14 - Je m'appelle Cassi...
Chapitre 14 : « Je m'appelle Cassi... »
Elijah O'brian, depuis l'annonce des résultats du test de Céleste Haase, n'avait pas eu d'autre choix que de changer considérablement ses heures de travail pour suivre les cadences infernales imposées par les autres journaux. Ces derniers diffusaient deux à trois articles par semaine sur cette prodige, sans veiller à la calomnie qu'ils pouvaient engendrer avec des rumeurs prises sur internet et des interviews truquées. Sans qu'il ne comprenne la raison, les directeurs et le staff de Céleste n'avait autorisé qu'un seul journaliste pour assurer des informations fiables ; lui-même. Elijah était devenu en moins de trois mois, le journaliste attitré de la sportive la plus controversée de ces dernières années. Sans réfléchir plus longtemps à sa réputation qui risquait une drastique baisse suite à cette décision, il accepta la mission, animée d'une sensation de justice. Céleste n'avait pas fait d'erreurs, mais le centre qui l'entraînait ne pouvait pas en dire de même. Elle avait quinze ans.
Les mêmes arguments revenaient quand il cherchait à la défendre, dans sa tête ou bien avec des personnes extérieures à la fédération -il avait réussi à convaincre tous les employés, avec plus où moins de difficulté. Surtout sa famille, qui ne voulait pas essayer de concevoir cet acte insensé, qu'elle considérait de cette manière, qui ruinait sa carrière avant même d'avoir pu toucher le sommet. Elijah passait son temps à les rassurer, leur exposant son point de vue, ses idées pour la rendre plus populaire qu'à l'heure actuelle, en omettant l'article qu'il préparait dans son coin, sans avoir touché un mot à quiconque, excepté sa boss. Elle n'avait en effet pas été longue à accepter, et l'avait félicité pour cette travail qui pourrait booster les ventes de journaux d'ici quelques semaines.
Ils se donnaient parfois rendez-vous dans son bureau le midi pour en discuter, Elijah lui annonçait ce qu'il avait pu trouver en surfant sur internet, et elle lui conseillait les informations à garder et celles à jeter. Même si ses années d'étude et son expérience professionnelle qui débutait, il n'avait jamais fait autant de progrès que depuis leur récente coopération. A de nombreuses reprises, elle l'avait sermonnée quand Elijah répétait les mêmes erreurs pour la deuxième fois, en conservant ce masque froid et impénétrable, mais avec désormais une formule de politesse à la fin de l'entretien. Ses allers-retours fréquents chez leur supérieur avait alerté les sens aiguisés de ses collègues, qui le soudoyaient régulièrement pour obtenir des nouvelles sur ce qu'il préparait en secret. Il restait muet comme une carpe, les lèvres scellées à la machine à café, lieu de tous les ragots.
Thomas et Louise avaient néanmoins eu accès à une information supplémentaire, mais n'étaient pas plus avancés que le reste du groupe. Ils savaient uniquement qu'Elijah travaillait sur un article qui aurait une conséquence immédiate. Soit il serait privé de prochains articles pour le reste de sa vie, soit il serait propulsé à un rang nettement supérieur à celui qu'il occupait aujourd'hui. Par leur analyse, ils restaient journalistes, ils en déduisirent que cela concernait toujours l'affaire Haase, mais ne trouvèrent rien d'autre pour le moment et durent se remettre au travail, leur pause café terminée. Une sorte d'alarme sonnait quand leur temps était écoulé. Louise s'éclipsa un instant de son poste de travail pour suivre Elijah dans son bureau. Elle referma discrètement la porte, s'assit sur les chaises en face de l'américain et soigna sa tenue, plissée par ses positions peu adéquates pour une jupe. Louise paraissait avoir rajeuni depuis qu'elle avait embauché une nourrice pour sa fille Noée, qui lui causait quelques soucis de par son caractère semblable à une pile électrique. Moins de tracas, plus de sommeil.
- J'organise enfin ma soirée, c'est samedi soir, t'es libre ? lui proposa-t-elle, touchant aux affaires qui trônaient sur le meuble central de la pièce.
Il dût bien admettre que ce n'était pas impeccablement bien rangé comme il l'aurait désiré, mais il avait des raisons atténuantes. La charge de travail s'alourdissait chaque jour qu'il trouvait une nouvelle à développer dans son futur article. Elijah joignit ses mains pour réfléchir. Quand Cassie travaillait au bar, il en profitait pour rédiger des lignes au sujet de Céleste, mais ce samedi-là, il avait promis à Cassie de passer toute la journée avec elle, pour se faire pardonner de sa distance ces derniers temps. Promettre une action mais ne pas la tenir l'embêtait, mais il avait aussi promis à Louise de venir quand celle-ci déciderait une date. Ses méninges tournaient à toute vitesse, tentant de trouver une solution, mais la seule qui lui venait ne plairait certainement pas à Cassie. Même s'il commençait à bien plus aimer cette dernière qu'il ne se l'était autorisé à leur rencontre, Louise restait son amie, l'une des premières qui le comprenait aussi bien depuis plusieurs mois.
- Je peux amener quelqu'un ?
- Une copine en vue ? Évidemment que tu peux, c'est même un ordre maintenant que je le sais ! se réjouit Louise, avec un grand sourire.
Louise avait gardé son âme d'enfant pour certaines réactions et c'était la raison pour laquelle il s'entendait bien avec. Elle se prenait rarement la tête sur des sujets qui n'en valaient pas la peine, s'enthousiasmait rapidement et gardait toujours les secrets. Elijah se doutait que devait se cacher une femme meurtrie derrière l'abandon du père de Noée, mais elle ne laissait jamais rien paraître et il oubliait parfois que sa vie n'était pas rose. Louise quitta son bureau, en lui adressant un signe de la main, et sautilla joyeusement jusqu'à sa place.
Elijah inspira pour se donner la force d'appeler Cassie, et se mit en ne pas déranger sur sa ligne professionnelle. Il avait toujours esquivé les appels quand il le pouvait, préférant faire plusieurs kilomètres en vélo et se déplacer plutôt que de décrocher son téléphone. Même si son métier exigeait des appels sans cesse, qu'il redoutait à chaque fois, il avait pris des habitudes qui lui permettaient de les prendre plus sereinement. Il préparait toujours un café, pour éviter d'avoir la gorge sèche, qui le déstabilisait, avait son tapis de souris qu'il grattait si jamais l'interlocuteur faisait un long monologue, et avait son carnet de note, marron, au couleur de la fédération, à portée de main pour y annoter des numéros de téléphone, adresses, noms ou des informations à retenir en priorité. Il fouilla son répertoire pour trouver le contact Cassie et appuya sur le logo du téléphone vert emprisonné dans une bulle blanche. Il avait la sensation d'avoir oublié quelque chose mais vérifia par deux fois et pourtant, tout était en place.
Elijah ne s'était même pas posé la question de l'heure matinale auquel il appelait, et heureusement pour lui, elle décrocha, malgré le peu de sommeil qu'elle avait pu avoir cette nuit-là.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Il est neuf heures trente...
Il plaqua une main sur sa bouche, et comprit cette sensation d'oubli qu'il avait senti.
- Tu réponds ou tu me laisses toute seule ?
- Euh... oui pardon, tu bossais hier ?
- Oui, j'ai actuellement quatre heures de sommeil derrière moi, mais tout va bien. Tu voulais quoi ?
Il s'excusa encore deux fois et lui expliqua la situation.
- On sacrifie notre samedi pour aller chez tes collègues ? Drôle de perception d'un samedi à deux dis donc.
- Je me rattraperai samedi prochain, mais j'avais promis à Louise... On passe la journée ensemble, on y va, et tu dors chez moi ?
Le bruit en fond s'estompa, signifiant qu'elle avait probablement trouvé un endroit où poser le téléphone sans entendre les draps qui frottaient. Il eut peur qu'elle ne se soit endormie, mais ses bâillements le rassurèrent. Sa perception n'était effectivement pas l'idéal, mais comment être à deux endroits et avec deux personnes différentes en même temps ? Leur monde n'était pas celui d'Harry Potter et le transplanage n'est pas encore une question d'actualité ni même le retourneur de temps. Même si cela réglerait bien des soucis, comme celui qui le tracassait actuellement, il ne pouvait pas compter là-dessus et attendit sagement la décision de Cassie.
- Marché conclu, on se voit ce soir ?
Elijah souffla de soulagement, et même si le travail qui l'attendait, des dossiers s'empilaient plus vite qu'il n'avait le temps de taper sur son ordinateur, était colossal pour le temps dont il disposait, il comprit que c'était un moyen de réparer son erreur. Il l'embrassa et raccrocha.
Quand il aperçut effectivement la masse pharaonique qui patientait, tous annotés d'un nom URGENT pourtant, il médita quelques secondes avant de commencer. Il traita en premier lieu les dossiers qui nécessitaient réellement une prise en charge impérative et mit de côté ceux concernant des tâches moindres, qu'il confia d'ailleurs au même stagiaire qu'il avait trouvé trop timide la dernière fois. Même si les mails affluaient encore, certains destinés à ses collègues, les dossiers disparaissaient au fur et à mesure qu'ils étaient réglés, et Elijah constata avec plaisir qu'il ne lui en restait que quarante-deux mails, un record depuis son arrivée.
Mais avec tous ces problèmes, il n'avait pas eu le temps de s'attarder au cas de cette prodige qui tournait sans cesse dans sa tête. Céleste Haase n'était pas simplement une adolescente dopée, c'était une victime de plus du système élitiste du sport de haut niveau chez les personnes mineures. On dénombrait tant de victimes qu'Elijah n'en connaissait pas le quart, mais de ceux côtoyées et fréquentées, elle était celle qui avait le plus souffert. Les médias s'acharnaient sur ce scandale, prédisaient un procès pour les prochains jours alors que la probabilité et la réalité était en faveur de plusieurs mois d'attente et le rendait incontournable. Tous les journaux sportifs avaient imprimés plus d'exemplaires que la moyenne ces dernières semaines, et l'annonce des résultats avaient fait bondir la vente et la consultation en ligne des quotidiens. Même des journaux destinés à toute autre actualité que le sport s'était emparé de cette affaire, on ne lisait plus que son nom dans les rédactions. Elle était la nouvelle poule au œufs d'or qui fleurissait le commerce juteux d'argent gagné sur le malheur d'une personne.
Il ne pouvait pas les blâmer entièrement, il avait participé à cet échange entre lecteurs et journalistes, occupant tantôt un rôle, tantôt l'autre, mais pour des raisons beaucoup plus morales. Sa jeunesse a été rythmée par du patinage tous les jours, et les copains que l'on se fait là-bas deviennent comme des frères à force de s'entraîner avec eux. Il y avait un garçon très fort, qui gagnait les grandes compétitions quand lui peinait à se qualifier pour ces dernières, et qui avait fait l'objet d'une enquête car certains avaient imaginé qu'il était dopé. Alors que non, il travaillait des heures par jour pour arriver à ce niveau. Même si cela n'avait ébranlé que les chroniques nationales, il avait été détruit suite à ces accusations. Sa crédibilité s'était effondrée et malgré les preuves pour le disculper, il ne s'est jamais pleinement remis de cette enquête. Il avait continué les compétitions, mais seulement pour prouver son talent, pas par envie. Il avait été sacré vice-champion olympique, mais son regard était éteint sur le podium.
Pour ce garçon fort, Elijah s'est promis qu'on ne recommencerait pas les mêmes erreurs. La situation est différente car Céleste Haase était réellement dopée, mais ça restait les mêmes conséquences. La destruction d'un patineur hors norme lui a laissé un goût amer en bouche, celui de réparer le mal commis, même si cela demeurait impossible. Il tentait de le faire à sa manière, en défendant Céleste sur des points où des personnes la condamnaient alors qu'elle était innocente. Cette prodige n'aurait jamais dû arrêter le solo, elle était destinée à gagner les Jeux Olympiques, pas un procès, qu'elle avait une chance de perdre en plus.
Alexander Nichols n'avait jamais baissé les bras devant l'injustice. Céleste l'imitait, sans en avoir conscience, et Elijah ne pouvait que lui venir en aide devant cette force de caractère qui forçait le respect. Elle était une adolescente hargneuse, de par le rôle qu'elle jouait, infernalement fière et bornée, mais possédait un courage démesuré qui lui permettait de continuer à affronter les obstacles. Lors de leur interview, malgré sa position déjà délicate, Céleste n'avait jamais cessé d'être la patineuse acerbe à propos de la fille qu'elle était, en provoquant avec des phrases marquantes. Il n'approuvait pas ce moyen d'attirer l'attention, le jugeant puéril, mais devait reconnaître qu'elle n'avait jamais fait autant de bruit. Du haut de ses quinze ans, on entendait plus sa voix que celle des patineurs expérimentés, muet sur le scandale qui avait éclaté. Les générations n'étaient pas les mêmes, et les méthodes pour y parvenir non plus. Elijah avait profité des championnats du monde junior, où se réunissaient des américains qui soutenaient les espoirs, pour discuter avec les champions seniors, qui lui avait délivré de précieuses informations.
Aucun pays n'était entièrement épargné, il existait parfois des cas isolés auxquels on ne prêtait guère attention, faute de moyen convaincant. Ces patineurs, principalement des sportifs concourant en individuel, malgré des couples présents, avaient avoué que les horaires d'entraînement n'étaient pas respecté à la lettre, et qu'ils avaient tendance à rajouter une demi-heure à chaque fois, dès le plus jeune âge. Certains avaient même malheureusement dû prendre des médicaments afin de booster leur programme, mais que cela restait relativement rare. Les séances d'exercice suffisaient largement à l'amélioration de leur prouesse en terme de technique. Même si Elijah ne voyait pas l'intérêt de mentir, il savait que tous les propos n'étaient pas forcément véridiques. L'omerta sur le dopage dans le monde sportif persistait, et pouvait continuer des années si personne ne faisait rien pour l'arrêter.
Il adressa un signe de tête à Louise qui le lui rendit, et une tape amicale dans le dos de Thomas, qui s'étouffa avec son café. Elijah descendit les marches de la fédération deux à deux, sentant son sac en bandoulière qui lui heurtait la jambe droite. Il croisa des journalistes aperçus sur les lieux de rencontre sportif-journaliste récemment, s'arrêta pour discuter avec eux des dernières actualités en dehors du monde du sport et partit après quelques minutes pour faire un tour des magasins parisiens. Cela faisait plus d'un mois qu'il était installé dans la capitale, et par manque de temps et d'envie, il n'était entré qu'à de rares occasions dans des magasins ; se nourrir et acheter une plante verte qui avait nettement grandi. Les vitrines étaient toutes plus alléchantes les une que les autres et Elijah dût se retenir pour ne pas entrer dans toutes les boutiques. Avant son arrivée en France, il n'avait jamais voyagé à New York où à Washington et ne connaissait donc pas l'affluence des grandes villes. Paris lui apparaissait comme la grande ville qu'il s'était imaginé, parfaitement dessinée de routes droites, avec la Tour Eiffel comme caractéristique principale.
Il passa le pas de deux magasins de décorations, desquels il en ressortit avec plusieurs cadres, des nouvelles plantes et un plaid qu'il avait payé à moitié prix pour une tâche qu'on remarquait à peine. Une boutique de joaillerie l'attira, avec des bracelets d'une valeur à trois chiffres, des bagues et des colliers en argent. Sa première pensée se destina à sa sœur, une jeune femme férue de bijoux qui en portait une dizaine chaque jour. La deuxième à Cassie, il avait remarqué qu'elle mettait toujours la même bague, avec une inscription gravée. Notre fille chérie. Il tenterait d'en apprendre plus dans les prochaines semaines. Il rentra chez-lui à dix-neuf heures passées.
Cassie attendait devant la porte, d'où la peinture s'écaillait et laissait de la peinture verte sur le parquet du couloir. Il lui sourit, l'embrassa et se tourna vers la serrure afin d'ouvrir son appartement.
- Tu es là depuis longtemps ?
Elle hocha négativement de la tête et se faufila à travers la porte entrouverte pour se jeter dans le canapé. Elijah ne comprit pas son mutisme et rangea méthodiquement ses achats dont il était très fier. Cassie mit ses mains sur son visage, s'étala davantage sur le canapé-lit et soupira longuement.
- Qu'est-ce que tu as ? Tu n'as pas dit un mot depuis tout à l'heure.
- Oh pardon, je grogne toute seule. C'est rien, ne t'en fais pas.
Elijah passa les dix minutes suivantes à tenter de lui arracher quelques mots, tout en confectionnant des spaghettis bolognaise digne des grands chefs. Il se débrouillait en cuisine, savait faire les plats basiques essentiels à son développement et n'essayait jamais de s'aventurer dans des recettes compliquées, il maîtrisait ainsi tout ce qu'il faisait. C'était une source de garantie ; la seule fois où il avait cuisiné un dessert qui sortait de l'ordinaire, sa mère avait dû ouvrir toutes les fenêtres pendant plusieurs jours pour évacuer le fumée et l'odeur nauséabonde qui résistait.
Le repas fût un peu plus animé, puisque Cassie se décida à parler de l'évènement qu'organisait Louise.
- Ils vont savoir pour nous ?
- Ça te dérange ?
Il n'avait aucune certitude quant à eux, surtout sur la qualification de leur relation, excepté le fait qu'il ne voulait pas rester cloîtré dans son studio sans que personne ne le sache. Il avait assisté à une relation où il était le seul dans la confidence et n'avait pas apprécié les conséquences quand cela avait été découvert. Plusieurs fois, il avait manqué de leur parler de Cassie, d'autant plus que c'était grâce à l'anniversaire de Louise qu'il l'avait connue. Sa curiosité incessante l'avait conduit à fréquenter le bar dans laquelle elle travaillait à nouveau, mais seul.
- Non. Louise est quelqu'un de bien, elle m'a appris les bases à Paris quand je suis arrivée.
- Tu n'es pas Parisien ? s'exclama Elijah, abasourdi de la nouvelle.
Dans la précipitation et la surprise, il avait omis l'accord qui l'embêtait à chacune de ses phrases. Cassie le corrigea gentiment, en avalant son plat de pâtes.
- Non. Je suis de l'Est. Mes études m'ont obligé à déménager.
Décidément, cette discussion ne cessait de lui apprendre des informations. Devant le regard de choc, elle continua de s'expliquer.
- J'étais en STAPS mais ça ne m'a plu, je n'ai jamais été absorbée par l'école. STAPS est une filière où l'on allie sport et étude. Mes parents ont toujours été très strict sur la pratique sportive, j'en fais depuis mes deux ans.
Elijah l'écouta attentivement, sans l'interrompre. Cassie restait toujours silencieuse sur sa famille, et il ignorait tout de sa vie avant leur rencontre, et même encore celle de maintenant. Cassie n'était qu'un surnom, une identité qu'elle avait adopté lors de sa montée à la capitale, mais elle avait refusé d'en dire plus. Les seules informations dont il disposait était son âge, son logement, son travail et maintenant ses études, ce qui demeurait être un maigre progrès. En caressant sa main, il remarqua que la bague, où était gravée Notre fille chérie, n'était plus à l'emplacement qu'il lui connaissait. Elle l'avait délibérément retirée.
- Je m'appelle Cassiopée, avoua-t-elle, si bas qu'il doutait de l'avoir entendu.
Le ton employé laissait présager qu'elle venait de lui donner la dernière pièce du puzzle afin de comprendre sa vie. Mais Elijah n'avait jamais apprécié les puzzles, cependant, il se promit de le résoudre.
***
Le mystère est presque résolu ! Je pense que vous pouvez le comprendre maintenant si vous assemblez toutes les informations dont vous disposez ahah :)
Pas grand-chose à dire, excepté que je viens de perdre trente minutes parce que j'ai recopié des données que le prof avait donné, et que ça m'a légèrement soûlé. Bref, bon week-end, bientôt les trois cents vues ^^
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