Chapitre 62 📸

« Sublime et silence. »

📸 Aiden 📸

- Pose ça Aiden.

Je secoue la tête, comme si ça pouvait changer quoi que ce soit.

- Je t'en prie, pose ça, chuchote ma sœur d'une voix que je ne reconnais pas.

- Pas tant qu'il sera encore là.

- Il va partir, je te le jure. Pas vrai ? Tu vas partir ? couine-t-elle vers ce salopard.

- Tu crois vraiment que c'est à moi de partir ? siffle-t-il.

- Pardon ? Evidemment que c'est à toi de partir fils de pute ! T'as pas le droit de revenir maintenant, pas comme ça !

Il faut que je me calme. Sinon, le couteau que j'ai dans la main va terminer dans son corps, à lui.

- Ah ouais ? Mais je ne fais rien de particulier Aiden. Je reprends juste ce qui m'appartient.

Il attrape ma sœur, resserrant ses mains ignobles sur ses bras innocents. Il lui a déjà fait du mal, il peut recommencer. Pas ma sœur. Il n'a pas le droit. Il ne peut pas lui faire endurer ce qu'il a faillit lui faire subir, à elle. Comment a-t-il pu tenter ça, sur une des personnes qui comptent le plus pour moi ? Comment ?

- Lâche-la.

- Oh que non.

Je laisse tomber mon arme, mais me jette néanmoins sur lui, lui envoyant des coups de poing à répétition. Il réplique, m'en collant un violent dans la mâchoire. Je goûte à l'amertume de mon sang, qui emplit ma bouche en une seconde. Il me cloue au sol, resserrant ses mains d'acier autour de ma gorge. Qu'il serre, encore et encore. Il ne lâchera pas, je manque déjà d'air. Il ne va pas lâcher. Je me débats, inutilement. Il s'appuie de tout son poids sur moi, je ne respire plus.

Finalement, je me réveille en sursaut, les mains pressées sur mon cou. Non, il n'y a personne. Oui, je peux respirer. Je reprends inutilement mon souffle, juste au cas où. Un putain de cauchemar. Ça faisait une éternité.

Bordel, j'ai besoin d'un câlin.

Je me tourne vers la position occupée par ma blonde préférée. J'avance ma main, sous la couette, qui ne forme plus qu'un paquet. Mes doigts se repliant sur les draps. Froids.

- Iliana ?! m'écrié-je en me relevant rapidement.

Je la cherche une nouvelle fois, du regard néanmoins.

Où a-t-elle bien pu aller ? Dans une ville qu'elle ne connait pas, et seule ?!

Bordel, je suis tombé amoureux d'une folle.

Les draps sont tirés et gelés. Preuve suffisante pour me montrer qu'elle a quitté le lit, depuis très longtemps.

Comme une réponse à ma question muette, elle entre l'air de rien dans l'appartement. Je fronce les sourcils, l'analysant de haut en bas.

Non, elle n'est ni blessée, ni mourante. Elle va bien.

- Hey ! me lance-t-elle toute souriante.

Elle est entourée d'une simple serviette. Les cheveux humides, et les mains pressées contre elle. Malgré les rayons du soleil, l'éblouissant à cet instant, elle semblait plutôt brune. Ses magnifiques boucles blondes étaient maintenant foncées, et désordonnées.

- Tu es allée courir ? demandé-je en voyant ses habits de sport apposés sur une chaise.

D'ailleurs, ça sort d'où tout ça ?

- Oui. Au « CHERRY CREEK PATH ».

- C'est loin ça, répliqué-je en me frottant les yeux.

- Je ne sais pas, j'ai simplement suivi Google.

- T'as fait combien ?

- 2,1 km, soupire-t-elle.

- Et ?! Tu n'es pas contente ?!

- Ce n'est pas beaucoup, explique-t-elle en baissant les épaules.

Elle enfile un tee-shirt blanc sur ses sous-vêtements, déjà présents. Sans jamais se mettre face à moi, toujours en me privant d'une vue imprenable sur son corps parfait. Contrairement à ce qu'elle pense, il l'est à mes yeux.

- Tu as mangé au moins avant d'aller courir ?

Elle secoue la tête. Bon sang, je vais la tuer.

- Iliana... soupiré-je pour lui témoigner ce que j'en pensais.

- Il paraît que c'est mon nom.

- Tu aurais dû manger.

- Je nous ai acheté le petit déjeuné. C'est déjà bien, non ? Je suis même passée à la pharmacie pour pouvoir résoudre mes nausées pour de bon.

J'écarquille les yeux. C'est vraiment elle que j'ai en face de moi ?!

- Ne fais pas cette tête enfin. Je ne suis pas si prévisible tu vois, dit-elle.

- Tu me prives des câlins du matin dans le lit. C'est juste diabolique !

- Je te manque déjà ?

Je hoche la tête, comme un con.

- Je ne veux pas que tu prennes trop cette habitude. On a passé qu'une nuit ensemble, n'oublie pas.

- Et elle a mal terminé je trouve !

- C'est vrai qu'elle avait si bien commencé ! ironise-t-elle.

Je soupire.

- Tu ne veux pas tout simplement revenir là ?

Elle fait semblant de réfléchir, avant de grimper sur mon lit.

- Et maintenant ? demande-t-elle avec un air faussement innocent.

- Maintenant je te dis combien tu es belle.

- Alors je te réponds que c'est une vraie disquette.

- Et si je t'embrasse ?

- Tout dépend. Une mise en situation s'impose.

Je dépose mes lèvres sur les siennes. Je peux la sentir sourire contre moi, tellement elle est expressive aujourd'hui.

- Bonjour toi, susurré-je.

- Hey.

Elle se glisse sous les couvertures, ma main se faufilant directement sur sa peau nue. Sa cuisse en l'occurrence.

J'enfouis mon visage dans son cou, respirant à travers ses mèches froides. Elle se cale contre moi, prenant l'exacte forme de mon corps grâce au sien.

- Je suis bien, là, dit-elle tout bas.

- Moi aussi.

Je ressers mes bras contre elle à présent. Elle est à moi.

Evan faisait-il ce genre de chose ? Aimait-elle plus quand c'était lui ? Pense-t-elle encore à lui parfois ? Souvent ? Maintenant ?!

Ok. Ça dégénère.

Elle est mienne. Et c'est tout.

- Peut-être que si tu fermes les yeux, on ne sera pas obligés de se lever et on pourra faire semblant de se réveiller à nouveau ? L'un à côté de l'autre ? proposé-je.

- Et peut-être même que tu pourrais me raconter une histoire, pour me bercer, me faire rêver... mais surtout me prouver que tu m'aimes. Tu l'as toujours fait à travers de jolis mots. Masqués mais plus vrais que jamais.

Quelques mots inventés, doux pour certains et d'autres plus douloureux encore, les choses se font mécaniquement. Elle commence à déposer ses lèvres sur les miennes, d'une manière divine et ardente. Pressante.

Mes mains commencent à s'agiter, à la chercher du bout des doigts. Pourtant, elle recule.

Pendant un instant, tout se bouscule dans mon esprit. Est-ce qu'elle recule parce qu'elle ne veut pas ? Ni maintenant, ni jamais ?

Parce qu'elle ne souhaite pas que je la regarde comme ça ? « Affaiblie » comme elle dit ? Est-ce encore cette psychose sur les kilos en moins ? Sur sa silhouette qui ne lui convient plus ?

Ou alors, a-t-elle tout simplement peur ?

Je m'écarte d'elle, la regardant tendrement. Ce n'est pas de la peur que je lis dans ses yeux. Mais de la méfiance.

Elle se redresse maladroitement, m'échappant de nouveau. Je bloque mon soupir, l'empêchant de traverser mes lèvres fermées. Ses index s'enroulent et se perdent dans ses propres mèches. Des cheveux blonds comme le blé, qui n'attendaient que mes doigts pour les emmêler.

- Ça ne va pas ? murmuré-je en déposant ma paume sur son dos.

Est-ce que je suis plutôt sensé la rassurer ? Ou la laisser tranquille ?

Comment pouvait-elle me faire douter à ce point ?

- Si, ça va.

- Qu'est-ce que tu veux faire ? demandé-je directement.

Ses yeux s'étonnèrent subitement. Autant arrêter de tourner autour du pot.

- Je te veux, toi.

Elle me fait de nouveau sourire, comme un con. Oui, pour elle, je deviendrai même le roi des cons.

- Enfin, je crois.

Elle touche une nouvelle fois ses mèches dorées, traduisant son inquiétude.

- Mais ?

- Mais... je crois que tu attends, plus ?

Oh que oui. Mais j'ai assez rapidement compris que je n'aurais pas ce que je souhaite. Pas aujourd'hui du moins.

- Évidemment, avoué-je quand même.

Elle se laisse tomber en soupirant. Elle me regarde dans les yeux. Ça arrive tellement rarement que je ne peux plus détourner les miens. Ses yeux bleus étant certainement la partie de son corps que je connais le moins, étrangement.

- Tu as été clair sur ce sujet Iliana. Tu as dit non. Alors pour le moment, je me contente de ça. De toi toute habillée.

Un fin sourire s'esquisse sur ses lèvres roses. Tous les deux allongés sur le dos, se regardant avec envie, mais laissant la raison nous retenir.

Après tout, elle n'est pas vierge. Et je suis loin de l'être, moi aussi. Les choses devraient être tellement simples.

J'en oublie parfois ce qu'il s'est passé lorsque j'aperçois l'assurance qui parcourt son corps, qui domine son regard.

Elle a failli se faire violer par son copain. Avoir peur ou être méfiante, c'est la moindre des choses...

- Ce n'est pas un non définitif Aiden, je te promets. Mais simplement un non, pas aujourd'hui.

- Ok.

Je suis plus que dégoûté. Mais ne laisse rien laisser paraître. Me rappelant qu'elle me laisse déjà l'approcher, la toucher. Ce qui est déjà un vrai miracle.

- Pas comme ça, ajoute-t-elle en se désignant.

- Quoi. Parce que tu ne te trouves pas jolie ?

Elle sert ses lèvres, perdant son sourire.

- Je n'ai pas envie que tu me vois, comme ça.

- Et moi je ne veux pas que tu aies peur de moi. De ce que je peux penser de toi, ou de mon regard sur toi.

Elle se rapproche de moi, se réfugiant d'une certaine manière dans mes bras. J'aime beaucoup cette facette de sa personnalité. Elle n'est pas très câline. J'ai souvent l'impression que c'est moi qui cherche un contact, un geste. Qu'elle le fasse d'elle-même, sa petite spontanéité me fait sourire.

- Je n'ai pas peur, affirme-t-elle en prenant mon menton entre ses doigts fins, et en ancrant ses yeux aux miens.

- Ah oui ?

Elle hoche la tête, pour appuyer son propos.

- Alors prouve-le. Prouve-moi que tu as confiance en moi.

Elle fronce les sourcils, en s'asseyant de nouveau.

- Comment ?

Un petit sourire malicieux s'affichant sur mes lèvres.

- Comme ça.

Je m'assois à mon tour, embrassant déjà son cou. Mes mains se mélangent rapidement à son haut, libérant mon corps de son emprise. Elle ne réagit pas, ne bloquant jamais mes mains qui la déshabillent.

Mes mots trouvent son oreille, mes lèvres la frôlant à chaque syllabe.

- Je respecte ton choix. Jamais je ne prendrai cette décision à ta place. Mais laisse-moi juger moi-même, laisse-moi choisir et te dire la vérité sur ton corps Iliana. Tu ne peux pas décider pour moi.

Elle se met à sourire, de nouveau.

- D'autant plus, tu es sublime mon ange.

Elle se tourne rapidement, à présent assise sur mes genoux. Elle lie nos lèvres ensemble, avec tendresse et douceur. Elle brise le silence, sur un fond de musique qui ne va que confirmer mes dires. Elle est sublime à mes yeux.

(Sublime et Silence, Julien Doré)

Je suis la mélodie, lui accordant toute la douceur dont je suis capable. Je refuse de lui faire peur, avec des gestes brusques.

Sublime & silence

Autour de moi tu danses

Et moi j'oublie

Elle enroule ses bras autour de mon cou, en mordant ses adorables lèvres. Mes pensées sont folles d'elle, alors qu'elle esquisse un sourire. Je dépose ma bouche sur sa peau ardente. Je rêve de sentir la sienne à mon tour.

Le vide aurait suffi

Ses yeux bleus trouvent les miens, d'un air un peu perdu. Je l'embrasse sur la joue, comme pour la rassurer. Tout est doux, tout est calme, tout est beau.

Perdus dans une transe harmonieuse, on se construit notre bulle, à nous. Où la confiance règne, chacun s'abandonnant à l'autre.

Sublime & silence

Autour de toi tout tremble

Et tout finit

Ses mains et son regard ne me lâchent plus. Je sais qu'elle ressent ce qui me tord le ventre à cet instant. Je songe lointainement à ma vie, avant elle. A ma vie en France, et ce qu'elle serait maintenant. Un rien comparé à aujourd'hui.

Le vide aurait suffi

Elle ose déposer son premier baiser, maladroitement au coin de mes lèvres. Je me retiens de la plaquer contre le lit, gardant en mémoire ma douce promesse.

Le vide aurait suffi

Ses doigts sont si doux à mon contact, alors que je voudrais la serrer plus fort encore. Le piano adoucit mes gestes, et me rappelle qui je tiens entre mes mains.

Les paroles reviennent dans un rythme plus soutenu, plus sensuel à mon goût. J'ose la déplacer sur le côté, la laissant rejoindre le matelas. Je la retiens jusqu'au bout, l'empêchant de tomber brutalement. Elle me sourit de nouveau, me rendant fou une fois de plus. Je suis accro à cette douceur et cette délicatesse qu'elle dégage, c'est tellement inhabituel venant d'elle.

Elle bloque sa main contre ma nuque, m'embrassant encore une fois. Mes lèvres sont les siennes, mon souffle lui appartient, elle me contrôle. Mais c'est moi qui la tiens dans mes bras, c'est moi qui la désire le plus.

Le vide aurait suffi

Je glisse le long de sa peau, souhaitant la dévorer de baisers bien plus violents. Un jour, j'en suis sûr. Mais pas aujourd'hui. Je la découvre simplement, comme une première fois, qui n'en est pas vraiment une.

Ma main remonte le long de son flan, frôlant ses côtes. Son haut la dénude, disparaissant à cause de moi. Elle se crispe, une panique sourde bloquant sa respiration. Je me colle à elle, m'approchant de son oreille rapidement.

- Tu m'as donné ta confiance. Et tout va bien.

Elle hoche la tête, se décontractant contre moi. Son souffle reste saccadé, contrôlé par la peur que je lis dans ses yeux.

- N'ai pas peur, tout va bien mon tout petit oiseau. Tu ne crains rien.

Elle me sourit, un sourire qui m'arrache le cœur.

Il l'a brisée, il l'a changée. Elle a perdu toute son assurance, et je n'ai pas à voir ça. Je l'aime, bordel.

Je renonce à la musique, lorsque je la découvre, sans rien pour la première fois. Elle est mal à l'aise, je le vois bien. Ses yeux me fuient, ses lèvres se crispent.

Je trace du bout des doigts le contour de sa cicatrise, creusant sa peau et la marquant de frissons. Je lui arrache un gémissement à cause de mon geste, mais continue. Elle perd pied, panique sous mon regard. Je ne veux pas qu'elle ait peur. Chaque coup de batte est gravé sur sa peau claire, figeant mon regard.

- Aiden je... gémit-elle.

Je dépose mon doigt contre sa bouche pour la faire taire. Ses yeux sont humides, je refuse qu'elle pleure. Elle est sublime, comment lui montrer la manière dont je la vois, moi ?

Je l'embrasse une dernière fois, toujours au dessus d'elle. Ses lèvres tremblent contre les miennes, c'est mon signal. C'est déjà énorme ce que je lui ai demandé, et elle m'a accordé bien plus que ce que je voulais.

Je dois arrêter là. Même si mon corps tout entier l'attend, et tremble d'impatience.

Je rejoins le matelas, l'emportant avec moi. Elle est collée à mon corps, dévêtue de tout haut, contre ma peau brûlante. Elle s'accroche à moi, plus fort encore.

Chacun de ses gestes me rend fou, et me donne envie d'arracher son dernier sous-vêtement. Sa respiration, saccadée pour de mauvaises raisons, ses yeux effrayés, les miens perdus dans ses seins, juste sous mon regard.

Ce n'est pas de moi qu'elle a peur.

Sa seule réaction, est de me serrer. Je sens ses lèvres se tordre contre mon cou, ses joues accueillir des larmes. Je serre à mon tour. Mon pauvre petit oiseau, blessé.

Ses sanglots et ses gémissements me glacent le sang. Pourtant, je sais que ça lui fait du bien. Elle n'a pas mal, elle est seulement en train de comprendre.

- Merci, murmure-t-elle tout bas, entre deux pleurs.

Elle se cache contre moi, enfouissant son visage proche du mien. J'embrasse son épaule, une dernière fois.

Elle s'échappe de sa cachette, levant les yeux vers moi.

- Merci pour tout.

J'essuie une des perles salées qui la traverse, embrassant ensuite la zone humide.

Elle pleure contre moi encore, comme une transition douloureuse. Ses lèvres adoptant un fin sourire pourtant.

Jamais je n'ai ressenti ça. Cette envie irréfutable de sourire, et de pleurer en même temps.

Elle allait y arriver, elle allait refermer sa plaie.

J'en suis certain.

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Hey ! Bonsoir à tous !

Je m'excuse pour ce retard, j'avais complètement oublié que je postais le samedi ! (en même temps je ne sais plus exactement quel jour on est...)

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Personnellement j'aime beaucoup cette petite série de moment où ils sont tous les deux loin de Santa Marina, j'ai l'impression qu'il y a plus de légèreté dans l'air ! 😉

D'après vous, Aiden a-t-il rêvé ou s'agit-il d'un souvenir ? Des éventuelles théories ?

Bon, on va surtout passer au moment un peu plus "intéressant" de ce chapitre...

Vous avez aimé ?

Je pense que la musique a dû surprendre en quelques uns, mais je trouvais qu'elle illustrait parfaitement leur relation actuelle. De la douceur et de la confiance avant tout.

La chapitre était un peu court, mais il n'en était que plus intense, alors j'espère que ça a compensé !

Je commence tout juste mes vacances, alors je vais peut-être, exceptionnellement, poster davantage durant les deux semaines à venir, j'ai plu de temps pour l'écriture !

Je vous tiens évidemment au courant, surveillez Instagram !

Avez-vous des choses à dire ? Des idées pour la suite ? Des envies particulières sur des moments que vous aimerez retrouver dans les prochains chapitres ?

Merci beaucoup pour vos lectures et vos commentaires, c'est un petit rayon de soleil dans cette étrange période brumeuse, vous me donnez toujours le sourire !

On se retrouve bientôt (hein ?) pour un nouveau chapitre ! (mais quand ?!)

De gros bisous, Lina 😘

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