Chapitre 15 : A cœur perdu
Le sable vint trembler sous les pas des guerriers des quatre coins de l'empire romain.
Le premier jeu serait le Pancrace. Une discipline grecque. Le but était de récupérer un poignard dans le sable, et de faire couler un peu du sang de son adversaire. Sachant qu'aucun des deux adversaires ne devaient que ce défendre à l'aide de leurs poings, et autres atouts physique. Certains utilisaient la ruse, d'autres la force physique ou d'autres la stratégie. Et les romains raffolaient de ce genre de combat, lutte dont le suspense était maître en tout temps. Tous les combattants participer quel que soit leur âge. Plusieurs rangées de guerriers firent face à l'empereur romain. Ils le saluèrent avec respect.
— Que les combats commencent! Fit l'empereur romain
Cassiopea était un peu en retrait, mais cela ne lui empêchait en rien d'assister aux combats
Ces yeux chocolat se posèrent sur un guerrier grec, un nouveau dans l'arène. Il lui était familier pourquoi? Elle ne saurait le dire. Mais bon, elle n'avait pas eus le temps d'aller les voir avec tous les préparatifs.
— Tu as des nouveaux gladiateurs ma sœur? Fit Cassius
— Un seul. C'est un grec, il parait qu'il a éliminé Lenos et l'égyptien. Fit Cassiopea , avec intérêt
La brune se leva et se porta près du balcon, alors que les guerriers rejoignaient de nouveau leur tente aménagé à cet effet. Il était musclé, bel homme, un met de choix comme le dirait Maxima. Mais il y avait bien plus, elle le sentait quoi?
— Arthus contre Laras! Annonça l'arbitre
Les deux combattants se firent face tel des fauves prêt à se jetait l'un sur l'autre avec rage et bestialité. L'arbitre donna le départ, la seconde après les deux combattants se jetèrent l'un sur l'autre. Laras était souple, à la différence d'Arthus qui était l'équivalent d'un taureau. Après une lutte acharné Laras ressortit vainqueur de l'arène, sous les applaudissements des spectateurs et des cris hystériques des dames. La foule était en délire à chaque combat hurlant à gorge déployé , comme-ci ils étaient au marché. Un brouhaha monstre s'installa, alors que la foule ne savait pas tenir en place. Galvanisé, entraîné par les combats et les participants.
Un combat pour ce vulgaire poignard s'enchaînait à vue d'œil tous différent les uns que les autres. Tous plus spectaculaire les uns que les autres. Ares était assez confiant, mais pour le moment il ne savait pas sur qui il allait tomber. En jetant un coup d'œil vers le pavillon de l'empereur romain, c'est là que son regard se glissa sans le vouloir sur l'une des seules femmes présentes dans le pavillon.
— Qui est-ce? Demanda Ares, en désignant du menton Cassiopea
— Elle? C'est Cassiopea Octancia Galadia. C'est la fille unique de l'empereur romain, mais aussi la romaine la plus ravissante et la plus convoité de tous les quatre coins de Rome. Présenta Hellions avec un grand sourire
— On la surnomme aussi " La tigresse" ou la " Gardienne". Raconta Crixo
— La Tigresse car elle est féroce, coriace et très intelligente. Et la gardienne car elle est la protectrice des gladiateurs. Elle a le droit de vie et de mort sur nous chacun d'entre nous. Pourtant, elle ne laisse personne nous faire du mal, nous sommes en pleine forme et nous avons un minimum de confort grâce à elle. Elle veille à nos bonnes conditions de vie, tout ce qui a un rapport avec nous est contrôler par elle. Elle vient souvent nous voir, on l'aime beaucoup. Raconta Hellions
— Pourtant elle paraît arrogante. Fit Ares
— En apparence peut être mais pas quand on la connaît bien. Elle n'est pas ce genre de romaines et dames qui ne veulent pas se salirent les mains. Ou qui nous approchent ne ce reste que pour une partie de jambes en l'air sauvage. Non elle n'est pas comme ça. Continua Hellions
— Elle est une guerrière romaine, elle est la meilleure lame et lance romaine. De plus, si quelqu'un vint à nous faire du mal, elle n'hésite pas à le faire payer. En plus de ça, beaucoup lui doit la vie. Nous la respectons tous, nous les gladiateurs. Nous avons pourtant des règles, nous lui devons le respect et ne pas lui désobéir. Rapporta Crixo
— Nous ne sommes que des marchandises pour elle non? Fit Ares, campé sur ces positions
— Quand tu apprendras à la connaître le grec tu regretteras ces mots. Avertit Hellions, avant d'entrée de nouveau dans l'arène
— Une seule règle à retenir Ares, personne je dis bien personne n'a le droit de lui faire du mal. Car bien avant que les gardes romains t'approcheront, les gladiateurs t'auront déjà vendu à Hadès. Avertit Crixo sérieux
Ares acquiesça longuement, il était intrigué par cette femme et ne demandez qu'à faire plus ample connaissance avec elle. Et plus encore, il devait se l'avouer, elle était d'une beauté à couper le souffle. Elle n'était l'une de ces blondes romaines aux parures intarissables avec leurs perruques ou leurs toges hors de prix. Non, elle était différente pas de bijoux à n'en plus finir, pas de perruque. Juste elle, et sa chevelure bouclés brune dont chaque boucle était unique, ces yeux chocolats calme mais pétillant semblait être la seule chose qui la différenciait de ces pairs. Il fut surpris de vouloir passer ces doigts dans ces si belle boucles. Par Aphrodite, elle était d'une beauté à couper le souffle et envoûtante.
— Ares contre Idriss! Grèce contre perse! Cria l'arbitre
Toute la foule semblait ne plus tenir dans les gradins, l'excitation était à son comble faisant trembler l'arène.
— Je parie sur Idriss, annonça Harshad
— Et moi , sur Ares. Accorda Cassiopea
Les deux combattants firent face à l'empereur et le prince de perse puis se saluèrent mutuellement. Le poignard fut planté dans le sable et les deux combattants retinrent leurs souffles. Ils se tendirent, et se concentrèrent de concert sur l'objet de leur plus profond désir, en soit le poignard.
Ares ne quitta pas des yeux son adversaire, saisir le poignard était une chose, et blessé son adversaire en était une autre.
Le top départ fut donnait alors que la foule s'agitaient et criaient de tous les côtés, créant un brouhaha monstre. Le guerrier grec et le guerrier perse se tournèrent autour tel des fauves, chacun attendant le moment opportun pour saisir le poignard. Tout à coup, Idriss se jeta sur Ares, qui l'évita en plongeant sur le côtés en faisant une roulade calculé dans le sable.
Idriss ne sembla pas apprécier de se prendre le vide, il fit volteface et balança du sable dans les yeux du grec. Déstabilisé, et tout de suite huée par la foule, Ares tangua en essayant de retrouver la vue. Idriss se jeta dans un cri de guerre sur le grec, Ares et Idriss firent un rouler-bouler ensemble dans le sable. Mais tout de suite après, Idriss se tenait en califourchon sur le grecque tentant de l'étrangler.
L'arbitre voulut intervenir mais fut arrêter d'un geste par l'empereur romain sous la stupeur de tous.
— Galadios. Tenta Octavia de Gaule
— Non, je veux voir à quel point ce grec peut se montrait dangereux. Contra Galadios II
Cassiopea échangea avec Cassius un regard furibond, puis reporta son attention sur le combat. Elle serra avec force les ponts de sa toge, ce qui n'échappa aux yeux du suzerain du désert.
Non, il ne pouvait pas se laissait abattre, abandonner, il devait se battre, pour lui et pour son frère. Il ne pouvait se permettre de se faire évincer de la sorte aussi facilement et bêtement. Il puisa dans ces forces, et mordit violemment son ennemi, déstabilisé et souffrant le perse relâcha son emprise sur le grecque. Profitant de cela, Ares repoussa violemment le perse, fit une roulade et se saisit du poignard.
— Approche abruti. Fit Ares ponctuant ces mots, d'un geste de la main
Le perse fonça sur le grec qui ne bougea pas, au dernier moment. Ares se décala sur le côtés, d'un geste calculé alors que le perse passait à côtés de lui, la lame du poignard goûta au sang du perse, qui lâcha un cri. Il avait infligé à son ennemi, une petite blessure, qui ne tuerait pas celui-ci. Comme le voulait, les règles.Le combat était finit, Ares avait gagné, mais à la stupeur de tout le monde, le perse sortit une dague.
— C'est contraire aux règles. Fit Galadius près de sa sœur
Idriss accourra et tenta de blesser le grecque, mais celui-ci évita avec souplesse la lame, chaque coup était parée de la part du perse. Chacun portait des coups, qui furent bloqué par son adversaire. Saisissant une ouverture du perse, Ares baissa ça garde volontairement. Il saisit lui aussi sa chance, et la seconde plus tard, le poignard du grec se planta dans le cou du perse qui s'écroula couvert de sang. L'homme tomba à genoux, les yeux exorbités, le torse imbibé d'un flot continuel de sang, puis s'écroula.
La foule semblait en délire, tandis que l'arbitre déclara officiellement Ares gagnant. Le grec reprit difficilement son souffle, sous le regard soulagée de ces pairs.
— Quel dommage vous avez perdu un guerrier perse. Fit Octavia de Gaule, avec ironie
— J'en ai beaucoup d'autres, dame Octavia ne vous en faites pas, rétorqua Harshad avec un faux sourire
Les traits de Cassiopea se firent plus légers, et plus détendue, alors que la pression qu'elle avait ressenti s'évapora. Le prince des sables n'aimait pas du tout cela, quelqu'un s'était servi de son guerrier perse pour semer la discorde entre lui et les romains. Il fit signe à son second de s'approcher.
— Arhan, trouve qui est à l'origine de tout sa et amène le moi. Ordonna Harshad, avec fermeté
Le garde s'inclina avec respect puis prit congé de son prince. Cet échange n'échappa pas aux yeux de Cassius, qui ne sut quoi en penser. Il n'était pas bête, il doutait que le roi des sables ait osé une telle chose. Il devait y avoir un traître dans les parages à ne point douter.
Malgré son soulagement, Cassiopea pressentait qu'il y avait quelque chose. Sans demander son reste, elle quitta le pavillon romain et rejoint à la hâte les geôles des gladiateurs.
— Cassiopea! Interpella Octavia mais en vain
— Inutile cela ne sert à rien. Contra Cassius
— Mère, tu sais bien comme ma sœur est attachée à ces gladiateurs non? Fit remarquer Galadius, avec ironie
Ares masqua sa douleur, mais juste après avoir franchi la porte du quartier générale des gladiateurs il s'écroula.
— Ares! Cria Hellions en supportant son ami
— Qu'est-ce qu'il a? Fit Luthor, inquiet
— Il est blessé! Fit Crixo en désignant une plaie profonde le long de la taille du côté gauche du grec avec affolement
— Vite! A l'infirmerie! Ordonna Luthor
Ares souffrant et à moitié conscient fut conduit dans une salle de béton, ou il fut allonger sur un lit de paille et de plumes. Les personnes autour s'agitèrent
— Rapportez-moi, des herbes médicinales, du fil, une aiguille, de l'eau chaude et des bandages. Ordonna Luthor
Les gladiateurs ne se firent pas priés quelques minutes plus tard, ils réapparurent avec le nécessaire, alors que Ares était désormais torse nu.
— Laissez-moi d'abord voir sa blessure. Fit une voix féminine
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