« Ses cheveux sentaient tellement bon... »

📸 Aiden 📸

Je replace nerveusement le col de mon polo. On s'apprête à entrer chez les Midden, en garant calmement la voiture dans l'allée principale. Trois fois déjà que je le remets ce col. Mais bon, je n'arrive pas à m'en empêcher...

- Aiden, mais qu'est-ce que tu fais ? Tu vas finir par le froisser !

- Mais non, justement. Je le remets, il y a des plis.

- N'importe quoi. Arrête ça immédiatement.

Je hoche la tête, sans pour autant lâcher le haut de mon polo. Je vois Iliana traverser en courant devant la porte fenêtre de l'entrée. Et je replace une nouvelle fois mon col. Elle est si jolie. D'ailleurs sa robe est... extrêmement sexy. C'est bon, je commence. En même temps, regardez ce qu'elle porte :

Voilà quoi. Si ça, ce n'est pas de la provocation, expliquez-moi...

- Carolina! Tu es sublime ! S'écrie ma mère en entrant, comme si c'était chez elle.

- Vous voilà enfin, on vous attendez avec impatience.

Iliana passe encore en courant presque, en faisant un bruit d'enfer. Des talons. Elle porte des talons sur le parquet en bois. Forcément. C'est bruyant. On dirait une belle poupée.

Celle en porcelaine, fragile au teint parfait. Des cheveux ordonnés et bouclés, attachés noblement en une demi-queue, un maquillage impeccable, et surtout, ses chaussures. Elles ont des petits nœuds derrière. Qui lui donne une apparence de petite fille sage. Qu'elle n'est absolument pas.

Elle sourit en me voyant, étirant ses lèvres maquillées de couleurs élégantes.

- Salut, lâché-je en la voyant.

- Hey... répond-elle doucement.

Je sens le regard de ma mère dans mon dos, alors que ma jolie blonde s'avance et me fait la bise.

Ah. En même temps, on n'allait pas s'embrasser. T'es vraiment con Aiden.

- Austin est dans sa chambre m'indique-t-elle en disparaissant dans la cuisine.

Ok, message passé.
Elle sort un truc du four, avant d'assoir Célia sur un tabouret du bar, devant son plat fumant.

- Tu vois, tu dois couper des petits morceaux, non, comme ça plutôt, reprend-elle. Et après, tu les disposes sur la tarte. Voilà. Super !

- Tu crois que ça va être bon Iliana ? Parce que c'est une nouvelle recette et les nouvelles recettes elles ne sont pas toujours réussies. Alors tu penses quoi ?

- Je pense que ça va être délicieux. Et très joli.

- D'accord.

La petite s'applique, alors que la grande surveille d'avantage.

Je monte les escaliers et entre dans la chambre d'Austin.

- Aust' ? T'es là ?

- Je vais sous la douche, j'arrive.

- Dac.

Je m'assois sur son lit, en regardant les nouvelles photos encadrées et posées sur sa table de chevet. Quand des bruits intenses de pas résonnent dans les escaliers.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demande-t-elle en s'appuyant sur le cadre de la porte.

- Je regarde les photos d'Austin.

- Qui sont les tiennes en réalité, nuance-t-elle.

- Exactement.

- On a un bon photographe. J'ai reçu celles du mariage hier. Elles sont sublimes.

- Merci.

- On va dans ma chambre ? Demande-t-elle en faisant un petit mouvement de tête afin d'illustrer son propos.

Je hoche la tête. Et elle ajoute un peu plus fort.

- Il faut que je te montre mes vinyles.

Surtout pour Austin qu'elle le disait, j'imagine...

Je me lève, et la rejoins dans sa chambre studieuse et soignée. Je regarde autour de moi, curieux de voir l'univers quand lequel elle vit. Très girly, et j'avoue être assez surpris de voir un poster de Twenty One Pilots, de l'album Blurryface.

Chaque rond est coloré de violet ou de rose, habituellement rouge. Et sous chaque, leurs titres mythiques. Sur son bureau, la seule chose désordonnée. Un tableau de liège rose pâle avec des punaises noires, ou blanches placardant des images. Des portraits ou symboles de différents groupes. J'y vois David Bowie, Red Hot Chili Pepper ou encore Coldplay.

- C'est pas encore terminé, bredouille-t-elle en écartant son rideau rosé.

- C'est joli.

- Je le mettrais là, une fois terminé. Dit-elle en désignant le mur au dessus de sa commode, qui pour l'instant n'a qu'un énorme panneau lumineux avec noté dessus « Dream of Californication » en néon rose fushia. Référence évidente à sa chanson favorite du groupe.

- J'ai quelque chose, pour toi, ajouté-je C'est pour compléter ta collection, désigné-je le mur adjacent à sa tête de lit.

Un mur rempli de photo en format polaroïd.

- Tu es allé les développer ? Demande-t-elle en ouvrant la fenêtre.

Elle est folle ou quoi. Il fait un froid de canard et elle, elle ouvre. Le beau temps s'est évaporé. Rien qu'en 24h, on a perdu 10°.

- Ouais.

- Je vais finir par te devoir une somme d'argent phénoménale.

- Mais pas du tout, répliqué-je, tu sais bien que je...

Je n'ai pas le temps d'ajoute quoi que ce soit, qu'elle plaque ses lèvres sur les miennes. Ses mains collées contre mes joues, et ses pointes tendues pour m'atteindre. Je recule, surpris. Mon dos claque contre la porte, et la referme en même temps.

- Merde... soupiré-je.

- Y'a vraiment un courant d'air de folie, ajoute-t-elle en souriant.

Une fille de l'enfer. Voilà ce qu'elle est.

- Tu m'as fait la bise, remarqué-je.

- Tu voulais que je te roule une pelle ? Devant tout le monde ?

- Non, mais maintenant, il n'y a plus personne. Qu'est-ce que tu attends ?

Elle se remet à sourire. Dieu, que cette fille est belle.

Je ressers mes mains sur ses hanches fines, alors qu'elle glisse son bras dans mon dos. Son autre main finit tendue contre le bois de la porte pour se soutenir.

- Tu as du rouge à lèvre, maintenant, rit-elle.

- Bah enlève-le-moi tout de suite, ça serait bête de se faire prendre pour si peu...

Elle s'exécute, en frottant le bas de ma lèvre avec son pouce. Dans un geste plus que sensuel. Je lui croque le doigt, avec douceur. Lui arrachant un regard brulant.

- Bon, les photos, déclare-t-elle avec sérieux.

- Oui.

Je sors de ma poche une enveloppe, et la lui tend.

- Je n'ai pas encore terminé celles de la semaine dernière.

- Pas grave, on a le temps. Un jour, je pourrais venir avec toi ? J'aimerais beaucoup voir comment tu fais.

- Quand tu veux, tu sais que tu es la bienvenue.

Elle hoche la tête en souriant. Elle ouvre l'enveloppe et commence à regarder.

- Elles sont très jolies.

- Et les deux dernières.

Elle les sort doucement, et son sourire s'agrandit.

- Oui. Sublimes.

- Heureusement que des passants ont pu nous prendre. Remarqué-je.

- J'ai une légère préférence pour celle en couleur.

- Oui, elle est très jolie.

Elle tourne le visage vers moi, avant de bredouiller tout bas.

- Je ne peux pas les afficher.

- Je sais.

- Austin pourrait les voir.

Son visage devient tout triste. Je prends sa main dans la mienne, et la guide vers moi. Je m'assois sur le lit, elle entre mes jambes.

- T'inquiète pas, je comprends.

- Je sais pas quoi faire Aiden. Je suis perdue, murmure-t-elle.

- Je ne peux pas t'aider petit oiseau. Je ne suis pas très objectif.

Elle hoche la tête doucement. Je l'attire à moi, et la fais s'assoir à mes côtés. Elle dépose sa tête sur mon épaule, en jouant à lier nos doigts.

- Merci. Ajoute-t-elle.

Je ne réponds pas pour autant. Je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir comme ça. Je la voulais pour moi tout seul. C'était le but dès le départ. Maintenant, je me retrouve à la partager et en plus, je suis du mauvais côté.

Je suis dans l'obscurité, l'ombre, celui qui sort par derrière et qui se fait discret. Pendant ce temps, Evan Brown continue de l'embrasser et de lui tenir la main, en public.
Mais c'est ça, ou rien. Si elle dit choisir, elle choisira Evan. Et ça, c'est juste impossible à accepter.

- On descend après ? Demande-t-elle sans bouger pour autant.

- Ouais.

Quelques unes de ses mèches ont glissé jusqu'à moi. Ses cheveux sentaient si bon à ce moment là... un parfum doux, délicat, qui lui ressemblait.

- Aller.

Je bouge moi, parce que sinon on pourrait rester là une éternité. Notre petit câlin terminé, on sort en discutant de basket, l'air de rien.

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Je termine ma bière en riant avec Austin. Iliana est partie il y a quelques minutes, sous la demande de Célia. Elles ont dressé une table remarquable.

Apparemment, c'est Célia qui aurait eu l'idée. Je soupçonne quand même sa sœur de l'avoir aider.

On entend des éclats de rire francs, et c'est Andrew qui les a libérés. Il rit avec sa fille, derrière le bar de la cuisine. Iliana sort et amène toutes sortes de plats sur la table à manger, diffusant des odeurs excises. Tout le monde prend place, et je me retrouve justement à côté d'elle.

Elle me sourit discrètement, et je suis étonné de sentir sa petite main froide se faufiler jusqu'à la mienne. Mon sourire s'agrandit immédiatement. Andrew sert les toasts, on attend encore la beau-père de mon secret, Raphaël, arriver. Celui-ci ne se fait pas attendre, et entre en s'excusant de nouveau.

- Ça ne fait rien, intervient Iliana. Je suis heureuse que tu sois venu.

- Je n'allais pas rater ça, quand même.

J'ai une rapide pensée pour eux, en me disant que c'est leur premier Thanksgiving sans elle. Sans mère et sans femme.

- Viens t'asseoir avec nous, juste ici, désigne-t-elle en s'asseyant de nouveau.

On mange en parlant de tout et de rien, mes parents interrogeant énormément Iliana, seule personne inconnue autour de cette table. Celle-ci répond toujours avec aisance et sourire. Elle raconte sa compétition de surf, le lycée, sa vie... Raph parle beaucoup avec Andrew de je ne sais trop quel sujet. Je débats avec Austin du match d'hier... bref, un repas dans le calme et la bonne humeur.

- J'apporte le dessert, nous coupe Iliana après plus d'une heure et demie de repas.

- Je vais t'aider, intervient son frère.

Je me lève pour les aider, mais Iliana appuie sur mes épaules, me forçant à rester assis.

- Les invités n'ont rien à faire en cuisine, réplique-elle, avec son petit sourire arrogant.

On les entend rire tous les deux, sans vraiment les voir.

- Arrête, arrête. Coupe-le droit ce pauvre gâteau !

- Tu me déconcentres aussi, répond Austin.

- Alors là, c'est faux !

On entend à nouveau des rires, mais cette fois, très très aigües.

- Non, pas ça Austin, arrête !

Il est en train de la chatouiller comme un fou. Elle se tord sous ses doigts. Je ne peux pas m'empêcher de rire en la voyant.

- Papa ! Hurle-t-elle.

- Austin, s'il te plaît, soupire son père à côté de moi.

- Ohhh. Elle appelle son papa au secours. Tropppp mignon.

- Stop, arrête ! Menace-t-elle avec sérieux.

- Maman, j'ai peur, se moque Austin.

Iliana apparaît en se frottant la joue, pleine de chocolat.
Elle retrouve sa place, à côté de moi.

- T'en as encore, là. Montré-je.

Elle se débarbouille en riant. Pendant qu'Austin sert des parts du gâteau de Raph, je glisse ma main sur sa cuisse. Je joue avec sa peau, embrassée. Elle ne me chasse pas, seulement un peu réticente au début. Je la caresse tendrement, en passant un peu à l'intérieur de sa cuisse. Ses yeux m'évitent, et sa respiration s'accélère. Je me décale encore, passant mes ongles sur sa peau. Elle frissonne violemment, et se lève d'un bon.

- Il manque de la chantilly, déclare-t-elle, les joues presque roses.

Elle part se cacher dans la cuisine, en me lançant un regard, glacé. Face à toute la chaleur que j'éprouve en ce moment, ça n'a qu'un seul effet. Augmenter l'excitation d'avantage...

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Je les regarde rire aux éclats tous les deux, ensemble. Elle est assise à côté de lui, sur le canapé en lui tapant sur les doigts gentiment. J'en serais presque jaloux. Leur complicité est simplement incroyable.

En si peu de temps, sans se connaître avant... Elle éclate de rire, avant de repousser la main de son frère qui se glissait dans son cou pour la chatouiller. Elle la bloque, et pose sa tête sur son épaule, en le bloquant de nouveau. Il rit avec elle, avant de passer son bras autour de ses épaules et le lui poser un bisou sur la joue. Ok... je suis carrément jaloux.

- Aiden, on va y aller, c'est l'heure, intervient ma mère en s'avançant vers moi.

Célia s'aventure jusqu'à Austin, qui me tape dans la main pour me dire au revoir. A ma plus grande joie, la sœur que je préfère se lève du canapé, et nous raccompagne jusqu'au hall, en chaussette. Je laisse mes parents partir devant, pour avoir toute l'attention de la blonde, et surtout, me cacher des regards indiscrets.

- Bon, et bah à demain alors, réplique-t-elle, gênée en prenant mes mains dans les siennes.

- Oui. Mais demain y'a pas école je te rappelle.

- Ah putain, c'est vrai.

- Samedi du coup ?

- Tu viendras ?

- Evidemment. Je ne veux pas rater ta fête.

- C'est à moitié celle d'Evan je te rappelle. Ajoute-t-elle le regarde baissé.

- Je le sais bien ça. Répliqué-je froidement.

- Hum.

- Mais bon, c'est LA fête de l'année dans cette ville. Celle organisée par le « couple goal » je ne peux pas rater ça, tu comprends... Ironisé-je.

- Aiden...

- Non, c'est bon. Pas la peine d'ajouter quoi que ce soit.

Elle baisse les yeux. Encore une fois.

- Je fais de mon mieux. Murmure-t-elle d'une petite voix.

- Je sais, et moi aussi. Pour l'instant.

- Comment ça ?

- Tu imagines bien que ça ne peut pas continuer comme ça Iliana.

- Mais... non, ce n'est pas possible, je veux continuer, je suis bien comme ça et je...

- Mais pas moi. Je suis perdant dans l'histoire. Je dois me cacher quand je suis avec toi. T'ignorer quand on est avec les autres. Arrêter de te regarder dès qu'on est en public alors que tout ce que je voudrais faire, c'est te tenir la main et le faire devant tout le monde.

- Non, non. Panique-t-elle en lâchant mes mains. Tu ne peux pas faire ça.

Elle se crispe en rentrant légèrement les épaules. Elle se tient les bras, et grelotte devant moi.

- Mais quoi, tu t'attendais à quoi ? Explosé-je.

- Et toi ? Lance-t-elle méchamment.

Je suis carrément étonné du ton qu'elle utilise avec moi.

- Pas à ce genre de réaction.

- Et moi ce genre de discussion, nuance-t-elle froidement.

- Excuse-moi, mais tu ne peux pas me demander de faire semblant comme ça. J'y perds beaucoup trop et je...

- Tu ne perds rien du tout, me coupe-t-elle. Puisque tu me gagnes moi, réplique-t-elle avec sérieux, en plaquant sa main sur sa poitrine.

Je soupire.

- C'est hors de question que ça dure. Tu sais que ce n'est pas définitif.

- Il est hors de question que je choisisse entre vous deux.

- Et pourquoi ça ?

Je relève son menton pour l'obliger à me regarder. Ses yeux bleus océan sont remplis de tristesse.

- Parce que j'en suis incapable, murmure-t-elle en un souffle.

Elle recule, brisant notre contact.

- Vous êtes tellement différents. C'est comme choisir entre le jour et la nuit ! Et je... je ne veux blesser personne.

Je hoche la tête, comprenant vraiment sa situation.

- En te mentant à toi-même, tu te fais du mal. Et tu nous blesse tous les deux, moi, et Evan.

- Ce n'est pas le but ! S'écrit-elle au bord des larmes.

- Je sais, je sais, la calmé-je en tenant ses épaules, délicatement.

- Jamais je ne voudrais vous faire du mal Aiden.

- Je sais.

Elle lève le regard vers moi, les yeux remplis de larmes.

- J'ai... j'ai besoin de temps.

- Je te l'accorde. Je veux bien attendre, pour toi.

- Merci, souffle-t-elle tout bas.

- Mais ça ne veut pas dire que j'abandonne. Je veux mettre toutes les chances de mon côté. Et te prouver ce que tu raterais si tu choisissais Evan.

Elle me regarde étonnée, et avant de pouvoir ajouter quoi que ce soit, je l'attire contre moi. Ses yeux perdus dans les miens, sa respiration s'affole. Je joue avec ses mèches blondes, enroulées sur elles-mêmes autour de son visage d'ange.

Je torture ses lèvres avec passion, faisant bondir son cœur, perdu et battant étrangement contre sa poitrine. Je peux sentir son cœur se perdre. Je le sens battre. Et elle, je la vois se perdre, lâcher prise, savourer. Et adorer ça.

Elle s'écarte, d'elle-même. Elle caresse ma joue, sans rien dire. Je lâche mon dernier argument, condamné à la faire réfléchir toute la nuit s'il le faut.

- « S'il est possible d'aimer simultanément deux êtres d'un amour fort, profond, il n'est pas possible d'être amoureux de deux personnes en même temps ». Cité-je.

Elle hoche la tête, gardant le silence. Ses pointes se haussent, et elle m'embrasse sur le front avant de s'éclipser par la porte.

Je glisse mes mains dans mes poches, en rejoignant mes parents dans la voiture. Pendant tout le trajet, une seule phrase résonne dans mon esprit.

« Si tu aimes deux personnes en même temps, choisis la deuxième. Parce que si tu aimais vraiment la première, tu n'aurais jamais eu des sentiments pour la deuxième. »

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Hey ! Bonsoir à tous !
La suite est maintenant disponible, comme promis ☺️

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Un petit moment Aidana comme on les aime 😉

Vous sentez la jalousie qui commence à monter en Aiden 😏

Sans oublier l'annonce de LA FÊTE d'Iliana et d'Evan...

Je vous garantis qu'il va s'en passer des choses à cette petite fête...

Quelque chose à ajouter ?

On se retrouve mercredi pour le chapitre suivant !

De gros bisous, Lina 😘