Tag #124 : Si on allait au bal

Me voilà de retour pour un tag de DarkDragonne qui consiste à décrire un bal peu importe le cadre alors voilà mon texte.


Le château d'Evenaugh était des plus sinistres. C'était un très vieux château qui avait autrefois brûlé, puis été reconstruit et détruit un nombre incalculable de fois pour ne plus ressembler aujourd'hui qu'à une ruine aux murs vieux et délabrés. De sa grandeur passé il ne restait rien, les enfants venaient se faire peur dans cet inquiétant décor, les jeunes gens venaient s'y cacher après une bêtise, quand ils s'échappaient de l'école, pour s'enivrer où quand ils restaient entre amoureux, de vieux mendiants s'y protégeaient des intempéries. On y trouvait des cadavres de bouteilles, des plantes poussant en tous sens et de nombreuses toiles d'araignées. Difficile de deviner qu'un jour ce lieu fut un château somptueux accueillant les plus nobles personnages de la région.

Sauf la nuit du treize octobre. Tous les ans à cette date un étrange phénomène se produit. Quand la nuit devient noire, que seule la nuit éclair le lieu on y trouve plus aucune ruine, mais bien un château, un vieux château de princesse au jardin bien entretenu. De la lumière s'échappe des carreaux, le bruit des conversations et de la musique voyage jusqu'à l'extérieur. Les doubles portes du hall sont grandes ouvertes et laisse parvenir à l'imprudent qui s'y trouverait l'odeur de délicieux mets et une douce chaleur bien agréable en cette froide nuit d'automne, le poussant à y entrer.

Deux domestique à la porte discutent du froid, de tout, de rien, et ne bouge pas devant cette intrusion, n'accordant même pas un regard à celui qui passe le pas de la porte enhardissant l'intrus, qui guidé par le bruit d'un piano avance à travers le dédale de couloir, grimpe les escaliers en colimaçons, jusqu'à une autre salle au double portes grandes ouvertes.

Il y aperçoit, grâce à la lumière de bougies tendues partout et d'un immense lustre illuminant le tout une salle somptueusement décorée, avec de lourds rideaux accroché pour dégager les grandes fenêtres et le balcon, des fleurs posées un peu partout, des roses plus exactement de couleurs douces, roses, blanches, orangés. Une vieille horloge au fond de la salle égrène les minutes. Mais surtout il y perçoit du monde, vêtu de beaux vêtements passés de modes depuis des siècles. Ils rient, ils discutent, ils dansent, ils s'amusent et boivent et mangent. Un bel animal trône sur une table dans un coin où des serviteurs proposent à chacun une assiette. Des desserts sucrés sont dressés également peu loin. C'est ça et la chaleur qui pousse le plus souvent l'inconscient à entrer.

Aux portes un autre domestique attend. Il le laisse entrer sans un regard, sans un mot, mettant en confiance le brave. Il voit alors toutes ces belles gens qui semble passait une soirée merveilleuse. Ils semblent tout à fait réels, tout à fait à leur place. Des serviteurs déambulent dans la foule avec des plateaux proposant des boissons ou de débarrasser de leurs verres ceux qui s'apprêtent à danser. Au centre de la salle, des couples dansent sur un morceau énergique dans un ensemble parfait, d'une danse à l'autre certains partent, d'autres les rejoignent, mais toujours les mouvements sont en parfaite harmonies. Et eux aussi rient et bavarde alors que leurs pas suies l'envoutante musique. Cette soirée semble délicieuse. Le hardi visiteur s'y mêle du mieux qu'il peut, mais personne ne le voit, personne ne l'entend, personne ne le sent. Mais le plaisir de caresser les belles toilettes en un doux tissu des dames et messieurs, de danser parmi eux n'importe comment ou les limitants au mieux, de sentir cette si bonne odeur de nourriture, d'entendre ces rires si charmants, cette musique entêtante, de simplement être présent dans cette somptueuse salle le pousse à rester. Tellement fascinant que le prisonnier de cette illusion ne voit pas le temps passer et ce qui se passe ensuite varie selon les histoires.

Coincé à jamais dans cette illusion il reste à jamais dans cette soirée sans fin, incapable de communiquer avec les invités, incapable de reprendre le chemin de sa vie. A moins que comme dans d'autres versions il entend l'horloge sonner minuit. Alors il voit tous ses gens se mettre à hurler à la mort, des flammes consumant tout ce décor, tous ces gens et ils hurlent avec eux, se consument avec eux, mourant avec eux et revenant l'année suivante cette fois comme l'un des leurs. Ou bien observe-t-il impuissant ce spectacle désastreux, la salle, les gens fondant ou s'effondrant en fumée sous ses yeux quand lui reste là et réapparaît dans les ruines, conscient que ce n'était qu'une illusion, une illusion bien trop réelle, bien trop glaçante, qui l'avait un moment fait rêvé avant de brutalement le ramener à sa vie bien moins charmante. Lequel de ces cas est vraiment le pire je ne saurais le dire ?

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Quand à moi je vous offre un tag dont j'ai découvert le principe grâce à cette même qui avait dû le faire. Alors voilà le principe je vais vous donner une liste de mot, à chaque mot vous devez associer un de vos personnages (il peut apparaître plusieurs fois) et expliquer pourquoi. Donc voilà ma liste de 15 mot (je vous autorise en enlever 5 maximum si certains ne vous évoque vraiment aucun personnages) :

Chagrin

Regret

Fidélité

Sagesse

Etoile

Chance

Mer

Changement

Obscurité

Bêtise

Silence

Liberté

Enfant

Révolte

Vie

Espoir

AlatariaWalEndrit

Gothycka

ElishaBlue02

Emeraude08

DreamEatRead11

fairyvb

LesEditionsCafe

cestdoncvrai

abae_alice

Kelewana

Je le redonnerais probablement un autre jour avec d'autres mots alors si le principe vous plait dites le moi je penserais à vous.

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