Chapitre 22 : Trahison

— Vous souhaitiez me parler ? Demanda Cassiopea

La romano-gauloise venait de terminer quelques besognes, quand un soldat perse était venu à sa rencontre. Intriguée, elle l'avait écouté, le seigneur du soldat souhaitait converger avec elle, dans la discrétion. Elle avait accepté bien que perplexe, a vrai dire depuis l'empoisonnement d'Ares, et tous les festivités. Elle avait eu trop peu de temps pour elle, et donc elle n'avait pas pu converger avec leur invité d'honneur. Ce qu'elle devait se faire pardonner afin de ne pas susciter davantage de conflits, et fragiliser encore plus leu alliance. Une alliance presque éphémère et précaire, qui la préoccupée beaucoup. C'est pourquoi en ce moment même, elle avait rejoint le seuil des appartements du prince perse. Celui-ci se tenait dos à elle, observant au loin, les mains appuyés contre le balcon. Cassiopea doutait que ce soit la beauté de la cité romaine qui accaparait tant les pensées du prince du désert. Le prince perse se retourna portant toute son attention sur la romaine. Il s'inclina respectueusement envers elle, et elle fit tout autant.

— Oui, en effet. Je vous remercie d'avoir accepté, fit Harshad 

— Que se passent-ils ? Je doute que ce soit en rapport avec les festivités. Mais je sais que cela à un rapport avec un de mes gladiateurs. Confronta Cassiopea

— Exactement, c'est pourquoi je tenais à vous voir en personne et seule. Exposa-t-il,  nullement offensé par le ton irrité de la jeune femme. J'ai enquêtais et j'ai découvert que le perse qui été à l'origine de l'incident avec ce gladiateur. Et bien il était à la solde d'un romain. Rapporta Harshad, avec sérieux

— Ce sont des graves accusations que vous faites là, vous avez certainement de quoi de démontrer tout cela n'est-ce pas ? Releva Cassiopea, avec sérieux

— Bien entendue. Accorda Harshad, en hochant la tête 

D'un geste de la main, des gardes perses menèrent un homme à la tête recouverte d'un sac de toile aux pieds de la princesse romaine. Elle fronça les sourcils devinant déjà que c'était un complice, ou l'homme de main de celui ou celle qui avait comploté pour mettre à mal l'alliance entre Rome et la Perse. D'un geste de la main, l'un des gardes perses fit tomber le capuchon du prisonnier. Dévoilant enfin les traits du fauteur de trouble, les traits de la jeune romaine se figèrent tout comme celui du prisonnier.

— Kior...Laissa échapper Cassiopea, d'une voix désemparée

Non comment cela pouvait-il être ainsi ? Comment l'un de ces gladiateurs avait-il put basculer dans les ténèbres de la sorte ? Qu'avait-elle rater ? Qu'est-ce qu'elle n'avait pas fait pour que cela se produise ? Pourquoi c'était lui devant elle et pas un autre ? Le gladiateur s'était figés d'effroi et de peur face à celle qu'il venait de croiser le regard. Car devant lui se tenait Cassiopea, la fille de l'empereur romain, mais aussi celle que l'ont appelé la « Gardienne » ou la « Tigresse », celle qui bravait et défendait avec férocité et rage, ces gladiateurs et cela plus que quiconque. Dont il faisait partie, dont il lui devait la vie, pour l'avoir mainte fois sauver d'une mort certaine ou du fouet de l'empereur. Pourquoi sur tous les personnes qu'ils y avaient, fallait-il par les dieux que ce soit celle en qu'il estimait le plus dans leur monde et pour lequel il aurait volontiers donné sa vie soit celle qui l'a condamnerait ?

— Tu le connais. Souffla Harshad, peu surpris

Il perçut une grande douleur dans les pupilles marron de la jeune femme romaine, mais décida de rester stoïque et d'attendre patiemment.

— Qui ta payait pour me trahir ? Ne ment pas. Demanda Cassiopea, en serrant les poings

Le gladiateur aurait tant voulut se trouver à des lieux d'ici, mais c'était trop tard. Il devait accepter son sort, et l'assumer, quitte à perdre la vie.

— Le sénateur Hypérion n'a pas apprécié que vous avez annulé. Il sait que vous tenez particulièrement à nous. Et il a remarqué que vous teniez particulièrement à ce Ares, et il voulait vous faire payer votre arrogance et son humiliation. Il m'a donc contacté et j'ai acceptais contre une importante somme d'or. Rapporta Kior, avec honte

— Ce ne sont que des sottises ! Tous mes gladiateurs sont traités de la même manière aucun n'a de privilège. Ares est un gladiateur comme un autre. Contra Cassiopea, avec rage

— Je n'avais juste qu'à faire tuer Ares, donc j'ai payais ce perse. En payant le perse, nous nous assurions que ce soit le prince Aris qui soit blâmé, et même condamner pour haute trahison. Raconta Kior, tremblant

Tous s'emboitaient parfaitement, le sénateur Hypérion avait tout fait en sorte qu'afin la perse soit nommée coupable. Et de ce fait qu'aucun romain ne soit suspecté, et surtout pas lui de tous ces magouilles. S'en prendre à Ares, était s'en prendre à elle, ce qui revenait à défier l'empereur lui-même. Ce vieux débris allait lui payer cher.

— Comment as-tu put me trahir de la sorte ?! Ne t'ai-je pas donc aidé ? Sauver de l'enfer qu'était l'esclavage ?! Les gladiateurs de tous les quatre coins de l'empire tentent désespérément de venir à Rome ! Tu sais pourquoi ?! Ils savent que cela en vaut la peine, qu'ils ne seront pas traiter comme des vulgaires animaux sauvages, ou du bétail ! Hurla Cassiopea

— Dame Cassiopea. Tenta Kior, désespéré

— N'ose même pas prononcée mon nom ! Comment as-tu put être aussi idiot ?! Je t'avais maintes fois prévenu que ton orgueil, et ta jalousie te perdra ! Mais tu n'as pas écouté, tu ne peux savoir à quel point tu me déçois ! Moi qui avait si fièrement et vaillamment combattue contre mon propre père, l'empereur pour qu'il te soit clément ! Décréta Cassiopea, hors d'elle

— Ma dame. Tenta Kior, les yeux embrumés de larmes et de désespoir

— Non ! Je t'ai nourri, logé, protégé, défendue contre tous ! Et qu'est-ce que je récolte ? Rien qu'un misérable chien ! S'écria Cassiopea avec rage

— Ma dame, pardonnez-moi je vous en prie ! Pria Kior, prosterné au sol

— Je ne t'accorderais plus rien, soit en certain. J'avais l'intention de parler en ta faveur auprès de l'empereur concernant Reyna et toi. Mais dans l'était actuel de choses, l'enfant que celle dont ton cœur est éprit porte, sera tout aussi condamner. Prononça Cassiopea, sans pitié

— Non par pitié ! Je ferais tout ce que vous voudrez ! Epargnaient-les je vous en prie ! Supplia Kior

En effet, Kior avait une relation avec une autre esclave dénommée Reyna, une esclave qui attendait un enfant de celui-ci. Cassiopea avait eu l'intention d'obtenir gain de cause auprès de son père, afin que le couple ait des quartiers pour eux-deux . Mais avec la trahison du gladiateur, elle voyait tous ces plans changer.

— Pleure, supplie autant que tu veux Kior . Personne ne t'aideras, et te tendras la main. Tu veux savoir pourquoi ? Ce sera le prix à payer pour m'avoir trahie de la sorte. Reyna sera condamner à mort, cependant j'attendrai que ton enfant naisse pour pouvoir mettre cela à exécution. Quand l'enfant naîtra je l'offrirais en sacrifice aux dieux, le dieu de la mort appréciera mon offrande. Quant à toi, la mort te sera trop facile, je veillerais à ce que tu assistes au courroux que j'abattrais sur ces êtres qui te sont si chers. Tel sera le prix que tu enduras pour ta trahison. Annonça Cassiopea, sans une once d'humanité

— Non ! Je vous en prie ! Supplia Kior , en larmes

La fille de l'empereur restera sourde face aux supplications et pleures du gladiateur déchu. Le prince du désert fut bluffer, et ravit de constater l'emprise monstre que la jeune femme avait sur les romains. Elle s'avérait sans pitié, sans humanité, et sans une once de remord quand on l'y poussait à bout. C'était fascinant et plaisant à voir. Pourquoi ? Car il s'avait que si elle venait à accepter sa proposition de mariage, il n'aurait aucun souci à se faire. Elle saurait se faire respecter, et même faire plier l'échine de n'importe qui. Elle paraissait frêle, fragile en apparence mais cela n'était que façade et mascarade. Kior en larmes, ne pouvait laisser cela arrivée, quitte à vendre son âme au dieu des morts soit. Mais sa famille ne pouvait pas payer pour les erreurs à lui, ils ont été hors de question.

— Dominius ! Argus ! Interpella Cassiopea d'une voix forte

Deux gardes romains firent leurs apparitions et s'inclinèrent devant tous.

— Oui, madame. Quels sont vos ordres ? Demanda Dominius, le poing sur le cœur, la tête légèrement incliné

— Enfermez-le dans un cachot. Ne lui accorder ni de quoi se nourrir, ni de quoi se désaltérer. Ordonna Cassiopea en désignant Kior du doigt

— Bien, madame. Fit Dominius en s'inclinant

— Argus quant à toi, fait préparer l'arène. Notre cher Kior affrontera le taureau, veille que ce soit le plus puissant de nos taureaux. Demanda Cassiopea, sans pitié

— Bien, madame, cela sera fait comme vous l'avez demandé. Fit Argus, en s'inclinant à son tour

On appela cela « le châtiment du taureau » l'accusé était envoyé et cloîtrait dans l'arène, ou ont y lâcher volontairement un taureau. L'accusé ne disposait que d'une dague pour abattre la bête, s'il réussissait alors il était laver de ces péchés, s'il échouait alors il mourrait. Et cela bien entendue, sous l'œil d'un public en délire, assoiffé de sang et de gloire.

Dominius saisit Kior et le traîna vers la sortie, alors que celui-ci tenter en vain de se délivrait. Cassiopea ne prit pas la peine de lui accorder ne ce reste qu'un regard.

— Madame ! Ils vont essayaient de tuer l'empereur ! Hurla Kior, désespéré

Surprise, Cassiopea fit volteface alors que tout le monde la regardait, Dominius s'était aussi arrêter.

— Que dis-tu ? Questionna Cassiopea

Kior fut relâcher il se prosterna aux pieds de la princesse romaine.

— Le sénateur Hypérion et d'autres nobles que je ne connais pas ont élaboré un plan. Ils projettent de faire assassiner l'empereur ! Je les aie entendus ! Rapporta Kior, les traits graves

— Qui me dit que tu ne mens pas ? Fit Cassiopea furibonde

— Faites-vérifier mes dires madame, je vous jure que je vous dis la vérité. Ils veulent agir pendant qu'il y a les jeux, profitant de tout le monde qu'il y a. Raconta Kior

Cassiopea ne savait plus quoi dire ou penser, mais elle décela une part de vérité dans les dires du gladiateur. La tentative d'assassinat de son père n'était pas à prendre à la légère d'autant qu'elle la savait réel. Mais elle devait vérifier.

— Je peux faire vérifier ces dires. Intervint Harshad, pour la première fois

— Très bien faites-le, je ferais de même. Acquiesça Cassiopea, d'un hochement de tête

La fille de l'empereur fit signe à Dominius d'approcher, tandis que les perses tenaient en respect Kior de leurs sabres cimeterres, et leurs nimcha . Dominius s'approcha suffisamment de la romano-gauloise qui se pencha vers lui afin de lui parler tout bas.

— Veille à ce que personne ne sache que nous le détenons. S'il dit vrai alors ces employeurs chercheront à le faire taire. Emprunte les passages-secrets et veille à ce que personne ne vous suive et ne vous voient. Demanda Cassiopea, d'une voix basse

Dominius acquiesça d'un hochement de tête, et salua une dernière fois la jeune femme. Puis il entraîna plus loin Kior pour rejoindre sa cellule.

— Qui est le sénateur Hypérion ? Demanda Aris

— C'est un noble romain, il avait entreprit de marié son fils Hypérius à la fille du général Statius, en cachette et sans l'accord de l'empereur. Or, la fille du général Statius est la promise de Galadius. J'ai donc agit en conséquences. Raconta Cassiopea, en serrant les poings

— Tu vas le dénoncer ? Questionna Harshad, avec intérêt

— En effet, mais je ferais cela dans les règles de l'art, ainsi tous verrons que s'en prendre à la famille royale de Rome est passable d'une mort certaine. Il verra, je lui ferait payer un tel affront. Il subira ma colère, il comprendra qu'il n'aurait jamais dût envisager une telle vengeance. Affirma Cassiopea d'un ton sans pitié

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