Chapitre 26 : A la lueur des étoiles

Cassius envoya valser les affaires par terre, avec colère. Pourquoi par les dieux, fallait-il à chaque fois qu'il s'empêtre dans on ne sait combien de problèmes ? Oui, il en voulait à Megara d'être aussi odieuse, avec sa sœur. Comment pouvait-elle faire subir cela à sa sœur ? Alors, qu'il lui avait expliqué qu'ils n'y avaient que leurs parents qui avaient élaboré pareil entreprise ? Cassiopea n'avait rien à avoir avec tout cela ! Il se passa une main distraite dans la chevelure mi - bouclés, tentant de calmer la rage qu'il était en train de le dévorer. Il finit par boire un peu, puis sans demander son reste, il revint au chevet de sa sœur. Il trouva Arminius, le garde du corps romain qu'il avait consigné à Megara.

— Du nouveau ? Questionna Cassius, alors que le garde romain s'inclinait respectueusement
— Non, dame Cassiopea dort profondément. Et dame Megara s'est aussi endormie. Rapporta Arminius

Cassius acquiesça puis congédia Arminius, alors qu'il entrait à son tour. Il trouva sa sœur toujours endormie, et Megara aussi. Il soupira puis s'approcha des deux endormies, il toucha le front de sa sœur, elle n'avait plus de fièvre. Quant à Megara, elle s'était endormie au chevet de sa sœur, la tête entre ces bras. Il finit par s'abaisser à son tour, et tenta de la réveiller ce fut vain. En la bougeant, il remarqua qu'elle était froide, et qu'elle frissonnait. Il finit s'accroupir à sa hauteur, et passait délicatement ces bras autour d'elle. Il la souleva délicatement, et comme-ci elle avait senti que c'était lui, elle se serra davantage contre lui. En la voyant si démunie, si frêle, si fragile sa colère s'évanouit comme la neige au soleil. Il finit par la porter jusqu'à la couche de celle-ci, et l'y déposa avec douceur. Il essuya les dernières larmes qui perlaient sur le visage diaphane de la brune. Megara s'éveilla à peine, mais elle ne le fit pas savoir, elle se sentait encore coupable. Elle vit à travers ces paupières a demi close, Cassius, qui était près d'elle. Cassius couva la jeune femme afin qu'elle n'attrape pas froid.

— Pourquoi faut-il toujours que je lui cède ? Souffla Cassius, pour lui-même

Oui car il savait qu'il allait encore fois céder à celle qui avait capturé son cœur depuis longtemps. Il finit par se pencher vers elle, et déposa un chaste baiser sur le front de celle-ci. Bien que surprise, et décontenancée, Megara dût faire preuve de son plus grand sang-froid, pour ne pas s'évanouir. Elle avala difficilement sa salive, Cassius se recula et lui tourna le dos. Mais contre toute attente, Megara n'était pas décider à le laisser s'en aller de la sorte. Sans que Cassius ne puisse faire quelque chose, il fut tiré en arrière, et la seconde d'après, Megara plaqua ces lèvres contre celles du second fils de l'empereur. Déconcerté tout d'abord, il ne la repoussa pas , mais comme un déclic, il répondit au baiser de la brune. Il l'attira à lui sans que leurs lèvres ne se quittent, emporter par la passion, il glissa sa main libre dans la chevelure de la brune. Megara approfondit leur baiser, puis entrouvrit ces lèvres, saisissant l'ouverture, Cassius y fit entrée sa langue. Tout de suite, après, leurs langues s'entrelacèrent, se taquinèrent avec passion et désir. Mais par manque d'air, ils finirent par se séparer, le souffle haletant. Cassius colla son front contre celui de Megara, les yeux clos, reprenant leurs souffles.

— Il faut que tu dormes. Affirma Cassius
— Oui. Répondit Megara, déçue

Megara avait l'intention de tourner le dos à Cassius, et de se couchait. Quand son poignet fut retint par le second fils de l'empereur. La seconde d'après, elle sentit les douces lèvres de Cassius sur son front. Instinctivement, elle ferma les yeux appréciant la douceur et le geste de celui dont son cœur était éprit depuis si longtemps.

— Bonne nuit. Fit Cassius

Megara se retint à grand peine de ne pas les conduire à faire du n'importe quoi, à cause de ces plus profonds et brûlant désirs. Elle sourit et finit par accueillir le sommeil avec impatience. Le second fils de l'empereur sourit, embrassa sa sœur, et finit par quitter les appartements de sa sœur, pour rejoindre les siens.

Ares rejoint à la hâte, le bureau de l'empereur, et avait été soulagé d'apprendre la bonne santé de la princesse de Rome.

— Ave Galadios. Salua Ares, avec respect

Si de façade il était ravi, honorée de rencontre l'empereur, ce n'était qu'un leurre. Il n'avait qu'une envie égorger le vieil homme, baigné dans son sang, le saigné comme un porc. Mais il n'en fit rien, conscient qu'il devait s'armer de patience. Galadios II sourit, ravi de revoir le grec, ce gladiateur pour lequel il avait de l'estime. Il reconnaissait un lion quand il en voyait un, un guerrier rien qu'en croisant son regard. Et ce grec n'était à ne point douter, un guerrier, un lion, dont il était le maître. Ce soir il était davantage ravit d'avoir cet homme sous sa paume. Car sinon sans lui, sa fille bien-aimée, l'un des bijoux le plus précieux qu'il avait en ce monde, aurait fait partie des étoiles.

— Tu te doutes de pourquoi je t'ai venir non ? Commença Galadios
— Oui, mon seigneur. Répondit Ares
— Je voulais te remerciais ouvertement et de vive voix. Jamais je ne pourrais te remerciais assez pour avoir sauvée ma tendre fille. Remercia Galadios avec une infinie reconnaissance
— Je n'ai fait qu'accomplir mon devoir. Fit Ares, avec modestie
— Ne sois aussi modeste, tu vaux ton pesant d'or. Et je dois m'acquitter d'une dette envers toi, je ne peux laisser cela ainsi. C'est pourquoi j'ai décidais de t'accorder un grand privilège, que peu d'hommes peuvent s'en vanter. Expliqua Galadios
— Mon seigneur, nul besoin d'autant de chose. Le fait que dame Cassiopea soit en bonne santé, me suffit amplement. Affirma Ares, avec humilité

L'empereur romain sourit, cet homme était respectable, bien élevé, et humble en plus d'être un guerrier et un leader née. Il comprenait pourquoi sa fille affectionnait ce gladiateur, il savait ou était sa place, mais il savait aussi faire preuve de tact, de modestie et d'humilité. Des qualités appréciables et dont il ne pouvait négliger.

— Tu es humble, et honorable, ce qui est tout à ton honneur. Accorda Galadios, avec estime

Ares offrit au père de Rome, un sourire ravi, alors qu'il resserrait imperceptiblement ces poings.

— Revenons donc à ma proposition, des quartiers de la Villa Nivia viennent d'être libéré, restauré, meublé. Je suis disposé à te les céder afin de m'acquitter de cette dette, avec une somme de cent milles écus d'or, un domaine cultivable, un vignoble en Étrurie,  une praedium*dont  un troupeau de quarante bœufs, vingt brebis, vingt chevaux, et un lot de trente domestiques. Accepterais-tu ? Proposa Galadios

Le grec ne put cacher sa surprise, tout cela pour avoir sauvé Cassiopea d'une mort certaine ? La proposition était tentante, alléchante il devait le reconnaître. Des terres cultivables, une villa, des chevaux, du bœuf...Que pourrait-il avoir de mieux vu ces conditions actuel ? S'il acceptait il s'attirait les bonnes grâces de l'empereur, ainsi il attirerait les nobles à lui, cela lui apportera bien de bonnes choses. Des relations, du pouvoir, la capacité de connaître nombre secrets dont il pourrait s'approprier pour s'en servir contre les ennemis de l'empereur et contre celui-ci ? Il pourrait ainsi être au plus proche de Cassiopea, et mettre son plan à exécution. Cependant, d'expérience et avec l'éducation qu'il avait reçu, il savait qu'il devait ne pas se montrait trop avide, et impatient.

— Je suis navrée grand empereur, mais je ne peux accepter. Comme je vous l'aie dit, la bonne santé de ma maîtresse, dame Cassiopea est la seule chose qui compte pour moi. Je lui étais redevable. Elle m'avait sauvé de l'empoisonnement, ce n'est qu'un juste retour des choses. Affirma Ares, avec modestie
— Je ne le sais que trop bien mais j'insiste. Tu ne peux refuser ce cadeau. Affirma Galadios avec fermeté
— Puis-je au moins en discuter avec mes camarades de fortune ? J'ai deux frères d'armes, qui sont tels mes frères de sang. Je ne pourrais vivre dans un tel luxe, alors qu'ils sont dans de telles conditions spartiates. Bien que les conditions de vie ici, soient meilleures que l'on pouvait espérer. Vous comprendrez surement ma réticence. Commenta avec prudence Ares

L'empereur dût reconnaître que cet homme n'avait pas tout à fait tort. Il avait l'esprit de la camaraderie, des compagnons d'armes, une fidélité et une allégeance profonde envers ceux avec lequel il partageait des liens. Des qualités honorable, appréciable. Le vieil homme réfléchit, personne n'osera contredire la manière dont il s'acquittait de sa dette envers ce grec. Celui-ci avait gagné son estime, et pas que le sien, il savait qu'une certaine confiance pourrait naître entre lui et ce gladiateur.

— Tu es un homme respectable, tu es cultivé, tu as reçu une très bonne éducation. Tes parents peuvent être fiers de l'homme que tu es. Affirma Galadios, avec un grand sourire
— En effet, ils l'étaient et mon frère aussi. Affirma Ares, en serrant les mâchoires
— Bien, je te donne donc un peu de temps pour mieux prendre ta décision. Ou peut-être aurait-il quelque chose d'autres dont tu souhaiterais avoir ? Réfléchit bien, quand tu auras pris ta décision fait le moi savoir. Conclut Galadios
— Je vous remercie, mon seigneur. Votre bonté n'a aucun égal à Rome. Flatta Ares

L'empereur laissa échapper un petit rire, puis congédia le gladiateur. Les étoiles brillaient déjà dans le ciel quand le gladiateur s'arrêta prêt des appartements de celle qui hantait ces pensées. Il se demanda un instant, s'il devait s'assurer de sa santé. Mais il secoua la tête rebroussa son chemin, et prit la direction des quartiers des gladiateurs. Il s'interrompit un moment pour observer la beauté des étoiles, et c'est là qu'il la vit.

— Mais qu'est-ce qu'elle ? Souffla Ares, déconcerté

Cassiopea avait fini par s'éveiller, elle fut surprise de trouver Megara à ces côtés endormit dans une autre couche. Elle haussa un sourcil, cherchant à se souvenir ce qu'il s'était passé. Elle revit furtivement, le moment où elle bascula dans la fontaine, et trou noir. Elle fronça de nouveau les sourcils, alors que des brides de conversation lui revenaient progressivement. Elle se souvint de la voix inquiète de sa mère, celle de ces frères pire celle d'Ares troublée.

— Qu'est-ce que ? Fit Cassiopea, en touchant sa tête s'apercevant qu'elle avait un bandage

Tout était encore floue, à pas feutrée, sans éveiller sa compagne de nuitée, elle quitta sa couche. Son ventre criait famine, à pas feutrée, elle rejoint les cuisines sans difficulté croisant certains romains, endormit. Si elle les aurait réprimandés en temps normal, elle ne le fit pas ce soir, trouvant cela inutile. Arrivée aux cuisines, elle se servit un plateau de viande, des pommes de terre, des fruits et une carafe de vin. Elle emporta le tout, et finit par prendre de la hauteur. Elle gravit nombre des escaliers, et atteint le toit de la Villa Nova Livia. Elle sourit en voyant la vue que lui offrait un tel point de vue, elle voyait tout Rome. De ces dalles innombrables, aux patrouilles, mais encore les quatre grandes portes de la cité. A cause d'un siège par le passé, l'un de leur empereur avait fait construire d'imposants remparts, en plus de quatre grandes portes. Des portes qui se située aux quatre points cardinaux, l'une au nord, l'autre au Sud, l'autre à l'Ouest et la dernière à l'Est. Elle apercevait au loin, les vergers, les champs de blés, les cultures, les pâturages. Elle se sentait si bien ici, loin de tous ces soucis, loin de tous ces hypocrites, de cette alliance avec la Perse, d'Ares.

— Bon, il est temps de manger. Fit Cassiopea, avec un petit sourire

Sans attendre Cassiopea dégusta son plat, et apprécia grandement celui-ci. Ignorant complètement la morsure du froid contre sa peau, et son corps. La nuit y était bien avancée, les étoiles brillaient d'une rare intensité, ce qui lui fit oublier tous ces tracas. Sa toge été différente que la sienne de ce matin, il lui manquait des brides de ces souvenirs. Tout à coup, une forme vivante fit son apparition, elle venait des escaliers. Une forme difforme, différente et mouvante. Mais quand l'éclat d'une étoile sembla l'éclairait, la fille de l'empereur laissa échapper un petit cri. Devant elle se dressa une vipère, et par n'importe laquelle, et il ne fallait pas être devin pour comprendre que celle-ci était extrêmement venimeuse. Cassiopea fut saisit d'effroi, elle recula avec précaution, tentant de chercher de quoi se défendre face au reptile.

— Va-t'en ! Tenta Cassiopea, fébrile

Mais la vipère ne semblait pas du même avis, elle s'élança menaçante vers la fille de l'empereur. Ares sentant le danger, gravit quatre à quatre les marches qui menaient au toit de la villa Livia. Alors qu'il franchit le seuil de la dernière marche, il s'immobilisa. Cassiopea se heurta au mur, tout à coup, la vipère s'élança. La seconde d'après le reptile planta ces crochets acérés dans la cheville de la fille de l'empereur qui lâcha un cri. Le reptile relâcha sa proie, alors que Cassiopea sentit ces forces l'abandonnait, et elle se sentit basculer dans le vide. Ares accourut et réussit in extremis à rattraper le poignet de la fille de l'empereur qui avait basculé dans le vide. Elle se retrouva suspendue dans le vide, dont la seule accroche qu'elle avait été la poigne d'Ares. Elle releva ces yeux perdue, et effrayés vers ceux du grec. En vitesse, il ramena la romano-gauloise auprès de lui, ils basculèrent sur le sol. Heureusement, il avait amortir leur chute, Cassiopea était tombée sur lui, et il avait instinctivement refermé autour d'elle afin qu'elle ne soit pas blesser. La vipère avait disparu comme-ci elle n'avait jamais mordue la fille de l'empereur. Ares se releva tout comme Cassiopea, elle tangua dangereusement, la tête lui tournait. Il la rattrapa, et la tint contre lui, il se rappela la morsure de la vipère.

— Le poison fait effet. Affirma Cassiopea, dans les nuages

Devait-il laisser mourir dans ces bras ? Laisser Hadès l'emportait dans son royaume ? Devait-il renoncer à ce qu'elle vive ? Il avait son sort entre les doigts, tandis qu'il la serrait contre lui. Sans réfléchir, il l'allongea confortablement,

— Ares, je vais mourir. Affirma Cassiopea, avec un faible sourire

Etait-ce la fin pour elle ? Etait-ce ces derniers instants ? Allait-elle rendre son dernier souffle, dont les seuls témoins seraient ce gladiateur qui l'attirait autant qu'elle l'exécrait et les étoiles ces semblables ?

Sans réfléchir, Ares colla ces lèvres à la cheville de la fille de l'empereur et se mit à aspirer le poison. Il aspira jusqu'à la dernière goute de poison qu'il recracha, dans l'être de la fille de l'empereur. Il était immunisé contre le poison de n'importe quel provenance soit-il. Quand il fut certain qu'elle soit sauve, il porta son attention sur elle. Elle était si froide, et si frêle, que cela le troubla et l'effraya. Il la ramena contre lui, et essaya de la réchauffer du mieux qu'il pouvait.

— Tu es fou. Souffla Cassiopea, à demi-consciente

Le grec ne sut pourquoi une sombre angoisse lui tordit les entrailles. Avait-il agit à temps ? Etait-ce trop tard ? La vie s'en allait-elle chez elle ? Il saisit les mains de celle-ci, et s'activa à les réchauffer contre les siennes. Il la serra contre lui, tentant de lui procurer de la chaleur afin que la mort ne la saisisse pas.

— Cassiopea ! S'il te plaît ! Pria Ares, angoissé

Pourquoi s'inquiétait-il autant ? Pourquoi la sauver ? Pourquoi se préoccupait d'elle ainsi ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Il lui caressa la joue, interdit, sans vraiment s'en rendre compte, il sentait tout de même la vie en elle.

Dans la cohue, il avait fait tomber le plateau garnit de celle-ci, qui s'était écrasé avec fracas par terre. Il entendait les gardes romains, en alerte et horrifié à l'idée qu'il ait put arrivée malheur à leur héritière bien-aimée. Bientôt ce fut l'empereur romain qui déboula à la hâte sur le toit de la Villa Livia. Il s'interrompit, interdit sur le seuil de la dernière marche. Sa fille se tenait là, inconsciente dans les bras d'Ares, il se précipita à son chevet, angoissé.

— Que s'est-il passé ? Cria Galadios angoissé
— Mon seigneur, elle s'est fait mordre par une vipère. Raconta Ares, en désignant la cheville de la jeune femme
— Par les dieux. Fit Galadios, en tentant d'éveiller sa fille
— J'ai aspirais le plus gros du poison, mais elle ne se réveille pas. Fit Ares, grave
— Vite ! Il faut la réchauffez elle est gelée ! Déclara Galadios

*Important : Une plaedium de l'époque romaine, est une ferme*

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top