Chapitre 42 📸
«Je crois que j'ai fait une connerie. Une très grosse connerie même...»
📸 Aiden 📸
Elle dort tranquillement, les joues enfouies dans l'édredon. Cette position lui donne un air enfantin. Elle ressemble à une petite fille. Une beauté naissante, un teint de pêche, un calme absolu, une respiration lente. Elle est tellement jolie.
Je ne peux que la regarder. Admirer serait le vrai mot. Je l'admire.
Allongée là, posée et discrète, comme toujours. Ses cheveux blonds la comparent à un ange, masquant le démon qu'il y a en elle. J'aime quand elle me permet de la voir vraiment. Telle qu'elle est, en réalité. Ses sentiments vides de sens ne m'intéressent pas. Je veux savoir comment elle va, vraiment. Je voudrais entendre sa voix me le dire. Ne pas devoir à lire en elle et à slalomer entre les mensonges qu'elle nous offre.
Sa mère est au plus mal. Son copain l'a ouvertement trahie pour ne pas prononcer ni penser à l'horreur qu'il a accompli. Comment peux-tu dire que tout va bien après ça ? J'ai la réponse : tu ne peux pas.
Une belle petite menteuse, voilà ce que tu es en réalité.
Une fleur empoisonnée, une rose parfaitement protégée.
Mais dire la vérité ne va pas te faire perdre ton éclat irréel. Au contraire. Je voudrais entendre de tes lèvres si fines, tes problèmes. Que ta voix soit brisée ou forte, ça n'a pas la moindre importance pour moi. Je veux juste entendre, la vraie toi.
Comme si elle pouvait m'entendre...
Son frère est parti depuis longtemps, et ça me fait peur. Je regarde d'un air absent les photos qu'il y a sur le mur. Elle semble pourtant heureuse. Elle est belle, quand elle sourit. Les photos où elle est avec Austin sont les plus réussies. Les plus lumineuses.
Comment une telle complicité a-t-elle pu naître aussi rapidement entre deux parfaits inconnus ?
C'est justement lui qui m'appelle. Une demi-heure après, j'espère qu'il est calmé...
- Allô ? Lancé-je dès que j'ai décroché.
- Aiden...
J'entends tout de suite à sa voix que quelque chose ne va pas.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Comment va ma sœur ?
- Bien, bien, elle dort. Ne t'inquiète pas pour ça.
- Elle est bien sur le côté ? Elle respire ?
- Oui, oui. Elle va très bien, je te le jure.
- Ok... Soupire-t-il.
- Qu'est-ce qu'il se passe Aust' ?
- Je... Putain, tout est de sa faute à ce connard...
Sa voix est remplie de haine. Une colère froide qui n'annonce rien de bon.
- Quoi ? T'es où là ? Qu'est-ce qu'il se passe ?!
- Je crois que je... oh putain...
- Austin, dis-moi qu'est-ce qu'il se passe !
- Est-ce que ton père travaille aujourd'hui ? Demande-t-il, en panique.
- Mon père ? Quoi mon père mais enfin, je comprends rien !
- Il peut venir... tu... tu crois qu'il pourrait ?
- Austin, putain, termine tes phrases !
- Je crois que j'ai fait une connerie... Une grosse connerie même...
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- Est-ce que ça craint de se prendre un coup sur la tête ?
Mon père freine d'un seul coup, laissant passer une piétonne par la même occasion, mais en me jetant surtout un regard... perdu.
- Qu'est-ce que tu as, encore fait...
- Rien du tout ! Pour une fois !
- Tu es sûr de ça ? Demande-t-il en plissant des yeux.
- Absolument certain. C'est à gauche là. Le guidé-je.
- Alors c'est quoi, toutes tes questions tordues ?
- Bah... on doit terminer un polard pour le lycée... Et le héro s'est pris un choc horrible sur la tête et tu vois pour être le plus réaliste possible, il faut que je sache ce qu'il risque...
Je suis vraiment le pire menteur de cette génération...
- Tout dépend le choc qu'il a reçu ton héro...
- Bah, violent.
- Du genre... une batte de baseball ?
- Hein ?!
- Tu m'as dit que c'était un polard !
- Je ne sais pas ce que tu lis toi, mais ça me fait flipper. Ajouté-je en le regardant.
On reste silencieux pendant quelques minutes, puis, je réponds à sa question.
- Du genre coin d'un meuble.
- Perte de connaissance ?
- Ouais. Je crois.
- Brève ?
- Je ne sais pas, l'auteur ne l'a pas précisé.
- Il peut y avoir des risques de commotion cérébrale comme tout choc violent au niveau de la tête, conclue mon père.
- Ok, j'y penserai.
Je tape furtivement sur mon tel, pour savoir de quoi il parle. Si je lui pose trop de questions, il va comprendre. Mon père est très perspicace dans ces cas-là.
- C'est là. Arrête-toi sur le côté.
Il se gare, et m'arrête en me retenant le bras.
- Tu vas m'expliquer ce qu'il s'est passé, ou pas.
- Je n'en sais pas plus que toi papa.
- Un jour, vous allez finir par tuer quelqu'un tous les deux avec toutes vos conneries.
J'espère sincèrement que non.
- Aller, on y va, lancé-je pour qu'il arrête de me regarder de la sorte.
J'entre à toute vitesse dans la propriété d'Evan. Je trouve directement la voiture d'Austin, et lui-même, assis sur les marches de l'entrée. Il se lève d'un coup, en me voyant arriver.
- Comment va I...
- Bien, très bien, l'interrompis-je, mon père étant derrière moi.
- Qu'est-ce qu'il se passe Austin ? Le questionne mon père.
- Je crois que... je crois que je...
- Où est Evan ? Demandé-je plutôt.
- Dans le salon... murmure-t-il tout bas.
J'entre d'abord, suivi de près par mon père et mon meilleur pote.
On trouve Evan, assis sur le canapé, une poche de glace sur l'œil. On ne le voit plus tellement c'est gonflé. Austin a toujours eu un crochet du droit incroyable. Et des jointures pas très résistantes. Classique.
- C'est toi qui a fait ça, Austin ? L'interroge mon père en connaissant très bien la réponse.
Pourquoi il a absolument voulu qu'on appelle mon père déjà ? L'idée du siècle.
- Ouais. Répond-il contre toute attente.
- Tu sais que tu pourrais aller en prison s'il porte plainte. Répond mon père.
- Mais je ne le ferais pas. Murmure Evan en grognant.
- Pourquoi ça ? L'interroge mon père en prenant le pouls de l'autre connard.
- Parce qu'il sait qu'il le mérite. Ajoute Austin la mâchoire serrée.
- Comment ça c'est...
- Cherche pas, coupé-je mon père.
Mon père hoche la tête, et examine l'autre con. Il a l'arcade ouverte, et la moitié de la gueule en sang. Bien fait, connard.
- Bon, Aiden vous rentrer à la maison avec Austin. Ordonne mon père d'une voix froide.
- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu fais toi ?
- On va à l'hôpital.
- C'est vraiment obligé ? Grogne Evan.
- Oui, il te faut des points de sutures et un examen clinique au minimum.
- Monsieur Miller, vous savez ce n'est pas la pre...
- On y va, maintenant. Ajoute froidement mon père.
Il est dans son rôle de médecin maintenant. Mon père n'est plus là...
- Et si vous me faites encore une fois ce genre de connerie, je vous garantis que ça va très mal aller les garçons.
- Ouais. Répondis-je avec une voix neutre.
- Inutile de prévenir la police, explique Evan en remettant sa poche de glace au froid. Je dirais que je ne saurais pas qui m'a fait ça.
- Mais enfin, mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?! S'énerve mon père, sans comprendre.
- Rien. Aucune importance, réplique précipitamment mon meilleur ami.
- On y va. Soupire mon père en sortant.
- Austin, tu dois dire à Iliana que je...
- Tu. Prononces. Pas. Son. Nom.
- S'il te plaît, tu dois lui dire que je suis désolé et que je...
- Tu es désolé ?! S'énerve Austin. DÉSOLÉ ?! Mais tu rigoles ou quoi ?! T'as failli la violer connard ! La violer ! C'est comme ça que tu l'aimes ?! En abusant d'elle ?!
- Je n'étais pas dans mon état normal, je te le jure... Panique-t-il.
- Mais je m'en fous ! Tu comprends ?!
- Jamais je ne lui aurais fait du mal de mon plein gré, c'est la vérité !
- Pourtant tu l'as fait. C'est que tu n'es pas aussi protecteur que ce que tu veux dire.
- Je n'étais pas dans mon état normal !
- Non, t'étais bourré ! Comme toujours !
- Je n'ai presque pas bu Austin, Iliana était avec moi tout le temps et...
- Alors t'es juste un putain de violeur. Je te jure que si t'es pas hors de ma vue dans deux minutes, je te mets encore mon poing dans la gueule.
Il hoche la tête, et rejoint mon père dans la voiture. On part de notre côté avec Austin, dans un silence absolu. On ne se parle pas, les seuls mots qu'il m'offre, sortent de sa bouche une fois devant sa maison seulement.
- Il ne s'est même pas défendu. Pas une seule fois. J'avais l'impression de frapper un innocent.
- Il est tout sauf innocent.
- Et moi je n'aime pas frapper les gens sans qu'ils se défendent.
- Alors quoi ? T'aurais aimé qu'il te mette un crochet ?
- Peut-être.
- T'es chelou toi.
- Je n'aime pas ça, c'est tout. Tu sais pourquoi.
Je soupire, en frappant nerveusement le volant.
- Je n'ai rien fait. Pour une fois, ce n'est pas moi.
- Tu crois que j'y suis allé moi, pour quoi ? Me demande-t-il sèchement.
- Wow... Attends, t'es en train de me dire que si t'es allé tabasser Evan, c'était pour moi ?
- Non. Je savais que tu n'irais pas si Iliana était toute seule.
- Aucun rapport, me crispé-je.
- Hum. J'avais bien envie de lui foutre un gros coup dans son visage d'ange, mais bon. J'y suis surtout allé parce que je savais que si moi, j'y allais, Evan serait pas inconscient à l'heure qu'il est.
- Austin, c'est...
- Non, tu sais très bien que t'aurais été incapable de t'arrêter.
- C'était il y a longtemps. Soupiré-je.
- Mais ça s'est passé. Il n'y a aucune différence entre être violent ou alcoolique.
Le bombe qu'il vient de lâcher, à un goût, amer.
- J'ai changé.
- Je sais. Ajoute mon meilleur ami. Mais je te connais.
- Je vois ça. À quel point tu me fais confiance. Soupiré-je.
- C'est... ça a aucun rapport avec de la confiance Aiden. J'ai plus confiance en toi qu'en n'importe qui.
- Parfois, on ne dirait pas.
- Bien sûr que si. C'est juste que la moindre petite étincelle peut raviver un feu. Tout comme une insulte peut te faire retrouver tes anciennes sensations.
- C'est de la confiance ça, pour toi ?
- Oui. Parce que je sais que tu as changé. Que tu as tout fait pour évoluer. Mais je sais aussi que tu n'as pas perdu cette part de toi. Tu le sais comme moi.
- C'est moi tout entier ce que tu décris.
- Justement. Je te connais par cœur.
- Ce n'est franchement pas un avantage parfois.
- Tu sais que ce n'est pas méchant... Je veux juste protéger ma sœur.
- Protéger ? Comme tu l'as « protégée » de son copain ? Lancé-je froidement.
- T'as dit quoi là ?
Sa voix est dure, alors qu'il me fixe. Si ses yeux pouvaient tuer, je serais certainement mort depuis longtemps.
- J'ai dit que ce n'était pas trop réussi pour le moment.
- Tu ferais mieux de fermer ta gueule. Je te le jure.
Il sort en claquant la portière. Je pousse un long soupir, avant de le suivre dans la maison.
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Après la (petite) dispute de tout à l'heure, on a fait ce que l'on savait faire de mieux tous les deux : comme si il ne s'était rien passé.
On a recommencé à se parler, 10 minutes plus tard, l'air de rien. Actuellement, il est assis sur le lit de sa sœur, endormie dedans. Il lui caresse les cheveux, et la regarde d'un air absent. Moi, je suis assis sur le bord de sa fenêtre, et je les regarde. Il la contemple avec tellement... on dira presque, de l'amour.
- Est-ce que tu ressens quelque chose pour elle ? Demandé-je subitement.
Il lâche ses mèches d'un coup. Et relève la tête vers moi. Ahuri.
- Pas comme tu le penses. Répond-il en me regardant droit dans les yeux.
Je secoue la tête, en le regardant plus encore.
- Y'a aucun sentiment amoureux. Pas comme tu le penses. C'est juste une relation... fraternelle. Je la considère comme ma sœur. Pas d'histoire de demi ou pas demi, de pas le même père ou la même mère. C'est ma sœur, et c'est tout. Ce n'est pas parce que ça fait seulement 5 mois qu'on se connaît, qu'on est des inconnus. C'est plus qu'une connexion, qu'une bonne entente. C'est une complicité que j'adore, partager avec elle. Je l'aime, c'est vrai. Mais rien d'amoureux. Rien que des sentiments de frère et sœur.
- Je comprends, je crois. C'est pareil avec... Cléa. Même si on le montre beaucoup moins.
- Tu vois, je me dis que c'est un peu un ange. Je n'ai pas vraiment eu le droit à des vraies relations frères/sœurs avec Célia. Même si je l'aime plus que tout, c'est ma petite sœur et tout et tout mais... enfin, tu vois quel genre de relation on a ensemble. Je l'aime plus que n'importe qui, c'est mon bébé, Célia et je ne la changerais pour rien au monde mais... malgré tout, elle reste différente. Et avec Iliana, j'ai... tout ce que je n'ai pas pu avoir avec mon autre sœur. Et c'est juste... merveilleux.
Je le regarde droit dans les yeux. Je sais à quel point le handicap de sa petite sœur lui pèse, malgré tout ce qu'il laisse paraître.
- Maintenant, je pourrais plus me passer d'elle. Et je sais qu'elle pense exactement la même chose. On en a parlé il y a pas si longtemps.
- En réalité, ça saute aux yeux quand
on vous voit.
- On a créé une catégorie à part, rit-il. On est frère et sœur sur le papier, mais on a les relations d'un meilleur ami avec sa meilleure amie. On se parle beaucoup, on rit ensemble...
- C'est vrai que vous êtres beaucoup trop sympas entre vous pour être des vrais frères et sœurs. Rigolé-je à mon tour.
- C'est pour ça qu'on est frère et sœur, de cœur. Ajoute-t-il avec sérieux.
Il me sourit, et je lui souris aussi.
- Je ne supporterais pas qu'un autre connard lui fasse du mal. Peu importe qui c'est, il ne restera pas vivant longtemps. Elle mérite d'être heureuse. Plus que n'importe qui.
- Je suis tout à fait d'accord avec ça.
- Je peux savoir pourquoi on parle de moi, comme si j'étais morte ?
Elle se redresse sur les coudes, et nous regarde avec son petit sourire narquois.
Fais ta maligne. Avec la gueule de bois que tu vas te taper...
- Tu sais qu' hier t'étais tout comme ?
- Morte ?
- À pas grand-chose du coma éthylique, nuance-t-il en espaçant de peu ses doigts.
- T'es con ! Rit-elle en tapant sur ses doigts.
- Deuxième cuite, chou. C'était comment ?
- Pas ouf.
- T'as envie de recommencer ?
- Non.
- Ahhh ! Bah voilà ! Elle a compris la leçon la petite, répond-il conquis en la décoiffant violemment.
Un peu trop apparemment.
- Tu sais, si tu veux encore m'avoir pour le reste de ta vie et tout et tout... si tu ne veux pas que je meurs très prochainement, tu pourrais aller me chercher un truc pour... la tête ?
- Hum... je vais y réfléchir.
- Mon frère adoré, insiste-t-elle avec un sourire niais.
- C'est de l'eau qu'il te faut, avant de prendre le moindre cachet.
- Ok, ok. J'ai compris. Je vais dans la salle de bain. Grogne-t-elle en se levant.
- Je te prépare un cachet et Netflix ?
- Un chocolat chaud aussi ! Exige-t-elle en sortant.
Il sort son ordi, et commence à préparer de son côté.
- Je vais vous laisser. Lancé-je en me levant.
- On se voit demain ?
- Yep.
J'enfonce mes mains dans mes poches, et souriant.
- À plus.
- Ciao.
Je m'éloigne, mais il m'arrête à mi-chemin.
- Aiden.
- Quoi ?
- J'ai rencontré une fille. Me lance-t-il en souriant comme un con.
Ma bouche s'ouvre sous la surprise. Il me sourit, et me fait signe de me taire. Sa sœur n'est certainement pas au courant. Et elle a toujours une oreille qui traîne celle-là.
- Va falloir qu'on parle toi, et moi.
- Ah bon ? Mais je ne vois pas de quoi ? Répond-il avec innocence.
Je lui fais un clin d'œil, et m'avance jusqu'à Iliana. À l'abri des regards de mon pote. Je passe mes bras autour de sa taille, et elle sursaute.
- Oh... c'est toi. Murmure-t-elle.
- Qui veux-tu que ça soit ?
- Je n'en sais rien.
- Alors désolé, mais ce n'est, que moi.
- Ce n'est déjà pas si mal.
- Ouais.
Je dépose un baiser dans son cou. Qui lui procure des frissons tout le long de l'échine. Mais ça ne me trompe pas. Ce ne sont pas, des frissons de plaisirs.
- On verra ça plus tard, ok ?
- Oui... me répond-elle d'une petite voix.
- Aucune raison de stresser p'tit oiseau ça viendra tout seul.
Elle m'a souris, avant de m'embrasser et de rejoindre Austin. Elle lui a dit avec cette même petite voix innocente, « j'ai besoin d'un câlin ».
Elle s'est blottie contre lui, et s'est enroulée dans la couette.
Puis, je suis parti. C'est leur moment à tous les deux.
J'ai quitté la maison sans perdre mon sourire. J'allais rejoindre mon père, et il n'y avait rien de joyeux pourtant... je souriais. Après tout... je l'avais.
Elle m'appartenait. C'était sur la bonne voie. Elle n'était plus sous son influence malsaine. Elle était à moi.
Et maintenant ?
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Hey ! Désolée pour ce chapitre un peu tardif...
Mais le voilà ! J'espère qu'il vous a plu !
Austin qui est violent, c'est la premier et la dernière fois que ça arrive ! Dès que quelqu'un s'approche de sa soeur...
Ils sont pas mignons les deux garçons aux pieds de notre petite surfeuse ?
C'est une véritable déclaration que lui fait Austin 😍
Mais avant, on a la "vengeance" d'Austin sur Evan...
Vous êtes satisfaits ?
Honnêtement je ne pense pas vu les propositions (sadiques 😰) que vous m'avez proposée...
Pour finir, on revient sur le très très court moment Aidana.
Aiden commence déjà à s'approcher de notre surfeuse. Peut-être même en alla t TROP vite pour elle.
On verra bien comment ils évoluent...
Petite dédicace à Laurelyne
Merci pour tes mots, avis et pour la confiance que tu m'accordes.
PS : ne t'inquiète pas, Austin à bien reçu ton bisous 😉
À jeudi pour la suite, gros bisous, Lina 😘
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