Chapitre 24 🌊

« Le sol était si dur il y a un instant.
Comment pouvais-je avoir l'impression de flotter autant
Maintenant ? »
🌊 Iliana 🌊

L'odeur âcre de la bougie blanche embaumait la pièce, tout comme celle de café fraîchement fait qui s'attaque à ma chambre.

Je secoue doucement l'allumette, pour faire disparaître la flamme dans l'air. Celle-ci s'éteint en laissant une fine traînée de fumée grisée. Je l'écrase sur le bord de la coupelle, avant de la jeter. J'ai toujours eu cette peur. Que malgré les apparences, l'allumette brûle encore et qu'elle enflamme la pièce tout entière. Ça serait dommage de brûler une si belle maison.

Chacun de mes mouvements se fait comme un automatisme, je respecte mes habitudes :

Je replace inutilement le cadre avec notre photo, celle d'une mère et de sa fille heureuse.

Ensuite douche, l'eau froide le long de mes mèches ainsi que sur mon visage me fait sourire. Pourquoi ? Je n'en sais rien.

Je descends, manger. Il faut que je mange. C'est comme ça.

- Bonjour ma puce, m'interrompt la voix de Carolina.

Pas prévu ça. Que fait-elle ici ?

- Salut, répondis-je simplement. Où est Austin ?

- Il est parti manger avec vos amis. Je lui ai dit de te réveiller, mais il n'a pas voulu.

Quel bon menteur ce petit. Il ira loin dans la vie, c'est sûr.

- Il a bien fait, j'étais beaucoup trop fatiguée pour aller n'importe où.

- Tu veux que je te conduise après ?

Je regarde la pendule, en faisant semblant d'hésiter.

- Non, c'est bon. Je passe mon tour cette fois. Il est déjà 13h. En plus j'ai beaucoup de travail.

Ce n'était pas totalement un mensonge. J'avais un contrôle de littérature important dans deux jours.

- D'accord. Ton père est parti il y a une heure et je vais en ville avec Célia. Tu as la maison pour toi toute seule, dit-elle en me lançant les clés.

Elle a dit « ton père ». Wow...
Elle s'en va élégamment avec sa fille en refermant prudemment derrière elle. Je me suis rendue compte à ce moment là, à quel point elle était jeune.

Ma mère m'avait eue jeune, tout comme mon frère, c'est vrai. Elle avait eu mon frère à 18 ans, vous imaginez ? Mon père en avait 22 à ce moment là. Mais Carolina.... elle avait eu Austin à 16 ans, il me l'avait déjà dit. Et Célia 11 ans après. Ce qui nous donne 27 pour leur mère et 34 pour mon père. Une rude différence. Aujourd'hui ils avaient respectivement 33 et 40. Elle restait quand même extrêmement jeune.

Bref. Mission n°1 de la journée : manger.

Je n'ai absolument pas faim, comme tous les « matins » qui commencent à 13h. J'allais certainement commencer à grignoter vers 15h. J'ouvre quand même le tiroir du haut, et sors le paquet de céréales. J'ai beau le secouer, rien n'en sort. A part un petit bout de papier plié en 4.

« Oups ? Je suis sincèrement désolé, je crois que j'ai terminé le paquet... On se retrouve ce soir dans la piscine, n'est-ce pas ?
- Bisous et bon courage pour aujourd'hui, Austin. »

Il était adorable. Mais j'avais quand même envie d'écraser sa tête contre le mur. Avec un beau soupir, j'ai balancé la boîte jusqu'à la poubelle, et j'ai rangé le mot avant d'aller m'habiller plus convenablement qu'un simple jogging.

🌊🌊🌊

Mes converses claquent sur le sol, alors que je devrais être silencieuse, discrète.

Mes mains tremblent, alors que je devrais être d'une précision imparable.

Mon cœur bat vite, alors que je devrais être parfaitement calme.
Maintenant plus que jamais.

Je passe les portes battantes, le visage orienté vers le sol. Dans un silence lourd, je déverrouille l'accès à l'escalier de service. A chaque marche, je retrouve un peu plus mon souffle. Il n'y a personne, respire Iliana. Il suffit d'un regard, d'un mot et je devrais attendre 2 mois supplémentaires pour voir ma mère. C'est tout aussi nocif pour moi, que pour elle.

J'ai lu tellement de chose. Tellement de témoignages qui expliquaient que la voix des proches était le lien avec la réalité. La seule raison de rester ancré dans le présent et la seule pour laquelle on refuse de se laisser dans la brume empoisonnée, qu'est l'oubli.

Je veux me souvenir d'elle. Je veux qu'elle reste ma mère. Ma maman, la seule et l'unique. Celle qui me rassure, et qui me contredit parfois. Je veux les bons, et les mauvais côtés. Je veux tout.

Le sable reste toujours blanc ? Bien. J'attends.
Je refuse qu'elle devienne un grain
de sable à l'échelle de l'existence.

C'est elle qui m'a élevée. C'est elle qui m'a forgée, portée. Tout ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à elle. La Iliana que tout le monde connaît, tout comme la petite menteuse qui se tapisse dans l'ombre.

J'ai appris à mentir, à tromper, à influencer, manipuler pour elle. Pour empêcher les autres de nous séparer.

J'ai changé pour elle.

Mes efforts seront récompensés. Ils seront reconnus, et je redeviendrai moi-même. La petite personne que j'ai laissée sur la plage en avril dernier. L'autre.

Mon masque finira par glisser sur mes joues, et il viendra se briser à mes pieds.

Je le sais.

Des voix m'interrompent au sommet de l'escalier. Je me laisse glisser sur les marches, pour me stabiliser. Mes jambes transformées en coton inutiles.

J'attends le signal, les portes qui se referment. Doucement et avec délicatesse, je gravis les dernières marches jusqu'à son étage.

Il n'y a personne à cette heure-là. Encore moins un dimanche. Les visites sont interdites pendant ces horaires. Le personnel médical ne vient jamais, car généralement, les personnes dans un état végétatif qui ne peuvent plus se nourrir seule, reçoivent leurs « repas » à ce moment-là.

Je continue jusqu'à l'angle du couloir A et B. La chambre numéro 286. Je la connais par cœur, je connais son chemin les yeux fermés. Je laisse les portes se refermer discrètement derrière ma silhouette. C'est tellement important pour moi de la voir, aujourd'hui. Je dois la voir. Il n'y a aucune autre possibilité. Aucune.

Je tourne, comme à mon habitude sauf que quelque chose ne va pas. L'atmosphère est différente. Le ton employé est sûr, affirmatif. Des voix retentissent depuis la chambre numéro 286. Cette voix affirme avec certitude.

« Qu'est-ce que vous faites ?! Pas devant la gamine enfin ! Vous êtes complètement fous ! S'écrie une voix ferme qui s'approche un courant. »

Non, pas encore. Pas de transfert aujourd'hui.

« Respire, respire ! Aller, respire s'il te plaît ma jolie, respire, m'oblige-t-on en me tapotant fermement les joues ou en me pinçant les bras. »

Transfer ou souvenir ?
Douleur ou peur ?

- Qu'en pensez-vous ?

Je ne dois pas reste là. Appuyée contre le mur, à écouter ce qu'ils disent. Ça va me détruire. Pour sûr.

Je tourne et retourne le minuscule sablier dans ma poche. C'était une tradition, mon habitude. Je laissais toujours ce petit objet rempli de sable blanc sur sa table de chevet. Je devais le changer, comme à chaque fois. Prendre l'ancien, et le remplacer. Je devais le faire absolument. Je devais la voir.

- C'est bien pour ça que je vous ai fait venir non ? Pour un avis.

- L'ECG semble normal. Constate toujours cette voix.

- Vous êtes neurologue, pas cardiologue. Je vous en prie, qu'on en finisse rapidement pour que je puisse passer à la garde suivant.

Mon cœur cogne dans ma poitrine. Il me fait mal. Il cogne fort mais semble battre au ralenti. Un étrange voile vient troubler ma vue. Je cherche le mur à tâtons.

- L'EEG est pratiquement nul.

Les bruits s'estompent. J'ai l'impression d'avoir la tête lourde, la nuque tendue.

- Peut-on la considérer en état de mort cérébrale ?

Le mur n'est pas à côté. Le mur recule alors que le sol se creuse sous mon poids. D'importantes douleurs à la poitrine me resserrent dans cet étau si étroit.

- Miller ? Qu'est-ce que vous en pensez alors ?

Un frisson violent descend le long de ma nuque, pendant que des centaines d'aiguilles retentissent sur mes mains.

Miller...

Je vais tomber. Je vais vraiment tomber.

- Elle n'a plus au...

Je vais me retrouver dans le même état que ma mère, allongée et incapable de bouger. Je vais me retrouver dans un lit à côté d'elle. J'ai l'impression de faiblir d'un seul coup. Je vais tomber. Je me retiens à peine.

- J'ai besoin d'aide ici !

L'EEG est pratiquement nul.
L'EEG est pratiquement nul.

Deux yeux gris viennent.
S'accrocher aux miens.

L'EEG est pratiquement nul.
L'EEG est pratiquement nul.

Ses yeux gris à lui. Ou presque.

L'EEG est pratiquement nul.
L'EEG est pratiquement nul.

Non, ils se trompent, je ne peux pas perdre ma mère. Je refuse de la laisser tomber ! Personne ne la touchera, ne lui fera quoi que ce soit sans mon autorisation ! Personne ne lui fera de mal. Je ne veux pas être s...

Le sol était si dur il y a un instant.
Comment pouvais-je avoir l'impression de flotter autant maintenant ?

🌊🌊🌊

Le noir. Je ne voyais que le noir. L'obscurité que cachaient mes paupières, closes. J'étais totalement dans les vapes, mais j'étais bien. Comment lorsqu'on se réveille d'une longue nuit de sommeil. J'avais l'impression d'être reposée, en paix. J'étais vraiment bien. Pourtant je me suis quand même réveillée de ce rêve.

- Doucement.

Ma sensation de bien-être s'est déjà dissipée. Maintenant la lumière m'aveugle, j'ai froid, et j'ai le cœur au bord des lèvres.

- Ça m'a l'air de bien tourner ma pauvre chérie. M'indique gentiment une voix.

Non. Toujours cette même voix.

- Reviens parmi nous Iliana, aller. Me dicte-t-on en claquant des doigts.

- Vous êtes le père d'Aiden. Déclaré-je d'une voix, qui ne m'appartient pas.

- Exactement. Tu connais mon fils ?

Je hoche la tête, effrayée par le son de ma propre voix.

- Attention, c'est peut-être un peu froid.

Il pose le côté de son stéthoscope sur ma poitrine, et le promène d'un bout à l'autre. Je respire comme il m'indique, en respectant chaque consigne.

- Et bien il bat tout à fait normalement ce petit cœur. Déclare-t-il.

Je ne suis pas vraiment rassurée.

- Tu peux remettre tes jambes normalement maintenant.

Il lâche mes genoux, qu'il maintenait jusque-là en l'air. J'allonge une jambe après l'autre, avec l'impression que tout mon corps est engourdi.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Tu as fait un malaise. Rien de bien inquiétant, ça arrive, ne t'en fais pas. Sous le coup de l'émotion peut-être ?

Je serre les lèvres, l'une contre l'autre.

- Tu sais que tu n'aurais jamais dû être là, jeune fille. Ajoute-t-il en prenant ma tension.

L'EEG est pratiquement nul.
Maman...

- Je... je sais, je suis désolée... Mais c'est... ma mère, ça fait... c'est le 6ème mois et je... j'ai besoin de la voir, sangloté-je en essuyant mes joues.

- Je ne dirai rien. A personne. Personne ne saura que tu es venue ici.

- Merci... murmuré-je soulagée.

- Bon, ce n'est pas très haut tout ça quand même. Va falloir reprendre un peu des couleurs si tu veux que je te laisse partir. Ça va piquer un peu, me prévient-il en prenant mon doigt et en le piquant à l'aide d'un objet que je ne peux qualifier autrement que « truc ».

Je n'ai pas vraiment le temps de ressentir la douleur, qu'il teste déjà la goutte de sang sur une lamelle.

- Et tu es à jeun aussi à ce que je vois, déclare-t-il après avoir étudié les résultats de son petit boîtier.

- Je n'avais pas faim ce matin.

- Je vais faire le parent protecteur plus que le médecin mais « il faut manger le matin, c'est important ». Mon fils se moquerait bien de moi s'il était là.

Cette blouse qu'il porte, je la reconnais maintenant entre mille.

- L'EEG est pratiquement nul. C'est ce que vous avez dit.

- C'est exact.

- Ma... ma mère ? Qu'est-ce qui va lui arriver maintenant ?

La porte s'ouvre brusquement alors que je m'adaptais tout juste à la lumière de la pièce. Je suis désormais aveugle.

- Mr Miller, votre fils vous demande. Il dit que vous êtes en retard.

- Il n'est jamais en retard lui peut-être, rit son père.

- En réalité, il est en train de faire un bruit monstrueux dans le hall et je...

- Cet enfant me fatigue, demandez-lui d'attendre 10 petites minutes s'il vous plaît. Que je termine avec la demoiselle.

- Je peux appeler quelqu'un pour s'en charger si vous souhaiter pa... Commence l'infirmière en regardant son bipper.

- Non, c'est bon. La coupe-t-il. Mon fils va attendre un peu.

- Je ne crois pas non, retentit justement la voix d'Aiden depuis le couloir. Peu importe qui tu soignes, même la reine d'Angleterre, elle peut attendre ! Rendez-moi mon père !

- Je peux le mettre dehors si vous voulez... Propose l'infirmière.

Tu parles... Elle n'a pas le temps de faire quoi que ce soit qu'elle est éjectée sur le côté et Aiden pénètre dans la chambre, l'air de rien.
Je me tasse légèrement, tirant sur la fine couverture bleue déposée sur mes jambes. J'essaie de ne pas dépasser sur cette table d'osculation, froide aussi.

- Bon, il a quoi ce patient supplémentaire là ?! Râle-t-il.

- Aiden, je bosse.

- Et moi j'ai faim.

Avant de me voir. Son expression change catégoriquement.

- Iliana ? Mais qu'est-ce que tu fous là ? Avec mon père ?

Son père justement repose mon bras qu'il manipulait délicatement après avoir désinfecté l'éraflure due à la chute (qui d'ailleurs me fait vraiment mal...).

- Attends, il s'est passé quoi ? Tout va bien ? Me demande-t-il. Qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi elle est là, comme ça avec sa tête de fantôme translucide ? Demande-t-il maintenant à son père comme si je n'étais pas là.

- Je vais la laisser là et on va aller manger tous les deux, c'est ça le plan, non ?

- Hein ? Mais t'es malade ou quoi ? Tu ne vas pas la laisser comme ça ?! Qu'est-ce qu'elle a ?

Il m'arrache un sourire, et le même se lit sur le visage de son père.

- Bon, alors je termine. J'en ai pour deux minutes.

- Non mais vas-y prend ton temps, fait bien ton boulot, répond-il.

La ressemblance entre le père et le fils était frappante maintenant. Les mêmes yeux, la même forme de visage, la même couleur de cheveux. Le même accent.

- Arrête de la regarder comme ça Aiden on dirait que tu vas lui sauter dessus. Réplique son père, en français. Ou que tu vas t'évanouir on ne sait pas trop...

- Elle comprend parfaitement le français.

Son père me regarde, avant de déclarer en s'écartant légèrement.

- C'est bon à savoir.

- Heureusement que t'as pas dit d'autre chose. Sinon ton déjeuner tu l'aurais passé seul.

- Bien sûr. Bon, laisse-nous 5 minutes, j'ai une prise de sang à lui faire.

Aiden ne rigole plus du tout, et pose sa main sur la mienne. Je le regarde, étonnée.

- C'est pour pas que tu t'évanouisses. Tu me remercieras après.

- Je me suis déjà fait piquer Aiden.

- Pas par mon père, rit-il.

Il me fait la prise de sang, normalement. Je le trouve même étonnamment doux. Je ris presque en voyant le visage d'Aiden. Il est tout pâle face à l'aiguille alors que je réagis à peine à cette vue.

- T'es tout pâle. Répliqué-je en touchant sa joue avec mon doigt.

- T'as pas vu ta tête je crois.

Je souris de nouveau. C'est vrai, je devais être ultra pâle. Aucune trace de chaleur au creux de mes joues.

- Arrête de lui dire des conneries et va plutôt lui chercher un truc à manger à cette jolie jeune fille. Ordonne son père en lui lançant un badge.

- T'es gênant tu sais ? Mais ok. Une préférence ?

Je fais non de la tête.

- Je reviens rapidement, lâche-t-il avant de sortir.

- Il est vraiment épuisant comme enfant. Mais alors qu'en j'ai sa sœur avec...

- J'imagine.

Pas du tout. Je ne savais pas quoi dire d'autre.

- Bon, tu reprends un peu de couleur. C'est une bonne nouvelle. Tu as mal là ?

Je grimace et il retire vite ses doigts de ma tempe. J'ai une bosse, qui se dessine sous mes doigts lorsque je passe la main sur mon visage. La chute...

- Aucun autre douleur, nulle part ? Demande-t-il en palpant mon ventre et mes côtes en appuyant avec ses deux mains.

Je secoue rapidement la tête, mais trop tard. J'ai grimacé. Et il l'a très bien vu. Je ne peux que me laisser tomber sur les cousins, cernée.

Découverte c'est le cas de le dire. Il retire ses doigts, et voilà déjà qu'il relève mon haut pour analyser la cause de ma douleur soudaine.

Qui elle, n'a aucun rapport avec la chute...
🌊
_________________________

Hey ! Salut à tous !
Voici un nouveau chapitre, un peu tardif, désolée !

Je voulais tout d'abord vous remercier.

Pour être aussi présent sur cette histoire et la rendre vivante grâce à tout vos commentaires ! (Qui dépassent quand même les 2K ?!) 🤤

Merci également aux nouvelles de La semaine Elise2183 et Albanaise0609 ! Merci beaucoup à vous deux ! 😘

Ensuite, comment le dire de manière posée...

NON VRAIMENT JE PEUX PAS.
BORDEL VOUS ME FAITES RÊVER !

700 vues passées dimanche
800 ce matin
Et là je viens de passer les 900 !

C'EST JUSTE WAAAA !!!!

Je n'étais pas certaine de continuer les posts de cette histoire à une époque et j'ai beaucoup hésité avant de me lancer...

Maintenant je me rends compte que c'est une des meilleures décisions que j'ai prise ! Merci à vous ! 😘😘

Ça peut paraître peu pour certains, mais ça compte énormément pour moi ! Surtout vu tout ce que j'ai déjà vécu avec vous et les personnes exceptionnelles que j'ai rencontrées, tout comme celles qui m'accompagnent depuis le début 💙

Bon, revenons tout de même à ce chapitre, *concentration Lina*
Qu'en avez-vous pensé ? Est-ce que ça vous a plu ?

Iliana est quand même pas très douée, il faut se l'avouer...

Sans parler de cette petite découverte concernant le père d'Aiden, qui travaille sur le cas de sa mère depuis le début...
Un petit lien entre nos deux héros 😏

Sans parler d'Aiden, qui a du mal à cacher ses émotions dans ces moments là 🙃

On se retrouve samedi pour un nouveau chapitre, je reprends mon rythme normal 😇

Des bisous, Lina 😘

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top