Chapitre 49 📸

"Des métaphores, des comparaisons, des périphrases ou encore de l'empathie... Un bel euphémisme pour me dire que son cœur avait cessé de battre. "
📸 Aiden 📸

Je n'ai pas compris. Non, tout est arrivé si vite, que je n'ai rien compris. Tout simplement, rien du tout. Chaque mots, chaque phrases, m'étaient étrangers.

Je ne comprenais. Plus. Rien.

Austin m'avait hurlé d'appeler les pompiers, j'ai obéi sans comprendre. Je l'ai trouvé, à même le parquet, en train de pleurer. Sa sœur en sang dans ses bras.

Je n'ai toujours pas compris.

La femme au bout du téléphone me dictait quoi faire, et je répétais chaque indications machinalement, sans les comprendre.

- Elle dit qu'il faut la mettre sur le côté pour qu'elle... puisse... enfin, pour que le sang ne bloque pas sa respiration, répété-je d'une voix blanche.

- Ça va aller d'accord ? Ça va aller les secours arrivent, ne t'inquiète pas. Tout ira bien... lui chuchote-t-il en la berçant doucement.

Elle semblait consciente, agonisant dans ses bras. Elle respirait par à-coups, sans qu'on ne puisse rien y faire.

Comment une telle quantité de sang pouvait-elle sortir d'un si petit corps ?

- Il faut la couvrir aussi, dicté-je.

- Bah passe-moi une couverture qu'est-ce que tu attends ! me hurle-t-il dessus.

Même ça, je n'ai pas compris.

Elle se mettait à tousser, et pourtant, l'air refusait d'entrer dans ses poumons. On pouvait entendre qu'il se bloquait dans sa gorge, sans arriver jusqu'à ses organes. Sa peau était pâle, et sa respiration éteinte.

Elle était en train de mourir, parce qu'elle n'arrivait pas à respirer.

Je ne voulais pas le comprendre.

- Respire, respire s'il te plaît, essaye de respirer, lui murmure son frère calmement en l'enroulant dans la laine.

Il la tenait contre lui, s'agrippant à elle comme si elle allait s'enfuir. Il lui répétait qu'il était là, avec elle, et que tout irait bien.

Pourtant rien n'allait bien, je l'avais compris depuis longtemps.

Les secours sont enfin arrivés, et ont prit le relai. J'étais assis par terre, à côté d'Iliana en PLS, pendant que son frère était parti ouvrir le portail.

Sa chambre était remplie de petits bouts de verre très fins, elle avait fait tomber l'ensemble des décorations de sa commode. Quelques petits sabliers colorés étaient éparpillés au sol, le sable tapissant les lattes du parquet.

Elle a glissé sa main dans la mienne, quand j'ai commencé à sentir mes yeux se remplir de larmes. Je les ai aussitôt chassées, je refusais de pleurer devant elle. Elle a serré ma main avec force, une pression remplie de tendresse malgré tout. Et vous savez ce qu'elle a fait à ce moment là ? Même mourante sur le sol ?

Elle m'a souri.

Un sourire qui voulait très bien dire : « Hey, te mets pas dans des états pareils, ça va aller ». J'entendais sa voix me le dire, me l'ordonner.

Même dans cet état, elle s'inquiétait pour moi.

Je suis resté parfaitement immobile quand un pompier l'a touchée, lui a parlé dans une langue que je ne voulais plus comprendre. Je n'ai pas bougé quand il a soulevé le bas de son tee-shirt et qu'il a révélé que sa peau, habituellement parfaite et chaleureuse, était entièrement bleue. Je n'ai pas regardé en détail, quand il l'a palpée et qu'elle s'est remise à cracher du sang. J'ai simplement obéi quand il m'a demandé une paire de ciseaux, et qu'il a coupé le tissu pour la découvrir. Je n'ai jamais pleuré en voyant l'état de son corps, de sa peau, couverte d'hématomes. Je n'ai pas cillé lorsqu'il me l'a arrachée éloignée prise.

Je n'ai jamais rien fait.

C'est une fois que j'ai entendu les sirènes se mettre en marche, que j'ai pris conscience de ce qu'il se passait. Je me suis réveillé, sorti de ma transe lourde.

J'ai enfin compris.

Je prends mon téléphone, et appelle directement leur père. Je lui explique qu'ils ont emmené Iliana à l'hôpital, parce qu'elle s'était mise à vomir du sang. Ensuite, je récupère Austin, assis sur le perron, le regard dans le vide. Je le tire jusqu'à la voiture, sans qu'il réagisse. Choqué.

Je conduis jusqu'aux urgences, où on s'assoit dans la salle d'attente. Personne ne parle. Personne ne fait rien. Il est 18h30. Personne ne bouge. Moi, Austin, son père... on s'ignore. Sauf Austin, qui se lève d'un seul coup, et sort en courant. Evidemment, son père le suit, pour aller le consoler. J'appelle le mien, pour avoir des nouvelles. Je n'ai pas le droit d'aller dans la partie des urgences. L'hôpital, déjà, c'est limite alors là-bas... Au lieu de me répondre, je le vois arriver devant moi, et se mettre à ma hauteur.

- Est-ce que ça va Aiden ? me demande-t-il à voix basse, sa main serrant mon épaule.

Putain, j'ai horreur qu'il prenne son ton de médecin avec moi. Je suis son fils, pas un de ses patients, merde !

- Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ?! hurlé-je en me levant d'un coup.

Il recule d'un pas. Il me connaît, il sait que j'ai le sang chaud dans ces moments.

- Tu te calmes. Tout de suite.

- Comment oses-tu me demander si ça va bordel ?! Putain, on a retrouvé Iliana en train de s'étouffer avec son propre sang par terre ! Mais sinon, tout va bien, ma copine est simplement en train de mourir !

Oh merde... Mon père m'a très bien entendu, c'est trop tard maintenant. Au lieu de me reprendre, ou de baratiner un mensonge, j'éclate en sanglot. Mon père passe son bras derrière mes épaules, et j'ai envie de le repousser. Mais je n'y arrive pas. Je suis bien en train de chialer comme une fillette contre mon père.

- Je ne veux pas qu'elle meurt papa... gémissé-je contre lui.

- Ça n'arrivera pas. Elle ne va pas mourir Aiden. Je te le promets.

Je me laisse aller contre lui pendant quelques secondes. Bordel, c'est beaucoup trop bizarre. Je suis en train de pleurer dans les bras de mon père, que je dépasse presque d'une tête, et dont je suis proche, mais pas à ce point ! Ridicule...

- Je ne dois pas pleurer, je ne peux pas. Pas devant Austin, terminé-je.

- Alors va faire un tour dehors. Va te calmer en prenant l'air un peu.

Je hoche la tête, en essuyant mes joues comme un gosse. Je ne peux pas pleurer devant mon meilleur ami. Ça peut vous sembler étrange, mais on ne s'est jamais vus pleurer. On s'adore, y'a aucun problème et on se connaît depuis qu'on est gosse mais... on n'est pas trop dans les sentiments.

- Est-ce qu'elle va bien ? demande Austin en s'approchant derrière moi.

Je lève les yeux vers mon père. Captant son propre regard, interprétant tout.

Non. Elle ne va pas bien.
Ça, c'est facile à comprendre.

- Dis-moi que tu as des bonnes nouvelles, murmure le père d'Austin.

- Vous devriez vous assoir, tous les deux. Et toi... va prendre l'air, m'indique-t-il.

Austin s'effondre sur les pauvres fauteuils de la salle d'attente, et recommence à sangloter dans ses mains. Je presse son épaule en passant, tellement assourdi que je ne peux répondre ou même parler. Je vais simplement dehors, dans la nuit.

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Mon père est revenu nous voir plusieurs fois. L'horreur a été dite vers minuit.

Hémorragie interne.

Mon père a pris toutes les précautions pour nous le dire. Des métaphores, des comparaisons, des périphrases ou encore de l'empathie... Un bel euphémisme pour me dire que son cœur avait cessé de battre. Il nous a demandé de nous assoir encore. Il nous a expliqué qu'elle était au bloc, depuis plus de 6h. Elle perd autant de sang qu'on lui en donne, sa rate est fichue, et elle est la cause de son hémorragie. Ils ont dû lui retirer et maintenant, ils stoppent le saignement. Mon père nous explique comment tout cela a pu arriver. Il y a tellement de possibilité, mais une semble être plus plausible que les autres.

Un violent choc.
Des coups à répétition.

Je ne peux pas imaginer qu'elle se soit faite frapper, à mort comme ça.

- Elle devrait très bientôt sortir du bloc. Je vous apporte des nouvelles bientôt.

- Est-ce que je pourrais la voir ? demande précipitamment Austin.

- Est-ce que qu'on pourra la voir une fois qu'elle sera dans sa chambre ? nuancé-je.

- Pas ce soir.

- Elle va être toute seule ? murmure mon meilleur ami.

- Austin, elle sera inconsciente. Et elle a besoin de se reposer.

- Mais même dans cet état, je refuse de la laisser seule ! s'écrie-t-il.

- Austin, c'est le mieux pour elle, tranche son père.

- Vous pouvez la voir, rapidement, si ça vous convient, propose mon père.

On confirme, et mon père nous permet de la voir. Enfin, voir est un bien grand mot. Elle est simplement sortie de la salle d'opération, et ils l'emmènent directement dans sa chambre. On l'aperçoit rapidement, dans ce couloir qui me semble bien plus court que d'habitude.

- Elle va être placée en réanimation, afin d'avoir des soins adaptés. Pour le moment, nous avons préféré la mettre dans le coma, afin qu'elle se remette du mieux qu'elle peut.

- Dans le coma ? Vous l'avez mise volontairement dans le coma ? s'indigne Austin.

- Un coma artificiel. Elle se réveillera d'elle-même quand elle sera prête.

- Quand ça ?! s'écrie-t-il.

Je lève à peine les yeux vers lui. Mon père et son père ne disent rien.

- Dès qu'elle sera prête et qu'elle aura repris suffisamment de force, dit le médecin en nous regardant un à un.

- Elle peut se réveiller demain comme dans un mois ! Comme sa mère aurait dû le faire ? Elle se réveillera quand elle sera prête ?! C'est ce que vous répétez à Iliana depuis le début ! Et sa mère, où est-elle aujourd'hui ? Toujours au même endroit !

- Austin, l'appelle son père.

- Non ! l'arrête-t-il. Vous l'avez plongé volontairement dans le coma, vous l'avez condamnée !

- Pas du tout, nous n'avons simplement fait au mieux et nous ne savons rien de...

- Justement vous n'en savez rien ! Et vous prenez quand même le risque ! Putain je... je veux juste qu'on me rende ma petite sœur, souffle-t-il.

Il tourne les talons, et disparaît. Personne ne dit rien. Mon père, pose ses mains sur mes épaules, pendant qu'Andrew s'approche de sa fille. Je n'ose pas la regarder d'avantage, ce moment était uniquement à eux deux.

- Est-ce qu'elle peut ne pas se réveiller papa ? questionné-je à voix basse.

- Honnêtement Aiden, je ne pense pas. Son cas est très différent de celui de sa mère, et Austin est tout simplement bouleversé. Ses propos n'ont aucuns sens.

- C'est une promesse ?

- Non. C'est l'avis de son médecin. Je pense qu'elle se réveillera rapidement.

Je hoche la tête, et Andrew nous interrompt.

- Je vais aller rejoindre mon fils. Et tenter de le ramener avec moi à la maison. Tu veux bien me tenir au courant au moindre changement ?

- Evidemment Andrew.

Mon père me pousse doucement vers son lit. Je n'ai pas envie de la voir. A chaque fois que je cligne des yeux, je la vois étendue sur le sol ensanglantée. Cette vision me hante depuis des heures. A présent, je ne suis pas certain que son état soit réellement mieux qu'auparavant.

Elle est étendue soigneusement dans un lit maculé de blanc. Des dizaines de fils la relient à toutes sortes de machines. Son rythme cardiaque, sa saturation... Sa main gauche est enfermée dans une attèle alors que l'autre est enveloppée dans de la gaze. Des perfusions... Des poches remplies probablement de médicaments sont suspendues au-dessus de sa tête, sans parler d'une, rouge. Une transfusion. Ses yeux sont clos, et son visage légèrement tourné. Elle paraît presque endormie. Posée, belle, et en plein rêve. Sa pâleur s'oublie lorsqu'on la regarde en détail. Je pose délicatement ma main sur la sienne. J'ai peur de lui faire mal. Peut-être souffre-t-elle à cet instant.

- Il faut qu'on y aille, elle doit être remise sous respirateur.

Avant qu'ils ne me la retirent à nouveau, je me fiche de savoir qui nous regarde. Je me fiche qu'on comprenne le secret ridicule qu'on s'impose. Je me fiche de tout, car ce dont j'ai besoin, c'est de sa bouche contre la mienne.

Je glisse ma main contre sa joue, me permettant de tourner son visage vers moi. Je lui chuchote quelques mots à l'oreille, de sorte à ce qu'elle seule les entende. Et comme un au revoir plein de douceur, je m'approprie ses lèvres endormies.

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- Tu me promets de ne pas la laisser une seule seconde ?

- Oui Aiden.

- Je te fais confiance, papa.

- Aiden, je t'ai dit que je la surveillerais. Je te l'ai promis.

- Ne la quitte pas un seul instant.

- Promis.

Je lui dis bonne nuit, et pars rejoindre Austin. Il est assis sur un banc, dehors.

- Comment elle va ?

- Elle est endormie.

- C'est beau, de dire ça.

- Elle semble paisible, je te le jure.

Il secoue la tête, pour confirmer ce que je dis.

- Alors, vous êtes déjà ensemble, dit-il sans me regarder.

Je le fixe, évidemment qu'il m'a vu.

- Elle embrasse bien au moins ?

Je ris, nerveusement, et lui aussi.

- Oui, merveilleusement bien, sourié-je.

- Vous êtes en couple depuis combien de temps ?

- C'est tout nouveau. Quelques semaines, au plus.

- Vous êtes de sacrés menteurs tous les deux.

- Elle surtout, tu la connais bien.

- C'est sûr. Mais vous n'êtes pas les seuls à vrai dire.

Je fronce les sourcils, alors qu'il se lève pour se mettre face à moi.

- Je suis en couple avec Mahé, avoue-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Je n'arrive pas à masquer ma surprise.

- Quoi ? Mais, depuis quand ?! demandé-je perdu.

- Ça fera deux mois. Demain, lâche-t-il.

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Putain de machine à café. De. Merde. Je vais l'exploser dans un rien de temps.

- Toi, je te garantis que je vais te massacrer si tu ne me files pas. un. café.

Un long bip strident retentit et enfin ma tasse, tombe.
Merci mon Dieu, sérieusement, je suis plus que reconnaissant.

- Austin, l'appelé-je doucement en secouant son épaule. Tu t'endors.

- Même pas vrai... grogne-t-il en s'étirant.

Il est assis à même le sol, les bras posés sur l'assise d'un fauteuil dans le couloir. Mais non, il ne dort pas. Ça se voit.

- Tiens. Bois ça ou va dormir.

- Certainement pas. Je ne bouge pas d'ici.

- Austin, il est 4h du matin, et ce que je veux dire, c'est qu'il n'y aura aucune évolution, aujourd'hui.

- Je m'en fiche, je ne bougerais pas d'ici.

- On n'est pas obligé de rester tous ici. Je peux rester cette nuit, et toi venir demain, proposé-je.

- Toi, tu te sens pousser des ailes. Tu es peut-être son copain, mais moi, je suis son frère. Alors va dormir, si tu veux, moi, je ne bouge pas.

Je hoche la tête. Ça ne sert à rien de discuter avec lui. Et surtout de la ramener sur ce sujet.

- Mahé m'a appelé sept fois, soupire-t-il en fermant son téléphone.

- Tu vas te faire tuer.

- Je crois.

- Qu'est-ce que vous faîtes encore là, tous les deux, m'interrompt mon père.

- On surveille Iliana, répond-on en même temps.

- Non, non, vous ne surveillez rien du tout, vous dormez à tour de rôle dans des positions inimaginables. Aller vous couchez. Les garçons, s'il vous plaît.

- Mais qu'est-ce que vous avez tous bordel, gémit Austin en se frottant les yeux.

- Ok, je m'expliquer d'une autre manière : les heures de visites sont terminées, vous êtes obligés de partir.

- Papa ! m'indigné-je.

- Dis-moi que c'est faux ! Bordel, dis-moi que Lindsay m'a menti et qu'elle a inventé toute l'histoire ! s'écrie une nouvelle furie au bout du couloir.

- Mahé, souffle simplement son copain en se levant.

Il s'approche d'elle en courant presque, mais c'est moi qu'elle regarde.

- Je lui ai tout dit, il sait tout, nuance-t-il.

Elle serre les lèvres, en confirmant d'un signe de tête. Puis, je compte à peine quelques secondes avant qu'elle n'éclate en sanglot dans ses bras.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé Austin... pleure-t-elle, blottie contre lui.

- Chut... ça va aller, chut...

Il la serre contre lui, en lui caressant les cheveux délicatement.

- Ne pleure pas, ça va aller ma belle...

Je le vois lui embrasser la joue, et la conduire à un siège. Elle s'allonge à côté de lui, la tête déposée sur ses genoux.

- Vous restez là ? chuchoté-je.

Austin me confirme, alors que Mahé fait à présent partie du décor.

- Je reviens demain matin, tu m'appelles si jamais.

- T'inquiète.

Je traverse le couloir en les regardant du coin de l'il. Mais au lieu de sortir, je monte les escaliers, et m'arrête devant sa porte ouverte.
Je regarde à peine l'intérieur, simplement pour la voir encore une fois.

C'est bien mon père que je trouve assis, à côté d'elle. Il dépose délicatement sa main sur la sienne, avant d'avancer son siège plus près.

- Bonjour, Iliana. Tu dois te demander ce que je fais là... vois-tu, j'ai fait une promesse à mon fils. Il semblerait qu'il soit très amoureux de toi, j'en suis certain à présent. Il m'a fait promettre, de nombreuses fois, de ne pas te quitter. Il a peur pour toi, presque autant que ton frère, tu es bien entourée avec ces deux-là, tu peux me croire. C'est pour ça, que tu ne peux pas les faire attendre. Je sais que tu as peur, toi aussi. Que c'est dur, et que tu es bien, là où tu es. Je suis même certain que tu es avec elle. Tu ne dois pas céder jeune fille. Peu importe ce que tu vis en ce moment, et avec qui, tu dois revenir. Ils t'attendent tous ici.

Il caressa doucement sa main, en scrutant son visage. Malgré tous les tubes qui la maintenaient en vie, j'avais envie de croire qu'elle était là, et qu'elle écoutait.

J'avais envie de croire qu'elle me voyait et qu'elle comprenait combien je l'aimais.

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Hey ! Voilà la suite (tant attendue chez certain 😂)

Bon, ce n'est pas le chapitre le plus joyeux du livre, j'avoue.

Je maltraite vos petits cœurs une fois de plus... Vous êtes encore étonnés ?

Comment avez-vous trouvé ce chapitre ?

Et la réaction d'aiden ? 😔

Sans parler qu'à présent ils savent pour lui et Iliana...

Alors, notre nouveau petit couple vous a-t-il surpris ?

Mes petits personnages adorés sont un peu chamboulés en ce moment. Et ça ne risque aps de s'arranger...

À samedi pour la suite !

Gros bisous, Lina 😘

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