Chapitre 24 : Dérapage

— Qui est-ce ? Questionna Ares, en désignant du menton Statia qui venait d'être emporté loin par le fils de l'empereur
— Elle s'est dame Statia, fille du général Statius de la maison CAECINO. Pas touche, elle est sous la protection de l'empereur. Elle est la promise du seigneur Galadius, le fils aîné de l'empereur. Les noces seront célébrées après les jeux. Confia Crixo
— Je vois. Accorda Ares
— La jeune femme qui l'accompagnait c'est Secunda sa sœur cadette. Et l'autre dame brune, c'est dame Megara, fille du sénateur Calion. Elle aussi pas touche, c'est la promise de Cassius, le second fils de l'empereur. Prévint Crixo
— Comment sont-ils ? Voulut savoir Ares
— Ce sont des nobles romains respectables, polie, et que l'on ne peut qu'apprécier. Ils traitent bien leurs esclaves, leurs serviteurs, leurs gladiateurs. Et être sous leur protection t'apporteras bien des choses de bonne augure. Affirma Hellions

Les gladiateurs se turent puis continuèrent de flâner autour du banquet et bavardait avec leurs confrères. Tout était convivial, serein même les gardes romains flânait tranquillement leurs casques dont leurs bras, sourire aux lèvres. C'était un des rares moments ou les gardes romains pouvaient relâcher la pression qu'ils avaient sur les épaules en permanence. Cassiopea prit congé de ces invités, et se servit une coupe de vin, qu'elle porta à ces lèvres. Elle savoura avec minutie le goût fruité, sucré du breuvage, alors que ces yeux parcourraient les alentours. Sans le vouloir, son regard accrocha celui d'Ares, qu'elle n'avait point revus depuis cette nuit fatidique. Elle fronça les sourcils, resserra son emprise sur sa coupe d'argent, et releva fièrement le regard. Non, elle n'allait pas le laisser prendre le dessus sur elle. Elle préférait se poignardait avec son propre glaive que laisser un tel incident se reproduire. Elle fusilla sans vergogne le gladiateur, comme-ci elle avait envie qu'il prenne feu sous l'intensité de son animosité envers lui. Cette animosité qui n'avait d'égale que son désir d'approcher cet homme quelle détestait tant. Une œillade qui n'échappa pas au regard de la dame gauloise qui épiait sa fille de loin.

— Ta fille à bon goût. Affirma une voix fluette
— Et c'est ce qui me déplaît. Répliqua Octavia

Aemilia finit par naquirent d'un pilier adjacent , une grappe de raison en main, elle sourit à son amie.

— Elle a le droit de s'amuser un peu après tout, elle est jeune belle, et il n'est rien. Cela ne ternirait en aucun cas sa réputation. Fit remarquer Aemilia, avec un petit sourire
— Cela je ne le sais que trop bien. Mais son père, n'est pas décidé à accepter que sa fille ait grandit. Rétorqua Octavia en soupirant
— Pourtant il devrait le faire, ta fille est en âge de se mariée. Les nobles de Rome s'entretuent pour avoir ces faveurs, et avoir la chance d'avoir sa main. Rétorqua Aemilia
— Je le sais. Je dois lui trouver un bon partie. Accorda Octavia
— Alors je peux inclure mon fils Caius non ? Tenta Aemilia, avec sérieux
— Que...Ton fils est intéressé par ma fille ? Fit Octavia, surprise
— Pas assez pour le moment mais cela viendra. Et qui serait meilleur partie pour ta fille ? Caius a grandi avec ta fille, il la connaît bien, et sait prendre soin d'elle. Avec lui tu seras certaine que ta fille ne manquera de rien, qu'elle sera aimée, choyée, protégée, défendue. Je m'en assurerais personnellement comme tu le feras pour ma tendre Megara quand elle franchira le seuil de ta maison. N'est-ce pas ? Fit Aemilia, avec émotion
— Tu as raison, j'y réfléchirais. Mais je ne peux te garantir une réponse positive, il semble que le roi Harshad ait aussi jetez son dévolue sur ma fille. Fit tristement Octavia
— Si c'est le cas soit, ma douleur de voir ma fille me quittait ne pourrait être aussi grande que celle que tu ressentiras si cet union entre la Perse et Rome ait lieu. Fit Aemilia, avec tristesse

Oh Octavia de Gaule ne le savait que trop bien, elle tenta de cacher sa douleur en buvant une bonne gorgée de sa coupe de vin.

Prit d'un soudain mal de tête, Cassiopea s'éclipsa en douce du banquet sans alerter qui que ce soit. Ne voulant aucunement inquiété qui que ce soit. Elle se pencha près d'une fontaine, ou elle y plongea ces mains moites. Elle s'aspergea le visage, et saisit la serviette que lui tendait une servante inquiète.

— Vous allez bien dame Cassiopea ? Puis-je vous apporter de quoi vous soulager ? Demanda inquiète la servante
— Ne t'en fais pas Ilta. Va, joint toi à la fête, je vais rester ici. Rassura Cassiopea
— Mais. Tenta Ilta, inquiète
— Va, je vais bien. De toute manière, que veux-tu qu'il m'arrive, nous sommes en fêtes, et les gardes romains ne cessent de patrouiller. En plus de cela, je sais me défendre donc va. Fit

La servante finit par s'en aller, alors que les épaules de la romano-gauloise s'affaissèrent détendue. Elle s'épongea le front, et prit une grande respiration. Elle supposa que la tête lui tournait à cause du soleil qui brillait avec ferveur, et la chaleur était assez étouffante. Mais heureusement, là où elle se trouvait à l'écart de tout le reste. Elle était bien, des arbres et des fontaines qui apportaient fraîcheur, convivialité, et un cadre reposant. Elle ferma un instant les yeux, savourant ce cadre de paix. Un cadre de paix, qui allait être troubler plus tôt qu'elle ne l'aurait cru.

— Vous aimez vous isoler. Fit Ares

Comment l'avait-il trouvée ? Il avait aperçu ce moment de faiblesse dont elle avait été saisit, c'est pourquoi il l'avait suivi. Il ne savait pas pourquoi il s'était inquiété pour elle, mais il voulait aussi se rapprochait d'elle. Cassiopea rouvrit les yeux priant les dieux pour que tout cela ne soit qu'un rêve. Mais ce n'était autre que la triste vérité, Ares se tenait là, non loin d'elle avec cet éternel et agaçant sourire dont il avait le secret.

— Qu'est-ce vous faites là ?! Attaqua Cassiopea, furibonde

— Du calme, ma dame. Je voulais m'assurer de votre bonne condition de santé. Fit Ares, avec un semblant de révérence

La fille de l'empereur dût se faire violence, pour ne pas se jetez sur le gladiateur et lui crever les yeux, ou tenter de le noyer dans la fontaine la plus proche. Ce qu'il pouvait l'agaçait par les dieux tous son cadre de paix, avait volé en éclats.

— Maintenant que tu te sois assuré que je vais bien, tu peux t'en aller. Rétorqua Cassiopea, d'un ton sec
— Oh, je n'en suis pas si sûr. Affirma Ares

Megara n'avait pas reparlé à sœur de cœur depuis qu'elles s'étaient vues furtivement à la demeure CAECINO. Et elle souhaitait s'excuser auprès d'elle, pour son comportement déplacé, envers celle-ci. Pour l'avoir aussi impunément condamner pour des choses qui n'étaient point de son fait. Elle s'en voulait terriblement d'avoir accusé à tort, et repousser son amie de la sorte. Elle qui avait affronté bon nombre de personnes pour l'aider, l'épauler, elle, son frère sa famille. Non, elle devait s'excuser et se libérait de sa culpabilité qui lui avait bouffé le cœur. Mais au détour d'un couloir, elle s'interrompit net, sa sœur de cœur se trouvait là, et à son plus grand damne elle n'était pas seule. Devait-elle fuir et les laisser seul ? Ou écoutait leur conversation même si cela était vraiment impolie et indigne de sa personne ? Elle finit par céder, et se cachait, elle percevait quelques brides de la discussion de ces deux-là, elle tendit l'oreille. Cassiopea vint à la rencontre du gladiateur se plantant de tout sa hauteur face à lui, l'aura meurtrière qui émanait d'elle, ferait surement fuir Pluton, le dieu des enfers.

— Vous ressemblez à l'une de nos déesses grecques. Fit Ares, pour tenter de dompter la colère monstre de son interlocutrice
— Oh vraiment ? Fit avec ironie Cassiopea
— Vous me faites penser à la déesse Aphrodite, déesse de l'amour, déesse de la beauté, mais aussi déesse de la débauche. Risqua Ares
— Comment oses-tu ? Fit Cassiopea furibonde
— Vous faites preuve d'une beauté divine, qui fait trembler plus d'un homme en ces terres. Mais vous êtes aussi l'un des objets des plus grand fantasmes masculins, plus d'un homme rêve de partager votre couche. Fit effrontément Ares

La fille de l'empereur fut autant troublée qu'offusquée par l'audace et les propos du gladiateur. Mais au fond d'elle, elle voulait voir jusqu'où irait-il.

— Je n'ai que faire de ce que les hommes pensent de moi. Rétorqua Cassiopea avec mépris
— Oh vraiment ? Même s'il s'agit de moi ? même s'il s'agit de mes pensées à moi ? Fit remarquer Ares
— Oh je vous en prie, je sais pertinemment. Que tu n'es qu'un opportuniste, un petit impertinent. Et je sais pertinemment que tu ne souhaites qu'attirer l'attention de mon père pour avoir ces faveurs ! Rétorqua Cassiopea, en crashant presque par terre
— Peut-être avez-vous raison. Mais il y a quelqu'un d'autre, je vous l'accorde dont je veux attirer l'attention. Répondit Ares
— Oh vraiment ? Je doute que ce soit Galadius alors. Contra Cassiopea, en secouant la tête
— C'est votre attention que je cherche à m'approprier. Révéla Ares, d'un ton énigmatique

Elle fut une fois de plus troublée par les propos de celui-ci, non il fallait qu'elle s'en aille. Cet homme n'était pas bon elle, elle allait finir par devenir folle à cause de lui.

— Oh je t'en prie ne me fait pas rire. On sait tout le deux, que l'on se déteste, et que cela est réciproque ! Affirma Cassiopea, avec force
— C'est ce que vous affirmez, pas moi. Contra Ares
— Sottise. Fit Cassiopea
— Je sais que derrière ces apparences de femme forte, réservée, hautaine, vous êtes comme les autres. Et surtout que vous n'êtes pas aussi indifférente à mon charme, que vous tentiez de laisser paraître. Assura Ares avec effronterie
— Tu ne sais rien ! Affirma Cassiopea avec colère

Comment pouvait-il lui dire cela ?! Il ne savait rien d'elle, rien et elle ne voulait rien savoir de lui ! Sans qu'elle s'en aperçoive, la fille de l'empereur se retrouva prit en sandwich entre la fontaine la plus proche et le gladiateur.

— Vous ne pourrez pas éternellement me fuir. Affirma Ares
— Qu'est-ce qui vous fait dire que je vous fuie gladiateur ? Contra avec bravoure Cassiopea
— Vous n'avez pas besoin de le dire pour que je le sache. Fit Ares, avec un petit sourire
— Arrêtez de dires des sottises ! Pourquoi je vous fuirais ? Releva Cassiopea, les poings serrés
— Oh c'est simple, car vous désirez goûter à péché. Rétorqua Ares, d'un ton énigmatique
— De quel péché parlez-vous ? Questionna Cassiopea, déconcertée
— Du désir ma dame. De la débauche de deux corps. Confia Ares, d'un ton confident
— Comment osez-vous dire cela ?! S'écria Cassiopea, outrée
— Oh je ne dis que la stricte vérité, cela se voit dans vos yeux. Vous me désirez, vous désirez que je vous fasse découvrir cet attrait si dangereux. Que je vous fasse goûter à ce fruit défendue. Soutint Ares, sans se départir de son sourire
— Vous dites n'importe quoi ! Fit Cassiopea, dépassée
— Inutile de vous voiler la face, je sais que vous me désirez, que votre être, votre corps me réclament. Je sais que lorsque la nuit fait place, vous me réclamez afin que je puisse réchauffer vos draps. Que je puisse vous faire sentir femme plus que jamais. Continua Ares, alors que son souffle venait effleurer le souffle de celle-ci
— Tais-toi ! Arrête cela tout de suite ! Tenta Cassiopea, décontenancée
— Oh non, pas cette fois belle dame. Votre corps réclame le mien, vous désirez hardiment que je rejoigne votre couche. Que mon corps ne fasse plus qu'un avec le vôtre, que je vous couvre de baisers, de caresses. Que je vous fasse mienne, mainte et mainte fois, que vous me marquiez de vos ongles, de vous-même. Que je vous fasse l'amour comme jamais un autre homme n'osera le faire avec vous. Que je vous rende folle de désir, ivre de plaisir. Confia Ares, alors que leurs corps semblaient sur le point de fusionner
— Je t'ai dit de te taire ! Tenta Cassiopea avec désespoir
— Pourquoi vous écouterais-je ? Mes paroles ne sont que l'écho de vos désirs les plus fervents, et les plus profonds. Conclut Ares, alors que les lèvres de celui-ci étaient si près de celle de fille de l'empereur

Le gladiateur allait l'embrasser, quand sans le vouloir Cassiopea prise de panique bascula en arrière. Glissant, à son tour, en tentant de la rattraper, tous les deux tombèrent dans le bassin d'eau clair aspergeant tout ce qu'il avait aux alentours. Cassiopea sentit une petite douleur, puis ce fut le noir complet. Ares refit surface, le bassin n'était pas très profond mais l'eau leur arrivait tout de même au niveau de la taille. Il se releva tant bien que mal, il s'attendit à se prendre un claque, quand lorsqu'il releva le regard. Il vit avec horreur Cassiopea, en train de flotter dans son propre sang. Prit de terreur, il accourra à son secours, priant tous les dieux qu'elle ne soit pas morte.

— Dame Cassiopea ! S'écria Ares, alarmé

Le gladiateur saisit la princesse romaine contre lui, il la serra avec force avec lui, et tenta désespéramment de la faire réagir. Il la secoua un peu, mais ce fut vain, il aperçut une blessure à l'arrière du crâne de celle-ci qui saignée. Elle avait dût se cognait la tête en tombant, et c'était pourquoi elle ne se réveillait pas.

— Cassiopea, je t'en prie ! Pria Ares, en tentant de réanimée la jeune femme dans ces bras

Megara fit volteface, elle avait seulement entendue un grand pouf, et le timbre de la voix du gladiateur l'alerta. C'est avec horreur, qu'elle vit sa sœur de cœur, dans les bras du gladiateur inanimée. Elle accourra à leur chevet, prêt de la fontaine.

— Qu'avez-vous fait ?! S'écria Megara, désemparée
— Je n'ai rien fait, elle a glissait, j'ai tentais de la rattraper mais... Raconta Ares dépassé,

Malgré la situation, la promise de Cassius perçut l'inquiétude, et la frayeur dans le timbre de la voix du gladiateur.

— Essaye de la réveillée ! Et sort là d'ici, je vais aller chercher de l'aide. Fit Megara
— Oui , je vous prie faites vite. Déclara Ares en acquiesçant de la tête

Megara n'attendit pas plus, et accourut chercher de l'aide, jamais elle n'avait couru aussi vite. Alors que la noble s'en allait, Ares sortit à la hâte du bassin, et tenta avec désespoir de réveiller la jeune femme, mais ce fut vain.

— Allez Cassiopea je t'en prie ! Tenta Ares en faisant une énième tentative

Cassiopea finit par revenir à elle, et recracher un peu d'eau qu'elle avait malencontreusement ingurgité. Mais elle se laissa retomber de nouveau, contre le torse du gladiateur fébrile, tremblante, peu consciente.

— Tiens bon, s'il te plaît. Souffla Ares, en la serrant contre lui

Il tenta de sa main valide, et de la serviette de celle-ci qui n'était loin de lui, de réchauffer du mieux qu'il pouvait la jeune femme.

— Cassius ! Galadius ! S'écria Megara en déboulant tel une folle en plein banquet

Abasourdie, toute la famille de l'empereur porta son attention sur la fille du sénateur  Calion, qui reprit son souffle, les traits tirés par l'inquiétude.

— Megara, qu'est-ce que cela signifie ? S'écria le sénateur Calion, mécontent
— Megara, qu'il y a-t-il ? Demanda Caius, abasourdi

Megara calma les battements effrénés de son cœur, tandis que certains s'étaient tut.

— Cassius, Galadius. C'est Cassiopea , elle est blessée ! Délivra enfin Megara, inquiète

Les deux frères échangèrent un regard choqué et inquiet, puis s'empressèrent d'aller à la rencontre de la fille du général Calion. Sans attendre, ils accoururent suivit de l'empereur et de sa femme au chevet de Cassiopea.

— J'espère qu'elle mourra. Fit Maxima, en buvant sa coupe de vin
— Enfin, tu n'y penses pas ! Fit une autre romaine

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