Chapitre 14 : A vos paris
Les marchands, les nobles, les guerriers et autres dignitaires des quatre coins de l'empire romain. Tout comme ces ennemis devenu alliée pour un court temps. Tous sans exception, investissaient en ce moment même, les rues , les palaces , les auberges de Rome , tout comme les chambres des grandes maisons des nobles romains.
La tension était palpable, car tous étaient là pour une seule et unique chose. Le tournoi des gladiateurs, dans l'arène. Cependant, ce n'était pas le seul jeu, il y en avait plusieurs. Tel que le Pancrace, c'était une discipline sportive forte appréciée. Dont le but était de tenter de récupérer un poignard dans le sable et de mettre hors d'état de nuire son adversaire. Et faire couler une goute du sang de son adversaire sans le tuer.
Il y avait mais encore la course de chars, ou les combats contre les fauves ou autres prédateurs. C'était très vaste mais les jeux de l'arène le plus populaire et sans doute, le combat des gladiateurs. Du sang, du sable, un vainqueur et un vaincue, des louanges, des malédictions. Voilà le plus grand succès romain.
Tout se presseraient, s'entasseraient tels des sardines dans les gradins qui paraissaient sans fin. Tous étaient confondues qu'importe le peuple dans ils étaient issus.
Nobles d'un côté, et paysans de l'autre car sinon ils y auraient des émeutes. Tout avait été richement décoré, des rubans rouges aux lions d'or et d'argent aux feuilles d'oliviers d'or brodés et bien plus encore. Les armoiries des grandes maisons de Rome, était visible sur les habits tout comme celles des invités des quatre coins de Rome. Tous trépignaient d'impatience, a l'idée de se lançait dans la mêlés.
Surplombant le reste des gradins, aménagée et richement décorée. Un pavillon somptueux avait été aménagé pour accueillir l'empereur et sa famille.
Octavia de Gaules resplendissait de beauté, drapé d'une toge romaine blanche, la taille cerclé d'une ceinture de feuilles d'or, et ces cheveux magnifiquement bien coiffé et mit en valeur grâce à un petit diadème d'or. Peu de femmes pouvaient rivaliser avec la beauté légendaire de la gauloise au sein de cette arène. Celle-ci veillait aux derniers préparatifs attendant avec impatience que les combats, festivités commencent.
Galadius avait optait pour une toge masculine romaine blanche et ou était arborant fièrement une tête de lion argenté. Il se tenait en retrait aux côtés de Maximus, une coupe de vin à la main, saluant d'un geste ou d'un regard les autres personnes plus ou moins importantes.
— Il y a plus de monde que d'habitude. Affirma Galadius, en portant sa coupe à ces lèvres
— Tant qu'il y a des belles femmes. Commenta Maximus , avec un sourire narquois aux lèvres
Galadius se retint de lever les yeux au ciel, une chose que Maximus ne savait que faire. C'était courtiser, et enchaîner les conquêtes. Sans se souciait de la politique et des armes. Un véritable noble romain dans tout ça splendeur bon qu'à dépenser son argent, et coucher avec tout ce qui bouge.
— Ma tante, mon oncle est-il prêt ? S'enquit Maxima qui venait d'apparaître
La gauloise fit volteface, devant elle se dressait Maxima, la sœur de Maximus la nièce de l'empereur Galadios. Elle resplendissait dans une toge romaine blanche dont les broderies dorées faisaient pâlir tous les nobles romaines et autres .Certes dotée d'une beauté grandiose, elle n'avait pas le cœur d'un ange. Maline, fourbe, manipulatrice et orgueilleuse.
— Ton oncle est sur le point d'apparaître. Confia Octavia de Gaule, avec un sourire
Tout le monde était en délire, galvanisés trépignant d'impatience. Tels des enfants attendant leur repas du midi. Créant tel un brouhaha que l'on ne pouvait même pas entendre ce que la personne à nos côtés disaient, sans criée comme un forcené. Cassius en parfait guide escorta le prince du désert qui apprécia le geste , tout en saluant certains alliées de part et d'autres de leur chemin.
— Je vais vous conduire à votre pavillon. Confia Cassius
— Vous êtes trop gentil de m'accorder tel escorte. Commenta Harshad avec un sourire
— C'est le minimum qui je puisse faire en tant qu'hôte et vous êtes de invités d'honneur. Confia Cassius avec un grand sourire
Le monarque de Perse sourit, il fut installez dans un pavillon luxueux confortable et côte à côte de celui de l'empereur. Le prince du désert, n'avait pas vu le temps passés. Les jeux étaient arrivés plus vite, qu'ils n'y paraissaient. Et il avait eu la chance et le privilège de discuter, et apprendre à connaître l'héritière de l'empereur de Rome. Et il n'était pas déçu, il avait découvert en cette Cassiopea. Une femme de culture, d'un grand intellect qui vouait un grand amour sans faille à son peuple autant qu'à sa famille. Mais aussi un amour brûlant et empoignant à Rome. Une femme dont les armes, l'arène , la stratégie militaire n'avait aucun secret pour elle.
— Votre sœur est charmante, et d'une grande sagesse. Elle est en tout point, la digne héritière des valeurs de Rome, et de votre famille, complimenta Harshad avec sagesse
Bien que la profonde amitié qui liait le prince du désert au prince de Rome. Cassius ne put s'empêcher de se crisper, et ne put que rendre un simple sourire au prince des sables.
— A ce propos, je ne vois point votre sœur. Serait-elle malade? S'enquit Harshad
— Pas du tout, elle ne doit sûrement s'occuper des derniers détails des jeux. Surtout concernant les gladiateurs. Fit Cassius
— Ah bon pourquoi? N'est-ce pas de la responsabilité de votre frère Galadius ? Demanda Harshad, intrigué
— Pas tout à fait, les gladiateurs de Rome appartiennent à l'empereur, notre père. Mais Cassiopea est leur responsable et comme leur gardienne. Tout ce qui a un rapport avec les gladiateurs est de son ressort personne n'a le droit de leur faire du mal sauf ces propriétaires. C'est-à- dire, la famille de l'empereur et lui-même. Et Galadius et moi avant la responsabilité des armées romaines. C'est ainsi que nous nous sommes départagés. Expliqua Cassius avec sérieux
— Hm Intéressent. Souffla Harshad, ravi
— Elle est la seule à voir le droit de vie ou de mort sur tout gladiateurs romains ou affilié à Rome. Termina Cassius
Cassius finit par prendre congé du prince des sables et rejoindre le pavillon de l'empereur. Alors que les serviteurs du prince des sables, s'occupaient de remplir les moindres demandes de celui-ci.
— Ou est notre sœur? Demanda Galadius à l'adresse de Cassius qui venait de franchir le seuil du pavillon d'honneur
— Elle n'est pas encore là ? Fit remarquer Cassius surpris
— Qui n'est pas encore là? S'écria une voix féminine
Soudainement, Cassiopea fit son apparition drapée d'une toge romaine féminine, arborant une tête de lion argenté. Elle avait relevé sa chevelure bouclés en un demi-chignon dont plusieurs mèches boucles brunes, s'échappait et encadrait son visage. Deux bracelets dorés ornaient ces poignets, et une parure ornée son cou.
— Et bien ma sœur toujours à l'heure non? Fit Galadius avec tact
— Il me tardait de commencer les jeux et tout est prêt. Fit Cassiopea avec un grand sourire
L'empereur Galadios II finit par apparaitre sur l'estrade, attirant la foule qu'il salua.
— Ave Galadios! Salua la foule
D'un geste, Galadios II intima le silence alors que tous se turent.
— Bienvenu a tous et a toutes que vous venez de Rome , et par-delà les quatre coins de l'empire Romain. Je déclare officiellement les jeux de Rome ouvert! Que le sort vous soit favorable et puisse la gloire vous embaumer! Scanda Galadios II
La foule hurla de plaisir et répétèrent le nom de l'empereur. Le premier jeu serait la course des chars, la foule était intenable, balançant les paris et l'argent un peu partout.
— A vos paries! Lança Maximus
— Pour qui tu mises? Questionna Galadius, en sortant sa bourse remplie d'or
— Pour Rome bien sûr! Lança Maximus
Les chars firent leurs apparitions, galvanisant la foule qui criait à en perdre la voix. Galadius leva sa coupe de vin vers le ciel , tandis qu'il fit un clin d'œil à peine perceptible à l'un de ces hommes. Tandis qu'une lueur malsaine naquit de nouveau dans ces pupilles et son sourire se faisait narquois.
— Longue vie à l'empereur. Souffla Galadius en levant sa coupe vers le ciel, avec un sourire mauvais aux lèvres
Les chars firent hurler leurs montures, puis partirent au galop projetant le sable et la poussière aux alentours. La course étaient lancés.
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