Chapitre 35 🌊

"Exactement ma jolie, j'obsède déjà tes pensées."
🌊 Iliana 🌊

Ses fines lèvres étaient déjà retroussées en un sourire charmeur. Et malgré tout, mes joues commençaient à rougir.

Rougir ? T'es sérieuse là ? Ouais bah ce n'est pas ma faute, conscience de merde va.

- Ai... Aiden.

Voilà qu'elle se met à bégayer. Mes aïeux cette fille est pathétique.
Mais ta gueule, c'est quoi ton problème aujourd'hui toi ?!

- Iliana.

- C'est moi.

Tu ne vas pas me dire que c'était utile comme réponse quand même.
Mais chut.

- Oui ?

- Cette fois, t'arrêteras peut-être de m'éviter.

- Hein ? T'éviter ? Alors là, pas du tout.

- Mouais. Ou alors de me mater discrètement.

- Là, tu te donnes trop d'importance. Je ne te mate pas du tout.

- Sauf que tu n'es pas discrète Iliana Midden. Même à l'autre bout de la salle, je te vois. Souffle-t-il à mon oreille.

- Recule ! Répliqué-je en le repoussant.

Il rit avant d'aller s'appuyer sur la rambarde. Il a troqué sa chemise pour un polo bleu foncé qui, faite carrément ressortir chacun des muscles de son corps.

T'es en train de le mater !
Comment c'est possible qu'il ait les épaules aussi larges d'ailleurs ?

- Natation.

- Hein ?

- J'ai fait de la natation.

- Pourquoi tu me dis ça ?

- Bah mes épaules.

- J'ai parlé à voix haute, c'est ça ?

- Exactement ma jolie, j'obsède déjà tes pensées.

Lui, il a le sens du discours, ajoute ma conscience.
T'es vraiment sérieuse toi ? Traîtresse !
Oh, elle ne va pas me faire chier elle.
Je suis schizophrène, je le savais...

- Je ne suis pas ta jolie.

- Ok. Je t'appellerais la moche dans ces cas là.

- Non, tu ne m'appelles pas. Sinon je raccroche direct, râlé-je.

- Courage Aiden, c'est seulement le 3ème stop de la journée qu'elle t'envoie. Elle doit être bipolaire ou un truc dans le genre.

Et bien ma p'tite Iliana, je sens qu'on va finir à l'asile toutes les deux.
Au secours...

- Ah non, pas la moche, s'il te plaît.

- Tu me surnommes canard laqué ! Ce n'est qu'une vengeance.

- C'est mon p'tit canard, c'est mignon.

- Alors ça sera...

Il réfléchit deux secondes. Avant d'ajouter.

- Mon p'tit oiseau.

- Oiseau ? Répété-je incrédule.

- Bah ouais. On reste dans le thème de la volaille comme ça.

- Quoi ? Mais t'es malade c'est nul comme surnom !

- Et en quoi un canard serait plus mignon qu'un oiseau ?

- Mais c'est nul !

- Bon, d'accord, dans ce cas, ça sera petit oiseau.

Je plisse les yeux, face à ces mots français. Mâchés dans tous les sens et incompréhensibles.

- Arrête de t'échapper d'une conversation avec du français.

- Je trouve que ça marche super bien, au contraire.

- Redis-le pour voir ?

- Mon petit oiseau.

- Tu parles trop vite, je ne comprends rien. Qu'est-ce que ça veut dire ?

- C'est comme... Une jolie fleur. Ou un petit cœur. C'est un surnom affectif pour une personne qu'on apprécie.

- T'es sûr de ça ?

- Tu ne me fais pas confiance ?

Je plisse les yeux en quête de ses mensonges.

- Si.

Il tend la main vers moi. Je la pose au dessus, et le rejoins sans la prendre.

- Mais pas assez pour te tenir la main.

- Ohhh ! Râle-t-il. T'es vraiment chiante.

- T'as voulu joué avec moi !

- Heu toi aussi hein !

- C'est toi qui as décidé de commencer !

- Bah il ne fallait pas continuer !

- La bonne blague, je n'allais pas me laisser draguer sans répondre quand même !

- C'est exactement ce que tu fais en ce moment.

- Faux. Je t'envoie des gros panneaux stop.

- En posant tes lèvres sur les miennes. Désolé, je crois que le message est mal passé, ajoute-t-il avec son putain de sourire charmeur.

- Oh, ça va, ce n'est pas parce qu'on s'est roulé une pelle qu'on va se marier hein !

- C'est ça mon amour.

- Arrête avec ce putain de français c'est chiant !

- C'est un accent très sexy pourtant.

- Ahhh, arrête me parler pas de sexy c'est juste hors de question Aiden Miller !

- Iliana Midden tu luttes contre toi-même là.

- Non, ce n'est pas vrai. Gros panneau stop ! Déclaré-je en tendant la main.

- Je le grille, bat les steaks.

- Quelle élégance. Double panneaux stop et police municipale ! Répliqué-je en tendant les deux mains.

- Même en parlant comme ça, tu restes extrêmement désirable.
- Mais non, arrête de dire ça !

- Comme tu veux petit oiseau.

- Qu'est-ce qui te fait croire que je veux un surnom venant de ta bouche ?!

- Celle que tu as embrassée il y a 2 heures ?

- Mais chut, t'es malade ! On peut nous entendre Aiden.

- Je n'attends que ça.

- Arrête, je ne rigole pas. Je suis en couple.

- Plus pour longtemps je crois...

Toute l'euphorie du moment se dissout d'un seul coup. Je baisse les yeux, vers mes mains. Evan...

- C'est ce que tu crois, répliqué-je froidement.

- Excuse-moi, mais à un moment va bien falloir que tu comprennes la situation là. Rit-il.

- Non, je crois que tu t'imagines vraiment des choses Aiden, je suis sérieuse.

- Tu m'embrasses dans une clairière, habillée en blanc transparent, et après tu me sors ce genre de choses ? Excuse-moi mais qui joue avec qui là ?

- Tu t'attendais à quoi, sans déconner ? M'emporté-je.

- Bah... je n'en sais rien.

- Et bah moi non plus ! Ce n'est pas comme si j'allais plaquer mon copain avec qui je suis en couple depuis 9 mois pour... pour toi !

- Ouais, t'as raison, ce n'est que moi après tout ! Réplique-t-il, déçu et vexé.

- Je ne vois pas trop quoi faire là Aiden. Je suis avec Evan et je suis amoureuse de lui. Tu... enfin, tu me plais c'est clair, mais bon... Je ne peux pas laisser Evan.

- Madame la reine, a besoin de deux prétendants, c'est ça ?

Je lève les yeux vers lui. Putain mais dans quelle merde je me suis foutue !

- Je ne peux pas lui faire ça, argumenté-je à nouveau.

- Si c'est juste parce que tu n'as pas envie de lui faire du mal, c'est totalement con !

- Mais pas du tout Aiden ! Je n'ai pas du tout envie de le quitter, tu comprends ça ?!

- Non, je ne comprends pas !

- Bah c'est vraiment dommage.

- Hum.

- Il a été là pour moi. Et il le sera toujours. Pendant que certain ne me connaissait pas ou était en vacance en France, tu ne peux pas arriver là et me demander de le jeter juste parce qu'on s'est embrassé !

- En vacance, la bonne blague.

- Bah quoi, tout le monde n'a pas la possibilité de fuir dès qu'il en a envie ! M'écrié-je.

- Mais putain arrête de dire des choses dont tu ignores réellement la raison ! S'écrie-t-il violement en tapant la rambarde du poing.

Je fais un pas en arrière. Et murmure d'une petite voix :

- Ok.

Je regarde la porte d'un air absent. Si jamais ça dégénère, je peux m'échapper en courant. Même avec des talons, j'attendrais la porte sans problème.

Wow... t'es vraiment en train de flipper, en pensant que le mec que t'as embrassé peux te frapper ?
Il a des réactions beaucoup trop violentes parfois...

- Iliana, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire mais t'as aucune idée de pourquoi je suis parti en France alors viens pas me parler de ça, ok ?

Sa voix s'adoucie et son visage retrouve ses traits posés.

- Ok, répété-je, d'une voix minuscule.

Je n'arrive pas à m'imaginer autre chose. Je sais pertinemment qu'il ne me ferait jamais de mal, tout comme Evan ou mon père. Mais ce sont des hommes. Et malgré tout, je sais qu'une colère non métrisée peut faire des ravages. Et un seul coup de leur part peut m'envoyer à l'hôpital si ce n'est à travers le baie-vitrée.
Au loin, la chanson qui défile me fait lever les yeux vers lui. Cette chanson...

(I want to know what love is, Foreigner.)

I gotta take a little time
A little time to think things over
I better read between the lines
In case I need it when I'm older

- Mais comprends toi aussi que je ne peux pas faire ça Aiden. Pas seulement par principe. Mais parce que... c'est Evan et je... je l'aime. Lâché-je tout bas en guettant sa réaction avec appréhension.

Ohhhhh.

Cette chanson complique bien la situation. A-t-elle vraiment une signification particulière ?

- Et alors quoi. Je fais quoi moi ?

- Je...

Je me mords la lèvre.

- Putain mais arrête de faire ça, grogne-t-il.

- Quoi ?

- Ce que tu fais, là, avec tes lèvres.

- Mais je...

- Comment veux-tu que je résiste rien qu'un seul instant si tu fais ce genre de chose ? S'écrit-il en me fixant dans les yeux.

- Désolée, bredouillé-je en écartant une mèche de mes cheveux, en un toc nerveux.

Je la cale derrière mon oreille, et il bloque ma main à mi-chemin.

- Arrête.

- Mais quoi je...

- Arrête de bouger Iliana, je te jure que je vais...

- Quoi ? Je ne vais pas arrêter chacun de mes gestes, juste parce que tu n'es pas capable de...

In my life there's been heartache and pain
I don't know if I can face it again
Can't stop now, I've traveled so far
To change this lonely life

- Chacun de tes gestes, sont pour moi un appel, putain. J'ai l'impression que tout est calculé pour... de la séduction ou je ne sais quoi !

- Quoi ?! Mais pas du tout !

- On dirait pourtant. Que quoi qu'il arrive, ce n'est pas anodin.

Je baisse les yeux, en sentant mes joues se colorer doucement.

- Ce n'est peut-être pas vraiment le cas. Bégayé-je.

- Iliana. Tu n'es carrément pas clair là. Je suis perdu.

- Moi aussi. Mais après tout, ça pourrait être bien non ?

- Comment ça.

- On pourrait se perdre, tous les deux. Comme ça, on verra bien si on retrouve le moindre chemin dans toute cette brume.

- Iliana... Soupire-t-il en passant sa main dans ses mèches.

Je le fixe, avec insistance. Ce simple geste fait chavirer mon cœur. De même que lorsqu'Evan le fait. Mon Dieu, comment je peux arriver à me mettre dans ce genre de situation ?!

- On pourrait s'enfoncer dans le brouillard, pendant quelques temps. En attendant que tout redevienne clair et visible.

- C'est bien plus compliqué je...

- Quoi ? Qu'est-ce qui a. Je... je cherche une solution. Et je fais ce que je...

Il pose son doigt sur mes lèvres. Mon corps s'embrase.

A quel moment ses gestes ont eu autant d'influence sur moi ? Bordel, c'était si soudain ! Tellement rapide, brusque, incompréhensible.

- Je n'ai jamais dit que je te voulais pour moi tout seul petit oiseau.

In my life there's been heartache and pain
I don't know if I can face it again
I can't stop now, I've traveled so far
To change this lonely life

Il pose sa main sur ma nuque, me prenant par surprise. La musique cogne dans ma tête, en sentant ses lèvres se poser sur les miennes. C'est la deuxième fois de la soirée, pourtant, j'en ai toujours le souffle coupé. Il dévore mes lèvres avec ardeur, si bien que je me tiens à lui pour ne pas basculer.

Peut-être que quelqu'un arrivera dans une seconde, et découvrira notre secret naissant. Mais peu importe à cet instant, je m'en fiche. Je savoure ce baiser, découvrant ses lèvres et appréciant encore plus. Leur goût est extra, sucré et tellement agréable.

Ses doigts se figent dans mes cheveux, alors que mes yeux, toujours clos se perdent dans l'obscurité que je m'impose. Ma main se crispe contre ses reins, et je me tends en sentant mes deux mains remonter le long de mon visage pour former deux coupes autour de mes joues. Il s'écarte, et j'entrouvre les paupières.

- Tu me devais un baiser. Souviens-toi, susurre-t-il avec une douceur infinie.

Je ne peux rien répondre, j'en suis totalement incapable ! Je suis perdue...

- Tu es toujours aussi perdue après un baiser ?

Je secoue la tête, sentant déjà toute la culpabilité enfouie dans mon cœur parcourir mes veines. Je ne peux pas faire ça, je suis une bonne personne, et Evan... je l'aime tellement, je ne peux pas le trahir.

Je ne suis pas une de ces garces arrogantes qui jettent leurs petits amis ! Pas après tout ce qu'il a fait pour moi. Et bon sang, je l'aime tellement.

Je ne veux pas le quitter tout comme je ne veux pas sortir de ma brume. Je veux m'y enfoncer, en tenant sa main à lui au plus proche de mon cœur. Mais m'engouffrer dans cette intense brume, signifie m'éloigner de mon amour pour Evan, m'éloigner de lui et devenir cette personne détestable dont j'ai peur.

- Iliana ? M'interroge Aiden en relevant mon menton avec ses doigts.

Une larme coule sur ma joue. Ne pourrais-je pas avoir les deux ? Ils sont différents, et je ne leur porte pas le même amour après tout !

L'un est la lumière du jour alors que l'autre est l'obscurité de la nuit. Ils ne sont pas semblables, alors pourquoi choisir ? Mon cœur serait assez grand pour les porter tous les deux, tout comme mes lèvres qui peuvent couvrir assez de baiser pour deux...

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Je le regarde, son regard me transperce encore. Je ne veux pas renoncer.

Je veux seulement...
Avancer putain, je veux être heureuse, amoureuse.

- Je ne veux pas que la brume se dissipe Aiden, jamais, je veux m'y perdre et ne jamais en sortir.

J'éclate en pleurs contre lui. Il me serre dans ses bras, en caressant mes cheveux.

- D'accord. Ne t'en fais pas. Tu pourras traverser quand tu le voudras d'accord ? Tu pourras en ressortir dès que tu en auras le besoin, si tu me promets de toujours revenir. Chuchote-t-il.

- C'est horrible, je ne suis pas comme ça, je ne devrais pas ressentir ça...

Ses lèvres se déposent au coin de mon œil, là où mes larmes m'ont échappée.

- Tout ira bien. Ne t'en fais pas petit oiseau. Tout ira bien. La brume est dense.

🌊🌊🌊

Un jour plus tard

Le parking de l'aéroport est bondé. Je ne suis même pas certaine d'arriver à temps dans le hall, comme promis. Je lui ai envoyé un message, tout comme il l'a fait en me confirmant qu'il est arrivé. Il doit encore passer toutes les douanes, parce qu'il vient d'un autre Etat. Il me reste donc, encore quelques minutes.

J'avais prévu le coup : je suis toujours en retard. J'ai donc mis des baskets, en sachant pertinemment que même en partant 2 heures avant ça allait se finir de la manière suivante : moi, traversant le terminal E en courant pour atteindre mon copain, à l'heure, avec une boîte de beignets. Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas une vie de faire ce genre de chose...

Malgré tout, j'en viens à crier sur la première personne qui me fait chier. Un homme, qui juge bon de faire sa marche arrière juste devant ma voiture, alors qu'il n'a pas le droit de se garer là. A la sortie d'un rond-point, faut pas déconner non plus !

- Putain mais avance, qu'est-ce que tu fous ?! Crié-je dans ma voiture en klaxonnant.

Il me répond avec un doigt d'honneur. Pardon ?

- T'as un problème connard ?! Répondis-j'en ouvrant la fenêtre
passagère.

- Qu'est-ce qu'elle veut la poupée ?

Une quantité inhumaine de fumée s'échappe de sa vitre, alors qu'il secoue sa clope à m'extérieur. Il ferait bien de se calmer lui, je suis d'humeur à butter les gens aujourd'hui.

- Elle veut que toi et ta putain de voiture pourrie vous alliez vous garez autre part.

- Désolée chérie. Il ne fallait pas avoir une voiture de putain de capitalisme.

Je le regarde dans les yeux. Lui, il veut mourir.

- Casse-toi. Répliqué-je froidement.

Il éclate de rire.

- Maman, aux secours ! Y'a un moucheron qui vient me faire peur !

- Un moucheron ? Tu t'es bien regardé gros lard ?!

Ne jamais déconner avec le poids dans notre pays. C'est la pire idée...

- Qu'est-ce qu'elle a dit la gosse ? Les filles comme toi vous méritait de rester chez vous à servir vos pères et à...

- Ah l'autre, il est bloqué au Moyen-âge, éclaté-je de rire. Aller casse-toi avant que ma voiture rase la tienne pour pouvoir passer.

- Essaie ma chérie. Et c'est une belle somme d'argent que tu me devras.

- Reste là et c'est mon poing dans ta gueule que tu recevras !

Il me regarde, incrédule. Je réfléchis à toute vitesse, alors qu'il ouvre sa portière. Aller, c'est rien que 18$ qui partent en fumé. C'est rien.
J'ouvre plus la fenêtre et lui envoie ma tasse de Starbucks en plein sur le torse. Il se met à hurler, certainement brûlé par le café.

- Ah bah ouais, c'est chaud hein connard...

Après quoi, en voyant son regard, très sympathique, je fais demi-tour et passe par un autre chemin. Bilan des courses ? Je ne suis pas passée. Mais j'ai brûlé quelqu'un, et ça, c'était génial...

- Allô ? Répondis-je avec étonnement.

- Iliana Midden ?

- Oui ? Bonjour ?

- Bonjour mademoiselle. C'est la FCS qui vous appelle au sujet de la compétition de clôture de mercredi.

- Oh, vous faites erreur, je n'ai pas été qualifié lors de la dernière compétition.

Ce genre de compétition est réservé aux surfeurs de haut niveau. Ceux qui ont obtenu de bon classement lors des compétitions précédentes.

Malheureusement, j'en ai raté 2, à côte de ma cheville en partie. Et être qualifié pour ce genre de compétition, est impossible.

- Nous avons eu un désistement, et étant donné votre position, c'est à vous que revient cette participation.

- Quoi ?

- Vous êtes qualifiée pour la compétition de clôture, ce mercredi, répète la voix, en riant.

Je reste abasourdie, mon téléphone glissant presque de ma main. Participer à ce genre de compétition est comme un rêve. Et elle garantit un nombre incalculable de points d'avance pour la saison prochaine.

- Oh mon dieu, vous êtes sérieuse ?!

- Oh que oui mademoiselle. Depuis quand n'avez-vous pas consulté vos mails ? C'est notre 4ème relance de la semaine !

Mon cœur bat tellement vite que franchement, consulter mes mails, c'est un détail !

- Le dossier d'inscription est joint dans notre dernier mail. Vous devez nous le renvoyer avant 12h. C'est possible pour vous ?

- Evidemment !

- Bien, rit-elle de nouveau. Le lieu, les conditions et le règlement de la compétition sont dans le dossier. Je vous dis à mercredi !

- Au revoir.

Je raccroche, dans un état second. Bordel. La compétition clôture. Ahh...

🌊🌊🌊

- J'entre dans le hall là, t'es où ?

- J'attends ma valise.

- Okkk ! A tout de suite !

Je le retrouve quelques minutes plus tard, et je cours dans ses bras. La boîte de donuts étant restée dans la voiture, finalement.

- Bah qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande-t-il en souriant, face au mien.

- Evan, je vais participer à la compétition de clôture de la Fédération Californienne de Surf !

- QUOI ?!

- Oui !!! Je viens de les avoir au téléphone !!!

Il me serre dans ses bras en me criant qu'il est trop content pour moi. Je le suis aussi, je n'arrive même pas à y croire !

Je pose mes lèvres sur les siennes, et bon sang, qu'est-ce qu'il m'avait manqué !

Sa main dans la mienne, on quitte l'aéroport. Lui, le souriant à chaque instant et moi, sautillant un pas sur deux.

🌊

_________________________

Hey ! Comment vous allez ?
Voici un nouveau chapitre, dans les temps !

Qu' en avez-vous pensé ?

La suite promet d'être agréable à lire, c'est un autre de mes chapitres préférés !

En effet, comme dit juste au-dessus, vous allez (enfin) voir notre petite surfeuse pratiquer sa passion ! 😍

Mais avant, revenons aux événements de CE chapitre...

Que pensez-vous de notre petite moment Aidana ?

La brume va-t-elle rester aussi dence que ce qu'ils séparent ?

Les réponses arrivent bientôt...

Merci à Joly_read_love
De nous avoir rejoint cette semaine avec des avis et remarques en or !

À mercredi, des bisous, Lina 😘





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