de son immense palais, la mine grave ces iris étaient figés dans le noir comme s'il essayait de discerner en ne sait quoi. Il croisa les bras sur son torse, alors qu'un vent glacé vint le faire trembler. Il avait été si heureux de revoir sa fille, qu'il n'aurait jamais pensé qu'un ennemi en profiterait aussi. Ils avaient baissé leurs gardes et un ennemi tapis dans l'ombre avait saisi l'instant. Malheureusement, sa tentative avait échouée mais le prix avait été la vie de la jeune servante de Cassiopea. Cela l'attrista beaucoup, car il connaissait parfaitement l'affection et l'amitié qui liait sa fille bien-aimée et cette pauvre petite.

— Il est examiné en ce moment-même par l'un de nos guérisseurs. Mais vous connaissez déjà le résultat non ? rétorqua Galadius, alors que ces dents grincèrent.

L'ainé de l'empereur était malheureusement comme le reste de la famille intervenu bien trop tard, aucun n'avait put sauver la pauvre servante. Il se souvenait juste avoir vue ladite servante volait la coupe de sa sœur pour y goûter comme elle le faisait toujours. Mais cette fois-ci, ce fut la coupe de trop car celle-ci fut celle qui lui accorda son trépas bien trop rapidement au goût de tous. Il n'affectionnait pas particulièrement cette servante, mais celle-ci avait toujours l'ombre de sa sœur, vérifiant chaque tenue, chaque plat, chaque coupe de sa sœur, en tout temps elle n'avait fait que de protéger sa sœur.

— Ce verre était destinée à ta sœur, commença l'empereur sans que le ton de sa voix change. Veille à tous planifier afin qu'Ilta ait des funérailles décentes. Et inutile de chercher votre sœur. Avisa l'empereur sans se retourner.

— Mais père ? s'exclama Galadius, abasourdi.

L'ainé écarquilla les yeux, alors que l'incompréhension le saisit. Pourquoi devraient-ils arrêter les recherches concernant sa sœur ? Elle était peut-être en danger, poursuivie ! Ou pire encore, alors qu'il imaginait les pires scénarios possibles.

— Ta sœur à besoin d'être seule, alors nous lui accorderons ce moment de répit. Nous n'avons pas à nous inquiéter pour elle, elle a vécu plus de trois mois hors de ces murailles, elle nous ait revenue saine et sauve. Recommanda l'empereur en se tournant vers son fils.

L'ainé finit par capituler et opina de la tête, puis sans plus de cérémonie il alla préparer une sépulture décente pour la défunte. La garde romaine fut doublée et tous les accès au palais furent fermés. Les gladiateurs furent mobilisés eux aussi en tant que sentinelle. Le moral de tous avait été touché par la perte de la servante qu'ils connaissaient tous. Pour ce qui était de Cassiopea, elle demeurait introuvable. Maximus rejoint à la hâte la Villa « Pavo » soit l'aile Sud-Est du palais, les appartements qu'il avait hérité avec sa sœur. Il congédia d'un geste sec les gardes à l'entrée des portes, ceux-ci s'empressèrent de quitter les lieux ne voulant aucunement s'attirer les foudres de leur maître. Une fois les gardes partit, le maître des lieux referma les portes à clefs. Puis sans plus de cérémonie, il s'engouffra dans le hall d'entrée, puis prit le chemin du salon principal. Comme il l'avait supposé, il trouva sa sœur sur l'un des divans à peine vêtu d'une nuisette qui laissait entrevoir ces formes.

— Mon frère, salua Maxima avec un sourire amusée sur les lèvres une coupe d'alcool entre les mains.

Maxima sourit narquoisement à son frère alors qu'elle s'empressa de poser sa coupe et d'en servir une seconde qu'elle tendit à son frère. La voyant faire, le neveu de l'empereur réprima sa rage, alors qu'il trembla de fureur intérieurement. Il accepta la coupe qu'elle lui tendit sans commentaire.

— Puis-je connaître la raison de ta joie ma chère sœur ? Demanda Maximus, d'une manière totalement désintéressé.

— Hé bien, je fête le retour de notre chère cousine ! fit Maxima en bondissant du divan avec un petit rire.

Le neveu de l'empereur toisa sa cadette de haut en bas, alors qu'il resserra sa prise sur sa coupe. Crispé, il se força à garder la face. Alors que Maxima but cul sec sa coupe et qu'elle jeta celle-ci non loin.

— N'as-tu donc aucune compassion pour cette pauvre Ilta ? Tenta Maximus, qui but cul sec sa coupe.

Contre toute attente, la nièce de l'empereur laissa échapper un rire aux éclats puis descendit d'un bond du divan sur lequel elle était. Ce qui agaça de plus belle son frère alors qu'elle ne remarqua absolument rien.

— Le sort qui a était réservé à Ilta est bien triste, je te l'accorde. Commença Maxima, faussement triste. Mais je ne vois pas pourquoi nous pourrions nous préoccuper d'elle, après tout elle n'était qu'une servante. Continua-t-elle en haussant les épaules.

Ce fut la goutte d'eau de trop pour le neveu de l'empereur il posa d'un geste sec sa coupe et se rua sur sa sœur. Avant qu'elle ne puisse faire quelque chose, elle fut violemment plaquer contre le mur le plus proche alors que la poigne de son frère s'était refermée sur sa gorge.

— Qu'est-ce qui te prend ? réussit à articuler Maxima, alors que des larmes lui montèrent aux yeux.

— C'était toi n'est-ce pas ? accusa Maximus, dans un grandement.

La nièce de l'empereur tenta par tous les moyens de se défaire de l'emprise de son frère mais n'y parvint pas, alors qu'elle sentit l'étau que formait la poigne de son frère se refermait davantage sur elle. Apeurée, elle espéra que son frère la relâche mais la colère, tout comme le mépris qui brillait dans le regard de son frère était d'une telle profondeur que cela l'effraya.

— Tu ne peux m'accuser pour cela, tu n'as aucune preuve. Se défendit Maxima, fébrile, le souffle court.

— Ne joue pas avec moi ma chère sœur, car je te connais parfaitement. Ta jalousie envers notre cousine est bien plus perfide, sournoise que je ne l'aurais imaginé. Vociféra Maximus, alors que sa poigne se resserra une fois de plus autour de la gorge de sa sœur.

La nièce de l'empereur se débattit de plus belle mais ce fut vain, le neveu de l'empereur revit la fin tragique de la servante de sa cousine, le sourire étincelant de Cassiopea à l'annonce de son mariage, l'éclair de jalousie et l'éclat d'un mépris sans nom qui avait brillait dans les yeux de Maxima. Il sentit le souffle de la blonde devenir de plus en plus faible, alors que les larmes de celles-ci dévalaient ces joues. Les yeux de sa sœur se révulsèrent alors que le souffle de celle-ci s'estompa soudainement. Instantanément, le neveu libéra sa sœur in extremis.

La nièce de l'empereur s'écroula sur le sol toussant bruyamment, malgré elle se recula vivement, se recroquevillant dans un coin, épouvantée par ce qu'elle venait de vivre. Mais le neveu de l'empereur ne se fit pas avoir par les aires de pleurnicheuse de sa sœur, il brisa la distance entre les deux l'acculant de ce fait.

— Écoute-moi ma chère sœur, commença Maximus en plaquant sa poigne d'un geste sec à côtés de la tête de sa sœur.

— Maximus, gémit Maxima apeurée, alors qu'elle tremblait de plus belle.

Ignorant royalement la détresse et l'épouvante qu'il inspirait à sa sœur, il se rapprocha davantage de sa sœur, jusqu'à que sa tête touche celle de sa sœur et que son souffle se mêle au tien. Il ancra ces iris bleutés dans ceux identique de sa sœur alors qu'une flamme de pure haire y brillait.

— Si jamais j'apprends que tu es impliqué dans ce qui est arrivée à cette servante, je ne t'épargnerais aucunement. Prévint Maximus, d'une voix glacial.

— Mais, s'étrangla Maxima par ces propres sanglots.

D'un geste de la main, le neveu de l'empereur intima à sa sœur de se taire et c'est ce qu'elle fit, après tout, elle ne pouvait pas s'opposer à lui. D'un geste, sans aucune délicatesse, le neveu de l'empereur releva le menton de sa sœur.

— Chéris le fait que nous soyons frère et sœur ma chère sœurette, car si cela n'avait pas été le cas. Je n'aurais eus aucun scrupule à te faire regretter ton insolence tout comme ta fourberie dont toi seul à le secret, railla Maximus d'une voix menaçante.

Comprenant la menace silencieuse de son frère, la nièce de l'empereur étouffa un sanglot, alors qu'elle trembla de plus belle. Le neveu de l'empereur laissa fleurir sur ces lèvres un sourire narquois puis il embrassa le front de sa sœur comme s'il lui adressait un avertissement silencieux. Puis sans plus de cérémonie, sans tenter d'aider sa sœur à se remettre de ces émotions, il quitta le salon pour rejoindre sa chambre à grand pas. La nièce de l'empereur plaqua sa main sur ces lèvres afin d'empêcher ces cris étouffés de sortir de sa bouche. Comment son frère avait-il sut ? Et si jamais il découvrait qu'elle était l'auteure de tout ça ? Que lui arriverait-il ? Non, elle ne devait pas se laisser gagner par la terreur.

— Non, gémit Maxima, en ravalant ces larmes.

Fébrilement, la nièce de l'empereur se releva tant bien que mal encore tremblante et secouée par l'altercation qu'elle avait eu avec son frère. Non, elle ne pouvait pas se montrer si démunie. Il fallait qu'elle rallie son frère à sa cause, qu'il ne la soupçonne en aucun cas. Mais comment pouvait-elle le faire ? Elle s'était déjà débarrassé de tout ce qui l'a rapprocher de près ou de loin à l'empoisonnement, son fournisseur avait été égorgé par ces propres mains, le serveur avait basculer par-dessus les remparts. Tant bien que mal, la blonde rejoint sa chambre qui était dans l'angle opposé de celle de son frère. C'est en jetant un coup d'œil par les rideaux qu'elle aperçut son frère rejoindre la salle de bain. Elle ne put détacher ces yeux de lui, celui-ci sans se soucier d'être épier, dévala les marches qui menaient au bassin et s'y enfonça.

Le neveu de l'empereur choisit de prendre un bon bain afin de se relaxer, de se détendre et de se reposer. Ces derniers jours avaient été plus qu'éprouvant et de ce fait il s'était négligé. Il savoura l'eau chaude épousait sa peau et laissa échapper un râle de pure plaisir. Il clos ces paupières alors qu'il fit le vide dans son esprit, il lui fallait du repos. Trop préoccupé par son bien-être, il ne s'aperçut par de la silhouette qui se glissa dans son dos. C'est quand il sentit des doigts fins courir sur son torse, qu'il ré ouvrit les yeux et détourna brusquement vers la source de tout ça.

— Laisse-moi t'aider à te détendre, s'il te plaît. Supplia Maxima d'une voix douce.

Dans un premier temps, la colère qu'il avait ressentie à son égard revint au galop, toutefois un doute persistait. Et si ce n'était pas elle la coupable mais que l'on se servait d'elle ? Et si on cherchait à mettre tout la faute sur eux, sur leur famille afin qu'ils se déchirent ? C'était probable, notamment qu'i savait que bon nombre de nobles voulaient évincer l'empereur et qu'il n'attendait qu'une faute de la part de celui-ci pour l'écraser ? Finalement, il opina simplement la tête et se laissa faire. Les mains de Maxima parcoururent les épaules de son frère, traçant chaque courbe, chaque muscle, chaque pli. Si la nièce de l'empereur ne le faisait que dans un but désintéressée, ce n'était pas totalement vrai. Un plan des plus machiavélique et sournois vint germer dans l'esprit de Maxima, alors qu'elle se glissa à son tour dans l'eau en prenant soin de se dévêtir. Ne sentant plus la présence de sa sœur alors qu'un léger remous vint troubler l'eau, le neveu de l'empereur fronça les sourcils alors qu'il ouvrit ces paupières.

— Maxima qu'est-ce que tu ? demanda Maximus, en se redressant dans le bassin.

S'étant redresser, l'eau du bassin n'arrivait qu'au niveau des hanches du neveu de l'empereur et l'eau étant clair laissait amplement aperçevoir ce qui faisait de lui un homme. Le neveu de l'empereur eut le souffle court en se rendant compte que sa sœur se tenait devant lui complètement nue, exposant à ces pauvres yeux ces formes féminines. Avant qu'il ne puisse faire quelque chose, la nièce de l'empereur profita de l'état second de son frère et qu'il ne réagisse pas pour mettre son plan à exécution. Sans plus tarder, elle brisa la distance qu'il y avait entre eux s'abaissa au niveau des parties intimes de son frère et empoigna fermement le membre masculin de son frère.

— Maxima, ne fais pas ça ! tenta Maximus, alors que ces yeux s'écarquillèrent en comprenant ce qu'elle allait faire.

Trop tard, la nièce de l'empereur lécha du bout de la langue le gland de son frère qui ne put se défaire de l'emprise de sa sœur, puis sans plus de cérémonie englouti celui-ci entre ces lèvres. La colère du neveu de l'empereur s'évanouit alors que ne contrôlant nullement son corps, ces anciennes menaces devinrent désormais des râles de pure plaisir et qu'il incita sa sœur à allait plus loin. Entraîner par le désir et la passion qui électrisaient leurs corps, sans plus de cérémonie le neveu de l'empereur releva sa sœur puis scella ces lèvres aux siennes. Et sans attendre, le neveu de l'empereur souleva son amante et empala celle-ci sur son membre. Alors que celle-ci laissa échapper un cri de pure plaisir alors qu'elle se cambrait. Le neveu de l'empereur cloua ces lèvres sur les seins de son amante avec avidité. C'était mal oui, mais personne n'en saurait ne ce reste qu'un souffle.

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