Chapitre 25 : Noble chevalier

— Cassiopea ! S'écria Octavia de Gaule, en se précipitant au chevet de sa fille

Sans attendre, la dame gauloise examina avec minutie le corps de sa fille, elle fit une grimace en voyant la blessure de sa fille.

— Que sait-il passé ? Demanda Octavia d'un ton accusateur envers Ares
— Mère ! Remettez vos questions à plus tard ! Il faut que l'on soigne notre sœur. Contra Galadius
— Gladiateur, porte ma fille jusqu'à ces appartements allez ! Ordonna Galadios II, inquiet

Sans attendre, avec précaution Ares achemina sa dulcinée jusqu'à les appartements de celle-ci, il la déposa avec d'infimes précautions sur le lit de celle-ci.

— Dame Octavia, je suis là ! Fit la guérisseuse

Ares allait s'en aller, quand il fut retint. Cassiopea s'était accrochée à lui, dans la force de son désespoir, et elle ne semblait pas vouloir le délivrer. Elle s'était accrochée à un pont de sa tunique, une chose qui n'échappa pas aux yeux de la mère de Rome. Avec délicatesse, et précaution, Ares se délivra de l'emprise de la jeune femme. Il reposa délicatement la main de la fille de l'empereur sur le ventre de celle-ci. Il s'inclina respectueusement auprès de la mère de Rome, puis s'éclipsa en douce. Il tenta de ne pas laisser la culpabilité, et l'inquiétude prendre le dessus sur sa conscience. La mère de Rome congédia tout le monde sauf quelques servantes, et la guérisseuse.

— Gladiateur. Appela Galadius

Ares se retourna fit face au fils aîné de l'empereur et s'inclina respectueusement. Celui-ci n'était pas seul, à ces côtés se tenait Cassius, Megara et enfin Statia.

— Que faisais-tu avec ma sœur ? Interrogea  Galadius
— Dame Cassiopea s'est senti mal tout à l'heure, j'ai donc voulut m'enquiert de sa santé. Ilta l'a aidé à se sentir mieux. Raconta Ares

Le grec sentait le regard lourd de la dame qu'il l'avait aidé tout à l'heure, il espérait qu'elle n'intervienne pas et qu'elle ne l'accuse pas pour on ne sait quoi en rapport avec Cassiopea. Sinon ces plans tomberaient à l'eau, et il allait être exécuté sans délai. Galadius fit venir d'un geste Ilta, qui s'inclina devant ces seigneurs.

— Est-ce ce gladiateur dit vrai ? Interrogea Galadius
— Oui, mon seigneur. Dame Cassiopea s'est senti mal, je l'ai donc aider à rejoindre le jardin Livia. Elle a eu un petit malaise, et elle a souhaitait rester un peu au calme. Raconta Ilta
— Bien, tu peux disposer. Fit Galadius

La servante ne se fit pas prier davantage et s'éclipsa rapidement.

— Pourquoi étais-tu avec ma sœur ? Interrogea de nouveau Galadius, les sourcils froncés
— Je voulais la remercier. Avisa Ares
— La remercier de quoi ? Fit Galadius, sceptique
— Dame Cassiopea m'a soignée il y a peu, et je souhaitais lui témoigner ma reconnaissance envers elle de vive voix . Confia Ares, avec calme
— Tu es donc Ares, le gladiateur grec dont ma sœur à sauver de la mort. Fit remarquer Cassius, qui intervenait pour la première fois
— En effet, mon seigneur. Accorda Ares, en inclina la tête

Les deux frères échangèrent un regard entendu, et un hochement de tête. Megara n'était pas convaincue des propos du gladiateur, mais elle n'avait pu entendre plus de leurs conversation quand elles les avaient épiés.

— Je peux garantir l'innocence de se gladiateur. Quand je suis arrivée auprès de Cassiopea, Ares était là. Et Cassiopea en reculant à glisser, Ares à tenter de la rattraper, et ils ont été tous les deux entraîner dans la fontaine. Dans la chute votre sœur s'est cogné la tête, et Ares l'a aidé à se sortir de là et à ce qu'elle ne se noie pas. Et la suite vous la connaissez. Plaida Megara

Les fils de l'empereur acquiescèrent longuement, alors qu'Ares se tint en retrait. Il ne savait pas s'il devait partir, ou rester. D'un côté, il avait envie que la mort emporte la jeune dame, d'un autre non, il se sentait affreusement coupable de ce qu'elle avait. Il prit congé de ces seigneuries, mais fut arrêter par une voix féminine. En se retournant, il tomba sur dame Megara, il s'inclina de nouveau à son attention gardant une distance respectable avec elle.

— Je te ferais prévenir de l'état de santé de Cassiopea. Fit Megara
— Et je vous en remercie, noble dame. Ajouta Ares, en s'inclinant avec respect
— Qu'est-ce qui te lies à elle ? Demanda Megara
— Rien, ma dame. Si ce n'est que je lui suis redevable, pour m'avoir sauvé. Accorda Ares
— Ne me ment pas. Contra Megara
— Quel autre lien puis-je avoir avec la fille de l'empereur ? Si ce n'est que le lien entre un gladiateur et sa maîtresse, ma dame ? Rétorqua Ares avec sérieux

Oui au fond de lui, il savait qu'il ne fallait pas qu'il s'attache à cette femme, sinon cela courrait à sa perte. Cependant, il ne pouvait en dire autant d'elle, s'il voulait accomplir sa vengeance. Il avait jurée de tout faire pour atteindre l'empereur. C'est pourquoi il avait choisi de s'attirer les faveurs de l'empereur, et surtout que sa fille s'attache à lui. Qu'elle s'attache à lui, jusqu'à qu'elle ne puisse se défaire d'elle-même. C'était une manœuvre dangereuse, il le savait bien, mais il fallait qu'il leur fasse payer la mort de son frère.

— Alors, veille à ce que cette relation n'évolue pas. L'empereur est capable du pire, comme du meilleur pour sa fille. Tu le sais pertinemment. Prévint Megara, avec peine
— Et je vous en remercie de me le rappelait, gente dame. Accorda Ares

Le gladiateur prit congé de la dame, puis rejoint le quartier des gladiateurs qui lui tombèrent dessus tel des vautours.

— Comment va dame Cassiopea ? Questionna Theodoros, inquiet
— Pour le moment, la guérisseuse s'occupe d'elle. Confia Ares

L'ensemble des gladiateurs acquiescèrent inquiet, mais ils retournèrent à leurs occupations, attendant patiemment d'autres nouvelles. Ares se fit entraîner plus loin par Crixo, qui ne l'avait pas lacher du regard depuis qu'il était arrivée.

— Tu peux m'expliquer ce que tu foutais avec dame Cassiopea ? Demanda Crixo, les bras croisés sur son torse, les sourcils froncés
— Je voulais la remercier en personne pour m'avoir sauvé. Et je l'ai suivi, elle s'est sentie mal, et lorsqu'elle était à côtés de la fontaine, elle a eu encore un malaise. Je tentais de la rattraper, mais elle m'a entraîné dans sa chute. Quand j'ai émergeais elle était inconsciente, en train de flotter dans son sang. La suite tu l'a connais. Raconta Ares

— Fait attention Ares, ne franchit pas la limite. Attaqua Crixo
— Quel limite ? Contre-attaqua Ares, faussement perdu
— Celle qu'un gladiateur ne peut franchir pour atteindre son maître. Rétorqua Crixo, sévère
— Tu sais pertinemment que je ne peux pas lui nuire . Répliqua Ares, avec fermeté
— Physiquement oui, mais il y a d'autres façons d'atteindre une femme, et tu ne le sais que trop bien. Mais de grâce, ne fait quelque chose qui pourrait non seulement te coûtais la vie, mais aussi la sienne. Pria Crixo, avec force

Le gladiateur grec se tût, ne sachant quoi dire de plus. Son cœur lui criait d'abandonner tous ces plans, de refaire sa vie. Mais sa conscience réfutée tout, il réclamait vengeance, il revit le corps inerte de son frère .Il serra les poings, puis finit par allait prendre un bon bain d'eau froide, il devait se détendre.

— Comment va-t-elle ? Interrogea Galadios, inquiet
— Bien mieux, elle dort. Il ne faut pas la réveiller. Il y a eu plus de peur que de mal, heureusement que ce gladiateur était là. Sinon, nous l'aurions perdue. Fit Octavia, avec gravité
— Ta fille est forte n'en doute pas. Affirma Galadios, en essuyant une larme qui venait de dévaler la joue de son épouse
— Oh Galadios, j'ai eus si peur ! Confia Octavia, en plongeant contre le torse de son époux
— Tout va bien, calme toi. Rassura Galadios, en serrant sa femme contre lui

L'empereur était si soulagé que sa fille aille bien, ces épaules s'affaissèrent, un poing monstre venait de lui être hôte. Le couple finit par sortir des appartements de leur fille, trouvant le reste de leur famille dans le couloir les attendant. Le prince Aris et Ahaan son plus fidèle serviteur firent leur apparition.

— Comment va ma sœur ? Demanda immédiatement Galadius, inquiet
— Tout va bien, plus de peur que de mal. Elle se repose. Confia l'empereur

Un soupir de pur soulagement parcourut l'ensemble de l'assemblée, soulager d'apprendre qu'il n'était pas arrivée malheur à leur sœur. Aris fut soulagé d'apprendre une telle nouvelle, il était en train de parler de politique quand il avait appris l'incident de la fille de l'empereur. Il avait donc accourut, et s'était même perdue dans cet immense palais romain.

— On peut la voir ? Demanda Aris
— Pas pour le moment, il vaudrait mieux attendre demain. Recommanda Galadios
— Très bien. Accorda Aris

Le prince perse finit par se détournait de tous, et s'en allait sans qu'aucun de le retienne.

— Ou es ce gladiateur qui l'a sauvé ? Questionna Galadios
— Je l'ai congédié. Confia Galadius
— Fait-le parvenir à mon bureau, je me dois de le remercier. Nous lui sommes tous redevable, grâce à lui votre sœur est toujours parmi nous. Je me dois de lui témoigner notre reconnaissance. Affirma Galadios
— Bien père. Acquiesça Galadius
— Est-ce que je peux la veiller ? Demanda Megara, avec espoir
— Bien entendue Megara, je te remercie aussi pour nous avoir prévenu à temps. Accorda Galadios, avec reconnaissance
— Oh c'est normal, vous savez que j'aime beaucoup votre fille.  Fit Megara
— Autant que tu aimes mon fils. Accorda Galadios avec un petit sourire
— Père ! Tenta Cassius, scandalisé
— Tu fais erreur mon époux, je sais pertinemment que Megara choisira Cassius plutôt que Cassiopea. Affirma Octavia, avec un petit rire
— Mère ! Tenta Cassius

Le couple sourit puis finit par s'en allait, alors que Megara tentait tant bien que mal de ne pas s'enterrer vivante à cause de sa gêne. Cassius ne sut quoi dire, ou quoi faire, il reçut un coup de coude de son frère Galadius. Cassius fusilla son frère du regard, alors que Statia poussa le frère de son fiancé vers sa jeune amie.

— Allons voir ma sœur. Je vais aussi faire préparer ta couche. Recommanda Cassius, en invitant le jeune noble à entrer dans la chambre de sa sœur
— Ma chère belle-sœur, si la couche de ma sœur n'est pas appropriée, tu peux toujours partager celle de mon frère. Ajouta Galadius espiègle
— Espèce de ! Insulta Cassius

Affreusement gênée, Megara entra au pas de course dans les appartements de sa sœur de cœur, laissant Cassius en plan au seuil de ceux-ci. Outré Cassius, mima le geste de trancher la gorge de son frère, puis accourra auprès de sa future femme.

— Ton frère est irrécupérable. Affirma Statia, amusée
— Oh tu n'as pas idée. Affirma Galadius, avec un petit sourire

Galadius entraîna sa promise dans ces appartements, mais malheureusement il dût la raccompagner chez elle. Il était déjà très tard, les jeux avaient été annulés, et la nuit commençait déjà à tomber. Cassius finit par entraîner Megara sur l'un des balcons de sa sœur, afin d'avoir un peu d'intimité, mais ayant tout de même en visuel sa sœur qui dormait.

— Me caches-tu quelque chose concernant ma sœur Megara ? Questionna Cassius
— Cassius. Tenta Megara
— Ne me ment pas s'il te plaît, répond moi juste. Recommanda Cassius

La fille du sénateur Calion acquiesça longuement, elle ne savait pas si elle devait parler ou non. Mais elle avait beaucoup craintes concernant son amie, et elle devait en informer le frère de celle-ci même si c'était comme la trahir.

— Je doute qu'il l'ait suivit juste pour la remercier. Confia Cassius, sceptique
— En effet, je ne sais pourquoi il a été la voir. Mais d'un autre côté, je le remercie d'avoir été là. Sinon, on n'aurait jamais pu la sauver. Confia Megara
— C'est vrai, mais j'aimerais de tout de même en apprendre plus sur lui. Ajouta Cassius
— Oui, c'est compréhensible. Accorda Megara
— Est-ce que tu as parlé à ma sœur avant ? Ta-t-elle parlait de ce gladiateur ? Questionna Cassius
— A vrai dire, je...Nous n'avons pas reparlé depuis peu. Confia Megara honteuse

Le second fils de l'empereur fronça les sourcils, comment ça elles ne s'étaient pas reparler ? Il s'était absenté au moins deux semaines pour aller jusqu'en Perse et revenir. Elles habitaient dans la même cité, avaient les mêmes centres d'intérêts. Pourquoi ? Ayant enfin un déclic en voyant la mine coupable de celle de sa future épouse, il comprit enfin.

— Tu ne lui a pas adressé la parole depuis cette nuit-là. Comprit Cassius, amer

Alors c'était donc ça qui avait tracassé sa sœur, et ce voile de tristesse qui lui avait collé à la peau. Ce voile qui avait inquiétée fortement sa mère, qui lui en avait touché un mot à son retour.

— Pourquoi la rendre coupable de tout cela ? Accusa Cassius, mécontent
— Cassius. Tenta Megara, désemparée
— Enfin Megara ! Ma sœur ne peut pas être au courant de tout, et tu la connais très bien. Comment as-tu put croire qu'elle aurait été au courant d'une tel chose ? Et qu'elle ne t'aurait pas informé ?! S'énerva Cassius
— Mais comprends-moi. Tenta Megara, en larmes
— Toi aussi tu devrais comprendre Megara ! Tout ne peut tourner autour de nous, les barbares sont à nos portes, Rome et la Perse sont sur le qui-vive tout le temps, attendant que l'un fasse une faute pour condamner l'autre ! Ces jeux nécessitent du labeur, du temps, de l'organisation, des banquets etc...Crois-tu que dans toute cette cohue ma sœur aurait eu le temps de planifier nos fiançailles ? Déduisit Cassius, les mâchoires serrés
— Cassius, pardonne-moi, je ne voulais pas. Tenta Megara, en saisissant le bras du fils de l'empereur
— Non ! Fit Cassius, en se délivrant de la poigne de la brune
— Cassius. Fit Megara, désemparée
— Tu aurais dût comprendre que tout ne peut tourner autour de toi, et notre alliance prochaine ! Quand je t'ai parlais de mariage la dernière fois, je ne parlais pas de celui de Galadius ! Je parlais de celui de ma sœur. Fit Cassius, hors de lui
— Que dis-tu ? Releva Megara, choquée
— Harshad à demandait la main de Cassiopea, si père n'y consent pas, ce n'est du même avis de Cassiopea. Elle est prête à nouer cette alliance durable, de paix, d'équilibre avec la Perse s'il le faut pour s'assurer que la guerre n'éclate pas entre nos deux nations. Et tu sais tout comme moi, que rien ne pourrait lui faire changer d'avis. Affirma Cassius, furibond
— Mais...Tenta Megara
— Cassiopea à accordait un délai au prince Aris, afin de déterminer sa réponse. Ajouta Cassius
— Tu veux dire que ? Fit Megara avec effroi
— Les jours qui suivent sont peut-être les derniers qu'elle passe avec nous. Révéla Cassius, avec gravité

Le second fils de l'empereur se détourna de sa promise, en se passant une main dans la chevelure. Il était hors de lui à cause de ces foutues fiançailles, de Megara, de tout. Pourquoi était-ce si compliqué ? Ils avaient résolue l'énigme avec le mariage de Galadius et désormais Megara n'en faisait qu'à sa tête. Cassius on avait assez, il devait prendre l'air, il allait le faire quand la frêle main de Megara, l'arrêta. Il fit volteface, toisant de tout sa hauteur ce petit bout de femme qu'était Megara, qui lui arrivait au menton.

— Pardonne-moi. S'excusa Megara, en larmes
— Ce n'est pas à moi, que tu devrais t'excuser. Rétorqua Cassius

Si par le passé, il aurait essuyé tous les larmes de sa belle, là c'était tout autre. Il se délivra de celle-ci, embrassa le front de sa sœur et quitta rapidement les appartements de sa sœur. Megara ne put garder ces larmes plus longtemps, elle s'effondra en larmes au chevet de sa meilleure amie, terrassée par son chagrin, et la douleur qui lui serrait la poitrine.

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