Chapitre 29 : Athena vs Mars

Ares avait été abasourdi, voir choquée par le « Châtiment du Taureau » jamais il n'avait vue pareil sentence. Mais une chose venait de lui revenir à la figure tel une claque. Cassiopea était la fille de l'Empereur Galadios II, elle était la fille de l'assassin de son frère. Elle était une femme dangereuse qui sous ces airs d'ange et de prude, pouvait devenir pire que les harpies, ou les sirènes. Non, il ne devait pas lui faire confiance, et surtout pas s'attacher à elle. Cependant, il se tiendrait à ces plans, il allait tout faire pour qu'elle tombe folle amoureuse de lui. Qu'elle ne puisse se détachait de l'emprise qu'il aurait sur elle, qu'elle ne puisse se passait de lui. A tel point, qu'elle puisse commettre des erreurs qui pourraient lui être profitable. Kior avait été vaincue par le taureau, le sénateur Statius avait été empalé par la bête, tandis que le général Hypérion avait été piétiné par le taureau. Et tout cela devant une foule en délire, criant vengeance, sang et mort. Les invités des pays lointains n'avaient pas été choqués par un tel châtiment, à vrai dire, la trahison était très mal vue. Les jeux s'étaient tout de même poursuivis, sans interruption notoire au grand plaisir de tous.

— Ma sœur ? Qu'est-ce qui te préoccupes tant ? Demanda Maximus, en apparaissant une coupe de vin à la main dans les appartements de sa sœur
— Rien. Répondit Maxima, en se servant à son tour une coupe de vin qu'elle porta directement à ces lèvres
— Tu peux mentir aux autres mais pas moi, chère sœur. Rétorqua Maximus en se plantant devant sa sœur

Maxima évita le regard de son frère, mais finit par céder. Et planta ces yeux bleus dans ceux identiques de son frère.

— J'en aie marre de ramper aux pieds de Cassius, Cassiopea. Commença Maxima, en resserrant sa poigne sur sa coupe
— Ne t'en fais pas ma sœur, ton heure viendra. Et tu sais que Galadius nous aidera. Rassura Maximus, en caressant la joue de sa sœur

Maxima acquiesça longuement puis s'éclipsa un moment pour aller chercher on ne sait quoi. Maximus ne la retint pas, se contenta de la regarder partir. Il la détailla encore une fois, sa sœur était diablement splendide, désirable. Son corps exquis n'appelait qu'à la luxure, à la passion. Il n'avait qu'une envie, c'était de prendre sa sœur et assouvir ces plus grands désirs. Elle était peut être sa sœur, mais elle restait une femme. Après tout, que pouvait-il se reprochait ? Leurs dieux mêmes étaient frères et sœurs, cela ne les avaient pas empêché de forniquer entre eux non ? Cependant, il s'abstint, il ne pouvait agir de la sorte . Maxima revint vers son frère, et lui fit voir une somptueuse parure d'or, et de saphir.

— C'est un cadeau d'un de mes prétendants. Confia Maxima tout excitée
— Il t'ira à ravir. Affirma Maximus

Le prince Aris observa un moment Rome, les bras croisés sur son torse, et les yeux rivés vers l'horizon. Il était tel un pilonne de marbre d'un temple, tel un cactus dans un désert, mais encore tel le soleil éclatant de beauté. Une ombre se glissa parmi les gardes, puis celle-ci s'immobilisa, et s'inclina.

— Qu'as-tu à m'apprendre ? Demanda Harshad, sans se retourner
— Khadija veut prendre pour époux Ali , le fils de votre cousin Abraham Al-Quadar , mais Yamina la mère d'Ali s'y oppose Selon les prédictions du prêtre, si ce mariage à lieu il sera destructeur, et malheureux. Rapporta Ahran

Le monarque du désert retint un soupir, quand il s'absentait il y avait toujours de nombreux problèmes.

— Quoi d'autres ? Questionna Harshad
— Le prince Theus est persuadé que la cité d'Alamut prépare un mauvais coup. Il veut mener une compagne militaire, mais votre seconde épouse Yasmine l'a dissuadé. Tout du moins jusqu'à que vous reveniez. Rapporta Ahran
— Je vois. Souffla Harshad, en grimaçant
— Votre épouse Aicha veut que vous reveniez au palais. Confia Ahran
— Et les enfants ? Interrogea Harshad avec grand intérêt

Le monarque bien qu'à peine âgé d'une trentaine d'année avait déjà deux épouses, et plusieurs enfants. Yasmine sa première épouse lui avait donner trois garçons et trois filles tandis qu'Aicha, sa seconde épouse lui avait donné quatre fils et deux filles. Ces enfants étaient ce qu'il avait de plus précieux en ce monde. Il donnerait sa vie pour chacun d'entre eux et était très fier d'eux.

— Ils vont bien, les plus petits vous réclament. Quand à vos grands enfants Xersès et Theus se chamaillent toujours autant, Hocine et Hassan s'y mêlent parfois. Rehan ne se préoccupe guère de tout cela, Najar rentre bientôt de Damas avec Samar. Continua Ahran

Xersès était son premier fils qu'il avait eu avec Aicha. Theus était son second fils qu'il avait eu avec Yasmine, sa seconde épouse. Rehan, Najar, et Samar étaient les fils d'Aicha et lui  tandis qu'Hocine, Hassan et Theus étaient les fils qu'il avait eu avec Yasmine. Entre les garçons, il y avait ces filles, Shéherazade, Indira, Fatima, Dyvia et Maya. Fatima et Maya étaient les filles d'Aicha, tandis que Shéhérazade, Indira et Dyvia étaient celles de Yasmine. Ces deux épouses comme le voulait la tradition avait tout deux hérité du titre de reine de Perse sans exception. 

— Les princesses Shérérazade et Indira se perfectionnent dans le maniement du sabre, maître Imran affirme qu'il n'y a pas meilleur lames dans tout la Perse, que celles de vos filles. Flatta Ahran avec amusement
— Elles tiennent cela de leur mère. Affirma Harshad, enjoué 

Le suzerain sourit longuement, il avait initié chacun de ces enfants à l'art de se battre, au maniement du sabre. Afin que chacun d'eux puissent se défendre seul plus tard, si le danger vint à frapper à leurs portes. Comme leur mère Yasmine, Shéhérazade et Indira était d'excellentes élèves et vouaient un grand culte aux armes. Il leur avait dispensé cette art à chacun de ces enfants adultes, et ne tarderaient pas avec les plus petits.

— Je rentrerai bientôt, patienter encore . Souffla Harshad pour lui-même

Oui le roi de Perse que le moment approché et qu'il devait rentrer à sa cité. Et il tenait à ce qu'il revienne en Perse avec un Palanquin ou siègerait sa future et troisième épouse. Il observa au loin le désert, priant les étoiles pour que celles-ci veillent sur sa famille.

Cassiopea s'était remise rapidement de ces blessures, et avait continué d'assurer toutes les besognes dont elle avait la charge. Elle observa d'un œil distrait les gladiateurs s'entraînaient dans l'arène ou dans les terrains d'entraînements. Elle n'avait pas revue Ares, et préféré pas le voir. Elle n'était pas bête, il fallait qu'elle s'éloigne de lui. Oui, être prés de cet homme, s'était s'attirer des ennuis. Bien qu'il l'ait aidé, sauvé il fallait qu'elle garde ces distances. D'autant plus que les jeux allaient prendre bientôt fin. Et le prince Aris attendait sa réponse, une réponse qu'elle connaissait déjà. Et elle savait que sa mère, son père, tout sa famille redoutait sa réponse. Megara trouva son amie, à la Livia Novia, un jardin qu'elle affectionnait beaucoup. Des fleurs, des fontaines, des papillons, des oiseaux etc.

— Tu te fais rare. Fit Megara, à l'attention de Cassiopea
— C'est vrai. Avoua Cassiopea, en se tournant devant son amie
— Je voulais m'excuser pour le comportement exécrable dont j'ai fait preuve envers toi. J'ai été idiote, et odieuse, alors que ce n'était pas ta faute. Je te demande pardon Cassiopea, vraiment. S'excusa Megara, avec peine
— Tu sais bien que je ne peux t'en vouloir. Répondit Cassiopea, avec un petit sourire

Les deux amies brisèrent mutuellement la distance entre elles, et échangèrent une grande accolade. Elles se séparèrent et décidèrent d'aller se baladait dans le jardin. Elles parlèrent de chose et d'autres diverses, partant des tissus, à la politique, ou encore des jeux. Mais Megara savait qu'il fallait qu'elle parle désormais à son amie.

— Que comptes-tu faire ? Demanda Megara
— De quoi tu parles ? Répondit Cassiopea
— D'Ares. Fit Megara en s'arrêtant
— Quoi ? Ares m'a sauvée mainte fois, et il est l'un de mes meilleurs gladiateurs. C'est tout, que veux-tu qu'il arrive d'autre ? S'enquit Cassiopea, en fronçant les sourcils
— Justement ne crois-tu pas, qu'il veut s'attirer tes faveurs pour obtenir quelque chose en retour ? Risqua Megara, sérieuse
— Mon père lui a promis de belles récompenses. Et il sait qu'il ne peut avoir des choses entre nous. Dissuada Cassiopea avec conviction
— N'en sois pas certaine. Tu n'as pas vue comment il te regarde. Contra Megara
— Peu importe. Rétorqua Cassiopea, d'un geste

La fille de l'empereur n'avait pas envie de connaître les soupçons ou autres pensées de son amie. Elle avait déjà assez de problèmes comme cela.

— Tu l'aimes ? Risqua Megara
— Que ce soit vrai ou non, cela ne changerai absolument rien. Je suis la fille de l'Empereur, est c'est un gladiateur. Cela restera ainsi. Affirma Cassiopea
— Tu devrais faire attention, on peut ne pas toujours contrôler ce que notre cœur désire .Prévint Megara
— Tu devrais t'occuper de ton mariage au lieu de m'embêter avec cela Megara. Rétorqua Cassiopea, d'un ton cinglant
— Cassiopea ! Tenta Megara
— Non ! La discussion est close. Tu devrais rejoindre Statia, elle prépare ces offrandes pour les dieux. Tu devrais faire tout autant. Trancha Cassiopea

Sans attendre une réponse de sa meilleure amie, la fille de l'empereur s'en alla à grand pas. Elle finit par s'arrêter près de la statue du dieu Mars, le dieu de la guerre. Une sculpture dans le marbre le représentait, c'était un véritable chef-d'œuvre. Taillait dans le marbre, avec une habileté sans égal. Il représentait un homme avec un plastron et une coiffe semblable à celle des spartiates. Le visage, le corps de la statue semblaient être incarné la perfection masculine absolue. Un corps à damner les plus saints, magnifique, séduisant et attrayant. Bien que le dieu Mars ne fût pas toujours apprécié, il restait un dieu fort, puissant et charismatique. Il tenait un glaive, qu'il brandissait et semblait crier des ordres à ces hommes. Cassiopea l'observa avec attention, oh ce n'était pas la première fois qu'elle voyait cette statue. Mais elle avait toujours été fascinée par celui-ci. Au pied de la statue, se tenait un hôtel religieux, ou étaient allumés quelques bougies, et ou reposait un plateau d'offrandes. Elle se présenta devant la statue, et alluma une bougie, puis fit une petite prière à l'intention du dieu. Elle tourna les talons, et à son plus grand malheur, elle tomba nez-à-nez avec Ares.

— Dame Cassiopea. Salua Ares avec respect en s'inclinant

Les cieux étaient-ils contre elle aujourd'hui ? Elle serra les poings, furieuse contre le monde, contre elle-même. Elle ne prit pas la peine de saluer le gladiateur, et détourna de lui, et commença à s'en aller. Tout cela sans un regard envers le gladiateur, qui n'apprécia pas du tout.

— C'est ainsi donc que vous me remerciez. Fit remarquer Ares avec sarcasme

La fille de l'empereur aurait voulu continuer son chemin, ne pas l'écouter, mais elle s'interrompit brusquement. Elle fit volteface, les yeux flamboyant de haine, de colère.

— Je vous demande pardon, gladiateur ? Fit remarquer à son tour Cassiopea, irritée
— Vous affirmez être de bonne famille, que le sang royal coule dans vos veines. Mais cela n'est que façade, et mensonge. Vous ne savez pas ce qu'est les bonnes manières, vous ne valez pas mieux que les prisonniers que vous enfermer dans vos geôles. Attaqua Ares, d'un ton sec
— Comment oses-tu ?! S'écria Cassiopea en se plantant de toute sa hauteur devant le gladiateur
— Qu'il y a-t-il mes propos de nous plaisent pas ? Vous m'excuserez peut-être, mais je ne compte pas m'excuser. Vous n'en valez pas la peine assurément. Affirma Ares, d'un ton sec

Sans demander son reste, le gladiateur faussa compagnie à la fille de l'empereur sans plus de cérémonie. Comment cette femme pouvait-elle se montrait aussi lunatique ? Aussi irritable et odieuse envers lui ? Il aurait dût la laisser crever, oui ! Alors qu'il allait pénétrer dans un couloir, un poignet le retint, et il se tirait en arrière. Sans comprendre ce qu'il se passait, il se fit brutalement plaquer contre le mur le plus proche .Il croisa les orbes chocolats de la fille de l'empereur, enflammé par la colère.

— Je t'interdis de critiquer mon éducation, de plus je n'ai aucun compte à te rendre gladiateur. Fit Cassiopea, glaciale

Tout d'eux se toisèrent avec une certaine froideur, et une antipathie sans égal. Mars qui était témoin de cela, sembla s'intéressé de prêt à cet affrontement. Cassiopea avait une folle envie de tout détruire autour d'elle, elle en avait marre de tous ces critiques, ces messes basses, et autres. Tous la critiquer, la dévaloriser, la juger au moindre détail, et cela l'énerver au plus haut point. Comment pouvaient-ils se permettre tous de la traiter comme-ci elle était idiote, ou qu'elle prenait des décisions à tue-tête ? Ces derniers temps, à peine faisait-elle un choix ils la remettaient en question. Ares bien qu'agacé par le comportement de la jeune femme décela chez elle, un trouble plus important. Quelque chose la taraudait et la mettait à cran. La colère qu'elle semblait ressentir n'était que diriger vers lui, il le comprit. Finalement, submerger par la colère, la rancœur, la fatigue elle finit par se détournait de lui. Elle allait s'en aller quant à son tour, elle se fit plaquer contre le mur.

— Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Demanda Ares
— C'est toi mon problème. Tout le monde me met en garde contre toi, tout le monde s'acharne à ce que je m'éloigne de toi. Et je crois aussi que c'est la meilleure chose à faire. Répliqua Cassiopea
— Vraiment ? Je doute que ce soit seulement cela. Rétorqua Ares, sceptique

Non, elle ne pouvait pas lui parler de cela, lui dire ce qui la pesait et allait lui faire péter un câble. Elle tenta de se dérobait de l'emprise du gladiateur, mais à la place elle fut davantage acculée contre celui-ci. Elle avala difficilement sa salive, tentant de se reprendre, puis releva fièrement le menton.

— Mes problèmes ne concernent que moi. Affirma Cassiopea, avec aplomb
— Pas quand, je fais partie d'un des problèmes. Contra Ares
— Tu sais quoi ? Laisse-moi partir, avant que je n'use de la force. Demanda Cassiopea
— Je ne te lâcherais pas tant que tu ne m'auras pas expliqué pourquoi je te pose tant problème. Jusqu'à preuve contraire, tout ce que j'ai fait pour toi, c'est te sauvais deux fois d'une mort certaine. Confia Ares, avec calme

La fille de l'empereur détourna un moment le regard, dans une impasse. Mais elle devait lui donner raison, à part la sauver il n'avait rien fait de mal. Et c'était le jugement des autres, qui la poussait dans de tels retranchements. Elle n'avait pas besoin de lui hurler de s'en aller, il vivait ici, comme les autres.

— Justement tu n'aurais pas dût ! S'écria presque Cassiopea
— Arrête ! Reprend-toi bon sang ! S'écria Ares, en perdant son sang froid

La fille de l'empereur eut le souffle coupé un moment, elle regarda le gladiateur. Son cœur battant la chamade, puis peu à peu, elle se calma. Son rythme cardiaque se ralentit, tandis qu'elle reprenait un peu ces esprits.

— Ressassez le passé ne te serviras à rien. Rétorqua Ares
— Tu oses me dire cela alors que tu ne l'applique pas à toi-même. Répliqua Cassiopea, sur le même ton
— Je ne vois pas de quoi tu parles. Fit Ares, en tentant de changer de sujet
— Tu crois que je ne l'ait pas remarqué ? Tu as perdue quelqu'un de cher à ton cœur, et le fantôme de cette personne te suit partout. Tu n'arrives pas à faire ton deuil, cela se voit dans tes yeux. Confia Cassiopea avec peine
— Tais-toi. Demanda Ares, d'un ton sec

Comment par Hadès avait-elle put percer à jour son secret ? Comment elle avait pu comprendre ce que les autres n'avaient pas pu ? Non, il ne devait pas la laisser le toucher de la sorte ! Il recula quand elle l'arrêta d'un geste.

— Fuir ne te serviras à rien. Affirma Cassiopea
— Tu ne sais rien ! Rétorqua Ares, en repoussant d'un geste brusque la poigne de la princesse romaine

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