Chapitre 16 : Effrayante attraction
Crixo et Hellions firent volte-face tout comme le maître d'arme Luthor surpris, devant eux se tenait Cassiopea.
— Mademoiselle. Tenta Luthor
La fille de l'empereur romain ne tint pas compte du maître d'arme et fut au chevet du patient. Elle examina avec minutie la plaie, et comprit qu'il y avait bien plus qu'une simple plaie. La peau sur la zone de la blessure, prenait une teinte violette. Ce n'était pas de bon augure. Elle toucha le front du patient, il était brûlant , puis examina le poux du patient, en portant ces doigts au niveau du poignet de celui-ci. Il battait tantôt trop vite, tantôt trop lentement. Le système humanitaire du grec, fonctionnait à plein régime tout comme les anticorps. C'est pourquoi, intérieurement son organisme était si agitée. Elle comprit rapidement ce qu'il se passait.
— Il a été empoisonné, la lame du perse était empoisonné. Diagnostiqua Cassiopea en serrant les dents
— Comment?! S'écrièrent les gladiateurs
Il fallait qu'elle agit vite, et selon elle vut la vitesse de propagation du venin, poison celui-ci devait être soit ralenti par le système humanitaire du grec, soit ce grec était immunisée contre celui-ci . Quoi qu'il en soit, il fallait agir.
— Vous avez de la feuille des rois? Fit Cassiopea tout en s'affairant
— La voici. Fit Hellions, en tendant la plante
— Merci. Déclara Cassiopea
La fille de l'empereur romain n'attendit pas un instant et entreprit de commencer une décoction qui agirait contre contrepoison. Alors que les traits des gladiateurs présents était marquée par l'inquiétude et la peur.
— Pouvons-nous faire quelque chose? Fit Hellions avec espoir
— Crixo, Hellions vous allez devoir rester aux portes de ces quartiers et surveillait les alentours. Nous ne sommes pas à l'abri que quelqu'un vienne finir le travail. Luthor, je te laisse prévenir mon père, et mes frères. Fait doubler la garde. Recommanda Cassiopea, sérieuse
Les trois hommes exécutèrent à la lettre les ordres de la jeune fille de l'empereur. Cassiopea ne perdit pas de temps et s'affaira a procurer au plus vite les soins les plus adaptés au grecque. Quelques heures plus tard, le grec était sain et sauf. Le poison avait été neutralisé, et la plaie d'Ares était désinfecté et bandé. Cassiopea s'épongea le front, elle restait perplexe, elle ne doutait pas que ce poison soit mortel. Mais le fait que cet l'organisme de cet homme avait contré avec une si grande combativité ce poison était inouie et très rare.
— Ah mois que tu n'es habitué ton corps à lutter contre ce genre de poisons. Et qu'avec le temps tu aies developpés une grande immunité. Comprit Cassiopea, perplexe
Dans certains cas bien que rare, les empoisonneurs ingurgités une petite quantité de leur poison. S'il la personne survivait les anticorps avait enregistré ce poison étranger, et après cela, il avait développé une immunité la plus totale. Elle se souvint d'un empoisonneur Thrace qui avait fait la même chose, à un tel point aucun poison, même le plus mortel n'avait pu venir à bout de sa vie. Que ce soit un venin animal ou inventé, il avait finir par s'éteindre lors d'un incendie lors d'une de ces expériences.
Ares finit par s'éveiller, il papillonna des yeux puis il allait se redressait quand une main frêle mais ferme l'arrêta. Une main inconnue qu'il ne reconnut pas à son plus grand désarroi. Était-il en train de rêver ?
— Reste coucher. Il te faut du repos. Fit Cassiopea, au chevet du grec
Ares fronça les sourcils mais acquiesça longuement, pourtant il réussit à s'installer confortablement a demi-allongé. Avec l'aide minutieuse de la romaine, qui n'avait rien dit d'autre.
— Comment je suis arrivée là? Demanda Ares
— Crixo et Hellions t'ont emmenée ici. Le perse ta blessé, sa lame était empoisonné. Mais j'ai pus te soigner à temps. Fit Cassiopea, en s'essuyant les mains
— Merci . Fit Ares
— Tu es immunisée contre les poisons. Déclara Cassiopea
— Comment le sait-tu ?Demanda Ares, sur la défensive
— Ce n'est pas une question, mais une affirmation. Ce poison aurait dût causer ta mort, pourtant tu es devant moi et surtout vivant. Rétorqua Cassiopea, d'un ton admiratif
Bien que déconcerté, le grec ne dit rien de plus, intrigué par cette femme qui avait découvert l'un de ces plus grands atouts et arme. Et cela lui déplut bien qu'il n'en laissa rien paraître. Alors que Cassiopea délaissa son patient pour ranger son matériel, le grec en profita pour l'admirer discrètement.
Le grec dût se rendre à l'évidence, la fille de l'empereur romain était d'autant plus captivante et désirable si près de lui. Il se maudit intérieurement pour désirait la fille de l'assassin de son frère.
— Pourquoi ? Demanda soudainement Ares
— Car je suis responsable de chaque gladiateur qui foule cette arène, j'ai un droit de vie et de mort sur vous. Et que j'aime faire attention à ce qu'ils soient bien. Les gladiateurs de Rome ne sont pas du bétail ou de la marchandise comme on peut le voir autre part. Ici, vous êtes traités non pas en prisonniers mais en simple guerrier. Un statut que les autres gladiateurs venant des quatre coins de Rome ou par-delà ne peuvent qu'envier. Voilà tout. Expliqua Cassiopea, en continuant de ranger ces affaires
Oui, désormais le grec comprenait pourquoi Hellions et Crixo disait que la romaine était différente, et pourquoi les gladiateurs la respectait et l'aimait beaucoup. Elle n'était pas comme les autres.
— Vous êtes différente des autres romaines. Fit Ares
— En effet, peut-être est-ce car j'ai le sang des gaulois dans mes veines. Fit Cassiopea avec un petit sourire
*Gaulois? Mais comment?*Songea le grec abasourdi
— Ma mère dame Octavia est gauloise. Rome et la Gaule ont signé un traité de paix et d'alliance, dont ma mère et mon père ont sont la parfaite unification. Je suis donc autant romaine que gauloise. Expliqua Cassiopea, sans se départir de son sourire
— Vous faîtes plus gauloise que romaine à ne point douter. Fit Ares , avec un petit sourire
Cassiopea sourit tout en terminant ce qu'elle faisait.
— Votre père ne pourrait accepter que vous soyez en tels conditions. Rappela Ares
— En effet, mais il a confiance en moi. Fit Cassiopea
— Vous ne pouvez pas rester davantage ici. Affirma Ares, en changeant subitement de ton
Un détail qui n'échappa pas à la romaine, qui se tint sur ces gardes, intriguée et non rassurée.
— Vous semblez mépriser l'empereur. Attaqua Cassiopea, en plantant ces yeux gris dans ceux d'Ares sans aucune peur
— Est-ce que je suis obligé de l'apprécier ? Contre-attaqua Ares avec effronterie
— Non, c'est vrai. Mais vous devez le respectez. Répliqua Cassiopea, d'un ton sec
— Et pourquoi ça ? Fit Ares, avec insolence
— Car ce n'est que par pitié, et par intérêt que tu as pu affronter Idriss aujourd'hui. Sinon tu serais déjà sous terre. Rétorqua Cassiopea, sur le même ton
La romano-galloise n'aimait pas comment cet homme se montrait aussi effronté, et si irrespectueux envers elle. Car selon elle, s'en prendre à l'empereur, ne se reste que l'insultait, c'était aussi lui porter atteinte à elle. Ce qu'elle ne pouvait tolérée malgré l'attachement qu'elle pouvait avoir sur ces gladiateurs.
— Si cela a été par pitié, alors tu aurais dût me laissait mourir. Accusa Ares, avec effronterie
Avant qu'il ne puisse faire quelque chose, le grec avait la tête sur le côté, la joue brûlante. Comment osait-il ? Lui parler de la sorte ? L'insultait de cette manière ?! Désormais, elle regrettait de l'avoir sauvée, elle aurait dût le laisser crever.
— N'oublie pas ou est ta place grec. Affirma Cassiopea furibonde
Ares regarda de haut ce bout de femme qui était encore plus désirable en colère. Elle sembla lui lançait tous ces pires malédictions et tourna les talons. Alors que Cassiopea allait atteindre la porte de bois de la salle, elle fut tirée en arrière.
Elle lâcha un petit cri de surprise, elle s'était retrouver acculée, et plaquée contre ladite porte. Ne voulant pas lui le moindre blessure, Ares avait passé un bras protecteur autour de la taille de la jeune femme de manière à ce qu'elle n'ait rien. Alors que son autre poigne, retenait le poignet frêle de la jeune femme. Cassiopea fut tétanisée par l'effroi, mais tenter de reprendre contenance. Elle trembla légèrement, il était si rare qu'elle soit dans une telle situation. Et elle ne connaissait pas les intentions de ce grec, c'est ce qui lui faisait peur.
— Lâches-moi. Demanda Cassiopea, avec bravoure
Ares darda son regard prédateur sur la jeune femme, Il ne voulait pas lui faire de mal, mais lui faire peur oui. Car malgré la bonté, la gentillesse dont elle avait fait preuve envers lui, elle restait la fille de l'empereur. La fille de l'homme qui avait tué son frère Aros, et en cela, il ne pouvait l'épargner. Car toucher à la vie de cette princesse romaine, c'était toucher à l'empereur. Leurs souffles s'entremêlaient inexorablement, tandis que leurs corps étaient pressé l'un contre l'autre.
— Que cherches-tu exactement ? Demanda courageusement Cassiopea
Devrait-il lui dire ? Lui avouer son sombre plan, sachant qu'elle pouvait le faire exécuter ? Non, il savait qu'elle ne le ferait pas. Pourquoi ? Il ne saurait le dire. C'était son intuition, son instinct qui le lui criait.
— Je veux la gloire, et que l'on reconnaisse ma véritable valeur. Confia Ares, alors que ces lèvres n'étaient à peine que quelques centimètres de celles de la romaine
— Personne ne te reconnaîtra en tant que tel, s'ils apprennent que tu as agressé la fille de l'empereur. Rétorqua Cassiopea avec effronterie
Non elle ne laisserait pas cet homme, qui la troublait tant, lui faire un tel affront sans se défendre. Cependant, il y avait tel une force invisible qui l'attirait à lui comme un aimant. Les lèvres du brun était si proche des siennes, qu'elle se surprit à désirer y goûter et cela à sa plus grand damne. Pire, qu'il la touche, que sa peau frôle la sienne de nouveau mais dans un tout autre contexte. Non ! Par les dieux, par Vénus elle ne pouvait penser cela enfin !
Ares ne fut pas déçus du ton mordant, et effronté de la jeune romano-gauloise.
— Qui a dit que je t'ai agressé ? Releva Ares, avec une pointe de sarcasme
Pour lui montrer que c'était lui qui menait la danse, il l'accula et la serra davantage contre lui. Instinctivement par peur, elle se figea d'effroi, et ferma les yeux. Le cœur de Cassiopea battait à cent à l'heure, elle avait si peur. Milles scénarios improbables et plus effroyable les uns que les autres s'enchaînèrent dans sa tête. Ares savoura la sentir si vulnérable, si frêle entre ces griffes. Bien qu'au fond de lui, il se détestait d'user d'un tel procédé envers elle, elle qui lui l'avait sauvé et aider.
— Ares. S'il-te-plaît. Tenta Cassiopea dans un souffle
Ebranlé dans l'âme par la détresse qu'il percevait dans le ton de la jeune femme, le grec fit taire son corps, et son âme. Il devait s'imposer, surtout face à elle. Ces lèvres frôlèrent volontairement la joue de la fille de l'empereur. Bien qu'elle garda les yeux clos, il la sentit se crispait et tremblait imperceptiblement. Il la serra davantage contre lui, alors qu'il se permit de mordre partiellement le lobe de l'oreille de la jeune femme. Il la sentit se crisper davantage, puis glissa ces lèvres près de l'oreille de celle-ci.
— Va-t'en ! Demanda Ares
Cassiopea ne put que sentir extrêmement sale, maudite, ou bien pire. Elle se sentie comme violée dans son intimité, dans son être. Elle n'avait pas réussi à échapper à cet homme, et c'était sa plus grande erreur. Pire, sans le vouloir, elle avait désirée qu'il la touche, qu'il l'embrasse et c'était impardonnable de sa part. Blessée dans l'âme, retenant ces larmes traîtresses de s'écouler sur ces joues, la jeune femme enfin délivrée s'en alla en courant.
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