— Signo- quoi ? s'esclaffa la brune sans perdre une seconde. Je ne crois pas qu'on se connaisse monsieur le beau gosse, alors je vous prierai d'aller voir ailleurs si nous y sommes ! reprit Alix plus sérieusement, après avoir reluqué un homme baraqué dont la chemise blanche était sur le point d'exploser.
— Mais je ne pense pas vous trouver ailleurs, bellissime personnes. Cependant, il est vrai, nous ne nous connaissons pas. Permettez que je me présente. Leonardo, je suis ici pour des affaires, mais je ne pensais pas croiser de si charmantes créatures... déclara-t-il d'un air si songeur qu'il en fit lever les yeux au ciel des deux femmes face à lui.
— Nous, pas intéressées ! Vous, prendre vos jambes et déguerpir ! Nous, vous dire merci ! Si vous être encore là, nous appeler sécurité ! Capite? déclara la meilleure amie de la blonde, avant de lancer un regard noir.
Il s'avança pour leur faire une courbette, dévoilant par la même occasion son visage qui était jusqu'alors dans la pénombre au contraire du reste de son corps. Faciès qui semblait à la fois sévère et séducteur, avec ses yeux d'un marron perçant tel un aigle, sa mâchoire carrée, ses cheveux noirs mi-longs peignés haut sur son front dégagé, son duvet au menton et sa peau caramel. Lorsqu'il se redressa, son pantalon noir se plissa sous son geste, dévoilant la musculature effective de ses cuisses, en plus de ce qu'elles avaient pu déjà constater, et remonta au niveau de ses mollets. Alix se reteint de rire le temps qu'il disparaisse, tout en montrant du doigt la situation à Romane, qui jusque-là n'avait pas moucheté un mot, bien trop fascinée par l'homme qu'elle venait de voir. Enfin fascinée était sans doute un grand mot. Une fois de retour sur Terre, et constatant de justesse ce qui faisait rire la brune, elle la suivit à gorge déployée.
— Sinon, plus sérieusement, c'était quoi ce regard ? Il t'intéresse ? demanda de but en blanc Alix, après avoir terminé son bidonnage excessif.
— Pas vraiment non... J'étais juste intriguée par son accent qui ne sonnait pas totalement italien, alors que de l'usage de certains mots, il semble l'être... déclara songeuse la blonde.
— Ou alors, c'est un parfait Français qui veut impressionner la moindre brebis sur son passage. C'est très courant de nos jours de se faire passer pour ce qu'on n'est pas... annonça sa meilleure amie avant de se lever. Bon ! Trêve de bavardages ! Allons nous chercher un verre avant de se déhancher dans cet espace où je ne laisserai aucun mâle ne mettre les pieds ce soir ! s'exclama celle-ci comme si elle était capable de tout pour tenir parole.
Sans un mot, Romane se leva à son tour et suivie son amie, même si au fond, elle savait qu'elle ne saurait rien demander d'autre qu'un diabolo à la fraise au serveur. Cependant, ce n'était certainement pas ce que cherchais dans cette soirée son amie de toujours, et il fallait qu'elle se rende à l'évidence qu'elle ne serait sûrement plus en possession de tous ses moyens dans les prochaines heures. En attendant, elle avait conscience de tout autour et des regards dégoûtants de certains autres VIP de cet endroit. Et ça ne lui donnait pas totalement envie de passer la soirée à boire comme si aucun danger ne pouvait se produire. Sachant très bien que la brune, elle, avait déjà mis au placard une quelconque possibilité à l'instant où ses pieds avaient franchi le seuil de la boîte de nuit. Elles arrivèrent rapidement à un comptoir et sans que la blonde n'eus pu prononcer le moindre mot, deux martinis avaient été commandés.
— T'es sûre ? interrogea la demoiselle à l'attention de son amie qui était déjà pressée de recevoir sa boisson.
— Mais oui, t'inquiètes ! Ça se boit comme un verre de lait ! Ou presque, pouffa celle-ci en attrapant les deux boissons et l'invitant à la suivre.
— Pourquoi je ne suis pas convaincue ? répliqua la blonde en la suivant tout de même.
— Parce que tu n'as pas à l'être ! J'essayais juste de trouver un moyen de détourner la vérité, mais honnêtement, à quoi bon ? reprit Alix avant de s'esclaffer.
— On est là pour « s'amuser » ... N'est-ce pas ? grommela Romane en soupirant, la soirée allait être longue.
— Exactement ! S'amuser ! Au placard, les problèmes ! À l'alcool, les remèdes ! s'exclama la brune avant de mettre les fesses sur le canapé de tantôt.
Celle qui l'accompagnait leva les yeux au ciel, avant d'en faire de même. Les verres avaient à peine été sur la table qu'un était déjà vide, ce qui fit reconsidérer l'expression « ça se boit comme un verre de lait » qu'avait utilisé son amie. Elle osa se risquer à l'expérience. Le liquide à peine en bouche lui brûla la langue avant d'en faire de même avec sa gorge. Elle tira une grimace dégoûtée qui fit davantage rire la brune, déjà prête à commander un deuxième verre. Romane lui fit signe qu'elle préférait passer son tour pour le moment quand elle la vit se lever pour retourner au bar. Elle ne mit pas longtemps à revenir, avec deux verres, d'une autre boisson : des mojitos. En bref, tout ce qu'elle était sûre de ne pas aimer en voyant la feuille de menthe dépassée. Elle était, par ailleurs, convaincue qu'Alix avait fait croire qu'elle passait cette commande pour les deux, sachant très bien que l'étudiante en langue ne toucherait même pas le récipient. Alors qu'elle pensait qu'après ces trois verres avalés en moins de cinq minutes la calmerait un peu, elle s'était totalement voilé la face.
— On danse ? proposa plus excitée que jamais la brune dont les joues avaient rougi à vue d'œil, dévoilant davantage l'abus de blush.
Romane hocha la tête. Sur ce terrain, elle était sûre d'être plus à sa place que devant les boissons dont elle ne se souviendrait probablement pas des noms avant un long moment. C'était alors que son amie se levait brusquement, comme si elle venait d'être réveillée par son réveil en venant de rêver de retard. Puis, Alix redevint elle-même à quelques détails près et commença à se déhancher comme si sa vie en dépendait. Ce qui ne manqua pas de faire rire aux éclats la blonde qui commença à en faire de même. Se sentant tout de suite à l'aise sur la musique, elle finit par en oublier où elle se trouvait, pour quelle raison. Le reste de la journée vola en éclats, tout comme son passé. Il n'y avait plus que l'instant présent qui comptait, et elle brillait littéralement de mille feux malgré la tenue noire qui aurait pu ne jamais la dévoiler au public. Elle avait même réussi à mettre bouche bée la brune et à se déhancher sans fin.
— Eh dites donc ! C'est qu'on s'amuse bien ! déclara une voix rauque avant qu'un sifflement ne suive, et refroidisse immédiatement les deux meilleures amies qui se retournèrent en même temps.
— Mais je rêve ! répliqua sur le même ton la brune sans perdre une seconde. Des gros lourdauds en approche ! Vous ne voyez pas que vous lui avez coupé toute envie de s'amuser ? demanda-t-elle avant de pointer du menton la concernée qui s'était placée, gênée, près de son amie.
— Au contraire, elle a l'air d'avoir apprécié ! On dirait une petite brebis qui vient de se faire surprendre par le grand méchant loup et qui lui fait les yeux doux pour lui laisser la paix ! s'esclaffa une seconde voix, en se montrant dans la lumière et ainsi dévoilant un trio composé de motard au vu de leur tenue.
— Je suis bien d'accord avec lui ! Elle a l'air juste un peu perdue ! conclut le dernier avec un sourire espiègle.
— Tu vois bichette, c'est ce qui s'appelle une belle brochette d'abrutis ! À ajouter, que c'est pile le genre sur lequel tu n'as pas envie de tomber quand tu sors... Alias des lourdauds à qui on n'a rien demandé ! finit par dire Alix en levant les yeux au ciel, avant de leu lancer un regard noir à s'en glacer le sang.
— Je n'ai pas l'impression que l'opinion dont tu te fais de nous intéresse bichette au contraire. Regarde-moi ces yeux de merlans frits, elle donne plutôt l'impression d'en savoir plus sur nous ! Alors fou moi le camp le boule de disco rouge ! vint à la charge le chez de la bande en s'avançant.
— Et moi, j'ai l'impression que vous lui faites juste peur ! Alors foutez-moi le camp avant que je n'appelle la sécurité ! s'interposa l'homme aux cheveux noirs qui les avait accostés sans succès plus tôt, les faisant fuir dans la seconde qui suivit son intervention.
— Charmant de votre part ! chantonna la brune, avant de reprendre un ton plus sérieux. Mais je ne pense pas que c'était nécessaire. Ils auraient fini par déguerpir.
— Si vous le dites ! Sur ce, ravi d'être passé par là et d'avoir pu vous « aidez » signorine ! Passez une bonne soirée, et si jamais vous avez besoin d'aide, à nouveau, je serais au bar ! annonça-t-il avant de s'en aller dans une courbette.
— C'est ça, du balai ! Bon, tu veux continuer de danser ? Ou on reprend un verre ? demanda, de nouveau excitée comme une puce, Alix à l'attention de la blonde qui était de nouveau rêveuse après l'apparition de l'homme intrigant.
— Je ne dis pas non à un verre ! déclara Romane un peu trop émoustillée au goût d'Alix, qui la regarda soudainement d'un mauvais œil.
— Me dis pas que cet abruti a réussi son numéro de charme ? Non, vraiment, ne réponds rien ! finit-elle par dire en la voyant commencer à bégayer pour se justifier. On va plutôt continuer de danser, c'est cuit pour le bar bichette ! Tu ne tomberas pas dans son piège ! D'autant plus que c'est le cliché parfait du type qui va te faire chialer pendant des mois et à qui tu vas finir par tout céder, si bien sûr, il sera plus qu'un soir dans une vie. Bref ! Tu n'as pas besoin de ça ! termina la blonde en se mettant un bouger sur la musique, espérant que son amie en fasse de même.
— Et j'aurais besoin de quoi d'après toi ? Parce que je ne veux pas être méchante, mais cette soirée n'a pas l'air d'être la solution... grommela la brune en croisant ses bras sous sa poitrine, agacée que tout le monde veuille lui dire quoi faire.
— D'accord... Tu as gagné... Allons chercher un nouveau verre... souffla Alix en ouvrant la marche, elle aussi contrariée, mais n'ayant rien pour contredire ses propos. J'espère qu'il n'a pas tenu parole, et qu'il n'est pas au bar... chuchota-t-elle, de façon à ce que la blonde n'entende rien et ne s'énerve pas à nouveau.
C'était de nouveau sous des regards plus ou moins dégoûtants qu'elles finirent par arriver devant le comptoir en bois. Voyant la mine toujours énervée de son amie, Alix se décida à la laisser tranquille un moment, l'abandonnant à son triste sort le temps d'aller vider sa vessie. Elle n'avait pas oublié de la laisser commander pour elle une margarita, espérant pouvoir la dégommer à son retour et oublier que tout commençait à partir de travers. Et ce qui était tout le contraire de ce qu'elle avait voulu à travers cette soirée. Cependant partir à ce moment précis n'avait sans doute pas été la meilleure idée qu'elle aurait pu avoir en ce jour. L'homme aux cheveux noirs qui avaient pu assister à la scène du coin de l'œil en profita pour se rapprocher de la blonde sans hésiter une seule seconde. Il donnait l'image d'un prédateur. D'un simple regard, il avait de nouveau fait fuir de simples rivaux, sans aucune chance qui étaient en train de risquer une aventure en direction du bar. Il finit par s'installer sur une des chaises de bar orange fluo, tandis que sa proie essayait tant bien que mal de commander un verre pour elle. Sans cacher son amusement, il sourit dévoilant des dents parfaitement blanches.
— Tentée par un verre de Ricard ? lui demanda-t-il en prenant les devants, après avoir constaté l'air agacé de la serveuse qui ne manquait pas de laisser transparaître ses émotions en mastiquant rageusement son chewing-gum.
— Euh... Oui... Je suppose... répliqua la concernée sans regarder celui qui l'avait questionné, acceptant en dépit de rien connaître en boisson alcoolisée.
Il ne prit pas une seconde de plus pour donner un coup de menton en direction de la barman qui se précipita pour faire la commande de la demoiselle en levant les yeux au ciel. En soupirant, la blonde se tourna vers son interlocuteur pour le remercier, et sursauta en reconnaissant Leonardo. Elle lui offrit par la suite un sourire gêné à cause de sa réaction avant de se lancer dans des excuses qui finirent par le faire rire aux éclats. Romane se vexa instantanément, et par chance, sa sauveuse arriva en lui servant la margarita et le fameux verre de Ricard. Elle se risqua à voir si son amie était en train de revenir, mais se fut sans espoir. Elle fixa de nouveau les verres et souffla. L'homme bronzé en profita pour pousser sa commande en direction de l'étudiante, en l'intimant de sa voix à le boire. Elle s'empressa de s'exécuter, espérant que ça lui donnerait des raisons suffisantes pour la laisser tranquille. Étant sans doute celle qui allait devoir tout déballer sur le sujet de son amie comme à l'accoutumée. Après tout, c'était tout ce qu'elle avait toujours été pour la gent masculine : l'amie de celle qu'ils voulaient à tout prix conquérir. Mais ce soir, elle n'en avait pas envie.
Elle approcha le verre à ses lèvres, après avoir tenté de sentir la boisson, mais n'étant clairement pas sûre de ce qu'elle s'apprêtait à ingurgiter. Il la regarda faire, davantage amusé, mais ravala vite son sourire lorsqu'elle pencha la tête en arrière dévoilant sa gorge blanche et luisante. Il souffla, espérant relâcher la pression qu'elle lui faisait ressentir. Romane prit ça pour un énervement passager et s'empressa de laisser le liquide couler sur sa langue avant de passer la barrière de sa gorge, manquant de s'étouffer au passage. Elle reposa le verre après l'avoir vidé d'une traite, toujours sous la fixette du brun. Elle lança un coup d'œil dans sa direction et ne put voir que de l'interrogation dans les pupilles de celui-ci, avant qu'un feu de joie ne traverse son œsophage. Elle grimaça d'un coup avant de placer sa main devant sa bouche voulant éviter qu'on ne se moque d'elle à cause de l'expression qu'elle venait de tirer. Leonardo comprit tout de suite le message et retint toute expression, ne voulant pas la rendre mal à l'aise. Et ce fut d'autant plus le cas, lorsque des larmes de douleurs perlèrent au coin des yeux de la blonde.
Soudain, un éclair sembla traverser le bleu clair de ses iris, ce qui le rendit toujours plus intrigué. De son côté, Romane venait de sentir le goût de l'anis traverser son être. Soit un de ses parfums préférés sur Terre. Elle finit par sourire totalement béate avant de retirer sa main de devant ses lèvres pour la placer contre sa joue et appuyer son coude sur le comptoir. Il put voir ses pommettes se tinter d'un rose naturellement léger, ce qui le fit sourire malgré lui. Il vit les lèvres de la demoiselle se mouver de façon totalement charmante. Sa risette s'élargit toujours plus quand il comprit qu'elle venait de lui demander un autre verre en italien, légèrement surprit, mais totalement séduit. Il ne prit pas une seconde pour lancer une nouvelle commande auprès de la serveuse qui les regardait quelque peu dégoûtée, avant de s'exécuter. Deux nouveaux verres arrivèrent sans plus tarder. Il attrapa leur commande avant de tendre un des deux récipients à la blonde, totalement excitée de goûter de nouveau à ce paradis de feu, comme elle s'était décidée à l'appeler désormais. Elle tendit sa main libre. Celle-ci entra rapidement en contact avec la peau brûlante de Leonardo qui sursauta sous le contact glacé. Il constata que la chaleur corporelle de la blonde était totalement à l'image de la couleur de ses yeux, ce qui lui arracha un sourire de plus.
— Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Je la laisse cinq minutes et voilà ce qui arrive ! s'exclama Alix qui avançait férocement vers les deux concernés.
Par chance, Romane avait réussi à attraper le verre et l'engloutit en deux secondes, tandis que sa meilleure amie s'était lancée dans un sermon à l'intention du brun. Elle ne se gêna pas pour le traiter de faux étranger qui voulait se servir de ses atouts pour draguer tout ce qui bougeait. La brune avait viré au rouge pivoine sous le flot de paroles absurdes qu'elle débitait à la seconde. Ce qui, à son grand malheur, fit rire Leonardo aux éclats attirant toute l'attention du bar sur eux. Tout ce que Alix ne voulait pas à travers cette soirée, ce qui la refroidit instantanément. Heureusement, elle constatait que la blonde était trop pompette pour remarquer cela et ça la soulageait qu'elle ne puisse se rendre compte de rien à ce sujet. Lorsque tout le monde oublia ce qu'il venait de se passer, le brun en profita pour rappeler à Alix qu'il les avait invitées à le rejoindre et qu'il n'était pas totalement responsable de ce qu'il s'était passé. Ajoutant au passage que ça avait été une belle erreur de la part de la brune d'avoir abandonné son amie. D'autant plus à un triste sort, puisque s'il n'était pas venu, Dieu seul savait avec qui et où elle aurait atterri en cet instant. La meilleure amie de Romane tenta de se justifier en appuyant sur la naïveté de la blonde, avant de se rendre à l'évidence que rien de tout cela ne serait pas arrivé si elle ne l'avait pas laissé là sans personne de confiance.
Au même moment, un gros bruit se fit entendre à côté d'eux, faisant sursauter la brune au contraire de son interlocuteur qui était resté de marbre. L'étudiante venait de s'effondrer sur le bois du bar, le front le premier sur l'espace solide. Alix vérifia son état et remarqua qu'elle semblait juste endormie, soulagée que ce n'était rien de grave. C'était alors au moment où elle se redressa pour lancer un regard noir à Leonardo que des sanglots retentirent. La blonde était en train de fondre en larmes en baragouinant des mots aussi bien en français qu'en italien. Quelques insultes perdues à l'égard du brun plus tard, son amie se décida à la ramener chez elle, préférant en finir avec cette soirée le plus vite possible. Après bien des difficultés, elle la redressa à temps avant que Romane ne s'effondre sur son épaule, la couvrant de ses chaudes larmes. Elle finit par se laisser attendrir, et resta toujours plus décidée à la ramener. Elle déploya toutes ses forces pour la redresser dans l'espoir après d'être un soutien pour elle marcher. Cependant, il ne fallut pas plus de cinq secondes à ses muscles pour la lâcher et la faire tomber sous son amie. Leonardo qui avait jusqu'alors regardé sans agir, se baissa pour proposer son aide pour les ramener.
— S'il vous plaît... Puisqu'il le faut... souffla Alix en levant les yeux au ciel tout en essayant de se redresser la blonde totalement affalée sur elle.
— Avec plaisir signorina, répliqua moqueur le brun avant se soulever Romane et de la jeter sur son épaule.
— Charmant... railla celle qui se relevait d'elle-même, avant de prendre la direction de la sortie.
— Je sais, je sais... plaisanta celui-ci avant de refermer la marche.
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