Chapitre 27 : Récompense
Cassiopea finit par s'éveiller une heure plus tard, au grand soulagement de tous, la guérisseuse vérifia son état de santé. Et admit que tout allait pour le mieux pour la romano-gauloise, ce qui fut longuement apprécié de tous. Elle eut droit à on ne sait combien d'embrassades, de pleures de la part de ces proches. Mais une personne manquait à l'appel, dont elle souhaitait vraiment remercier de vive voix.
— Maman, tous va bien, je ne suis pas morte. Pluton ne m'a pas encore emporté dans son royaume. Fit Cassiopea alors que sa mère
— Ne dit pas cela ! Gronda Octavia de Gaule
L'instant d'après le semblant de colère de la mère de Rome avait disparus, comme-ci cela avait été balayé d'un coup de vent. Galadios remercia la clémence des dieux pour ne leur avoir prit sa fille bien-aimée. Ares qui était en retrait fut soulager d'apprendre que la brune aille bien, il ne tarda pas à s'éloigner. Ces pensées se bousculaient dans sa tête, pourquoi l'avait-il secourue ? Pourquoi s'être interposé entre elle et le dieu Hadès ? Pourquoi avoir failli à ces obligations, à son honneur, à son intégrité pour elle ? Qu'avait-elle de plus que les autres bons sangs ?! Il serra les poings, non il devait s'éloigner de tout cela, pour reprendre ces esprits. Mais au détour d'un couloir, une voix féminine l'interrompit.
— Ares. Interpella Ilta
— Oui ? Fit Ares, en se retournant vers la servante
— Dame Cassiopea souhaite te voir. Rapporta Ilta
Le gladiateur acquiesça d'un hochement de tête, et reprit le chemin qu'il avait parcouru dans le sens inverse. Il eut plusieurs envie de tourner les talons et de disparaître. Mais d'un autre côté, il voulait s'assurer qu'une partie de son plan machiavélique était opérationnel. Il franchit de nouveau le seuil des quartiers de la fille de l'empereur. Il s'arrêta à distance respectable, puis put constater d'un furtif coup d'œil, que la fille de l'empereur était semble-t-il en pleine forme. Mieux qu'il n'ait cru pour quelqu'un qui avait frôlé la mort deux fois, en moins de quarante-huit heures.
— Tu peux nous laisser Ilta, merci. Déclara Cassiopea
— Bien ma dame. Fit Ilta, en s'inclinant
La servante s'en alla tout en refermant les portes des quartiers de sa maîtresse derrière elle. Laissant donc le couple seule, et confronter l'un à l'autre entre quatre murs.
— Je suis ravie de constater, que vous vous portez mieux dame Cassiopea. Confia Ares, en s'inclinant respectueusement
— Et cela est grâce à vous. Accorda Cassiopea, avec un petit sourire
Le gladiateur se tint droit comme un i, la tête haute et le torse en avant. Un silence s'installa entre eux, sans qu'il ne devienne pesant.
— Je tenais à vous remercier de vive voix pour m'avoir sauvé. Commença Cassiopea, avec prudence
— Ce n'est rien, je n'ai fait que mon devoir. Affirma Ares avec humilité
— Je n'en doute pas, mais je tenais quand même à vous remercier. Rétorqua Cassiopea, sans animosité
Ares ne trouva rien à redire à cela, il se contenta de l'observer sans vergogne. Alors que son interlocutrice s'interrompit un moment, cherchant quelque chose dans sa commode la plus proche. Il la détailla, elle portait la traditionnel toge romaine, bien que celle-ci était différente des autres, elle cachait entièrement son épaule gauche et un pont de sa toge lui barrait le reste de la poitrine en biais. Le vêtement était d'un tissu blanchâtre plus épais que celui habituel, et les motifs étaient des formes d'arabesques rectangulaires. Cependant, le vêtement bien que plus ample, ne cachait en rien certaines des formes de la jeune femme. Sa poitrine bien que couverte, était mis en valeur, sans pour autant que cela soit exagérer. La courbe des seins de la jeune femme était parfaitement soulignée, à tel point qu'il se demanda comment serait la poitrine de celle-ci complètement nue. Il se mordit imperceptiblement la lèvre inférieur, comment par les dieux pouvait-il se permettre de fantasmer sur elle ? De la désirer, elle la fille de l'assassin de son frère ? Il était tendu beaucoup trop, il dût serrer les dents tentant de réprimer ce désir qu'il jugeait malsain qu'il ressentait pour cette femme. Mais cela s'avérait plus difficile que prévue, étant donné la femme qu'il avait en face de lui. Une femme qui par inadvertance, dévoila ces jambes galbés, musclés, et choyés à ces pauvres yeux. Il avala difficilement sa salive face à cette constatation, les jambes de cette femme étaient divines. Il devait se reprendre avant qu'il ne commet l'irréparable ! Difficile à dire, quand son membre était devenu si dur qu'il lui était douloureux. Et que son esprit était bombardé de scénarios torrides, pas du tout chrétiens, érotiques sans discontinuer. Il serra les mâchoires, priant pour que cela cesse sinon il allait commettre une connerie. Cassiopea complètement ignorante de ce qu'était en train de vivre le gladiateur, elle fronça les sourcils. Cherchant dans sa mémoire ou elle avait bien put mettre l'objet de sa convoitise. Elle finit par poser ces pieds nus sur le sol, et commença à se levait. La voyant faire Ares tenta de l'en dissuader, en faisant un pas vers elle. Mais d'un geste sec, autoritaire elle le dissuada et l'arrêta.
— Ne vous donnez pas cette peine, ma dame je vous en prie. Dissuada Ares, en tentant de dissuader la fille de l'empereur de ne pas se lever
— Non, il faut que je marche. Contra Cassiopea, d'un timbre calme
Le gladiateur du acquiescer et laisser faire la jeune femme. Celle-ci allait directement vers une commode, ou elle chercha on ne sait quoi dedans. Une fois encore, le regard du grec dériva cette fois-ci sur les formes avantageuses et qu'il jugea exquise de celle qui avait le droit de vie et de mort sur lui. Bien que ample, il distinguait parfaitement la rondeur, et la fermeté des fesses de la jeune femme. Un bijou dont il mourrait d'envie dès à présent de s'en approprier, d'y toucher, d'y faire courir non seulement ces mains, mais aussi ces lèvres. Il dût se faire violence pour ne pas exécuter sur le champ ces plus brûlants désirs. De se retenir, d'aller à la rencontre de cette femme, de la retourner, de relever sa toge, et de plonger au plus profond de son être d'un puissant coup de rein. Non ! Il ne pouvait faire cela, il allait faire une connerie, qui pourrait tout mettre à l'eau, tout détruire ! Il réfléchit et se mit à penser à la mort de son frère, alors que son membre réclamait grâce. Finalement, cela eut le résultat voulut, et Ares, se calma, et son membre s'affaissa. C'est à ce moment-là, que Cassiopea laissa échapper un petit cri de victoire et fit volte-face. Elle finit par se postait devant le gladiateur, avec un grand sourire aux lèvres, les yeux pétillants.
— Je sais que père te donneras de l'or. Mais, je sais aussi que cela pourrait t'être grandement utile. Confia Cassiopea
Le grec fronça les sourcils, se demandant ce que cela pouvait être. Soudainement, la fille de l'Empereur lui présenta une dague. Oh par n'importe laquelle, une dague en argent, à la lame parfaite, aiguisée, tranchante, brillant de mille feux. Le manche était joliment sculpté, d'un alliage parfait de bronze et d'argent et incrustés de petits diamants discrets. C'était un joyau, un véritable trésor, chef d'œuvre. Dont sa valeur dépassait de loin, la richesse de bons nombres de maisons romaines.
— Il est à toi. Révéla Cassiopea
— Non, je ne peux l'accepter. Tenta Ares, abasourdi
Non le gladiateur ne s'était pas attendu à cela venant de la part de la fille de l'empereur. Il vint à se demandait, n'était-ce pas une ruse ? Pour qu'ensuite elle le poignarde en plein cœur sur le champ ?
— C'est un présent inestimable dont je crains ne pouvoir accepter. Contra Ares, malgré son admiration
— Tu ne peux le refuser. Dissuada Cassiopea d'une voix ferme
Délicatement, la fille de l'empereur saisit l'une des poignes du grec, frissonnant au contact de sa peau. Elle déposa ladite dague, et referma les doigts de celui-ci sur le présent alors qu'elle plantait ces yeux dans ceux noir du grec. Elle s'y noya à ne point douter, troublée par cet étendue de noirceur si profonde et sans fond.
— Va. Tu peux partir. Je ne te retiens pas plus. Déclara Cassiopea
— Merci. Répondit Ares, en s'inclinant avec respect
Une chose venait de s'imposer à lui mais aussi le ravir plus qu'autres choses. Il comptait pour la fille de l'Empereur, oui il comptait aux yeux de celle-ci. Il sentait son piège se refermait sur elle, tel un poisson prit au piège dans un filet dont il n'avait aucune issue. Elle n'était pas insensible à son charme, à lui bien qu'elle faisait tout pour montrer le contraire. Il quitta les quartiers de la princesse de Rome, le sourire aux lèvres sans se retournait. Il fut accueilli comme un sauveur parmi ces frères gladiateurs. Enfin certains le fusillèrent du regard, visiblement nullement content qu'il s'attire les faveurs de l'empereur même si vite.
— Hé bien mon vieux, tu devrais devenir le garde du corps personnel de Dame Cassiopea ! Affirma Theodoros, avec un grand sourire
Crixo colla son poing contre celui d'Ares qui lui sourit, les deux hommes finirent par se retiraient dans les douches. Nullement gêné de leurs nudités, les deux hommes prirent leurs douches côte à côte.
— L'empereur à dût te remerciais richement. Affirma Crixo
— Oui, justement à ce propos, faut que je te parle à toi et Hellions de quelque chose. Commenta Ares
— Je savais que j'allais vous trouver là ! Fit Hellions qui venait d'entrée avec fracas dans les douches
Le champion de l'arène finit par se déshabillait à son tour, et rejoindre ces deux acolytes, qui lui sourirent.
— Dites-moi les gars, vous baisez ensemble ? Questionna Hellions, avec détachement
— Quoi ?! S'écria Crixo, en faisant tomber sa savonnette
— Mes couilles ! Je ne vais pas gaspiller ce que m'a donnait les dieux pour le donner à un autre homme ! Dissuada Ares, en secouant la tête scandalisé
— Oh ça va les gars, vous pouvez me le dire à moi. Je suis votre frère non ? Taquina Hellions avec un sourire espiègle aux lèvres
— Va te faire foutre ! Déclara Ares
Crixo ne prit pas la peine de répondre, et balança une savonnette sur Hellions, le trio échangèrent un regard puis partirent dans un grand fou rire. Ils finirent par se calmait, Hellions continua de se lavait tandis qu'Ares entourait sa taille d'une serviette, et que Crixo enfilait un pantalon de cuir.
— On est réunis. Profite pour nous parler de ce que tu voulais nous informer. Pria Crixo, qui vérifia si personne ne les écoutaient dans l'ombre
— Alors ? Demanda Hellions, intéressé
— L'empereur pour me récompensait d'avoir sauvé sa fille ma proposait une certaine récompense. Commença Ares
— Du bétail ? De l'or? Des esclaves ? Enuméra Crixo, en comptant sur ces doigts
— Des terres ? Des armes ? Des chevaux ? Tenta Hellions
— Tout ça à la fois. Répondit Ares
— Quoi ?! Tu rigoles ?! S'écria Crixo, les yeux écarquillés
— Non, l'empereur souhaite me céder un domaine. Répliqua Ares
— T'es en train de nous dire que l'empereur t'a céder un latifundium* ?! S'écria Hellions
*Un latifundium était un vaste domaine agricole, ou l'ont cultivés le plus souvent des champs de céréales, des oliveraies, des cultures maraîchères et même des vignes. *
Les plus grands latifundia appartenaient aux grandes maisons nobles romaines. En possédait une était synonyme de richesse, et de puissance.
— Et pas que cela, il souhaite me céder cela en plus d'un praedium, avec un troupeau de quarante bœufs, vingt brebis, une vingtaine de chevaux. Un vignoble en Etrurie, et enfin trente domestiques. Confia Ares , avec un petit sourire en coin
— Par les couilles de Mars ! sacré veinard ! Déclara Hellions en assenant une tape sur l'épaule du grec
— Et l'or ? Demanda Crixo
— Dix milles écus d'or. Termina Ares
— Les dieux soient loués ! Non , toi mon frère que tu sois bénis ! Scanda Crixo ivre de joie
Ares sourit devant l'enthousiasme de ces frères, ces deux-là finirent par se calmaient.
— Sa c'est une sacré mine d'or que tu viens d'avoir. Alors qu'est-ce qui te tracasses ? Questionna Hellions
— Tu n'as pas oser dire non à l'empereur j'espère ? Accusa Crixo, le doigt pointé sur son ami
— Pas totalement, mais je lui ait demandé un délai ;
— Mais un délai pour quoi faire imbécile ! Dit oui nom d'une couille ! Se révolta Crixo enflammé
— Je voulais d'abord en discuter avec vous. Fit Ares, amusé
— Et pourquoi ? En quoi notre avis compte ? Demanda Hellions, surpris
— Hé bien vous êtes tous les deux les seuls personnes qui m'ont tendit la main, quand je suis arrivée ici. Et pour vous remercier, je me suis dit que nous pourrions partager tout cela en trois parties égales. Une pour moi, une pour toi Crixo et une pour toi Hellions. Qu'en dites-vous ? Expliqua Ares, avec excitation
— Je te dis que j'accepte et que vient-là imbécile que je t'embrasse mon chéri d'amour ! S'exclama Crixo en se jetant vers son ami
— Non ! Ne fait pas ça ! Dissuada Ares, en tenant à distance son frère d'arme
Hellions finit par s'interposer et envoyer valser gentiment Crixo plus loin, alors qu'il échangea une étreinte fraternelle avec Ares. Crixo ne tarda pas à faire de même, ignorant sa bosse sur la tête trop contente. Il fut décidé que le latifundium sera au nom d'Ares, avec tout le reste et que les dix milles écus d'or seraient mis à l'abri des regards. La matinée se passa assez rapidement, Cassiopea se retrouva de nouveau dans la loge royale de Rome dans les gradins .
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