Chapitre 57 🌊
« 8. Ce chiffre ne vous évoque peut-être rien de particulier. Pourtant, il représente mon bonheur. Maintenant envolé. »
🌊 Iliana 🌊
Mes yeux étaient ouverts depuis plusieurs minutes déjà, et pourtant, je me sentais incapable de bouger. Je remuais à gauche, me roulais en boule à droite, mais ne me levais toujours pas. J'étais dans mon lit, dans ma chambre, chez moi. Je n'avais en réalité aucune envie de bouger de ce lit. J'étais bien.
Mais il fallait que je bouge. Je ne pouvais pas rester là, pendant des heures. Mon père et mon frère se poseraient des questions, je refuse de les inquiéter. Ils le sont déjà bien assez à cause de moi et de toute cette histoire.
Je passe mes jambes sur le côté, et me lève avec douceur. Le sol se stabilise après quelques minutes, me permettant d'aller jusqu'à la salle de bain en paix.
C'est toujours comme ça quand je me lève, il me faut un peu de temps.
- Iliana ? Tu es levée chérie ?
Je croirais presque entendre ma mère. Mais cette voix était beaucoup plus masculine, ne laissant aucun espoir se former dans mon esprit perturbé.
- Oui, répondis-je en entrouvrant ma fenêtre.
- Tu viens manger ? M'interroge mon père, certainement depuis la cuisine.
- J'arrive, je dois me doucher avant.
- Tu ne peux pas le faire après ?
- Non, je préfère maintenant. Je n'en ai pas pour longtemps.
C'est surtout beaucoup plus facile de se cacher derrière des vêtements larges et un peu de maquillage. Je choisis mes habits avec attention, parfaitement consciente que chaque couture compte.
Je souris, en voyant dans quel sweat je suis enveloppée. Un de l'université de Stanford, appartenant à Aiden. Autant vous dire que je ne suis pas prête de lui rendre.
L'eau est brûlante sur ma nuque. Ça me fait un bien fou, l'air de rien. Je ne vous explique pas le mécanisme astucieux mis en place pour que j'évite de mouiller mes sutures, situées juste sous ma côte gauche. Je dois faire attention à chaque goutte, ce qui est honnêtement assez compliqué.
L'odeur du savon à la vanille remplit la pièce dès que j'ouvre le flacon. La mousse recouvre rapidement ma peau, et je m'attarde particulièrement sur les contours de mon pansement.
Mes doigts se figent sur mes hanches, incapables de se reconnaître. Mes propres courbes me sont inconnues. J'ai perdu du poids, inutile de le préciser. 8. Ce chiffre ne vous évoque peut-être rien de particulier.
Pourtant, il représente mon bonheur. Maintenant envolé, d'après les adultes qui m'entourent. Mais, je ne me sens pas si différente que ça. Seulement un peu plus légère, c'est vrai. Mes hanches sont le seul indice qui pourrait traduire ma minceur naissante. J'ai toujours eu ces formes-là très présentes, et visibles. Mais cette fois, je dois dire que la couche de peau est fine, et déposée sur ma silhouette.
Ils disent que ces 8 kilos ont disparu en une semaine. Celle durant mon hospitalisation. En réalité, j'en ai perdu 5 cette semaine-là. Les trois autres se sont étalés sur deux-trois semaines. Chaque personne évacue le stress à sa manière, moi, je perds du poids. Depuis que les choses entre Courtney et moi se sont légèrement envenimées, depuis que ma mère est menacée, les grammes disparaissent et mon appétit diminue progressivement.
C'est le plus difficile à supporter en réalité. Je meurs de faim. Mais mon organisme refuse tout simplement de conserver les quelques forces que mapportent les aliments. Pas par psychologie, ou possibilité de grossir, comme le penserait une personne anorexique. Non, il n'y arrive simplement pas. Les quantités qu'il arrive à supporter sont petites, et l'énergie est minime. Jack dit que c'est normal. Que ce sont les médicaments, le traumatisme, la sonde également. Alors je lui fais confiance. Il est médecin après tout. Mon médecin.
Je tresse mes mèches serrées et collées, afin dobtenir des cheveux ondulés, presque bouclés ce soir. C'est tellement plus simple de fixer une belle coiffure qu'une silhouette affinée.
Mes yeux se posent sur ce tissu bleu scintillant. Il brille de mille feux, représentant un ciel étoilé dont je suis censée être le centre. Je retire la housse avec précaution, et fais glisser la robe de bal entre mes doigts.
Arrête, tu vas te faire du mal.
Je fais taire cette stupide petite voix, d'un mouvement de tête. Ce n'est qu'une robe. Je glisse mes pieds à l'intérieur, et la remonte jusquà mes seins. Le bustier plaqué contre ma peau, je fais glisser la fermeture jusqu'en haut. Je lâche, et me regarde. Cette robe est sublime.
Mais elle glisse jusqu'à ma taille dès que mes doigts ne la soutiennent plus.
Je fixe mon reflet, sans comprendre. Cest impossible. Pas elle.
Je la remonte, mais la différence de taille est bien visible. Je peux pincer le tissu en trop, pour quelle soit enfin ajustée. Ma respiration s'accélère, alors que je supprime et rajoute indéfiniment ces mêmes bords. Mon reflet m'effraie.
Je ne suis pas mince. Je suis maigre.
J'ai toujours eu un contrôle total sur mon corps. Une chance pour une fille de mon âge. Je n'aime pas me vanter, mais s' il y a une chose dont je suis certaine, cest que ma silhouette et la forme de mon corps ont toujours étaient parfaits.
Jusqu'à aujourd'hui on dirait
Je ne vois plus que ça, cherchant à savoir si le tour de mes poignets ou celui de mes cuisses sont dans la norme. Si mes fesses ont elles aussi changées, en bien, comme en mal.
Je vois du négatif, partout. Une larme roule sur ma joue, lorsque jausculte mes épaules du regard, dont les clavicules sembleraient presque transpercer ma peau bronzée, devenue terne à cause de ce manque de soleil.
Tu en fais tout un plat, pour rien. Tu n'as jamais été belle physiquement. Tu as uniquement des atouts, ce qu'il faut, là où il le faut. Pourquoi crois-tu qu'Aiden et Evan s'intéressent à toi ?
Je ferme les yeux, forçant mon esprit à faire disparaître cette voix venue de l'enfer. Je retire la robe, range tout comme avant, et me répète à voix haute. En sous-vêtement devant le grand reflet de mon âme.
Tu vas bien, tu es bien. Tu vis, respires, et vas t'en sortir.
C'est tout ce qui compte à présent.
Le vrai sourire n'a aucun importance, il n'arrangera rien de toute manière.
🌊🌊🌊
Étendue sur le ventre, aussi douloureux que ça puisse être, je serre le cousin entre mes bras pour y enfouir ma tête. J'ai décidé que me lever, ne servirait à rien. Autant rester allongée dans mon lit, tranquille. D'abord, je n'ai rien à faire de particulier, il est 11h passé, et je suis en vacances. Je n'ai donc aucune raison valable de bouger d'ici. Sans oublier que je suis censée me reposer.
- Ouais. Je ne sais pas, je vais voir, attends.
Mon frère ouvre la porte en grand, s'installant devant moi. Il a mis son survêt, signe qu'il ne va pas bouger, lui non plus.
- Toujours dans son lit, explique-t-il sereinement au téléphone.
- Bonjour à toi aussi, grogné-je en me retournant.
- Elle n'est absolument pas d'humeur on dirait.
- C'est qui ? Demandé-je en m'enfouissant sous la couette.
- Devine. C'est ton boulet.
- Aiden ?
Il éclate de rire.
- Putain, elle a trouvé direct. Ouais, ok. Bah attends je lui demande. Tu as mal ?
- Non, répondis-je sincèrement.
Quoi ? Je n'ai pas mal. Je suis juste fatiguée.
- Pas de problème. Ça va, je lui dis. A plus.
Il raccroche, et part directement ouvrir mes volets.
- Aller marmotte, debout.
- Je n'ai aucune raison valable de le faire. Laisse-moi. Répliqué-je.
- Sors de ce lit. Aiden passe te chercher dans 15 minutes. Lâche-t-il.
- Quoi ? Mais pour aller où ?
- 14 minutes, se moque-t-il en quittant la pièce.
Je râle, mais sors de nouveau de mon refuge. La perspective de passer du temps avec mon copain, étant une raison largement suffisante pour me motiver, et me donner du courage pour aller manger.
🌊🌊🌊
- S'il se passe quoi que ce soit, tu sais que tu es mort, sourit mon frère appuyé contre la portière de la voiture vintage de mon copain.
- Oh que oui, tu me l'as déjà répété 20 fois au moins.
- Bon, tout va bien alors !
Je soupire en roulant des yeux, m'asseyant sur le siège passager.
- On y va ma belle ? M'interroge Aiden avec le genre de sourire qu'il utilise quand il prépare un truc.
- On va où dailleurs ?
- Surprise, répond-il en embrassant mon nez.
Mon nez. Nan mais quelle idée
- Envoie un signe de vie de temps en temps, hein. Ajoute mon frère.
- Je reviens dans quoi, 4h ? C'est suffisant comme signe de vie pour toi ?
Il roule des yeux lui aussi, en fermant ma porte. Il discute avec Aiden quelques minutes, et je les fixe avec attention. Les bras croisés, je scrute leurs lèvres. Bordel, je ne comprends, rien, du tout.
Aiden claque le coffre, encore ouvert je ne sais pour quel motif, et me rejoint. Il ferme la porte, et me regarde. Je lui rends son regard, dans un silence, total. Sa main se pose délicatement sur ma cuisse, et ne bouge pas. Je le regarde d'avantage, pourquoi ne bouge-t-il pas ? Il finit par la caresser, en faisant tourner les clefs dans le contact.
- On y va ?
- Oui, quand tu veux.
Il m'embrasse doucement, et je lui souris, complice.
- Rassure-moi, tu ne fais pas ça parce que mon frère nous fixe ?
- Absolument pas, dit-il sincèrement.
- Super. Je ne voulais pas que tu me voles l'idée.
Je me penche vers son visage, et dépose mes lèvres sur les siennes en bloquant sa nuque. Mon frère se manifeste en frappant fortement sur la vitre arrière.
J'éclate de rire, et nous passons le portail d'entrée en riant tous les deux.
🌊🌊🌊
- Bon, on est où ?
- Tu ne reconnais pas la route ? Me lance-t-il par-dessus la musique.
- Si. On va à L.A ?
- Exactement.
Je souris. J'aime beaucoup Los Angeles. C'est assez proche de chez nous, et pourtant, je n'y vais que rarement. Il faut dire qu'avant cette année, je n'avais pas de voiture, et je me voyais mal demander de l'argent à ma mère pour prendre le train, et aller faire du shopping dans cette ville expansive. Disons que ce n'était pas vraiment envisageable, et de toute manière, ça ne m'intéressais pas vraiment. Oui, j'étais plutôt du genre
« surf, surf, surf » et rien de plus.
- L.A est une jolie ville, dis-je après une éternité.
On laisse la voiture près de la gare, et marchons le long de la rue commerçante. Je glisse mes doigts entre les siens, contente de pouvoir le faire sans avoir à subir les regards des gens.
- C'est notre première sortie, constaté-je.
Houlà. Ce n'est carrément pas moi de dire ce genre de truc...
- Hein ?
- En couple, complété-je, maintenant incapable de reculer et les joues écarlates.
- C'est vrai, répond-il à mon grand soulagement.
- On est surtout perdu dans la foule, personne ne nous regarde. Exposé-je.
On entre dans une galerie commerçante, mes yeux divaguant de droite à gauche, sous le charme des décorations de Noël.
- Tu sais que de toute façon, on est plus obligé de se cacher, tout le monde sait qu'on est ensemble maintenant.
Je reste figée un instant.
- La photo, m'explique-t-il doucement.
Oh. Je l'avais complètement oubliée celle-là. Pourtant, si je ferme les yeux, je peux revoir aisément chaque détail, à partir du moment où Courtney a sorti son téléphone, et qu'elle m'a montrée ce cliché. Puis, elle avait simplement déchainée toute sa rage, sur moi.
- J'avais oublié.
- Je comprends tout à fait.
- Dieu merci, il n'y avait aucune date dessus. Soupiré-je.
- Ce n'était pas important.
- Pour moi si. Je ne peux pas faire ça à Evan.
- Il le mérite pourtant ce fils de pu...
- Aiden. L'arrêté-je froidement.
- Quoi.
Il me défie du regard. Mon silence sera ma seule réponse.
- C'est vrai, il le mérite. Insiste-t-il.
- Je ne veux pas me mettre à son niveau. C'est presque de la tromperie à mes yeux, alors c'est pareil que ce qu'il a fait.
- Attends. Tu rigoles là. Dit-il les dents serrées.
- Non.
- Violer et embrasser quelqu'un d'autre, c'est pareil pour toi ?! Sénerve-t-il.
Les quelques personnes qui nous entoures se retournent, ou accélèrent au contraire.
- Je n'ai pas envie de m'engueuler avec toi. Encore moins sur ce sujet, murmuré-je en lâchant sa main subitement.
Je la glisse dans ma poche, et serre rageusement le tissu dans mon poing. Je n'aime pas du tout quand il est comme ça.
- Et cette photo d'abord, comment a-t-elle pu sortir, être prise ? Répondis-je méchamment, maintenant énervée.
- Je n'en sais rien Iliana. Peut-être Austin ?
- Jamais il n'aurait fait ça. Encore moins la poster ensuite.
Il me regarde, d'un air de dire « et pourquoi pas ? ».
- C'est mon frère, Aiden. Et ton meilleur ami je te rappelle.
- Pourtant quelqu'un la bien prise. Mais savoir qui n'est pas très important, ça ne servirait à rien. C'est fait maintenant.
- C'est à cause de ça, que toutes les merdes qui me sont arrivées se sont produites. C'est très important, au contraire.
- Pas du tout, ça n'a aucun rapport. Reprend-il.
- Tu n'étais pas là. Tu n'en sais rien. Courtney me la montrée cette putain de photo. Et c'est ensuite qu'elle m'a frappée, et qu'elle a déchaîné sa colère à coup de batte de baseball bien placé. C'est en partant de ça que...
- Arrête, je n'ai pas envie d'en parler, me coupe-t-il.
Ma respiration reste bloquée dans ma gorge, et ma bouche entrouverte.
Il n'a pas envie d'en parler ? Et bien arrêtons dans ce cas.
Je ne dis plus un mot, mais je suis vexée au plus haut point par son refus d'évoquer le sujet. C'est compliqué pour lui, je veux bien le croire. Mais ça l'est encore plus pour moi. Je pensais que si j'arrivais à en parler, il accepterait d'écouter. D'en parler.
Mais on dirait que je me suis bien trompée...
Je me mure dans le silence pendant encore une bonne demi-heure. Les mains profondément enfouies, et sans aucun contact avec Aiden. Mon ventre est totalement noué et ça en devient presque douloureux.
Je n'aime pas ce genre de situation, ce genre de froid qu'il nous impose inutilement. Ça me donne envie de ramener mes genoux contre moi, et de laisser couler mes larmes. Ce poids coincé en moi, remue à chaque de ses mots et comprime mon cœur.
Je hoche la tête aux questions, lève les yeux lorsqu'il me montre des choses... je m'intéresse.
- Tu veux qu'on aille manger ? Tu as faim ? Demande-il en souriant.
Je secoue la tête. Et continue d'avancer les lèvres serrées.
- Attends, Iliana. S'il te plaît. Demande-il en m'attrapant le poignet.
Je m'arrête, et le regarde.
- Quoi.
- Arrête-toi. Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien.
- Si, dis-moi mon oiseau.
- J'ai besoin d'en parler. C'est si inconcevable que ça ? Tu m'as suppliée de te parler tellement de fois, et maintenant, tu m'en empêches. J'ai attendu, parce que je ne m'en sentais pas prête. Mais c'est trop tard, on dirait.
- Non, pas du tout. Je t'écouterais, je te le promets mon cœur . Mais je... pas ici. Pas comme ça. S'il te plaît.
Je hausse les épaules. Pas vraiment convaincue de reprendre ce genre discussion plus tard.
- Viens, je connais un bon restaurant. Me dit-il en prenant ma main.
Je n'ai pas faim. Je ne veux pas manger. C'est si compliqué à comprendre ?
- Il faut qu'on se dépêche si on veut avoir le temps de tout faire, déclare-t-il.
Il n. est que 13h. Qu'est-ce qui peut-être urgent à ce point ?
Je m'écroule presque sur ma chaise, à bout de souffle et une douleur constante à ma suture. Je serre les paupières ne voulant pas faire ma pauvre petite fille rongée de douleur. Je ne prononce pas un mot sur ce sujet.
Nos conversations reprennent tranquillement leur court, oubliant le froid d'avant. Nos plats arrivent rapidement, une simple salade chèvre chaud et copeaux de parmesans pour moi, une viande saignante pour lui. Il ne pose aucune question, même lorsque je laisse un dernier toast, sentant mon ventre suffoquer. Il est compréhensif, et moi, reconnaissante.
J'oublie notre dispute, et passe un moment exceptionnel avec lui. Mes sourires forcés changent pour un spontané, qui éclaire mon visage.
Je choisis quelques vêtements, d'une taille plus convenue que mes autres. J'ai maigri, et je n'ai pas d'autre choix pour le moment. Le cacher est impossible. Je refuse de tenir mes jeans pour leurs éviter la chute.
- On doit y aller, déclare-t-il en m'emmenant en caisse.
- Aiden, il n'est que 14h. On n'a pas de train à prendre, calme-toi, rigolé-je.
- Si, justement.
Je fronce les sourcils, sans comprendre. Il me guide en me tirant par la main, remontant la rue et retrouvant la gare. Il sort deux sacs de son coffre. Un sac appartenant à Mahé que je reconnais entre mille et un autre pour lui certainement.
C'est quoi ce délire ?
- On va où ?
- Dépêche, on va rater le train.
Je le suis, en courant presque. Très mauvaise idée, mais je ne m'en rends pas compte tout de suite. Une fois sur le quai, il déclare fièrement :
- Je veux te montrer ma ville. Si mademoiselle accepte.
- Je crois que je n'ai plus trop le choix, constaté-je en riant.
Il embrasse ma main, et nous montons à bord.
Mon regard dérive dehors, apercevant la destination finale de ce train. Sa surprise. Sa ville.
Denver, nous voilà.
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Hey ! Encore un niveau chapitre !
Mais tout d'abord, comment allez-vous ?
Notre situation actuelle est un peu étrange, mais je suis sûre qu'on peut arriver à s'adapter ☺️
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? (Joly_read_love c'est ton moment ❤️)
Les chapitres sont un peu plus courts en ce moment, je m'en excuse... Mais au moins ils sont là !
Des choses à dire concernant notre petite surfeuse ?
Elle est un peu tristounette en ce moment, je l'avoue...
Heureusement que certains sont là !
Même si notre petit couple n'est pas capable de parler sans crier !
(et honnêtement ce n'est que le début !)
Les chapitres à venir sont relativement calmes...
Alors, que pensez-vous de la surprise de notre Aiden ? 😍
Je tenais aussi à vous remercier pour le soutient sans faille de certaines, vous n'imaginez à quel point j'en suis heureuse !
Et le dévouement d'autres pour cette histoire ! Rien qu'hier 7 personnes ont ouvert mon livre, dont 2 qui l'ont terminé !
Vous me faites rêver les amies 🥺
On se retrouve samedi pour la suite, prenez soin de vous et de vos proches, de gros bisous, Lina 😘
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