Chapitre 15 (1)
« Un secret si lourd qu'il serait un fardeau pour n'importe qui. Une source de malheur assurée et grandissante. Pourtant, moi, je n'y voyais que l'espoir. »
Vite. Réfléchis, Iliana, réfléchis.
Je serre le poing en même temps que les paupières. Ils m'ont vue. Austin m'a vue. Ils vont tout raconter, je ne pourrai plus revenir.
Vite. Réfléchis Iliana, réfléchis.
— Excusez-moi, interpelé-je la secrétaire assise derrière son bureau.
— Oui ?
— Bonjours, je suis une des patientes du docteur Cliaht. Mon dossier a été transféré il y a quelques jours pour un suivi.
— Votre nom s'il vous plaît ?
— Midden Iliana. J'aurais voulu savoir quand on me retirera les agrafes.
— Vous avez un rendez-vous dans trois jours avec votre médecin. Je vous le note quelque part ?
— S'il vous plaît.
Elle griffonne la date et l'heure associée sur une petite carte qu'elle me tend.
— Merci beaucoup. Sans vous j'aurais complètement oublié, gloussé-je faussement.
Elle me sourit et j'en fais autant. Du coin de l'œil, j'aperçois Austin et Aiden se faire gronder par une infirmière accompagnée d'un médecine. Par le médecin. Lui non plus ne doit pas me voir.
J'avance rapidement vers la sortie et tourne à gauche pour prendre le couloir de service qui n'est pas surveillé. Bien cachée en attendant le changement de garde, je prie pour qu'aucun employé n'empreinte les escaliers.
— S'il vous plaît. Faites qu'il n'y ait personne s'il vous plaît, murmuré-je pour me donner du courage.
Je traverse rapidement le couloir envahi par le bruit des machines. En scrutant mes arrières, je me glisse dans la réserve, passe à côté des nombreuses étagères remplies d'antidouleurs et rejoins la pièce adjacente. Un regard à gauche, un autre à droite, je m'aventure dans le couloir.
La porte 286 surplombe l'angle du couloir. La plus visible, évidemment. Tout est soigneusement orchestré pour mieux pouvoir me surveiller, guetter mes moindres mouvements, mes réactions.
Mes pas se font plus rapides jusqu'à la poignée. Une fois à l'intérieur, un soupir de soulagement m'échappe. Je souris en regardant la chambre blanche car j'ai réussi. J'adore cette sensation de bonheur qui m'envahie.
— J'ai failli me faire prendre cette fois. J'ai vraiment cru que je n'arriverais pas à monter. Mon demi-frère et son ami m'ont suivie jusque l'entrée. Mais tu me connais, j'ai quand même réussi, haleté-je sans prendre une minute pour reprendre mon souffle. Pardon, j'oubliais le plus important.
Je m'avance jusqu'au lit au centre de la pièce, faisant abstraction des nombreux bruits sonores. Ils sont ma diversion, ma couverture pour parler librement. Je me hisse sur la pointe des pieds pour atteindre son front et l'embrasser.
— Bonjour, maman.
Je replace les mèches blondes sur son front. Ils sont de plus en plus longs mais étonnement toujours aussi soignés.
— Ça a l'air d'aller aujourd'hui, déclaré-je en observant les courbes de monitoring. Ta saturation en oxygène est plus haute que d'habitude.
Je m'assois à côté d'elle en prenant sa main dans la mienne.
— Tu sais ce que ça veut dire ? Bientôt, tu pourras respirer toute seule. Tu n'auras plus besoin de l'assistance. Si tu respires, ça veut forcément dire que tu es encore vivante, maman. Demain tu respireras et dans une semaine tu ouvriras les yeux. C'est comme ça que ça fonctionne, on me l'a bien expliqué.
Je caresse doucement sa peau tiède en faisant attention de ne pas gêner les nombreux tubes qui l'aide à rester en vie. Pour l'instant, elle a besoin d'aide et de temps pour rassembler ses forces.
— J'ai lu un livre la semaine dernière, un témoignage d'un patient dans la même situation que toi. Une belle autobiographie, la jeune femme avait été trois mois dans le coma. Elle raconte avec beaucoup de détails tout ce qu'elle a vécu. J'ai appris plein de choses intéressantes, par exemple, qu'au moment où je te parler, ta courbe d'EEG peut indiquer que tu m'écoutes, que tu réagis à ma voix.
Je frôle doucement sa joue, mes pouces passant à côté de ses anciens cernes, effacés à présent. Elle était plus belle que jamais, simplement endormie.
— J'ai rendez-vous avec le docteur Sullivan demain après-midi, je crois bien qu'elle va me faire la morale une nouvelle fois. Je lui avais dit que je la reverrai sans problème la semaine de la rentrée. J'ai oublié de lui dire que je ne pouvais pas trop bouger après l'opération. Ou peut-être que j'ai volontairement omis de lui en parler ?
La courbe indique que les battements de son cœur s'accélèrent légèrement. Elle n'est pas d'accord avec tous mes mensonges.
— Je sais bien ce que tu en penses, mais ne sois pas fâchée s'il te plaît. Je n'avais pas envie de la revoir si tôt. Je vais beaucoup mieux maman, je sais que tu me crois. Je ne prends plus leur traitement depuis une semaine à cause des cachets pour ma cheville et je me sens tellement mieux ! Je suis en pleine forme, plus vive, plus réactive ! Leurs cachets m'endorment comme si j'étais constamment mise en veille.
Je soupire en regardant l'heure. Les prochaines visites de contrôle ne sauraient tarder.
— Je ne crois pas que ça me fasse réellement du bien. Tu sais de quoi je parle, ils essayent de m'empêcher de te voir. C'est cruel et injuste. Séparer une mère de sa fille ne fait pas du bien. Moi, je suis toujours contente quand je te vois et je sais que ça te fait du bien aussi. Alors pourquoi m'interdire les visites ? Une fois par semaine, ce n'est pas assez pour moi.
Je commence à ouvrir mon sac à dos pour sortir mon téléphone et mes écouteurs.
— J'essaie vraiment de faire de mon mieux, maman. Je te l'ai promis, mais c'est compliqué pour moi. La vie avec papa est très différente, je ne sais pas toujours comment réagir. Heureusement qu'Austin est là, lui. Le seul soucis et qu'il me surveille et s'il comprend ce que je viens faire ici, il va tout dire aux médecins.
Mes yeux se voilent de larmes lorsqu'ils cherchent inutilement le regard de ma mère.
— Tu te souviens de cette journée de juillet ? murmuré-je en sentant s'effriter le masque de jeune fille solide qui me colle à la peau. On était parties au petit matin toutes les deux, et on avait surfé jusqu'à avoir la peau complètement rougie par le soleil. Sans parler du sel, tu t'en souviens ? Tu prenais les vagues en premier, juste par précaution, puis je te rejoignais en tentant de t'imiter. C'était magique.
Je me reprends mon sérieux, quittant mes souvenirs heureux pour une réalité moins douce.
— Mais nous séparer ne peut pas être bénéfique, c'est impossible. J'ai tenu presque six mois comme ça, avec cette méthode, ce n'est certainement pas maintenant que je vais craquer. Tu peux en être sûre. J'y crois quoi qu'il arrive maman, si je dois me battre contre le monde entier pour prouver que tu es toujours là, je le ferai sans une hésitation.
Je me lève, l'embrasse à nouveau en touchant encore ses cheveux.
— Je dois y aller, j'ai cours. On se voit très bientôt.
J'enferme à nouveau ma mère dans cette chambre vide d'émotions, sans amour. Comment pourrait-elle avoir envie de revenir dans un tel endroit ? Sans personne autour d'elle ? Sans ma présence à ses côtés ?
Je secoue la tête trop attristée par ce constat, et décide de mon concentrer sur la musique qui envahit mon esprit et balaye tout le reste.
***
Une heure, c'est le temps que j'ai pu passer debout sans me plaindre. Je passe la majeure partie du cours la jambe gauche en l'air pour décontracter mes muscles tendus avant d'atteindre mon prochain défi. Les escaliers me séparant du troisième étage sont mes pires ennemis. Contre toute attente, j'ai une bonne étoile qui passe par là. Sa main se pose sur ma hanche à mi-chemin et en un rien de temps je me retrouve dans les bras d'Austin, fermement accrochée à son cou.
— Tu as cours dans quelle salle ?
— La 320D.
— Mais c'est que c'est à l'autre bout du lycée, dis-moi, rit-il.
— Il me faut juste du temps. J'allai y arriver !
— Bien sûr, rien qu'à voir ta tête alors que tu n'es qu'au premier étage, je n'avais aucun doute ! Un « merci » me va tout autant.
— Qu'est-ce que vont penser les autres ? demandé-je en sentant déjà les regards intrigués dans notre direction.
— On les emmerde, déclare-t-il en souriant davantage, avant de me poser par terre. Est-ce qu'il faut venir te chercher à la fin du cours ?
— Non, ça va aller.
— Bon courage, déclare-t-il en tapotant le sommet de mon crâne.
Il a vraiment été mon sauveur sur ce coup là. Sans lui, je serais encore en bas. Je m'attache les cheveux en le regardant dévaler les marches pour rejoindre sa propre salle de cours. De mon côté j'avance à mon rythme et arrive devant la porte avec cinq minutes de retard.
Bon, ça aurait pu être pire. Grâce à Austin, je m'en sors bien.
— Entrez !
— Bonjour, excusez-moi du retard je...
— Vous n'avez pas la moindre excuse, m'arrête-t-on immédiatement. Vous savez combien j'affectionne la ponctualité mademoiselle Midden.
— Désolée mais je...
— J'ai déjà fait l'appel. Je n'accepte aucun étudiant ne figurant pas sur mes listes. Voyez ça avec la vie scolaire.
— Au rez-de-chaussée ? m'étranglé-je à l'idée de devoir redescendre les escaliers.
— Songez à arriver en même temps que tout le monde la prochaine fois.
Je referme la porte sous les rires de mes camarades de classe, abasourdie par ce manque de considération. Quel connard ce prof ! Tant pis pour son cours !
Après une grande inspiration, je rejoins l'escalier du fond et entame sa descente. Marche par marche, ma progression est proche de celle d'un escargot en pleine action. Fermement cramponnée à la rambarde, mes nerfs sont mis à rude épreuve. Mais ce n'était encore rien. La paire de talons qui claquent dans mon dos annonce déjà un second round pour moi.
— Tiens, salut, Iliana, susurre leur propriétaire avec une méchanceté à peine masquée.
— Hey, Courtney, répliqué-je d'un air faussement désintéressé pour éviter tout conflit à venir.
— Comment va ta jambe ?
Elle ralentit volontairement son rythme pour harmoniser nos progressions ensemble. Tout sauf d'une bonne attention, je reste sur mes gardes dans l'attente du mauvais coup qui se profile à l'horizon.
— Tout va bien, comme tu peux le voir. Merci, répliqué-je froidement sans penser un mot.
— Tu descends manger ?
— Pourquoi tu me demandes ça ?
— Je me demandais simplement si tu avais arrêté de manger.
— Pourquoi je ferais une chose pareille ?
— Comme tu ne vas pas faire de sport pendant un mois, je pensais que tu anticipais un peu. On commence déjà à remarquer certains changements, dit-elle en désignant ma silhouette. Je n'ose pas imaginer ce que ça sera sur le long terme.
Ses mots sont comme un poison puissant qui parcourt mes veines et gagne mon esprit. Mon cœur s'accélère, réactif à ses propos. J'analyse chacune des informations et commence à me demander si ce qu'elle dit est vrai.
Bien sûr que non, ne l'écoute pas !
— On te voit toujours en train de grignoter entre les cours.
Je la scrute du regard. Sur ce point, elle a raison. Je ne mange jamais le matin. Une habitude que j'ai prise et qui m'a coûtée déjà un malaise ou deux. Je croque quelques morceaux de pomme avant de partir et mange un gâteau ou deux pendant l'intercours. Juste de quoi tenir jusqu'au repas.
— Tu vois, tu commences déjà à y penser. Tu sais que j'ai raison.
— Tu dis n'importe quoi.
— Alors pourquoi fais-tu autant de sport en temps normal, Iliana ?
— Parce que j'aime ça. Contrairement à toi, ce n'est pas une simple façade qui me sert à approcher les garçons sur le bord du terrain de basket.
— Ferme-la, tu ne sais pas ce que tu dis.
— Tu vois comme c'est désagréable qu'on te fasse ce genre de remarques ?
— Sauf que toi, tu les mérites, rétorque-t-elle en riant froidement. Et tout ce que je dis est vrai. De ton côté, tu ne dis que des mensonges sans aucun sens qui ne m'atteignent pas une seconde. Tu mens à tout le monde comme tu te mens à toi-même. Exactement comme tu n'oses pas avouer que ta maman est déjà morte, juste parce que tu es une petite fille en manque d'amour.
Elle fait une moue ridicule lors que je bous de l'intérieur. Je vais la tuer.
— On se voit en anglais, déclare-t-elle en me dépassant finalement.
Je la suis telle une ombre, et rejoins la cour extérieure. Les quelques bouts de salade que je parviens à avaler ont un goût amer. Le tri effectué dans mon plat afin d'éviter les morceaux de fromages m'indique à quel point Courtney m'influence. Je fais tout ça sans même m'en rendre compte, inconsciemment. Je range tout et jette mon repas, presque intact avant de gagner la bibliothèque.
🌊🌊🌊
— Pourquoi elle reste tranquillement assise alors qu'on se fait tous chier à ranger, s'exclame une voix.
Je lève les yeux de mon livre et les pose sur la brune qui se tient une main sur les hanches en me pointant du doigt. Je décroise les jambes en m'appuyant dessus pour me relever doucement en gardant mon livre en main.
— Mais qu'est-ce que tu fiches là-haut toi ? demande la prof de sport en me voyant dans les gradins.
— Je suis dispensée, je vous ai montré ma dispense tout à l'heure.
— Descends de là tout de suite.
J'obéis, en prenant les escaliers du fond. Je sens que c'est la journée des profs cons aujourd'hui.
— Vous voyez ?
— Quoi donc ? intervené-je pour couper Montgomery dans son élan.
— Tu n'as rien à la cheville, remarque la prof.
Mes lèvres s'entrouvrent sous le choc.
— Je me suis faite opérée il y a une semaine. Et mon atèle est énorme.
— Ce n'est noté nulle part sur ta dispense, dit-elle en relisant mon papier.
Effectivement, il y a marqué raison médicale. Je pensais que c'était assez clair.
— Elle n'a rien depuis bien longtemps. Elle simule pour ne pas avoir à faire du sport. Ou juste pour ne pas avoir à ranger. Vous pouvez me croire. Ma mère n'a reçu aucun document officiel, ajoute Montgomery.
Sa mère est la CPE du lycée. Quelle chance...
— Je n'ai en effet rien de concluant sous les yeux Iliana, ajoute la prof un peu perdue.
— Je marche comme un canard et vous pensez peut-être que je le fais par plaisir ? lâché-je méchamment.
Un peu trop apparemment, vu le visage de l'adulte débile devant moi.
— Tu ne me parles pas comme si j'étais ta copine. C'est clair ? Tu n'as pour l'instant aucune excuse officielle. Pourtant, tu n'as pas fait cours. J'aurais dû regarder avant. Autant te dire que tant que je n'aurais pas une dispense officielle, tu feras sport comme tout le monde, s'énerve-t-elle.
— Mais je ne peux pratiquement pas marcher !
— Tu ranges le reste du matériel en attendant. Allez tous vous changer ! s'écrie-t-elle en frappant dans ses mains.
Montgomery sourit, visiblement conquise en lançant ses cheveux sur son épaule. Moi, je suis juste dépitée en voyant tout ce qu'il me reste à ranger.
— J'attends des excuses pour ce genre de comportement, ajoute la prof en rangeant ses propres affaires.
— Je n'ai rien à dire. Je n'ai rien fait.
— Je te demande pardon ?
— Je n'ai pas d'excuse à donner. Je n'ai absolument rien fait. Vous avez juste peur d'avoir des problèmes avec la CPE du coup vous refusez d'admettre que je peux être blessée. Pourtant, ça se voit quand même ! Je n'arrive pas à faire trois pas correctement ! m'écrié-je.
— Tu es collée.
— Pardon ?
— Mercredi soir. Deux heures. Avec moi.
Elle s'en va, en me laissant seule dans le gymnase. Je serre les dents sans rien dire, de peur d'aggraver mon cas. Je passe les dix minutes suivantes à ranger en soupirant ou en gémissant, au choix. Avant de regagner le vestiaire pour prendre mes affaires de cours.
— Ça va ? me demande Lindsay en fronçant les sourcils.
— Ouais, marmonné-je.
— T'es sûre ?
— Oui je te dis ! m'énervé-je. C'est juste ma cheville qui me fait mal ce n'est rien !
— Ok, ok. Calme-toi.
— Ouais, je vais faire ça ouais.
Elle me regarde bizarrement pendant un instant. Je m'éloigne dans les douches pour prendre mon sac. J'y trouve Montgomery appuyée sur ses mains pour se remaquiller. Je range mes affaires en silence mais elle est encore là, quand je me relève.
— Qu'est-ce que tu veux encore ? l'agressé-je tout de suite.
— Baisse d'un ton. Je ne suis pas ta copine.
— Justement. Je te parle comme je veux connasse.
— Tu viens de dire quoi là ?
— J'ai dit que t'étais une connasse. Doublée d'une pétasse t'as pas bien entendu ?
Elle rit faussement en me plaquant contre le mur.
— Écoute-moi bien honey. Toi et moi on ne va pas bien s'entendre si tu commences comme ça. Ne complique pas la tâche et contente toi de te taire, d'accord ?
— Jamais, répliqué-je en la défiant du regard.
Elle sourit et appuie rapidement sur l'interrupteur de la douche. Elle s'écarte à toute vitesse. Trop tard pour moi, je finis trempée.
— Putain de merde ! crié-je.
— Merde Iliana mes affaires ! s'écrie-t-elle.
— Hein ?!
— Tu fais chier tu peux pas faire attention ?! hurle-t-elle en remuant son sac, sec.
L'équipe de volley débarque au grand complet dans les douches. Lindsay en première en me scrutant avec attention.
Je secoue mes mains et soupire. Elle est sérieuse elle ? J'ai les larmes aux yeux, mais je le cache le plus possible. J'ai envie de l'éclater contre le mur. Je vais la tuer si elle ne se barre pas là, tout de suite !
Je sors une veste sèche de mon sac qui heureusement a été épargnée. Je l'enfile tête baissée avant de fermer jusqu'en haut la fermeture.
— Fais plus attention la prochaine fois, me lance la garce avant de s'enfuir dignement.
Les autres filles se dispersent, laissant seulement Lindsay debout devant moi. Elle ramasse mon livre, avant de me le tendre.
— J'ai des affaires de rechange dans mon casier, je vais te les chercher si tu veux, déclare-t-elle gentiment en s'agenouillant à côté de moi.
— Non, c'est bon.
— Mais tu es trempée Iliana, remarque-t-elle.
— C'est bon, laisse tomber Lindsay !
J'envoie mon sac avec violence sur mon épaule et la dépasse pour aller rejoindre ma classe en courant presque. Aller, plus qu'une heure. Rien qu'une heure...
🌊🌊🌊
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Hey ! Salut à tous !
Voilà mon nouveau chapitre, je suis vraiment désolée du retard 😅
Vous allez bien ?
Courage, bientôt les vacances 🎉
Sinon on a quelques éléments de réponses, enfin !
Surtout pour le cas de sa mère... alors vous vous y attendiez ? 😏
A part ça, heureusement qu'Austin est là pour elle ! 😘
Parce qu'entre les escaliers, les profs cons et les deux vipères, elle a pas terminé d'en baver 😑
La suite postée demain, dans l'après-midi 😁
Des bisous, Lina 😘
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