Chapitre 46 : Souffle du vent
- Galadios ? appela Octavia en faisant irruption dans leurs appartements conjugaux.
- Oui ? Répondit-t-il en relevant le regard de sa lecture.
La gauloise lui sourit et rapidement alla à la rencontre de celui-ci alors qu'il l'interrogea du regard. Il se remettait peu à peu de sa faiblesse qui l'avait cloué à son lit pendant presqu'un mois. Il était encore quelque peu chancelant mais avait fini par reprendre de la verve. Toutefois, la vieillesse et les rhumatismes avaient eu raison de lui. Le temps était brumeux et gris, l'air était sec, une tempête s'annonçait il en était certain.
- Qu'il y-a-t-il ? interrogea Galadios alors que son épouse lui voler un baiser.
- Galadios ton neveu à encore commit des déboires ! relata Octavia, exaspérée en se laissant tomber sur le lit.
L'empereur étouffa un juron referma d'un geste sec son livre et porta tout son attention sur son épouse. Ces derniers temps le palais était assez animée notamment avec le fait que la grossesse de Statia était de plus en plus voyante, Galadius tenait à peine en place priant les dieux pour que son épouse lui donne un fils tandis que Cassius s'occupait de former les nouveaux gladiateurs. En y ajoutant le fait que les récoltes étaient tardives à cause des conditions météorologiques suscitant des tensions et des éclats partout dans la ville. En ajoutant que d'après les derniers rapports une délégation gauloise de la Maison de son épouse se rendrait à Rome. En bref, tout était en effervescence et particulièrement le port.
- Qu'a-t-il fait cette fois-ci ? demanda Galadios en se retenant d'ordonner à ces gardes d'allaient chercher son neveu et de le trainer jusqu'à lui par le col de sa chemine jusqu'à ces pieds.
- Il s'est rendu à une réception à la maison PYRIUS du précepteur et juriste Isaac qui organisait une réception auquel il était convié. Beaucoup de d'hommes influents y était dont Cassius et Maximus. Et avec l'alcool une bagarre à éclatait, il semblerait que l'un ait manqué de respect à Maxima. Maximus n'a pas apprécier et la situation a été hors de contrôle rapidement, relata Octavia avec une moue contrarié.
L'empereur tilla au nom de sa nièce il n'était pas rare que Maximus soit pris dans une bagarre ou on ne sait quel autre sottise. Toutefois il connaissait son neveu il était certes impulsif, arrogant mais un sujet sur lequel il ne fallait pas le questionner et s'aventurer était Maxima. Celui-ci adorait sa sœur et ne permettait jamais que quelqu'un d'autre puisse manquer de respect ou faire du mal physiquement à sa sœur. Si l'on osait le faire cela se terminer généralement en bagarre et duel. C'était un bon épéiste mais il préférait se battre avec ces poings.
L'empereur se passa une main sur le visage tout en laissant échapper un soupir de plus. Il se souvint alors de la promesse qu'il avait faite sur la dépouille de son frère défunt Claudius, le père de Maximus et Maxima. Il avait promis à celui-ci qu'il protégerait ces enfants et qu'il les élèverait comme les leurs. Et c'était ce qu'il avait fait, Maximus et Maxima avait reçu la même éducation que ces enfants, ils avaient suivis les mêmes cours ensemble, partager les mêmes jeux et maîtres d'armes. Aucun d'eux n'avaient bénéficié d'un traitement de faveur Cassiopea et Maxima comprise. Tous savaient manier un glaive, se défendre à main nue, diriger l'armée, faire preuve de sagesse et bien d'autres choses. Aucun n'avait eu plus que l'autre tous avaient été traité sur un même pied d'égalité, il y avait veillé particulièrement. Toutefois, les tensions avaient commencé à faire leur apparition quand ils avaient atteint l'adolescence et chacun avait tenu à s'émanciper, s'épanouir. Finalement, il repoussa sa couverture fit basculer ces jambes hors du lit et quitta la chaleur de sa couche.
- Que proposes-tu afin de remédier à cette situation? Demanda Octavia, en le regardant faire.
L'empereur ne répondit pas et rejoint le balcon de leur chambre et observa l'horizon. Le ciel s'était nuancé de gris presque noir tandis qu'une masse nuageuse menaçante approcher à grand pas. Le vent se leva progressivement tandis que des petites gouttelettes commencèrent à tomber. Imperturbable, l'empereur ne battit pas un cil. Observant avec attention sa cité bien-aimée, le bijou le plus cher qu'il avait en sa possession.
- Maximus a défendu l'honneur de Maxima ? interrogea Galadios II en se tournant vers son épouse.
- Oui c'est Cassius qui l'a ramené. Les gardes ont pu éviter que cela ne tournent au bain de sang, confia Octavia en venant à la rencontre de son époux.
L'empereur était partager d'un côté il est fier que Maximus ait défendu l'honneur de sa sœur et d'un autre, il s'exaspérait d'un énième déboire de son neveu. Il fallait qu'il trouve un moyen de canaliser l'énergie fougueuse de Maximus sinon celui-ci allait entraîner la ruine de la maison GLADIUS c'était certain. Il pianota nerveusement sur la balustrade en réfléchissant un moyen adéquat de remédier au problème sans pour autant qu'il alimente le penchant rebelle de son neveu. Il jeta un regard par-dessus son balcon et c'est là qu'il aperçut Cassius en train de parler avec quelques généraux romains et Megara qui l'observait au loin. Il écarquilla les yeux alors qu'une vérité s'imposa à lui.
- J'ai trouvais comment je pourrais soumettre Maximus sans que celui-ci ne se rebelle contre nous ! Annonça Galadios avec enthousiasme.
Octavia de Gaule fronça les sourcils puis porta son regard en contrebas en espérant deviner ce qui avait pu illuminer l'esprit de son époux. C'est là qu'elle aperçut Megara qui regardait amoureusement Cassius alors que celui-ci ne lui accorder aucune attention.
- Le mariage est la seule chose qui liera les poings et les pieds de Maximus, affirma Galadios un sourire jusqu'aux oreilles.
- Tu es en sûr ? fit Octavia nullement convaincue en faisant une grimace.
L'empereur acquiesça vivement, certes Maximus était un homme volage mais il avait bon espoir que celui-ci change et devienne plus responsable avec une épouse à son bras et dans ces appartements. Lui- même pouvait le témoigner avoir une femme à ces côtés pour le soutenir, l'aimer, l'épauler était bien plus bénéfique qu'avoir plus de milles hommes sous ces ordres. Octavia avait façonné un foyer d'amour et bonheur, elle avait fait tomber tous ces barrières. Grâce à elle, il avait accompli de grandes choses et il ne se lasserait jamais de sa présence. Si au début de leur rencontre, il ne l'avait pas apprécié après qu'il ait apprit à la connaître ce fut tout autre à tel point qu'il ne pouvait plus se passer de sa présence. Il avait vue aussi ces fils s'épanouirent auprès de leurs épouses, Galadius était devenue moins cynique et plus ouvert à l'avis des autres, tandis que Cassius bien que timidement s'était rapprocher de son épouse et commencer progressivement à entamer une réelle vie de couple alors qu'au début il évitait comme la peste son Megara. Chacune de ces belles-filles avaient illuminés la vie de ces fils et en cela il leur serait éternellement reconnaissant.
- Il me semble que tu avais déjà commencé à chercher une prétendante pour Maximus ? questionna Galadios avec entrain.
- Pas spécialement, j'avais commencé pour Maxima mais pas pour son frère, répondit Octavia en passant en revue les nobles dames romaine qui pourrait être la meilleure candidate.
Maxima ? Il était vrai qu'elle était aussi depuis longtemps en âge de se marier et de fonder sa propre famille. Bien que cela signifie en un sens que comme Cassiopea celle-ci devra quitter la Maison GLADIUS pour en intégrer une autre. À cette pensée, son cœur se serra dans sa poitrine alors que l'image de sa fille lui tournant le dos pour ne jamais lui revenir s'imposa à son esprit. Il réprima son chagrin et déglutit. C'était le destin de tout femme après tout, Octavia avait quitté sa maison pour intégrer la sienne, Megara, Statia avait fait de même tout comme sa bien-aimée fille Cassiopea. Oui c'était décidé il était temps pour que Maximus et Maxima intègre pleinement l'âge adulte.
- C'est décidé, je veux que tu trouves un prétendant pour Maxima et une prétendante pour Maximus. Veille à ce que leurs futures conjoints soient de bonne famille et qu'ils soient de confiance, recommanda Galadios en se caressant la barbe distraitement.
- Veux-tu leur annoncer dans les plus brefs délais ? émit Octavia alors qu'elle pensait déjà à tous les préparatifs.
- Non, nous le ferons séparément, répondit Galadios en secouant la tête.
Le souvenir de l'annonce des fiançailles de Megara et Cassius était encore vif dans son esprit tout comme le scandale que Caius avait fait le soir de leur mariage. Il n'avait aucune envie que cela ait de nouveau lieu. Dans les plus brefs délais, il en informerait Maximus tandis qu'Octavia le ferait avec Maxima.
- Je fais confiance en ton jugement, tu connais mieux que moi Maxima et Maximus. Toutefois, j'aurais le dernier mot sur cette affaire, déclara Galadios avec sérieux.
- Ce sera fait comme tu le souhaites. Je vais donc commencer les préparatifs, j'ai déjà ma petite idée sur telle et telle candidate qui saura tempérer les ardeurs de Maximus. Et pour ce qui est de Maxima, je vais d'abord en parler avec elle, suggéra Octavia toute emballée.
Sans attendre, la mère de Rome prit congé de son époux alors qu'une pluie torrentielle s'abattit sur la cité. À la hâte, elle dévala certains escaliers, disparut par tel ou tel passage secret, empruntant des allées plus ou moins fréquentés. Ces pas la menèrent vers un endroit bien précis ouvert à toute heure de la journée, elle franchit le seuil de la grande Bibliothèque sans un bruit. Puis elle s'attabla à un endroit bien précis lui permettant une vue imprenable sur l'ensemble du lieu sans pour autant que les passants la remarque. A ces côtés, Kira sa servante attitré tenait un parchemin ou était inscrit plusieurs noms de dames romaines. La gauloise s'installa confortablement et attendit patiemment. La première candidate fit enfin son apparition c'était une grande dame blonde à la chevelure ondulés couleur blé, aux yeux bleus perçant. Elle portait une grande robe à col V sertie d'une myriade d'arabesques en fil brun recouvrant le buste de la jeune femme, soulignant magnifiquement les formes féminines de la jeune femme. Malgré son jeune âge, la jeune femme avait une poitrine prononcée et de belles hanches. Elle était un peu rondouillarde pourtant cela n'altérait en rien ni sa beauté, ni son sourire qui ornait en ce moment même ces lèvres. Sa robe rose pâle aux innombrables voiles étaient de haute couture et à la dernière mode et affirmer son statut de dame. Les traits de la jeune femme étaient fins et bien dessinés, les joues potelées. En soit, la jeune romaine prenait soin d'elle ce qui était non négligeable. Celle-ci flâna parmi les étagères de parchemins faisant glisser ces doigts parmi la poussière et les grimoires. A ces côtés se tenait un garde romain qui était comme son ombre ne la quittant pas d'une semelle et veillant à aucun cas déranger sa maîtresse. Finalement, elle choisit un parchemin dans la section « Plantes et remèdes » puis le présenta à un précepteur qui venait de paraître parmi ces étagères.
- Son nom ? se renseigna Octavia sans quittée des yeux la jeune femme qui discuter avec le précepteur.
- C'est Livia PRIXA PRIXUS, fille de Livius Lucrexius PRIXUS l'un des sculpteurs des plus célèbres de Rome et de dame Flavia Olivia PRIXA, présenta Kira penché sur le parchemin.
La mère de Rome acquiesça distraitement tandis qu'elle se pencha pour écouter la conversation entre la dénommée Livia et le précepteur. Ceux-ci échangé sur diverses herbes médicinales. Elle se souvint effectivement que dame Flavia PRIXA était née VALERIUS une maison reconnue pour s'être spécialiser dans la médecine traditionnelle, un savoir qui se transmettait de générations en générations, héritiers et héritières confondues. Elle sourit puis ce fut ce moment que Livia salua le précepteur et se retira. Sans attendre, elle lui emboita le pas, la suivant pendant un moment, jugeant les manières de celles-ci et ces centras d'intérêts. Et elle ne fut pas déçue, Livia affectionnait la cuisine et savait parfaitement évaluer tel ou tel marchandise. En prime, c'était une jeune fille cultivée, qui savait s'imposer sans hausse le ton et se faire respecter sans menace. Elle ne douta pas qu'elle puisse faire une excellente épouse. Elle continua donc son enquête auprès d'autres candidates, flânant dans tout la ville et n'hésitant à créer des situations conflictuelles afin d'observer comment lesdites candidates se débrouillaient. La pluie n'altéra en rien ces recherches tandis que ces gardes et Kira fondaient parfaitement dans ces pas. En fin de matinée, elle avait sillonné la ville basque de fond en comble et la liste des candidates s'étaient drastiquement rétrécie.
- Combien de candidates ai-je retenue ? Demanda Octavia en franchissant le seuil de son salon privé.
- Deux Domina, répondit Kira après avoir jeter un œil sur le parchemin.
La mère de Rome acquiesça longuement puis s'installa confortablement parmi ces coussins de velours. Une servante déposa sur la table basse un plateau bien garnit, de thé chaud à l'oranger et une assiette de biscuits puis se retira. Une tasse chaude entre les mains, l'épouse de l'empereur savoura la chaleur de sa tasse et le calme de ces appartements. Seul le clapotis de la pluie vint troubler les lieux, tandis qu'elle avait fait quémander sa nièce.
- Donnent moi les noms des prétendantes restantes, pria Octavia en humant le doux parfum de son thé.
- Bien Domina. Fit Kira, en déroulant le parchemin une fois de plus. La première candidate est Dame Livia PRIXA et la seconde est dame Titia Caesa MAXIMA, déclara-t-elle en fermant le parchemin.
La mère de Rome sourit narquoisement tout en réfléchissant à ce qu'elle pourrait faire pour départager les deux jeunes femmes. Finalement, elle opta pour avoir une entrevue avec chacune d'entre elles séparément et échafauda une rencontre entre Maximus et ces prétendantes sans en éveiller les soupçons. Ainsi de loin elle observerait la scène et trancherait en faveur de celle qui aurait su se démarquer le mieux et obtenir l'attention de Maximus. Quand cela sera fait, elle en parlerait avec son époux. Elle savoura la senteur orangé de son thé alors qu'elle se rappela de la seconde candidate Titia Caesa MAXIMA, fille du juriste Titius Caeso MAXIMUS et de la dame Melita Flavia. Galadios connaissait bien Titius, ils entretenaient d'excellentes relations amicales tandis que dame Melita quant à elle, elle était reconnue pour sa bonté, sa bienveillance et surtout son métier en tant orfèvre. Elle était orfèvre, c'était un talent voir une tradition familial issue de la Maison GANNICUS dont elle était issue. Si elle s'en souvenait bien Cassiopea avait commandé avec la maison GANNICUS les alliances de ces fils. Un travail des plus époustouflants dont aucun ne se lasserait de compter, elle la première. Elle s'était rendue près de l'atelier d'orfèvre familial de la famille GANNICUS, bien que Titia porter le nom de son père, son père avait concéder à ce qu'elle rejoigne l'entreprise familial de sa famille maternel. La mère de Rome s'était un peu renseigné, le juriste Titius avait instruit sa fille au métier de juriste mais après préféré qu'elle s'épanouisse dans un autre domaine. Titia avait vite rejoint la famille de sa mère et s'était vite montrer d'une grande habilité en tant qu'orfèvre, tandis que ces frères Lucius et Tiberius reprendraient la fortune familial comme la tradition le voulait. La jeune fille était minutieuse et appliquée dans son travail, son caractère était aussi doux que l'était la brise. La mère de Rome l'avait immédiatement appréciée.
- Domina, dame Maxima vient d'arriver. Annonça Kira, en venant à la rencontre de sa maîtresse.
- Bien, vous pouvez disposer, concéda Octavia, tiré de ces pensées.
La servante servit une tasse de thé fumante pour la nouvelle arrivante la déposa sur la table. Puis elle ne se fit pas prier davantage salua sa maîtresse puis se retira tandis que Maxima salua d'un baiser sur la joue sa tante et prit place en face d'elle.
- Vous m'avez demandé ma tante, une raison particulière ? attaqua directement Maxima en saisissant une tasse de thé fumante.
- Oui, acquiesça Octavia en hochant la tête.
Maxima haussa un sourcil se demandant ce que voulait sa tante. Ces derniers temps, elle avait passé le plus clair de son temps en compagnie de ces amis Seppia, Septima et Haega. Sa curiosité fut instamment piqué, elle sut immédiatement que sa tante ne l'aurait pas quémandé pour des choses futiles. Elle s'installa plus confortablement, attendant patiemment que sa tante parle.
- Maxima, ton oncle est soucieux de ta condition et surtout de ton avenir, commença Octavia avec douceur.
- Vous parlez de mariage ma tante ? comprit Maxima, en se crispant instamment.
Soudainement, la blonde se tendit alors qu'elle senti ces muscles se contractaient comme face à un danger. Un instant, elle pensa à Daerios dont elle attendait le retour avec impatience et appréhension. La dernière fois après la folle nuit qu'ils avaient partager, elle n'avait pas eut le loisir de lui parler. Sans s'en apercevoir, elle chiffonna le tissu d'un des coussins à sa droite alors que son esprit s'était égaré.
- Maxima ne soit pas aussi désemparé enfin ! proféra Octavia avec un petit rire.
- Ma tante, commença Maxima d'une voix incertaine.
D'un geste la mère de Rome intima à sa nièce de se taire ce que celle-ci fit appréhendant un quelconque pic de colère ou on ne sait quoi d'autres. A la place, elle vit les traits de sa tante s'adoucirent.
- Comme je te l'ai dit la dernière fois, tu as le droit de choisir ton prétendant à condition qu'il veille te prendre comme épouse, exposa Octavia en intimant à sa nièce d'un geste de bas en haut de la main de se détendre et surtout de respirer.
Soulagée, Maxima laissa échapper un soupir tandis que ces épaules se retombèrent et qu'un poids qui lui comprimer la poitrine s'enleva tout seul. Pour mieux se remettre d'aplomb la blonde une grande gorgée de son thé qu'elle savoura en clos ces paupières.
- Y'a-t-il un homme qui a su ravir ton cœur au sein de Rome ? Questionna Octavia avec curiosité tout en souriant.
La blonde acquiesça d'un hochement de menton puis reposa délicatement sa tasse sur la table basse. Devait-elle en informer sa tante de sa relation avec Daerios ? Est-ce que sa tante accepterait ? Son oncle ? Est-ce que Daerios le souhaitait aussi ? À vrai dire, elle était un peu perdu après tout elle n'avait eu guère le temps de lui parler franchement, s'il désirait plus qu'une relation amoureuse ou simplement une relation charnel ?
- Un problème Maxima ? s'inquiéta Octavia en se penchant vers sa nièce
La blonde n'eut guère le temps de répondre à sa tante qu'elle sentit une douce et apaisante quiétude l'a gagner. Elle remarqua que la source de cette quiétude était la main chaude de sa tante sur la sienne. Décontenancée, elle plongea son regard dans bleu de celui brun de sa tante. Un instant, les traits de sa mère s'interposèrent sur ceux de sa tante, tandis que les iris bruns de sa tante furent remplacés par ceux d'un bleu vif. Un instant son cœur trembla dans sa poitrine, alors que l'émotion lui brouilla les iris.
- Maxima tout va bien ? s'inquiéta de plus belle Octavia en plaquant sa main sur le front de sa nièce pour examiner celle-ci.
Le cœur de la blonde gonfla une fois de plus, alors que la voix de sa tante s'était en celle de sa défunte mère, dame Clementia GLADIA, l'épouse bien-aimée de Claudius GLADIUS, son père. Sa lèvre trembla alors que l'émotion l'envahit. Sans crier gare, elle plongea contre sa la poitrine de sa tante l'enserra de ces bras et la serra fort contre elle. Surprise tout d'abord, ensuite la gauloise serra à son tour sa nièce avec affection. Elle n'émit aucun mot, aucun geste alors qu'elle sentait les larmes de sa nièce mouillait sa toge et que celle-ci avait le corps traversée de mini spasmes silencieux.
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