Chapitre IXLe premier jour d'école de Gilgamesh...
Anaïs
Je me réveille de bonne heure. En fait, je n'ai presque pas dormi. Gilgamesh râle mais je lui explique qu'il faut se lever à 06h15 pour avoir le temps de tout préparer pour prendre le bus à 7h00. Il fait que grogner mais se prépare à contre cœur.
Une fois qu'on a tout fini, je souris à mes parents et nous partons tout les deux en cours. Aujourd'hui, je suis seule en temps normal à y aller, vu que je prends le car scolaire aujourd'hui, et non le bus de ville.
- Dis-moi... Tu prends le transport toute seule, d'habitude ? Il y a beaucoup de monde ? , me demande-t-il calmement, semblant se souvenir de mon état hier soir.
- Oui. Après, pour le monde, ça dépend des jours. Dans le deuxième car, souvent, non.
Je lui souris et on arrive à l'arrêt de car. Une fois que le car arrive, on monte dedans tout les deux. Gilgamesh paye pour le ticket. Il m'a laissée, voyant que je n'étais pas franchement dans mon assiette. On est ensuite arrivé à la zone de correspondance et on a pris le second car.
Une fois arrivée, on est parti directement dans l'établissement et dans la salle de cours, comme on arrive un peu juste. Il me suit calmement et on a un peu parlé pendant les différents trajets, mais je sens qu'il a compris que quelque chose n'allait pas. Pourtant, il ne m'a rien dit. Je pense qu'il ne se sentait pas trop à l'aise.
Une fois arrivée dans la salle, tout le monde nous a regardé avec de grands yeux. On s'est dirigé vers mes trois amis, Claire, Gabrielle et Louis.
- Bonjour tout le monde ! , les salue-je.
Il regarde Gilgamesh surpris et ne savant pas trop quoi dire.
- Je vous présente Gilgamesh. , le présente-je. C'est un ami qui vit au Japon. Il est en France pendant quelque temps pour découvrir la vie ici. Je lui ai proposé de venir avec moi en cours pour qu'il puisse voir la vie dans un lycée français et pour qu'il puisse entendre encore plus la voix et la langue française.
Gilgamesh les salue rapidement, silencieux, semblant chercher quelque chose. Peut-être la source de mes problèmes ici. Je souris.
- Il est un peu timide, ne lui en voulez pas. , souris-je.
Gilgamesh s'arrête et me lance un regard noir. Il m'attrape la tête et met son poing sur le haut de ma tête.
- Comment ça, je suis timide... ? , fait-il, agacé mais en même temps gêné.
Je pouffe de rire et les autres nous regardent, tentant de comprendre ce que vient de dire Gilgamesh.
- Il vous salue. , rigole-je.
Le Roi des Rois lâche un « Tss » et me lâche, regardant à droite et à gauche. Tout les autres de la classe me regarde avec un regard noir, moi et beaucoup aussi Gilgamesh. Je pense qu'il s'en est tout de suite rendu compte. Il s'apprête à dire quelque chose mais je lui donne un léger coup de coude dans son ventre et le regarde droit dans les yeux. Il ne dit rien et soupire.
La sonnerie sonnant, j'ai expliqué la situation à la prof discrètement et celle-ci, étant notre prof principale, a décidé de le présenter aux autres.
- Je vous présente votre nouveau camarade, si je puis dire, pendant quelques temps. Il vient du Japon et est ici pour découvrir la France. Étant un ami de votre camarade Anaïs, il va découvrir la vie en lycée. Soyez sympathique avec lui, s'il-vous-plaît. Il sait un peu parler en français, mais allez-y doucement quand vous lui parlez. Je suis sûre que ça lui fera plaisir de parler avec vous, même si c'est un adulte. Alors, n'ayez pas peur de lui !
Gilgamesh salue tout le monde rapidement. Il semble un peu agacé. Je souris et on s'installe tout les deux à côté.
- C'était prévu être aussi chiant ? , me demande-t-il calmement, cachant sa colère. J'espère pour toi que ce ne sera pas comme ça toute la journée... , me fait-il, me faisant comprendre son mécontentement.
- Les cours n'ont rien de très intéressant. , lui réponds-je avec un sourire moqueur. Il va falloir t'y habituer.
- Tss... Explique-moi pourquoi tu laisses les autres tranquilles ? , me demande-t-il, changeant complètement de sujet. Pourquoi tu les laisses parler comme ça sans rien faire ?
- Gilgamesh... S'il-te-plaît, ne t'en mêle pas. Je n'ai pas envi que tu es des problèmes. Fais comme si tu n'avais rien vu. C'est clair ?
Je lui réponds ça très froidement. Il ne semble pas trop apprécié mais ne rajoute rien d'autres.
La journée s'est plutôt bien passée. Les gens de la classe m'ont plutôt laissée tranquille. Je faisais toujours en sorte que Gilgamesh soit pas très loin, pour être sûre qu'il ne fasse pas de bêtise.
Le soir est venu rapidement. Pour la première fois de la journée, les gens que je déteste dans la classe sont venus me voir.
- Dis, Anaïs, t'as une seconde ? On aimerait te parler d'un truc important... Juste nous.
J'ai fais signe à Gilgamesh que je revenais en lui faisais comprendre de ne pas venir. Je les suis. Comme c'est la fin de la journée, je sors avec eux et Gilgamesh m'attend à l'entrée de l'établissement. Nous, on part plus loin, à l'abri des regards. J'en étais sûre...
Une fois arrivée, et une fois qu'ils étaient sûrs qu'il n'y avait personne, l'un d'eux me donnent un coup de pied dans mon ventre.
- Alors, comme ça, tu te ramènes maintenant avec un adulte, hein ? , s'énerve-t-il. Tu crois qu'on a pas compris ?! Tu crois vraiment pouvoir t'échapper comme ça ?!
Il me donne plusieurs autres coups. Je crache, souffrante. Il ne se retient vraiment pas, hein... ? L'un des autres gars me prend par les cheveux.
- Alors ? T'explique ? À moins que tu ne veuilles pas nous le dire... ?
Il me balance la tête contre l'arbre derrière moi. Le coup a été tellement fort que tout à résonné dans ma tête. Je sens du sang dégouliner dans mes cheveux et descendre sur mon visage. J'ai mal. Les filles derrière prennent tout en vidéo. Je crache, souffrante. Le premier gars me frappe de nouveau dans le ventre et le deuxième dans la visage. Je crache du sang. J'ai trop mal. Je m'effondre par terre, ne tenant plus. Au... se... cours...
- Alors ?! T'explique toujours pas ?! , refait le premier.
Il me donne de nouveau un coup mais toujours aucune réponse de ma part. Il m'attrape par le col.
- Toi... Tu vas le regretter amèrement...
Il me plaque contre l'arbre.
- Les gars... On lui apprend à nous respecté ? , fait-il, content et se léchant les lèvres.
- Attendez !!! On prend ça en vidéo !!! , fait une des filles.
Je tremble de peur, comprenant où ils voulaient en venir.
- Lâ... chez-moi... , fais-je avec difficulté.
Ils rigolent et commencent à enlever mon haut.
- Gil... , murmure-je, les larmes aux yeux.
D'un seul coup apparaît mon sauveur. On se croirait dans un manga, tient... Il a tendu sa main en face de lui et des chaînes sont apparus en stoppant les gars. Les filles, terrorisées, ont regardé partout. Quelqu'un m'a attrapée avant que je tombe. C'est... Gilgamesh.
Il lance un regard noir aux gars avant qu'il n'enlève ses chaînes.
- Comment oses-tu, espèce de... !!! , s'écrie le premier.
Rien qu'avec son aura, Gilgamesh arrive à tous les arrêter.
- N'osez même pas essayer de la toucher de nouveau... sinon, croyez-moi... c'est votre mort assuré. J'ai été clair ? , fait-il des plus froids.
Ils tremblent tous, filles comme gars et partent en courant, effrayés. Gilgamesh me met sur le côté pour commencer à me soigner. Il ne dit rien, tout comme moi. Il me met quelques bandages, qu'il semble sortir du même endroit que ses chaînes puis me porte pour aller jusque dans le bus. Je me débats au début mais il me sert pour que je ne puisse pas bouger.
Une fois dans le bus, les gens nous ont regardé étrangement. Ils nous ont laissé passer alors que je m'accrochais fort contre Gilgamesh, blessée, en larme et souffrante. Il sait installé sur un siège et m'a gardée sur lui. Il m'a collée contre son torse sans rien dire. Je pleurais légèrement et tout le monde nous regardait, tentant de comprendre. C'est... la première fois que quelqu'un me sauve...
Quand on arrive à Crossing, je tente de me relever mais Gilgamesh me prend de nouveau en me disant : « Je t'interdis de bouger si tu ne veux pas avoir affaire à moi. ». Je l'ai écouté et il m'a prise de la même manière dans l'autre bus.
Il m'a ensuite ramenée chez moi et une fois arrivé, il a sorti que j'étais tombée et que je m'étais blessée, à ma grande surprise. Il m'a montée puis m'a mise sur le lit puis a fermé la porte. Il s'approche de moi et me fout une grosse gifle.
- Tu comptais me le cacher combien de temps ?
Il est froid... Je ne réponds rien.
- Réponds.
- Tout du long que tu resterais ici.
Il grince des dents, contenant sa colère.
- Tu crois que ça aurait été une bonne idée, hein... ? Tu te fous de moi, c'est ça ?! Tu crois qu'un truc comme ça se garde sans que tu m'en parles, à moi, ton Servant ?!?!
- Mais de quoi tu parles ?! , fais-je, en larme. Je comprends rien à ce que tu dis, là !!! Et tu crois vraiment que j'allais t'en parler comme ça ?! Je n'en ai jamais parlé à personne ! Si j'en parlais, c'est les autres qui aurait des problèmes à cause de moi, comme en 4e !!! Alors tu crois que j'allais en parler ?! Tu crois vraiment que j'ai envi que tu es pitié d'une fille comme moi et tu crois vraiment que je voulais que tu es des problèmes en voulant te mêler de ce qui ne te regarde pas ?!
Je suis en larme. J'arrive plus à me retenir. Il me regarde, dans un premier temps surpris puis s'assoie en face de moi. Il veut m'en foutre une encore, c'est ça ?
- Vas-y, si ça te fait plaisir, tu n'as qu'à me frapper. , fais-je très froidement.
Il me regarde avec un grand regard noir et lève son bras. Je ferme les yeux. Le premier coup à fait mal, mais je sens que le second va être pire. À ma surprise... Il me prend le menton et m'embrasse. Hein ?! Qu'est-ce que... ?
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