Chapitre 18 : Alliance insoupçonné

Maxima tentait par tous les moyens d'attirer l'attention du prince des sables mais en vain. Ce qui l'irrita et l'énerva au plus haut point.

— Du calme ma sœur, tout vient à point à qui sait attendre. Assura Maximus dans l'ombre d'un pilonne

Bien que décontenancé par l'intervention de cet voix, la nièce de l'empereur ne tarda pas à mettre un visage sur cette voix. Ce n'était nulle autre que son propre frère, qui abordait une sourire narquois. Sans crier gare, Maximus posa délicatement ces mains sur les épaules frêle et nue de sa sœur. Et entama un petit massage pour la détendre, mais pas que. Maxima se laissa faire, ce qui permit à Maximus d'appréciée davantage le corps de sa sœur, sous son touchée. Il se mordit la lèvre inférieur, tendu, sentant son membre se relevait sous sa couche de tissu. Il serra les dents et se recula un peu, afin que sa sœur ne se rende pas compte qu'il bandait, qu'il était si tendue à cause d'elle. Quand sa sœur gémit de plaisir face à ces caresses, il dût faire preuve de tout son self-control pour ne pas céder à ces pulsions de mâle.

Ce qui n'échappa pas aux yeux de Galadius qui se tenait en retrait, qui lança vers son cousin un regard méprisant.

— Galadius ? Interpella une voix

L'interpellé détourna son attention du duo frère et sœur, et porta son attention sur le détenteur de la personne qui l'avait interpellé. Ce n'était pas un détenteur mais une détentrice, d'autant plus que le timbre de voix de la jeune fille était plus frêle, et plus timide.

C'était une petite rousse, à la longue chevelure ondulée, drapée d'une toge blanche et sertie d'une fine ceinture à la taille. Elle était assez mignonne, mais jamais le fils de l'empereur ne poserait un autre regard, que celui protecteur d'un frère sur celle-ci.

— Ave Secunda. Salua poliment Galadius, la main sur le cœur

Cette jeune fille n'était pas n'importe qui pour le jeune homme, c'était sa belle-sœur, enfin sa future belle-sœur.

— Ave Galadius. Salua à son tour Secunda , en s'inclinant légèrement

— Qu'il y a-t-il ? Un problème dans ta maison ? Demanda Galadius, intrigué

— Oui, je ne sais plus quoi faire. Je me devais de venir te parlais. Affirma Secunda, désemparée

— Dit–moi. Ordonna Galadius, inquiet

— Père, souhaite marier ma sœur à un autre. Il veut qu'elle épouse Hyperius le fils sénateur Hypérion. Raconta Secunda, alarmée

— Aucun mariage ne peut être exhaussé sans l'accord de l'empereur ! Affirma Galadius en serrant les poings

Le fils aîné de l'empereur tenta de garder son calme, pour ne pas effrayer davantage la jeune fille. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire, étant donné ce qu'elle venait de lui annoncer. Ce vieux crouton de Général Statius, osait défier le pouvoir de l'empereur ? Oser le défier lui Galadius en tentant de mariée sa promise ?! Jamais de la vie il ne permettrait cela. Qui était cette fille ? C'était Secunda Flavia Caecina la petite sœur de Statia Flavia Caecina, tout d'eux filles du Général Statius Septimus Caecino.

— Père n'a pas l'intention d'en faire part à l'empereur est c'est cela qui me fait peur ! Fit Secunda, angoissée

Galadius serra si fort les poings, qu'il se retint de tout fracasser autour de lui. Ce vieux débris croyait vraiment qu'il allait le laisser faire ? N'écoutant que son cœur et sa rage, le fils aîné de l'empereur quitta la salle de réception à grand pas, enragé.

— Non, je t'en prie ! N'y va pas ! Tenta de le retenir Secunda

— Pourquoi ne le pourrais-je pas?! S'écria Galadius en colère

— Si tu le fais , il s'en prendra à Statia ! Et tu sais qu'il en est capable ! Je t'en prie, ne fait pas cela ! Tenta Secunda , en larmes

Rien qu'à la penser que ce vieu puisse faire du mal à la sœur de celle-ci, lui donna des envies de meurtres. Mais il devait reconnaître qu'elle avait inexorablement raison. Car ici, c'était le père qui détenait la « patria protesta » c'est-à-dire le droit de vie et de mort sur sa famille, sa femme, ces enfants et ces esclaves. Et tout enfant devait respecter inexorablement ceci, sous peine d'être bannie, châtié, et répudié de sa maison, et de la cité romaine. Ce qu'il ne pouvait envisager pour rien au monde. Il devait aller voir Statia non, il doit la voir. Il fit de nouveau un pas, mais une fois encore il fut arrêté.

— Non tu ne peux pas la voir pour le moment ! Je t'en prie. Supplia Secunda

— Secunda. Tenta Galadius

— Tu n'avais pas à le savoir, mais j'ai pris le risque de t'informer. Il faut que tu prennes ton mal en patience. Je te ferais savoir quand tu pourras la voir, ne nous précipitons pas. Plaida Secunda, avec espoir

Le fils de l'empereur dût donner raison une fois de plus à la jeune fille, puis finit par acquiescer.

— Arthius ! Appela Galadius

— Oui, mon seigneur ? Fit Arthius en sortant de nulle part

— Raccompagne cette dame chez elle, et veille à ce que personne ne lui fasse de mal durant le trajet. Ordonna Galadius

— Bien, mon seigneur. Fit Arthius, le poing sur le cœur

Secunda embrassa la joue de son beau-frère et s'en alla à la hâte.

— Ce vieux débris va me le payer. Jura Galadius, les dents serrées

Galadius voulut quitter les lieux mais la voix de l'empereur le rappela à l'ordre.

— Je vous présente mes meilleurs gladiateurs ! Voici Decimus de Thrace, Marius de Crète , Akthon d'Egypte , Skar de Macédoine, et enfin Leonidus d'Athènes ! Présenta le maître de cérémonie

Les cris des femmes romaines hystériques se firent entendre, tandis que certains hommes jetaient des regards assoiffés de désir envers ces beaux esclaves. Ils étaient habillés partiellement, portant tous un simple pantalon de toile qui cachait leur nudité. Alors que leurs torses était luisant d'huile, imberbe, et bien dessinés. Ils se tenaient droit comme des i, et contre tout attente aucun n'était attacher, ou enchaîné.

— Gladiateurs, montrez donc aux autres la puissance et la beauté de Rome ! Scanda le maître de cérémonie une fois de plus

Les gladiateurs ne se firent pas attendre, et défilèrent devant les romains, romaines et autres invités des quatre coins de Rome. Certains ne tardèrent pas à tenter de les acheter, ou de passer un bon moment avec chacun d'eux.

— Qu'en dites-vous dame Cassiopea ? Demanda Luthor, le poing sur le cœur

Cassiopea se dressa sur l'estrade aménagée à cet effet, défiant de toute sa hauteur leurs invités.

— Que cela soit clair, mesdames messieurs. Ces gladiateurs ne sont pas  à vendre, ils m'appartiennent, ils sont la propriété de l'empereur. Quiconque osera enfreindre cette règle subira le courroux de l'empereur. Suis-je assez clair ? Déclara Cassiopea d'une voix forte

Tous acquiescèrent longuement ne voulant en aucun cas contrarié ni l'empereur ni sa fille. Mais une voix, naquit parmi les autres. Cassiopea la reconnue, c'était Titia Caesa DECIMA , fille du Général Caeso Tertius DECIMIUS , un général romain assez jeune mais plein d'ambition.

— Avant nous le droit de jouir de leur compagnie, dame Cassiopea ? Demanda Titia, bravement

— Tout à fait, dame Titia. Vous pouvez jouir de leur compagnie, et partager avec eux, les plaisirs de la chair. Mais aucun d'eux ne doit quitte l'enceinte de ce palais. Et quand les lueurs de l'aube naîtront, je le veux dans leurs quartiers. Est-ce clair ? S'il y a un quelconque problème faite le moi savoir. Quant à vous gladiateurs, je n'accepterais aucun débordement de votre part. Exposa Cassiopea, d'un ton sérieux

— Votre bonté n'a point de fin, et je vous en remercie. Remercia Titia, en s'inclinant avec respect

Les gladiateurs s'inclinèrent le poing sur le cœur face à leur maîtresse, tandis qu'elle acquiesça. L'annonce de la fille de l'empereur ravit bon nombre des invités, qui se jetèrent presque sur les gladiateurs, qui restèrent de marbre.

— Luthor, veille à ce que ceux qui paye leur nuit passés avec ces hommes respecte bien les prix. Demanda Cassiopea

— Bien sûr, dame Cassiopea. Fit Luthor, en s'inclinant

Cassiopea prit congé de l'instructeur, puis fut rejointe par d'autres romains, et romaines pour différentes raisons. Plusieurs lots de gladiateurs n'appartenant pas à l'empereur furent présentés au court de la soirée. Tandis que des danseuses aux voiles transparents dansaient, et divertissaient les invités. A l'ombre d'un pilonne, Cassius soupira, il n'avait aucune envie de rester mais il ne pouvait pas fausser compagnie à leurs invités. Il chercha du regard, une silhouette familière, et sentit son cœur se serrer dans sa poitrine on ne trouvant pas celle-ci. Inconscient que dans l'ombre , une silhouette féminine l'observait. Megara avait envie d'aller à la rencontre de Cassius, mais elle n'arrivait pas à le faire. Caius ne voulait plus voir son meilleur ami en peinture, et son père lui avait interdit d'approcher celui-ci. Ce que dame Aemilia n'avait pu accepter, et ça avait éclaté en dispute. Elle soupira, et allait tourner dans les talons quand elle vit la seconde fille du Sénateur Statius, s'en allait au pas de course alors que Galadius semblait sur le point de tuer quelqu'un. Inquiète, elle alla à la rencontre de celui-ci.

— Galadius ? Tout va bien ? S'enquit Megara

Galadius sortit de sa torpeur, et fut surpris de constater que c'était Megara qui lui avait parler . Il toisa celle qui serait sa belle-sœur, elle était inquiète pour son sort, et il la remercia sans le dire à voix haute.

— Je vais bien . Tu n'as pas à tant faire. Confia Galadius, avec un faible sourire

La fille du Sénateur Calion n'était pas dupe, elle voyait que son beau-frère n'était pas au mieux de sa forme. Et elle savait exactement pourquoi.

— Secunda à dût t'informer des plans du Général Statius non ? S'enquit Megara, grave

— Tu savais ? Accusa Galadius, alors que son sourire s'évanouissait

— Je l'ai sue, il y a peu. Et j'ai jugeais bon que ce serait à elles de t'en parler . Défendit Megara

Megara craignait que le frère de Cassius éclate de colère, il était connu pour avoir des colères monstres, et tout détruire autour de lui. Galadius prit sur lui, il ne pouvait en vouloir à celle-ci de lui avoir cacher une tel chose. Après tout, la situation familiale de celle-ci et la leur n'était pas au mieux.

— Je peux m'enquir de la bonne condition de Statia si tu le souhaites. Le général Statius craint mon père, et d'aucune manière il ne pourrait me faire du mal sans que mon père lui fasse payer de sa vie. Exposa Megara

— Tu pourrais faire cela pour moi ? S'enquit Galadius, surpris

— Bien sûr, Statia est une bonne amie a moi. Et elle t'aime profondément, et si son père met à exécution ces plans, elle pourrait employer des mesures drastiques. Et je ne veux que son bonheur. Défendit Megara, avec confiance

Galadius sourit, cette Megara était vraiment audacieuse, et toujours prête à tout pour ceux qui lui étaient chair. Il se demandait vraiment comment son idiot de petit frère ne s'était pas rendue compte de sa valeur. Ah moins que celui-ci le sache, mais que trop fière il n'osait le montrait, et le lui témoignait ?

— Tu es bien soucieuse du bonheur de celle que j'aime. Mais qu'en est-il de toi ? Risqua Galadius, avec taquinerie

— Que veux-tu dire ? Répondit Megara, feignant ne rien savoir

— Mon idiot de frère est certes habile avec les mots, la diplomatie et tout ce qui touche à un grimoire, l'armée et la politique . Mais on se qui concerne son cœur, il est bien trop fière et trop renfermé. Fit Galadius

Megara dût donner raison au frère de l'élue de son cœur, se sentant un peu démunie. Trop obnubilée, elle ne décela pas la présence d'une ombre en retrait qui venait d'arrivée.

— Mon frère, tu nous honores enfin de ta présence. Tu as bien faillit faire attendre ma chère belle-sœur. Déclara Galadius avec taquinerie

Megara fit volte-face surprise, et déconcertée de revoir celui qu'elle avait évité tout la soirée. Galadius saisit la main délicate de Megara sans qu'elle n'oppose une quelconque résistance, et lui fit un baisemain. Puis il l'attira à elle, jusqu'à que son souffle effleure le cou de celle-ci, bien sûr il n'avait aucune mauvaise intention.

— Fait moi savoir de la condition de Statia au plus vite, je t'en prie. Et il est temps pour toi, de l'affronter, pose lui un ultimatum. Recommanda Galadius dans le creux de l'oreille de Megara

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