Chapitre 19 : Dangereux desseins
Cassiopea s'était éloignée de la fête, elle était préoccupée par la situation de son frère Galadius. Le fil de ces pensées fut interrompu lorsqu'un couple passa devant elle. Elle reconnue Appia Septima FLAVONIUS, une noble romaine, fille du sénateur Appius Septimus FLAVONIUS . Une grande brune à la chevelure ondulée, et aux yeux vert vif. Son amant actuel avec lequel elle se livrait dans de passionnantes étreintes et ébats sexuels n'était autre que Leonidus. Leonidus , un athénien et l'un de ces gladiateurs. Elle devait reconnaître que c'était un bel homme, musclé, charmant, et impossible de lui résister. Enfin, pas dans son cas. L'Athénien était en complètement nu, et il s'appliquer à donner des puissants coups de reins à son amante de la nuit. Qui était aux anges, et qui réclamait toujours plus, en gémissant. Cassiopea ne fut nullement gêné de tomber sur ce genre de choses, après tout, la débauche faisait partie des mœurs des romains. Qui plus que de coutumes s'abandonnaient aux plaisirs de la chair, et la fusion des corps avec engouement et gourmandise. La jeune noble, se permit même de marquais de ces ongles le dos de son amant, sans cesser de crier son plaisir.
La fille de l'empereur passa à côtés d'eux sans plus de cérémonie, elle ne fut pas surprise d'entrevoir les différents gladiateurs en pleins ébats un peu partout. Et les invités de la fête, toute race, et pays confondues s'abandonnait à leurs plus profonds désirs. Sans qu'un jugement quelconque ne vienne contrecarrer leurs activités physiques et charnelles. Les pas de la romano-gauloise la menèrent à l'arène dans les gradins.
— Ma parole, plus on résout des problèmes, plus ils ont afflux. Souffla Cassiopea, en soupirant
En effet, elle avait appris que le Général Statius avait pour projet dans l'ombre de mariée de force sa fille aîné. Statia Flavia CAECINA ce qu'elle ne pouvait laisser faire, car celle-ci était jusqu'à preuve contraire la promise de Galadius. Elle devait agir vite, et efficacement, car si cela parvenait aux oreilles de Galadius. Ce général devrait craindre pour sa vie et pas qu'un peu , car sous la colère Galadius était dangereux, imprévisible et très cruel. Et elle n'osait penser à ce que son père ferait s'il découvrait les plans du Général Statius. Demain, elle irait s'enquir de la situation de Statia, et n'hésiterait pas à faire intervenir les soldats romains si le vieux crouton ne lui donnait pas satisfaction.
Exceptionnellement, les gladiateurs et servantes avaient quartier libre, donc ils étaient libre de faire ce qu'ils voulaient sauf quitter l'enceinte de la cité. C'est pourquoi elle n'était pas surprise d'entendre de la musique, mêlés aux rires, ou râles de plaisirs de certains se livrant à la débauche provenant des quartiers des gladiateurs. Trop obnubilée, elle ne vit pas une silhouette tapis dans le noir en train de l'observer .
Ares s'était livré avec joie, dans de passionnantes ébats charnels avec Saxa, une servante. Une belle femme, très appréciable à l'œil et dans sa couche. Il avait appréciée sentir son membre explorer le corps de cette femme, avec passion et ardeur. Sentir la chaleur d'une femme contre lui, goûter à sa peau, à ces seins, à ces courbes. Cela avait été un pure plaisir , et il avait appréciée chacune de ces étreintes de débauche avec tous ces femmes. Mais une chose bien plus grande s'était imposée à son esprit à lui. Depuis la dernière altercation qu'il avait eue avec la fille de l'empereur, il n'avait pas revue celle-ci. Et il devait l'avouer cela lui avait fait le plus grand bien. Pourquoi ? Car depuis leur rapprochement bien que non voulut par celle-ci, cet évènement venait hanter les nuits et les pensées du grec. Pourquoi ? Car dès l'instant ou ces lèvres avait frôler ne ce reste que la frêle peau de la jeune femme, celle-ci l'avait enivré. Et il avait dût se faire violence, pour ne pas mettre à exécution ce qu'il désirait au plus profond de son être. Il n'avait pas mesurait la dangerosité de son acte, et il l'avait appris à ces dépends. Depuis, il n'arrivait pas à se l'enlever de la tête, c'est pourquoi il s'était abandonner au combat, à la débauche. Cherchant un échappatoire à tout cela, et ce soir cela ne faisait pas exception. Après s'être livré à des débats gourmands avec Saxa, il l'avait délaissé, et avait pris un bain. Il sortit donc prendre l'air, torse nu, habillé d'un simple pantalon de toile, il prit place près du pavillon de l'empereur parée de rideaux rouge , et de lion doré. Il eut une folle envie de tout brûler et détruire. Mais il fut interrompu par l'arrivée inopinée, de quelqu'un dont il ne s'attendait pas à voir. Surtout pas à cet endroit et à cet heure de la nuit.
— Tu me cherches ? Fit Ares , avec un sourire narquois
Cassiopea fut interrompu dans ce flot continuel de pensées, par une voix masculine. Elle se tendit, et porta son attention sur le détenteur de cette voix. Evidemment, il avait fallu que sur tous les gladiateurs ou autre personnes qu'elle croise. Elle tombe sur lui, elle serra imperceptiblement les poings, mais resta droite tel un pilonne. Inébranlable, impénétrable, de marbre face à cet homme, qui était une vrai malédiction à lui tout seul.
— Et pourquoi ça ? Répondit Cassiopea, d'un ton sec
— Peut-être que tu désires et attend quelque chose de ma part ? Taquina Ares, avec effronterie
— Je n'attends rien de toi Ares, sache le bien. Répliqua Cassiopea furibonde
Comment osait-il paraître devant elle, et lui dire cela ? Pour qui se prenait-il ?! Que Pluton réclame la vie de cet abruti sur le champ. Il fallait qu'elle s'éloigne de lui, il était néfaste pour elle, et rien que sa présence ne l'enchantait guère.
Le grec sourit il s'attendait à ce qu'elle lui réponde, et il ne fut pas déçu. Il se risqua même à l'admirer, elle portait une toge romaine. Comme le voulait la tradition, la toge qu'elle portait laisser apparaître es épaules dénudés, sans manche. Retenue par des anneaux d'argent au niveau des épaules, tandis que le reste de la robe, tracée avec magnificence les courbes féminines de celle-ci. Les courbes de la jeune femme était divinement mit en valeur, un véritable plaisir pour les yeux. La poitrine de celle-ci était mis en valeur, bien que le décolleté de celle-ci était assez discret. Les seins de la jeune femme était ferme, bien dessinés, et qui n'appelaient qu'à être envahit de caresses, et de baisers. Sa taille était sertie d'une ceinture argenté en feuilles d'oliviers, tandis que des bracelets argentés ornée les poignets de celle-ci. Tout comme ces boucles d'oreilles qui enjolivait davantage ces traits, et que la parure sur son cou attirait les égards par son éclat. Sa chevelure ondulée était arrangé en une coiffure complexe, mais sertie d'un serre-tête argenté tandis que quelque boucles venaient encadrait et affinait son visage. Elle portait un maquillage discret, ce qui lui allait à ravir.
— Divine. Souffla Ares
Oui, la beauté de cette femme était divinement désirable c'était indéniable. Et lui-même n'était pas sûr de lui résister, mais il le devait. Il ne pouvait rien avoir entre eux, car elle était la fille de l'assassin de son frère. Pourtant, une idée germa dans son esprit, la séduire serait d'autant plus bénéfique pour lui dans ces plans. Pourquoi ? Il n'était pas bête, le pouvoir coulait dans les veines de la jeune femme, et elle ne s'imposait rien que par sa présence. Et touché à la fille de l'empereur s'était toucher à l'empereur. Peut-être pourrait-il se servir d'elle pour assurer et prémédité la chute du grand empereur ? Ce n'était pas négligeable, néanmoins il fallait qu'il fasse très attention. Une femme pouvait être bien pire que certains hommes, si on l'y poussait. Cassiopea sentit le regard brûlant du gladiateur grec sur elle, et se sentit pantoise. Il fallait qu'elle s'en aille, et cela le plus vite possible.
— Tu ne montres pas ton vrai visage. Taquina Ares alors que la jeune femme tournait les talons
— Tu ne sais rien de moi, alors tu ferais mieux de la fermer. Rétorqua Cassiopea, qui s'était interrompu, les yeux parsemés d'éclairs
— J'aimerais donc apprendre à te connaître mieux. Exposa Ares, sans se départir de son sourire
— Et moi, je trouve que cela n'est d'aucune utilité. Rétorqua Cassiopea, sec
Sans attendre, la fille de l'empereur tourna pour de bon les talons, ne voulant s'attarder en ces lieux et surtout pas avec le gladiateur. Mais cela n'était pas de l'avis du gladiateur, qui d'un bond, réapparut devant la jeune femme. Déstabilisée, et surprise, elle recula d'un bond, alors que l'une de ces sandales efflora le vide. Avec horreur, la romano-gauloise se sentit basculer en arrière dans le vide. N'ayant nulle appuie, elle se laissa tomber en arrière et ferma les yeux instinctivement. Ares ne s'était pas attendue à ça, réagissant au quart de tour. Il brisa la distance qui le séparait de la jeune femme, et alors qu'elle basculait dans le vide. Habilement il passa l'un de ces bras autour de sa taille, tandis qu'il saisit l'un des bras de la jeune femme. Il la ramena a lui, d'un geste vif et sur, évitant à celle-ci la chute, et même bien pire. La seconde d'après, le grec tenait la princesse de Rome contre lui, pressait contre son corps. Ces yeux noirs toisèrent avec minutie la jeune femme, qui avait les yeux clos, et dont sa vulnérabilité paraissait sur ces traits si harmonieux. Il ne comprenait pas, il y avait quelque chose chez cette femme, au-delà de l'attirance physique qui l'attirait à elle.
— Tu vas bien ? Laissa échapper Ares
Sortant de sa torpeur, Cassiopea sembla s'éveillait un peu déboussolée, jusqu'à ce qu'elle comprenne que le gladiateur l'avait sauver. Ces yeux s'ancrèrent malencontreusement dans les yeux noirs encre de du gladiateur. Elle sentit son cœur faire une violente embardée dans sa poitrine. Qu'est-ce que par les dieux, cet homme lui avait fait ? Pour qu'elle soit à sa merci de la sorte, pour qu'elle se sente si impuissante, et vulnérable face à sa personne ? Il éveillait en elle des choses qu'elle n'avait nulle envie de comprendre, de trouver une signification. Jugeant cela beaucoup trop dangereux que cela ne l'était déjà. Elle prit son courage à deux pas, choisissant de lutter contre lui par tous les moyens possible. Avec habileté, elle se dégagea de son étreinte, cette étreinte qui avait fait trembler son cœur.
— Je vais bien, merci de t'en soucier et de m'avoir sauvé. Remercia Cassiopea
La romano-gauloise serra avec force les ponts de sa robe, mais une brise glacé, vint la faire frissonner ce qui n'échappa pas aux yeux du gladiateur. Celui-ci ne sut pourquoi, le fait que de penser qu'elle puisse tomber malade le dérangea. Il dénoua un rideau et sans demander sans reste, il vint le poser délicatement sur les épaules de la jeune femme, qui se figea interdite. Il veilla à ce qu'elle soit bien couverte, prenant garde a éviter tout contact physique avec la peau de celle-ci. Car il savait que s'il continuait comme cela, il ne pourrait réfréner son désir envers elle. Et il n'avait pas envie de la faire fuir, il devait tout faire pour qu'elle lui fasse confiance.
— Il serait dommage que tu te tombes malade. D'autant plus qu'il est de mon devoir de m'assurer que tu sois en pleine santé, et en tout circonstances de ta sécurité. Confia Ares, avec aplomb
Les paroles du gladiateur grec, ébranla le cœur de la princesse de Rome, qui se sentit tremblante. Elle était d'un côté flatté de l'attention que lui portait le gladiateur, mais d'un autre côtés elle savait que c'était dangereux.
— Et je t'en remercie. Accorda Cassiopea en réaffirmant sa prise sur sa couverture de fortune
Cassiopea finit par prendre congé du gladiateur grec, et s'en alla presque en courant. Ares la regarda partir sans chercher à la retenir. Il s'aventurait sur un terrain hostile et très dangereux, mais il savait que s'il voulait venger son frère. Il allait devoir faire des sacrifices, et commettre des choses irréparable, et il comptait tout faire pour assouvir sa vengeance.
Aucun des deux protagonistes ne vit une ombre féminine à l'ombre d'un pilonne, qui les avaient épiés depuis un moment. Et cela n'était pas à leur avantage, car cela pouvait leur porter préjudice à l'avenir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top