Chapitre 30 : SPONSALIA
Depuis l'altercation qu'elle avait eu avec le gladiateur, Cassiopea ne l'avait pas revue et ce n'était pas pour lui déplaire. Aujourd'hui avait lieux les fiançailles de ces frères. Les domestiques et serviteurs allaient et venaient de tout part, avec des bouquets de fleurs, des offrandes ou autres préparations pour les fiançailles.
— Mère ? Appela Cassiopea
— Oui, ma fille ? Répondit Octavia de Gaule, rayonnante
— Mes frères sont-ils prêts ? Demanda Cassiopea, avec intérêt
— Malheureusement non, j'ai l'impression que ces deux-là veulent fuir devant leurs fiançailles. Plaisanta Octavia, avec un petit rire
— Ils se précipitent pour prendre part à une bagarre et devant le mariage ils fuient ? Ajouta Cassiopea, en rigolant
La fille de l'empereur finit par prendre congé et rejoignit à la hâte les appartements de Cassius, ou les deux frères se préparaient. En chemin, elle intercepta un garde romain, qui s'inclina avec respect devant sa maîtresse.
— Julius fait prévenir le roi Harshad que les fiançailles de mes frères se tiendront dans le temple de la Flavia Mina. Tu les conduiras là-bas en temps voulue. Les fiançailles seront célébrées lorsque le soleil sera à son zénith. Déclara Cassiopea
— Bien, dame Cassiopea se sera fait comme vous le souhaitez. Répondit Julius, le poing sur le cœur
— Tu peux disposer. Fit Cassiopea
Le garde romain inclina la tête et prit congé de sa maîtresse. Cassiopea continua son chemin, et franchit enfin le seuil des appartements de ces frères. Elle s'interrompit un moment, elle crut qu'une tornade était passée en ces lieux. Des étoffes de tissus éparpillés par terre, des vêtements à n'en plus finit partout, des couronnes de fleurs qui avaient déjà perdue quelques fleurs.
— Pour l'amour des dieux, qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? S'écria Cassiopea, stupéfaite
— Ma sœur ! Les dieux soient loués ! Tu es là. Déclara Cassius, soulagé
— Je n'en peux plus ! S'enquit Galadius en balançant sa ceinture plus loin
— Du calme. Tempéra Cassiopea, d'un ton autoritaire
Les deux princes romains s'interrompirent, et se turent alors que la romano-gauloise vint à leurs rencontres.
— Regarde ! Elle est déchirée ! Fit Cassius en désignant une ouverture bien distincte sur sa tunique grise au niveau de la taille
— Qu'est-ce que c'est que ça ? Tu vas à des funérailles Cassius ? Interrogea Cassiopea, avec désespoir
— Non, ce sont mes fiançailles. Répliqua Cassius, déconcerté
— Enlève moi ce torchon tout de suite, ta tunique doit être blanche pas grise ! Prévint Cassiopea, en secouant la tête
Cassius ouvrit la bouche stupéfait, puis finit par disparaître derrière un pare-à-vent.
— Gaelus, tu as ce que j'ai préparais ? Demanda Cassiopea
— Oui, dame Cassiopea, les voici. Fit Gaelus en présentant un plateau d'argent ou reposait deux étoffes blanches perle dans un plateau
— Bien, donne en une à Cassius. Et pose la seconde sur le lit . Ordonna Cassiopea
— Bien, dame Cassiopea . Fit Gaelus, en s'inclinant
Le garde partit à la rencontre de Cassius, tandis que Cassiopea alla dans la direction opposé à la rencontre de son frère Galadius. Celui-ci ne portait qu'une simple tunique rouge, avec une couronne sur la tête, qui vraisemblablement s'était emmêlés à la chevelure celui-ci.
— Bon sang ! Jura Galadius, en rage
— Du calme, laisse-moi faire. Fit Cassiopea
Le fils ainé de l'empereur acquiesça, tandis que sa sœur démêla méticuleusement la couronne de fleurs et les nœuds.
— On est vraiment obligé de porter cela ? Questionna Galadius, les sourcils froncés
— Oui et non. Pourquoi ce sont des couronnes d'orangers ? J'ai commandais des couronnes d'oliviers. Fit Cassiopea, en grimaçant
La fille de l'empereur réussit à enlever ladite couronne, qui n'en était plus une à vrai dire. Cassius finit par paraître devant son frère et sa sœur, resplendissant dans sa tunique blanche ou prônait un lion argenté sur son torse.
— Eh bien voilà. Fit Cassiopea avec un petit sourire
— Tu les a choisi ? Demanda Cassius
— J'ai choisis ce tissu avec mère, et j'y aie brodée comme tu peux le voir ton symbole. Expliqua Cassiopea, avec un grand sourire
— J'ai la même ? Demanda Galadius, d'un ton admiratif
— Bien sûr. Allez va te changer. Pria Cassiopea en désignant la tunique sur le lit
Le fils de l'empereur ne se fit pas prié plus, et alla se changeait. Alors que Cassiopea immobilisa son frère, et lui tourna autour tel un fauve. Elle examina attentivement, la tunique de son frère et s'assura qu'elle n'avait aucun défaut. Cassius se laissa faire, il connaissait bien le penchant perfectionniste de sa sœur.
— Il te manque quelque chose d'essentiel. Fit remarquer Cassiopea, en réfléchissant
— Tu crois ? Releva Cassius, en haussant un sourcil
Galadius survint enfin, habillé d'une tunique identique à celle de son frère cadet, sauf que la tête de lion brodée sur son torse était dorée.
— Tu ressembles à quelque chose. Taquina Cassius, avec un petit rire
— Et toi tu es sur que Megara va pas fuir en te voyant ? Répliqua à son tour Galadius, hilare
Cassiopea sourit en voyant les chamailleries de ces deux frères, alors qu'elle revint avec des ceintures de cuir noir fine.
— Ne bougez pas, laissait-moi faire. Fit Cassiopea en s'approchant de Cassius
— On a le choix ? Fit Galadius, amusé
— Non. Rétorqua Cassiopea avec un petit sourire
La fille de l'empereur sourit et passa chacune des ceintures autour de la taille de ces frères . Et vérifia que tout était parfait, au détail prêt sous le regard amusé de Cassius, et narquois de Galadius.
— C'est bon ? Demanda Galadius
— Non. Répondit Cassiopea en secouant la tête
— Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il manque encore ? S'enquit Cassius, exaspéré
— Juste taisez-vous. Rétorqua Cassiopea, avec une moue sévère
Les deux frères échangèrent un regard complice, puis attendirent patiemment que tout cela se termine. Cassiopea finit par dénicher sur une statue des couronnes d'oliviers fraîches , qui l'a fit sourire. Sans attendre, elle s'en saisit et elle s'occupa tour à tour de ces frères avec leurs couronnes. Malgré leurs protestations, grognements elle termina sa besogne. Tout était enfin terminé, ce qui la ravit.
— C'est fini ? Demanda Cassius, blasé
— Oui. Répondit Cassiopea , un sourire amusée aux lèvres
— Les dieux soient loués ! Laissa échapper Galadius
La romano-gauloise secoua la tête, faisant virevolter ces boucles brunes .Les servantes présentes finirent par ranger les lieux, sous le regard de Cassiopea .
— Merci sœurette ! Fit Cassius
— Merci petite Galadia. Remercia Galadius
Cassiopea fut agréablement surprise que son frère aîné, la prénomme ainsi. Oui Cassiopea n'était pas son unique prénom, sur son parchemin de naissance elle s'appelait « Cassiopea Octancia Galadia GLADIUS ». Et Galadius était l'unique à l'appelait « Galadia », lorsqu'ils étaient enfant il l'appelait ainsi. L'entendre de nouveau l'épeler comme cela, lui fit du baume au cœur. Elle ne les arrêta pas quand ils lui annoncèrent qu'ils étaient temps pour eux de rejoindre le cortège. Dans la cour, plusieurs cavaliers romains se tenaient là, droit tel des statues resplendissant dans leurs coiffes, et leurs capes pourpre. A l'occasion, les montures de tous avait été richement décorée, habillée, apprêtée pour l'occasion. La joie, le bonheur se lisaient sur les visages des différents invités impatients, excités. Cassiopea rejoint ces appartements, et prit un bon bain parfumée. Cette chose faite, elle enfila une tunique blanc perle comme celle de ces frères, ou était brodé des filaments argentés qui formait diverses arabesques gracieuses et soignées. Elle ajusta ta toge qui lui arrivait au niveau des chevilles grâce à une ceinture d'oliviers argenté, qu'elle noua à sa taille. Ilta , l'une de ces servantes choya la chevelure de sa maîtresse, rendant les boucles de celles-ci plus belles que jamais.
— Vous êtes resplendissante, madame. Fit Ilta, admirative
— Veille à ce que je ne sois pas aussi belle ma chère. Je ne voudrais pas faire de l'ombre à mes belles-sœurs le jour de leurs fiançailles. Prévint Cassiopea, avec un petit rire taquin
— Oh bien sûr ! S'offusqua Ilta, en panique
Ilta termina sa besogne en agrémentant parmi les boucles de sa maîtresse, un beau serre-tête d'or et d'argent d'olivier. Cassiopea sourit à son miroir, et mit ces boucles d'oreilles, alors qu'Ilta lui passait une collier d'argent et de perles rose venue d'orient au cou.
— Tiens c'est pour toi. Fit Cassiopea, en présentant à
— Qu'est-ce ? Demanda fébrilement Ilta
— N'aie pas peur, tu apprécieras mon cadeau. Allez prend le. Intima Cassiopea avec douceur
La servante acquiesça fébrilement, et accepta le présent de sa maîtresse. Quand elle déplia ledit cadeau, elle découvrit avec stupeur une étoffe de tissu gris clair , certes sobre mais de grande qualité.
— Oh madame ! Je ne peux accepter ! Affirma Ilta , désemparer
— Tu vas devoir pourtant le faire, je ne reprendrais sous aucun prétexte cette étoffe. Répondit Cassiopea, en se levant de son siège
— Mais ma dame ! Non, je ne peux, je regrette. Dissuada Ilta, avec peine
— Tu es en est certaine ? Très bien alors, donne-le moi que je le brûle. Feignit Cassiopea en reprenant l'étoffe des mains de la jeune servante
Ilta se figea de stupeur, et d'effroi ne s'attendant pas à cela de la jeune maîtresse. Elle vit avec horreur sa maîtresse s'approcher d'un chandelier et approchait dangereusement l'étoffe des flammes.
— Non ! S'écria Ilta, affolée
— Oui ? Fit Cassiopea, le bras en suspend
— Je ...j'accepte ma dame. Capitula Ilta
— Très bien. Ajouta Cassiopea, alors que la servante récupéré l'étoffe
La fille de l'empereur pria sa servante pour se préparait et c'est ce qu'elle fit sans attendre. Ilta finit par paraître de nouveau, alors que Cassiopea lui adressa un grand sourire.
— Il est temps, allons-y. Annonça Cassiopea
Ilta acquiesça et emboîta le pas de sa maîtresse. Et elles rejoignirent leur cortège à leurs tours. Tout Rome était en effervescence ravie d'assister aux fiançailles des deux fils de l'empereur. A l'occasion, les allées avaient été somptueusement décorées, des fleurs, des rubans ornaient les allées, et les terrasses. Des pétales de fleurs choyaient le sol, tandis que certaines virevoltaient encore. Le cortège de Cassiopea s'arrêta enfin, la fille de l'empereur ne s'attarda pas plus longtemps et rejoint le reste de sa famille.
— Cassiopea, ma fille tu arrives juste à temps. Fit Octavia de Gaules, rayonnante de joie
En effet , deux cortèges finirent par s'immobiliser, tandis que le souffle des princes de Rome s'interrompit. Aidés par Arminius et Arthus, les deux futures mariées firent leur apparition. Chacune portait une somptueuse toge blanche, qui soulignait leurs teint et leur féminité. Elle portait tout d'eux des couronnes de fleurs qui mettait en valeur leur chevelure, et leurs beautés. Les deux futures épouses, escortés tout d'eux de leurs garde du corps attitrée se dirigèrent vers leurs futures époux. Cassius fut subjuguée par la beauté de Megara, lui qui était toujours dans ces grimoires, il devait se l'avouer. Megara était beaucoup plus attrayante et intéressante que l'était ces bouquins. Il se demanda comment il avait pu passer à côtés d'une aussi belle femme ? Peut-être était-ce car celle-ci était la sœur de son meilleur ami ? Enfin, meilleur ami il n'en était plus sûr .Il se refrogna, et tenta de cacher sa grimace, mais cela ne passa inaperçu aux yeux de Galadius à ces côtés.
— Tu regrettes ? Glissa Galadius, sans que son regard ne se détache de la silhouette de Statia
— Non, c'est juste que je me demandais comment je ne l'ait pas remarquer depuis tout ce temps. Confia Cassius, sans quitter des yeux sa promise
— Car c'est la sœur de ton meilleur ami, enfin ex-meilleur ami. Répondit Galadius
Le second fils de l'empereur jeta un regard noir à son frère puis reporta son attention sur celle qui deviendrait bientôt sa femme.
Arrivée à la hauteur des leurs promis, d'un commun accord, tous se saluèrent respectueusement. Le prêtre prit la parole, et commença son discours sur l'engagement et on ne sait plus quoi. Cassiopea à l'écart , porta un regard remplie d'amour sur ces deux frères et leurs promises. Oh depuis longtemps elle attendait cela , et se retenait à grande peine de ne pas sauter de joie tel une sauterelle. Non , elle ne pouvait pas faire cela, ce serait inconvenable , surtout venant de la sœur des époux. Trop préoccupée, elle ne remarqua même pas le regard du suzerain sur sa personne. Le monarque darda sur le fille de l'empereur un regard brûlant, dévorant sur celle-ci. Il imagina la jeune romaine dans de somptueux vêtements perse, sertie de voiles de perles, d'arabesques pour leur propre mariage. Oui, il savait qu'elle allait acceptée sa proposition, il savait que cette femme ferait passé Rome avant ces propres besoins. Et c'était l'une de ces qualités-là, qui l'avaient attirée à elle tel un homme perdu dans le désert vers une oasis. Il distinguait parfaitement les formes féminines de la jeune femme, des formes féminines qu'il mourrait d'envie de cueillir, de goûter avec une avidité aussi fervente qu'il avait pour ces autres femmes. Il n'y avait pas que du désir qu'il ressentait pour cette jeune femme, elle était à l'écoute des autres, forte, impétueuse, elle avait le sang chaud ce qu'il appréciait beaucoup.
— Bientôt elle sera votre, mon prince. Souffla Ahran penché vers son prince
— Oui, et j'ai hâte que ce soit le cas. Répondit Harshad, un grand sourire sur les lèvres
Il y avait du monde, et pourquoi ? Ce n'était pas tous les jours que l'on avait le privilège d'assister aux fiançailles de deux princes de Rome royal. Parmi tous cette marre humaine, les gladiateurs s'y trouvaient. Pourquoi ? Pour sécuriser les lieux, et s'assurer qu'il n'y ait aucun débordement lors des fiançailles des princes de Rome selon Luthor. Ainsi, chacun avait revêtu des vêtements neufs gris, et étaient disperser un peu partout sur les lieux. Le sens aux aguets certains y mettaient tout leur cœur, tandis que d'autres affichés des mines lasses et sombres.
— Ou est Hellions ? Questionna Crixo, en cherchant leur ami géant
— Il n'était pas avec Théodoros et Leonidus ? Répondit Ares, en haussant un sourcil
— Ah moins qu'une de ces nobles aient profité de l'occasion pour lui mettre le grappin dessus. Commenta Crixo, amusé
Le gladiateur grec masqua son rire, sans quitter des yeux la famille de sa cible. Ce n'était un secret pour personne, Hellions étaient le champion de l'arène de Rome, le plus réputé et le plus terrible. Mais il était aussi un aimant à femmes, esclaves, servantes , nobles toutes rêvaient ou le quémandait pour passer une nuit de folie avec lui. Ce qui n'était pas pour déplaire à celui-ci , et après tout, il ne pouvait pas refuser, sinon il s'attirerait des ennuis. Ares secoua la tête, repensant à ce que leur ami géant lui avait dit il y a peu.
— Rien ne vaut mieux que de passer du temps entre les cuisses d'une femme et de la combler autant de fois qu'elle le veut. Avait affirmé Hellions, avec un grand sourire
A la différence de Crixo qui lui était un vrai romantique ? Comme il l'aimait le dire haut et fort « Je ne baise pas, mais je fais l'amour à une femme. Là est tout la différence. » . Crixo avait toujours traité toutes ces conquêtes, nobles et esclaves avec douceur, gentillesse et surtout comme « un véritable homme le devait faire » comme il leur rappelait souvent. Quand ces deux-là l'avaient questionner à ce sujet, il s'était dérobé comme un voleur. Pour lui depuis la mort tragique de son frère, les romains n'étaient pas capables d'aimer qui que ce soit, si ce n'est leur propre personne. Et surtout la haute famille romaine, dont sa cible hantait ces pensées, et ces nuits. Depuis leur dernière rencontre, il avait tout fait pour éviter Cassiopea de Rome, il la jugeait comme une véritable vipère. Il en avait même regretter de l'avoir sauvé, il aurait dût la tuer. Depuis qu'elle avait semblait découvert ce secret si pesant sur lui, il n'avait plus voulut la voir. Car il avait l'impression que s'il continuait comme cela, s'il laissait l'homme qu'il était avant que son frère meurt refasse surface, il était certain qu'il allait pliée l'échine devant cette femme. Elle était tout ce qu'il fallait évitée, oui, tout chez elle devait l'inciter à la repousser, à la blesser. Car elle était le sang de cette homme qui avait trahit, et assassiné son propre frère Aros. Il serra les poings et son regard noirâtre tomba sur celle-ci non loin aux côtés de ces deux frères. Et comme toujours à son plus grand damne, elle était resplendissante, divine, il se maudit et se traita de tous les noms pour penser cela d'elle. Cependant c'était la dur vérité, elle était divine, il était certain que la déesse Aphrodite pour lui, et Vénus pour les romains la jalousait pour cette si grande beauté. Sa toge soulignait à la perfection son corps, ces formes somptueuses, sa peau qui ne demandait qu'à être choyée et cajolée .En voyant les deux belles-sœurs habillaient de leurs tenues d'engagement, il se surprit à l'imaginer dans l'une d'elle, et que c'était lui qui l'attendait pour la prendre pour épouse. Il imagina même leur nuit de noces, quand cette toge allait s'échouer sur le sol grâce à lui, exposant à ces yeux son corps de déesse. Il imaginait déjà, ces mains coururent sur le corps de cette créature, à cette sirène...
— Abruti, arrête de rêvasser ! Fit Crixo, en bousculant instinctivement son ami
Ares interrompu dans ces pensées, réussit à se stabilisait de nouveau, et remercia silencieusement son ami. Il devait se reprendre et arrêter tout de suite de désirée cette femme. Elle n'était pas pour lui ! C'était une odieuse sirène oui, elle était aussi venimeuse que l'était son père, aussi maléfique que Hadès. Enfin, il essaya de son persuadé corps et âme. Harshad haussa un sourcil et se refrogna, il savait que ce gladiateur était semble-t-il intéressé par la fille de l'empereur.
— Ahran, renseignes-toi sur ce gladiateur. Demanda Harshad, en désignant du menton Ares
— Bien, mon seigneur. Souffla Arhan en hochant la tête
Le prêtre semblait sur le point de s'évanouir à cause de la chaleur étouffante des lieux . Mais il réussit tout de même, à terminer son discours. La mère de Rome retint à grandes peines ces larmes émue par ce grand jour. Elle sentit la main de l'empereur s'entrelacer à la sienne, et sourit, et fit de même.
— Que les « sponsalia » soient célébrés. Fit d'une voix forte le prêtre
Les « sponsalia » étaient l'échange des engagements c'est-à-dire les fiançailles. Les couples s'échangeaient tour à tour leur alliances et chacun offre à son promit un lot de cadeaux.
— Ou sont les alliances ? Demanda Cassius, penché vers Galadius
— Comment cela, elles sont où ? Tu ne devais pas t'en charger ? Fit Galadius à son frère paniqué
Les deux frères échangèrent un regard horrifié et paniqués qu'aucune de leurs futures épouses ne virent. Ils se retournèrent vers leurs parents avec un espoir non dissimulés pour résoudre leur problème.
— Comment vous ne les avaient pas ? S'enquit l'empereur, abasourdi
— Par les dieux, vous les avaient oubliées ? S'enquit Octavia de Gaule, les mains devant la bouche horrifiée
Les deux frères se figèrent d'horreur, comment par les dieux avaient-ils put oublier cela ?! Plusieurs domestiques firent leurs apparitions certains avec des coffres de cadeaux, étoffes luxueuses, vêtements, épices venue des quatre coins de Rome.
— Ma sœur. Fit Secunda en tendant une plateau d'argent ou reposait une petite boite d'écrin ouverte, ou un anneau argenté d'une grande beauté rayonna à la lueur des rayons du soleil
— Merci. Fit Statia en saisissant fébrilement l'anneau comme si elle craignait qu'il se brise
— Ma fille. Fit Aemilia, en présentant un anneau d'argent à sa fille dans un plateau d'argent
— Merci mère. Déclara Megara en saisissant l'anneau d'argent
Les deux futures épouses revinrent à la rencontre des deux princes sans remarquer que ceux-ci étaient sur le point de s'évanouir.
— Il y a un problème ?Fit Statia, les traits tirés par l'inquiétude
— Vous allez bien tous les deux ? Se renseigna Megara, alors qu'elle échangeait un regard angoissée avec son amie
— Non ! tout va bien ! Affirma Cassius, nullement convaincue par ces propos
— Ne vous en faites pas, c'est l'émotion. Feignit Galadius, avec un faux sourire
Le prêtre décida d'intervenir alors que les deux frères ne savaient plus quoi faire.
— Les « sponsalia »doivent être effectués communément, fils de Rome vous devriez présenter vos symboles d'engagements, comme viennent de le faire les filles de Vénus, je vous prierai d'en faire de même. Intervint le prêtre
— Bien évidemment ! Affirma Galadius, qui envisageait déjà la fuite
— Assurément, grand prêtre. Répondit Cassius, en se tournant vers leurs parents
— Veuillez m'excuser pour mon retard mon père. Déclara d'une voix forte une voix féminine
Tout le monde porta son attention sur la détentrice de cette voix féminine, qui provenait du bas des escaliers. Cassiopea releva fièrement le menton, gravit sans attendre les marches, d'un geste tout un cortège de domestiques lui emboitèrent le pas. Tous portaient des coffres de cadeaux divers, plus somptueux et surprenants soient-ils. Elle finit par s'immobiliser près de ces frères, alors qu'Ilta s'arrêta derrière elle.
— Ilta, je te prie. Fit Cassiopea, avec un grand sourire
La servante se présenta devant sa maîtresse, et lui présenta un plateau d'argent, ou prônait deux étoffes blanchâtres l'une ornée d'un lion argenté et l'autre d'un lion dorée. Mais ce qui attira l'attention de tous et particulièrement des princes de Rome ce fut non pas les étoffes. Mais bel et bien, les boîtes en écrin ou prônaient deux anneaux d'un alliage argenté, dorée et sertie d'un diamant éclatant.
— Que serait-ce vos vies mes frères sans votre sœur ? Plaisanta Cassiopea, avec un petit rire
— Rien du tout. Répondit Cassius, rayonnant de joie
— Encore une fois, tu nous le prouves. Ajouta Galadius, rayonnant de soulagement
Un grand festin est donnée, tout le monde en profite félicitant les futures mariées, les couvrants de bénédictions et de cadeaux.
— Vos bagues sont somptueuses. Fit Aemilia avec admiration
— Bien évidemment, c'est Cassiopea les a choisi. Et tu la connais non ? Elle veut toujours ce qui a de meilleur pour ces frères. Affirma Octavia de Gaule, avec un sourire maternel ornant ces lèvres
L'empereur rayonnait de fierté, il était si fière que ces fils soient si près de cette étape cruciale de la vie. Il fut rejoint par plusieurs nobles qui le félicitèrent et proclamèrent longue vie à lui et à sa lignée.
— Tes fils ne pourraient rêver meilleures épouses. Commença le sénateur Calion, avec un grand sourire
— Bien entendue, ne t'en fais pas. Ta fille sera comme la mienne. Affirma l'empereur en donnant une tape dans le dos de son acolyte
— Je n'en doute pas, malgré nos anciens désagréments. Cependant, je trouve dommage que Statius n'aie put assister à cela. Il s'en vanté tellement. Hasarda Calion, avec une grimace
— Ce vieux croûton n'a fait que payer le prix de sa trahison et de sa trop grande ambition. S'il ne nous avait pas défiés, il serait ici à couvrir sa fille de fierté et d'amour. Rétorqua Galadios sans une once de pitié
Le sénateur s'inclina devant l'autorité de son ami, mais ils partagèrent encore quelques coupes de vins ensemble.
— Dit-moi ma sœur ou as-tu dénichée pareille trésor ? Demanda Cassius, en désignant du menton les bagues de fiançailles de Statia et Megara
— Oh, mon frère cela c'est un secret. Et vous savez tous les deux, comme j'exige toujours le meilleur pour vous deux. C'est pourquoi ces bagues de fiançailles rendront jalouse tous les femmes des quatre coins de Rome. Confia Cassiopea, avec fierté
— Tu vas créer une émeute Cassi ! Glissa Galadius, avec une lueur espiègle
— Peut-être, que l'une s'en prenne à moi cela m'indiffère. Mais que quelqu'un touche à l'une d'entre elles. Ma lame ne l'épargnera pas. Prévint Cassiopea enflammée en faisant référence à ces belles-sœurs
Les fils de l'empereur échangèrent un regard puis éclatèrent de rire. Peu de temps après le festin, comme le voulait la tradition Statia et Megara offrirent aux dieux des offrandes soigneusement préparés. Le prêtre effectua un sacrifice en faveur des dieux, afin que ceux-ci bénissent les unions prochaines des fiancés.
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