Vagues ébènes
sur le chaud sable
de ta peau , les couleurs de
l'été se peignent sur ton corps.

Lèvres promeneuses ,
ballade érotique sur
des collines amoureuses ,
L'orchestre berce nos cris.

Naël dormait sur le coton du mensonge mais réclamait la
vérité des nuages ,
elle baladait sur mon coeur , traînant ses pieds dans le gravier de mes nuits,

Elle sentait si bon la menthe
et pétillait le coca de ses lippes basanées, au creux de mon coup,

Elle aimait bien le jasmin qui prenait en éclats ses petites danses enfantines ,
et jalousait parfois la lune sous ses jupes lumineuses.

Elle était rêveuse Naël et ne laissait pas l'hiver des mots geler le printemps de ses pensées.