Chapitre 44 🌊

"Souvenirs imagés prêts à s'estomper en mon esprit."
🌊 Iliana 🌊

Il pleut. J'ai horreur de la pluie. J'aime le son qu'elle produit, j'aime la regarder frapper contre les vitres... c'est l'orage, que je déteste. Je ne supporte pas son bruit, voir les éclairs transpercer le ciel me terrifie, le vent s'affoler sous les toits me rend dingue... ce n'est pas réellement nouveau malheureusement. Une vieille blessure encore ouverte. Elle refuse de cicatriser, comme continuellement recouverte de sel. Mais on apprend à vivre avec, comme pour tout le reste.

Je referme mon cahier en fixant la voiture noire garée dans l'entrée. Je suis forcée de réajuster mon haut, pour être un minimum présentable. Je lâche mes cheveux et descends les escaliers. Le visage contre le bois de la porte, j'écoute calmement ce qu'il se passe dehors. Ses pas me parviennent à travers. Ma respiration s'accélère d'elle-même. Il est juste là. Derrière.

- Iliana ?

Il ne toque pas, m'appelant simplement depuis le perron. C'est toujours comme ça. Je respire un grand coup. Ne pleure pas Iliana, je sais que tu peux le faire.

Il va essayer de se justifier, de me dire qu'il n'était pas dans son état normal et que c'est parce qu'il avait beaucoup bu. Il va me dire que ce n'est pas sa faute. Que je dois lui faire confiance, oublier et lui pardonner. Il va essayer de me convaincre. Et je vais accepter. Comme toujours. Je n'arriverai pas à lui résister. Je vais essayer de faire de mon mieux, mais c'est lui.

- T'es là ?

- Oui, murmuré-je.

- On peut parler ? S'il te plaît ?

Je déverrouille la porte d'un coup de clé. Et mon cœur s'arrête, son regard est fuyant. Il se gratte la nuque nerveusement.

- Salut, soufflé-je.

Il lève les yeux vers moi. Je rate un battement. Ce n'est pas moi qui pleure. C'est lui. Ses si beaux yeux sont détruits, rougis par les larmes. Mon cur se serre dans ma poitrine.

- Salut.

Il avance sa main vers moi et caresse ma joue. Aucun frisson de dégoût, aucun sursaut. Je place ma main par-dessus, et lie mes doigts aux siens.

« C'est terminé ». C'était pourtant très court. Mais les seuls mots qui me venaient, étaient « je t'aime » et « je te pardonne ».

- Iliana je...

Je pose précipitamment mon doigt sur sa bouche pour le faire taire. Il s'en empare, et emprisonne mes mains dans les siennes.

- Chut. Ordonné-je.

- Je veux que tu saches que je suis désolée. Je veux juste que tu le saches.

- Je le sais. Murmuré-je.

- Non, écoute-moi. J'ai été drogué. On m'a drogué contre ma volonté mes examens le prouvent. Tu le sais mieux que personne, je n'ai pas passé une seule seconde sans toi et tu as vu chaque verre que j'ai bu. On m'a fait du mal et à toi aussi par la même occasion.

- Evan je... ça ne change rien. Tu... malgré tout, tu m'as fait du mal et je... je ne pourrais jamais l'oublier.

- Ce n'est pas ce que je te demande. Je veux simplement que tu m'écoutes.

- Pas d'excuses, supplié-je les larmes aux yeux.

- Je ne viens pas pour te convaincre mon cur.

Je baisse la tête, pour masquer ma peine. Il remonte mon menton avec des doigts.

- Je viens pour rompre avec toi.

Sa voix est douce, calme et posée. Je sens mes yeux s'embuer encore plus.

Non

- Iliana, ça ne marchera pas. Tu m'as donné ma deuxième chance, tu m'as offert ta confiance. Et je t'ai fait du mal. Encore. C'est impardonnable.

- Mais tu n'étais pas toi-même, tu viens de le dire et tu...

- J'aurais pu aller jusqu'au bout. Tu sais que j'en suis capable. Et voir cette peur dans tes yeux, lorsque tu les as ouvert c'est... la pire chose au monde. Je ne veux pas continuer avec toi.

- Tu... tu me quittes ? Bredouillé-je faiblement.

Il confirme d'un mouvement de tête.

- Mais... Je t'aime.

- Moi aussi mon cur. Et c'est justement parce que je t'aime plus que tout, que je veux arrêter ça. Aucun de nous deux ne le veut, tu n'oseras jamais le dire. Pourtant, tu veux arrêter là, tu veux qu'on se sépare.

- Non, c'est faux Evan je... avec le temps je suis certaine que je...

- Je ne veux plus jamais te faire de mal. Plus jamais.

- S'il te plaît, non.

- Je veux simplement que tu sois heureuse. Tu me l'as déjà dit, tu as assez de problèmes dans ta vie. Avec ta mère, et tout le reste, tu dois te sentir en sécurité, ton couple doit être une échappatoire qui te doit te rendre heureuse. Mais tu ne l'es pas avec moi. Tu le seras avec lui.

Le temps s'arrête autour de nous. Il parle vraiment d'Aiden ? Son éternel rival comme il l'appelle ?

- Qu'est-ce que tu veux dire... l'interrogé-je.

- Tu m'échappais ces dernières semaines. Tu n'étais pas la même. J'ai rapidement compris pourquoi. A ta manière de le regarder. Tu l'aimes, c'est évident.

- Mais toi aussi, je t'aime.

- Pas de la même manière. On l'a très bien compris.

- On ?

- J'ai parlé avec Aiden. Et j'ai assez rapidement compris cette histoire de choix.

- Je ne t'ai pas trompé, je te le jure.

- Je sais. Je commence à te connaître. On est ensemble depuis 10 mois maintenant.

- Et tu crois vraiment que tout doit forcément être terminé ? Tenté-je doucement.

- C'est déjà terminé Iliana. On a vécu une histoire merveilleuse, mais c'est fini maintenant je...

Je me hausse sur les pointes et colle violemment mes lèvres contre les siennes. Je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, alors que ses mains se resserrent sur moi.

- Je t'aime, murmuré-je en collant mon front contre le sien.

- Moi aussi.

Je me mords la lèvre pour retenir mes pleurs. Je me suis promis de ne pas le faire devant lui.

- Tu ne pleures pas, hein ? Parce-ce que si tu es triste, je vais l'être aussi. Murmure-t-il.

Ses lèvres se déposent sur mon visage, avec une douceur infinie.
Et ce fût notre dernier baiser.

🌊🌊🌊

La porte est à peine refermée, que je me mets à pleurer. J'ai respecté ma promesse, ne pas pleurer devant Evan. Je m'assois conte le bois froid, à même le sol dur.

Et maintenant ? Et maintenant bordel, je fais quoi ?

Je prends mon téléphone et envoie un message à Mahé. Puis fixe l'écran d'un air absent. Et supprime l'intégralité du message. Ça ne servirait à rien. Je n'empêche pas mes larmes de couler. Aucune utilité. Les larmes lavent la douleur, et font disparaître la peine. Je vais les laisser dévaler mes joues, sans les retenir. Sans les essuyer, sans les masquer. Et grâce à elles, toute ma tristesse disparaîtra.

Les portraits souriants et complices me font mal sur ce mur. Tous ces souvenirs imagés prêts à s'estomper en mon esprit. Je ne peux garder tant de bonheur alors que tout est terminé. Mais avant, il me faut de la musique. La musique résout tout.

La playlist s'intitule « déprime en paix ». Aiden me l'a faite il y a un mois. Je lance la première qui vient, en connectant mon casque et me déconnecte du reste du monde. Esseulés, d'Izïa. Voilà qui est un parfait timing, comme toujours. A croire que c'est fait exprès... Encore une inconnue française avec une voix plus qu'agréable. Aiden n'a donc aucune autre culture musicale que des musiques françaises ? Ce n'est pas plus mal, il m'en fait découvrir des magnifiques.

Je retire mes vêtements moulants et codifiés pour enfiler une chemise noire trop grande, qui m'arrive à la mi-cuisse. Un short blanc qui se voit à peine, des chaussettes de la même couleur et un crayon qui retient mes mèches, je m'agenouille devant cet immense mur et tous ces regards bienveillants. On a l'air heureux sur ces photos.

Je tends la main vers un portrait d'Evan, de profil, relevant les formes de son visage parfait, ses yeux, ses lèvres... une larme coule le long de ma joue.

Réfugiée dans ses bras au début de l'été dernier, le cliché se dépose sur le lit. Deux larmes coulent simultanément sur mon visage pour rejoindre le souvenir imagé.

Main dans la main, à une fête réussite en avril, mon cœur se serre.

Pensée illustrée, datant de février, doudounes et pulls fièrement affichés sur nos corps frigorifiés. Assis tous les deux près de la cheminées mes jambes sur les siennes, décrochée, effacée, à oublier.

A la mer. Cette mer si belle et parfaite englobant deux parfaits inconnus qui ont appris à se connaître, à s'aimer, s'apprivoiser. Une fille recouverte d'un tunique blanche brodées de motifs élégants, emprisonnée dans les bras d'un jeune homme, beau brun aux yeux foncés, qui la maintient en riant. Le ciel est parfait, les couleurs sont sublimes. Je me débattais quand cette photo a été prise. Je me tordais de rire sous les doigts de mon copain, qui m'avait entraînée de force dans les vagues puissantes.

Je ne peux pas la cacher. Cette photo est si belle, elle est unique. Je la retire du mur avec un sourire, et écarte celles au centre. Je la place bien en évidence. Seule trace de mon histoire avec lui, le reste se résumera à des souvenirs enfouis dans mon esprit. Les autres attendront sagement dans une boîte, que ma nouvelle plaie cicatrise. Elle le fera, le temps finira par l'effacer.

Je me regarde dans la glace, avant de déposer sur ma tête le diadème en argent. Les princesses ne pleurent pas... quelle blague. Inutile de se mentir en espérant prétendre être une reine. Pour l'instant, je n'en suis que l'ombre

🌊🌊🌊

Je sursaute comme une idiote en le voyant. Enfin, idiote n'est peut-être pas le mot adapté. Ma réaction est normale.

Qui, passe par la fenêtre alors qu'il y a des portes partout dans cette maison ?
Aiden...

Je cours presque lui ouvrir, à ce con, debout sur le toit qui englobe le perron, sous la pluie et à une hauteur impardonnable du sol.

- Mais t'es complètement malade ! M'écrié-je en lui ouvrant la fenêtre.

- Romantique, c'est le mot que j'attendais.

- Romantique ? Tu déconnes là...

- Quoi ? Je passe par la fenêtre de la tour pour aller voir une jolie demoiselle en secret, en bravant la tempête. C'est au sommet du romantisme. Explique-t-il.

Je le regarde de haut en bas, en grimaçant.

- Mouais.

- Pas convaincue ? Rit-il.

- Disons que je suis seule à la maison, donc niveau secret on était bon... Et que tu es absolument trempé, que tu fous de l'eau absolument partout sur mes cousins et sur le parquet, que j'ai failli faire un AVC en te voyant, et qu'on avait prévu de se voir, pour travailler. Appelle ça du « romantisme » si ça te fait du bien, mais moi, je vois qu'un camarade de classe, transformé en chien mouillé.

Son sourire dégringole, et il lève les yeux en haussant les épaules.

- Camarade de classe. Un camarade de classe. Tu viens de ruiner mon ego Iliana Midden.

- C'est justement ce qui est amusant ! Sourié-je.

Je l'embrasse doucement, au coin des lèvres.

- C'est tout ?

- C'est tout ce que tu mérites, répondis-je avec sérieux.

Il soupire en retirant sa veste, trempée.

- Tu allais quelque part Midden ? Me lance-t-il en retirant son sweat.

- Dans cette tenue ? Tu m'as bien vue ?

- Oh que oui, sourit-il fièrement.

- T'es con, répliqué-je en roulant des yeux.

- C'est joli, ça te donne un côté sauvage.

- Hé, n'y pense même pas Miller. Menacé-je en penchant la tête sur le coté.

- Ok, ok.

- Je pourrais crier tellement fort que tu peux être certain qu'Austin m'entendrait.

- Pff. Il n'est même pas là.

- C'est, ce que toi, tu crois.

Il fronce les sourcils en me fixant.

- Non, tu mens. Il n'est pas là.

- Vrai. Bien joué. Il est à un entraînement de basket.

Aiden sort son portable à toute vitesse.

- Quel entraînement de basket ?! J'ai raté un entraînement de basket ?!

- Juste pour moi. C'est vrai. Tu es d'un romantisme Aiden...

- Y'a pas d'entraînement de basket aujourd'hui ? Demande-t-il en me scrutant.

- C'est vrai.

- Tu n'es vraiment pas cool. Soupire-t-il.

- Oh... je suis vraiment une vilaine petite fille qui a...

Mes mots restent coincés dans ma gorge, et mes lèvres, légèrement entrouvertes.

- Pardon, tu disais ? M'invite-t-il à continuer en me fixant intensément.

- Heu que je... mais qu'est-ce que tu fais ?

Son tee-shirt dans la main, il me sourit. Je ne peux empêcher mes yeux de découvrir ses muscles plus qu'agréables, et son magnifique V qui se dessine à la base de ses hanches. Je suis d'ailleurs plus qu'étonnée. Je n'aurais jamais pensé qu'il était autant musclé. C'est carrément évident qu'il a fait de la muscu'. Pourtant, ses bras ne sont pas surhumains, même un peu moins gonflés que ceux d'Evan. Pour ce qui est de ces abdos et du reste par contre, je suis sans voix. De l'extérieur, et caché sous le tissu, jamais je n'aurais pu le deviner ainsi.

- Tu l'as dit toi-même, je suis trempé. Je vais aller chercher un tee-shirt à ton frère si ça ne t'embête pas trop.

- Dépêche-toi. Répondis-je les dents serrées.

- A tes ordres, Midden.

Je déglutis avec difficulté, en le chassant d'un geste de la main. Ce garçon est plus sexy que ce que je pensais...

- T'as une préférence pour la couleur ?

- Ce que tu veux, tu ne m'auras pas avec si peu ! Crié-je.

Il revient avec un tee-shirt noir Calvin Klein à mon frère, qui est d'ailleurs très moulant. Ouais, mon frère est moins musclé, ça me saute aux yeux maintenant.

- Je ne sais pas ce qu'il se passe avec ce haut, mais il est... étroit. Réplique-t-il.

- Bah voyons. Un pur hasard n'est-ce pas.

- Ah mais absolument.

Il s'assoit à côté de moi, et me regarde dans les yeux. Je n'aime pas ça, mais je fais l'effort. Je me concentre sur la couleur incroyable des siens. Un gris pâle, presque semblable à de l'acier. Un regard en argent ou en or blanc, perturbant.

- Je... je vais aller chercher à manger. M'excusé-je en détournant les yeux.

- Ah bon ? Dommage, on aurait pu s'embrasser à la place.

- Bien essayé, mais non. Eclaté-je de rire.

Je descends rapidement, en retirant le crayon dans mes cheveux. Je dépose une assiette de cookies faits par Carolina hier ainsi que deux verres de lait sur un plateau. Lorsque je retourne dans ma chambre, je trouve Aiden, la main dans un tiroir de ma commode.

- C'est joli, ça. Réplique-t-il en me montrant, un soutient gorge en dentelle.

- AIDEN ! M'écrié-je furieuse.

Ni une, ni deux, je dépose mon plateau et lui arrache le sous-vêtement des mains. Je l'envoie à l'autre bout de la pièce, et repousse Aiden en arrière de ce tiroir, entièrement constitué de petites culottes et autres hauts osés. Ce con trébuche sous ma force de crevette, ou plutôt grâce à mon tapis, et tombe en arrière sur le lit. Il rattrape juste mes poignets et me tire avec lui.

Je me retrouve, sur lui, ou plutôt sur tous ses imposants muscles et mon visage pas loin du sien. Il sourit comme un con, et embrasse furtivement les lèvres.

- Perdu petit oiseau. Se moque-t-il avec fierté.

Je me laisse tomber sur le côté, m'écroulant sur le lit. Un soupir au coin des lèvres.

- J'embrasse si mal que ça ? M'interrompt-il.

- Pas du tout. Tu m'énerves, c'est tout.

- Oh... TTu as l'air vraiment en colère.

- Oui. Boudé-je.

- T'es tellement mignonne quand tu boudes.

Je regarde le plafond, boudant pour de vrai. Il avance ses doigts jusqu'à moi, l'un après l'autre.

- J'ai hâte que ça m'appartienne, susurre-t-il une fois sa peau sur la mienne.

- Quoi, « ça ».

- Bah tout ça, dit-il en me désignant. Tout toi.

J'en souris malgré moi.

- T'es con.

- C'est la deuxième fois que tu me le dis, déjà. Je vais finir par me vexer.

- Il ne faut pas. Répliqué-je en souriant.

Son regard se perd au-dessus de ma tête, sur le mur.

- Vous avez rompu ?

- Oh, ça se voit tant que ça ?

- T'as fait du ménage, là-haut, explique-t-il en désignant les photos.

- On a parlé, tout à l'heure. Et c'est... terminé.

- Je suis désolé.

- Mais tu ne le pense pas vraiment. Rectifié-je.

- C'est faux. Je suis désolé parce que tu tenais à lui. J'aurais préféré que tu puisses choisir librement, mais maintenant...

- Quoi ? Crois-tu vraiment que tu es le grand gagnant ? Ironisé-je.

- Il n'y a plus aucun concurrent, sauf erreur de ma part.

Il m'attrape par les hanches, et m'amène vers lui, comme une petite fille.

- Annonce ton vainqueur, jolie princesse.

- Je suis la seule gagnante. Une reine, maîtresse de son destin et de ses choix.

- Très sexy comme programme. Tu veux un roi pour t'accompagner ?

Je réfléchis un instant, pour l'embêter.

- Pourquoi pas.

- Yessss. Murmure-t-il en embrassant mon front doucement.

Je me pose sur lui, la joue presque dans son cou. J'ai l'impression de faire quelque chose de mal, de profiter de la situation. J'ai le cur vide d'Evan, rempli de tristesse et de larmes de peur. Pourtant, il est là, lui. Et j'aime ça.

Oui, je n'ai jamais été aussi bien que dans ses bras.
🌊

__________________

Hey ! Voilà le chapitre, posté très très tôt comme vous pouvez le voir ! Après tout, on est samedi !

Qu'en avez-vous pensé ?

En effet, c'est un chapitre important pour notre histoire...

Comment avez vous trouvé la séparation entre Evan et Iliana ?

Il était temps comme dirait certaine...
Pourtant Iliana a bien failli céder.

Comment avez-vous trouvé l'attitude d'Evan ?

Merci encore pour vos petitsessages si adorables et pour tout votre soutient. Grâce à vous je m'approche à grand pas des 3K. Même si ça n'a aucune importance à mes yeux, je suis heureuse de vous avoir auprès de moi.

Et comme je suis sadique (n'est-ce pas @laurelyne et @albanaise0609) je manipule vos petits cœurs en donnant un moment Aidana juste après la rupture !

C'est assez étrange, je vous l'accorde...

Est-ce que ça vous a plu ?

On se retrouve lundi pour la suite.
Merci encore pour vos fidèles lectures, je ne serais pas là sans vous.

Des bisous, Lina 😘

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