Chapitre 23 : Retrouvaille

Attention scène qui ne convient pas tout à tous les lecteurs ! Scène de sexe explicite.

— Que le meilleur gagne ! Proclama Galadios II

Un tonnerre de cris se fit entendre, tandis que les tribunes tremblaient d'excitation, d'oppression et de joie. Les chars furent en place attendant le départ de l'arbitre, on comptait vingt chars tout différents les uns que les autres. Certains arboraient de nobles armoiries romaines, grecques, italiennes, espagnoles, perses et bien d'autres. Les chevaux étaient plus beaux, plus puissants les uns que les autres, des purs sangs, aux robes aussi blanches que les tuniques des érudits romains, mais encore tout aussi noire que les habits des perses, passant par leur couleur beige et plus clair s'apparentant au sable du désert et bien d'autres. Les chars étaient différent certains gros, petits, sculptés, simple, il y en avait pour tous les goûts. Les nobles partisans pour tel ou tel coureur n'en finissaient point, balançant des fanions dans tous les sens, ou criant comme des mouettes face à une miche de pain.

— Qui participe ? Demanda Maximus

— Tout et n'importe qui. Fit Maxima, en haussant les épaules avec dédain

— Ou est Cassiopea et Galadius ? Demanda l'empereur

— Ils ne devraient pas tarder, ta fille avait à parler avec son frère. Répondit Octavia

Galadius était en chemin pour le paladin royal quand il fut interrompu par l'arrivée impromptue de sa sœur.

— Ave mon frère. Salua Cassiopea avec respect

— Ave ma sœur. Salua à son tour Galadius

Il ne put cacher sa surprise, il était rare qu'il tient une conversation civilisé avec sa sœur sans que cela se change en dispute. Mais aujourd'hui, il avait l'impression et l'intuition qu'elle lui apporterait bonne augure.

— Que me vaut l'honneur de ta présence chère sœur ? Fit Galadius en conduisant sa sœur dans l'un des balcons adjacent

— Je suis là pour te parlais de Statia. Commença Cassiopea, avec sérieux

A l'énonciation du nom de sa promise, le fils aîné de l'empereur se tendit, et porta tout son attention à sa sœur.

— Tu as dût être mit au courant de l'acte de trahison qu'à commit le général Statius et le sénateur Hypérion n'est-ce pas ? Releva Cassiopea

— C'est cela. Et je compte leur faire payer par le sang. Affirma Galadius enflammée

— Cela n'est plus utile. Contra Cassiopea

— Qu'as-tu donc fait ? Ou qu'as-tu en tête cher sœur ? Tentes-tu de me dissuadais afin qu'ils soient épargnés ? Rétorqua Galadius, en serrant les poings

— Pas du tout, ils méritent un châtiment à la hauteur de leur trahison je te l'accorde. Cependant, on te connaissant je savais que tu n'aurais aucunement ménagé ta vengeance et tel affront. C'est pourquoi, je me suis permis d'agir en amont. Rapporta Cassiopea

— Qu'as-tu fait ? Voulut savoir Galadius, impatient

Il n'était pas dupe, il connaissait bien sa sœur bien qu'en apparence elle était douce et frêle. Cela n'était que façade, elle pouvait s'avérer être plus venimeuse qu'une vipère et plus sournoise qu'une renarde. Elle détestait la trahison, qu'importe la forme et n'hésitait pas à abattre son courroux sur celui ou celle qui avait osé une tel audace. Il était persuadé qu'elle tenait cela de leur famille gauloise, parfois sa sœur était plus gauloise que romaine. Mais il savait aussi que la diplomatie, la discrétion était des domaines dont lequel elle était maîtresse.

— Tu n'as pas à craindre pour la vie ni de Statia, ni de sa sœur je me suis assurée que personne ne leur fasse du mal. Titius assure leur sécurité en ce moment même, aucun romain même ce vieux serpent n'oserait faire quoi que ce soit. Ne crains plus aussi pour tes fiançailles tout comme ton mariage. J'ai pris la liberté d'avancer la date du mariage, j'espère que cela ne serait pas pour te déplaire. Fit Cassiopea

— Tu ne cesses de m'épater ma sœur, et concernant la date de mariage, le plus tôt sera le mieux. Je ne peux demander plus, et je t'en remercie grandement. Remercia Galadius sincère

— Je t'en prie, je n'allais pas laisser ces deux imbéciles nous manquaient aussi impunément de respect. Nous sommes la famille royale de Rome, personne ne peut être au-dessus de nous. Et ceux qui l'osent le payent amèrement. Affirma Cassiopea, avec un fin rictus aux lèvres

Galadius dût se rendre à l'évidence il était vraiment reconnaissant envers sa sœur de s'y être mêler. Car elle n'avait pas tort dans sa rage destructrice, il aurait pu mettre à feu et à sang non seulement la demeure de son aimée, mais aussi celle de ce vieil imbécile du sénateur Hypérion. Il avait même rêver de danser sur les dépouilles de ces deux vieux croûtons qui avaient oser tenter de le berner de cette manière. L'aura meurtrière de celui-ci sembla se répercutait aux alentours car la fille de l'empereur se décida à intervenir de nouveau.

— Je sais que tu veux te vengeais. Et je ne ferais rien pour t'en dissuader. Ajouta Cassiopea

— Oh vraiment pourquoi un tel changement ? D'habitude, tu aurais été contre. Répliqua Galadius

— C'est vrai, mais ici c'est tout autre. Car ici, ces deux vieux se sont attaqués directement à toi, à père, à la dignité de notre famille, à notre intégrité. Et en cela, je ne me peux le tolérer et me taire. S'en prendre à Statia, c'est s'en prendre à toi, s'en prendre à toi, c'est s'en prendre à moi. Je ne peux rester sans rien faire, et Cassius et tout aussi d'accord avec moi. Rapporta Cassiopea enflammée

— Cassius était au courant ? Fit Galadius, avec irritation alors qu'il serrait les poings mécontent

— Ne te méprends pas Galadius. Megara était aussi au courant, et c'est pour cela que quand j'ai rendu visite à la demeure Caecino, elle y était. Et tu sais qu'elles ne cachent rien à Cassius. Expliqua Cassiopea, avec diplomatie

Galadius dût donner raison à sa sœur, alors en fin de compte ils s'étaient tous allié pour l'aider, sans attendre quelque chose en retour. Et il se souvenait que Megara lui avait assurée qu'elle allait se rendre au plus près de Statia afin qu'aucun mal ne lui soit fait. Sa sœur avait vraiment le don de s'infiltrer tel une vipère n' importe où et n'importe quand.

— Je sais que tu souhaites te vengeais. Cependant, on ne peut pas se permettre de faire un tel scandale dans cette noble demeure. Contra Cassiopea, en secouant la tête

— Que proposes-tu alors ? Questionna Galadius avec un rictus aux lèvres

Le fils aîné de l'empereur savait que sur ce terrain-là, sa sœur n'était jamais à court d'idée, se montrant très créative et imaginative.

— Cet après-midi, il y a l'épreuve du « le saut du taureau ». Une discipline très dangereuse, et qui se solde la plupart du temps par la mort de tous les participants. Releva Cassiopea

— Je vois. Fit Galadius, tout en recommandant à sa sœur de continuer son récit

— Alors je me suis dit que pour montrer l'exemple, nous pourrions joindre à ces festivités quelques participants en plus. Pria Cassiopea, avec un sourire carnassier aux lèvres

— Et qui serait mieux placer que le général Hypérion et le sénateur Statius ? Ajouta Galadius, un sourire malsain aux lèvres

— Non, pas tous les deux. Il faut que l'un soit un exemple pour l'autre. Tu choisiras en temps voulue. Accorda Cassiopea

— Je marche dans tes pas ma sœur. Affirma Galadius

Le fils aîné de l'empereur s'approcha de sa sœur, sans qu'elle ne se départît de son fin sourire. Contre toute attente, il saisit sa sœur par les épaules, et l'étreignit. D'abord surprise, elle se reprit vite et serra à son tour son frère. Ils se séparèrent sans qu'ils n'échangent d'autre propos, puis ils se rendirent à la course de char qui battait son plein. Cassius embrassa sur le front sa sœur cadette, et échangea une étreinte significative avec son frère Galadius. Un détail qui n'échappa pas au couple romain royale, qui en fut surpris. Particulièrement, la dame gauloise qui retint fièrement ces larmes, émue de voir ces enfants aussi unis. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu cela, depuis qu'ils avaient atteint l'adolescence. Ces trois-là n'avaient fait que de leurs donnait du fil à retordre, et se tiraient des flèches dans les pattes. Bien qu'ils avaient gagnés en sagesse, en maturité, parfois l'éclat des altercations éclataient mais encore l'écho de leurs compétition l'un contre l'autre battaient son plein. A tel point, qu'elle avait fini par croire qu'ils seraient difficile pour eux de s'unir lorsqu'elle et son époux ne serait plus de ce monde. Mais on les voyant aujourd'hui, elle sentait l'espoir s'être ravivait, flambait de nouveau. Et elle ferait tout pour que cela perdure, à ne point douter.

— Tu me dois 50 écus d'or. Demanda Maximus

— Quoi ?! Tu rigoles j'espère ! Je ne te céderais rien ! Contra Maxima furibonde

Cassiopea secoua la tête, reportant son attention sur la course de char qui avait pris une grande ampleur. Oh elle ne parlait pas de l'allégresse et la folie des spectateurs face à cette discipline. Elle parlait plutôt des dégâts que ces jeux pouvaient entraîner. Sur les vingt participants, ils n'en restaient que sept. Certains gisais morts à l'infirmerie sur des civières, d'autres avaient été réduit en lambeaux, à cause des collisions, d'autres avaient leurs sangs qui maculaient les murs des lieux. Mais c'était ainsi, et le public appréciait cela avec allégresse. Elle s'approcha auprès du suzerain du désert qui lui offrit un fin sourire. Il se releva de son trône, et lui baisa la main, alors qu'elle s'inclinait avec respect face à lui.

— Je suppose que le courroux de ton frère va s'abattre bientôt. Fit Harshad, avec un sourire narquois aux lèvres

— Oh cela beaucoup plus tôt que prévue. Accorda Cassiopea

— J'ai une demande à te faire. Commença Harshad, avec prudence

— Dit-moi. Fit Cassiopea, en se penchant vers son interlocuteur 

— J'aimerais jouir d'un bon bain chaud dans les termes. Serait-ce possible ? Demanda Harshad, 

— J'en toucherais un mot à l'empereur. Répondit Cassiopea

Le roi de Perse acquiesça avec un petit sourire, ravit. Il ne dévoila cependant pas ces plus folles et torrides pensées. Surtout à l'égard de la fille de leur hôte, se contentant de se retenir et de ne pas offenser le père de celle-ci. La course fut remportée par Bastiatus Brianius QUINTUS, un noble romain dont la renommée en tant que cavalier n'était qu'à parfaire. Il fut couronné de succès par des couronnes de fleurs, mais aussi par une importante somme d'or qui fut directement envoyé chez lui. Un grand banquet fut célébré et partagés dans les rues, et dans le palais royal dont tout le peuple ethnies, nobles romains, tous étaient invités, même les plus démunis. Galadius s'interrompit dans sa discussion lorsqu'il aperçut celle dont son cœur réclamait la présence depuis plus d'une nuit. Statia salua joyeusement des amis, accompagnée de sa sœur Secunda et Megara qui venait de les rejoindre. Statia ne remarqua pas la présence de Galadius, mais Secunda oui, elle s'empressa de s'éclipser.

— Secunda, est-ce que tu...Commença Statia

La fille du général s'interrompit outrée et surprise que sa sœur ait disparut de la sorte. Mais tout à coup, un bras sortit de nulle part, et l'entraîna dans un coin sombre. Tétanisée, figés de peur, elle allait criait à l'aide quand une voix l'interrompit.

— Du calme, ce n'est que moi. Fit Galadius

La seconde d'après Statia fit volteface, tombant nez-à-nez avec le fils aîné de l'empereur. La peur qu'elle avait ressentie se changea en joie, et amour.

— Oh Galadius ! S'écria Statia en se jetant dans les bras de son amant

Galadius serra fort contre lui sa promise, soulagée de la revoir, et de la sentir contre lui. Il n'attendit pas un instant de plus, pour l'embrasser. Elle y répondit volontiers, leurs baisers devint plus hâtif, plus langoureux. Le désir s'emmêla a leurs gestes, au froissement de leurs vêtements. Il n'en pouvait plus d'attendre, il était avide de l'être de sa promise, il l'a voulait la maintenant. Avide de sa peau, de son corps, de ces courbes, de ces gémissements qui parvenaient à ces oreilles, face à ce qu'il lui faisait. Habilement, il passa une de ces mains le long de la jambe de sa promise qui suffoqua de plaisir face à ces baisers brûlants. Il entama une longue caresse remontant jusqu'au le centre de tout son désir. Alors qu'il échangea un langoureux baiser avec celle-ci et qu'il l'acculait davantage contre un pilonne, d'une pièce privé adjacente. Il glissa ces doigts sur la féminité de sa belle, celle-ci surprise se cambra, mais ne l'arrêta pas. Souriant contre la peau de sa belle, il se mit à chatouiller, caresser la féminité de sa belle, qui s'accrocha davantage à lui.

— Oh Galadius ! Gémit Statia, ivre de plaisir

— Tu n'es qu'à moi. Susurra Galadius au creux de l'oreille de la jeune femme

Sans crier gare, il introduit un doigt dans la féminité de sa belle, qui se cambra. Sans attendre, il entama de ces doigts de longs vas-et vient, qui fit tourner la tête à sa belle. Peu de temps dans un ultime vas et vient, elle atteignit l'apogée de son plaisir, son corps pressés contre celui de son amant, les yeux clos. Galadius savoura le plaisir qu'il voyait brillait dans les yeux de sa belle. Se remettant un peu de ces émotions, ils échangèrent un long baiser. Il n'en pouvait plus, il fallait qu'il se recueille au plus profond d'elle. Il entreprit de défaire la boucle de sa ceinture, quand la main ferme de Statia l'arrêta. Il planta ces yeux surpris dans celles de sa belle.

— Non nous ne pouvons pas. Contra Statia, les yeux embrumés de désir

— Pourquoi ? Tu sais que je meurs envie de te faire mienne. De te faire l'amour mainte et mainte fois. Confia Galadius, épris de désir

— Je ne le sais que trop bien. Mais tu sais qu'il faut attendre la nuit de noces. Fit Statia, amusée

— Que Vénus me préserve alors. Capitula Galadius, tout en déposant une trainée de baisers brûlant de désirs dans le cou de sa belle

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