10 - L'éclair de génie
Elijah
Elijah O’brian effectuait la même routine depuis son arrivée dans la capitale française quelques semaines auparavant. Se lever à sept heures, s’habiller et se préparer pour arriver dans une tenue décente au travail, parce qu’il nécessitait une élégance dû au fait que c’était un métier de contact avec des personnalités publiques, manger du pain dont il ne pouvait plus se passer et se rendre dans les locaux de la fédération française de sport sur glace. Cela lui faisait mal de l’avouer, mais la nourriture de l’Hexagone avait définitivement meilleur goût que la plupart des plats préparés qu’on trouvait aux États-Unis, dans les magasins. Du moins, lui qui avait passé sa vie dans des salles de sport ou des gymnases, les aliments du type légumes demeuraient plus abordables ici.
Aujourd’hui n’échappait pas à la règle des autres jours, ce serait une matinée banale consacrée à la rédaction d’un article qu’il devait finaliser pour l’après-midi même. Le scandale Haase s’était tassé ces dernières semaines, lui conférant d’ennuyeuses tâches à rendre, qui lui payaient pourtant son studio parisien. Elijah n’appartenait pas à la catégorie des personnes auxquelles on ne devait pas adresser la parole s’ils n’avaient pas bu au moins deux cafés, mais l’Américain ne se considérait pas comme un lève-tôt pour autant. En dessous de neuf heures, ses yeux étaient bouffis et son cerveau se mettait difficilement en marche.
Il renversa son café, qui déversa un liquide brunâtre sur le plan de travail de sa cuisine et acheva sa course au sol, sur le tapis que lui avait offert ses parents avant qu’il ne parte. Ces derniers avaient élevé leur fils dans une campagne qui disposait néanmoins de bâtiments scolaire, de supermarchés et d’un poste de police qui était le seul à vingt kilomètres à la ronde. La première patinoire se trouvait à une dizaine de miles de là, et ils se relayaient chaque semaine pour permettre à Elijah de vivre pleinement sa passion. Ils ne vivaient pas dans une luxure immense, mais pouvait se permettre les loisirs de leur fils et certaines activités familiales. Quand ses parents retraités, car ils avaient eu leurs enfants relativement tard selon les dogmes de la société, lui avaient donné ce tapis cousu main d’une vieille amie de la famille, il avait d’abord refusé net. Ses services n’étaient pas gratuits, et la pension dont ils disposaient ne devait pas servir dans son intérêt, mais il fût dans l’obligation de céder devant l’insistance de ses parents.
- Shit… pas maintenant, grommela-t-il, tapant sur le plan de travail.
Ce geste inconscient permit à la tasse de rouler sur le côté, et de s’écraser à terre, explosant en plusieurs morceaux irréparables. Le café continua de se répandre, sans qu’il ne puisse rien y faire. Il assista, désemparé, à la scène qui se déroulait devant ses yeux. Elijah se caractérisait par sa maladresse légendaire, mais ce matin-là, c’était le comble de toutes les erreurs dont il était capable. Nettoyant à la hâte, il se dépêcha de finir sa tartine, détrempée par le liquide, et d’enfiler son manteau. Fin avril, le soleil ne connaissait pas la route de la capitale, pourtant bien indiquée.
A son arrivée au bureau, Thomas l’attendait de pied ferme, devant sa pièce réservée, probablement pour lui raconter avec ferveur son rendez-vous de la veille. Il avait subi les questions incessantes et dépourvu de sens de son ami, anxieux de passer la soirée en compagnie d’une femme qui lui plaisait vraiment. Son pied frappait le sol dans un automatisme déroutant. Comment faisait les français pour arriver à prendre le rythme sans compter ? Décidément, il ne les comprendrait jamais.
Ses doutes furent confirmés quand il se précipita à l’encontre d’Elijah, le prit par les épaules et le secoua tel un pommier. Il était véritablement trop prévisible. Ce dernier lui narra tous les détails de cette splendide soirée, en passant du superbe restaurant indien aux décorations orientales datant d’un certain siècle, au charme de la jeune femme, qui possédait de jolis yeux en amande selon ses dires. Heureusement, il s’arrêta au moment où ils avaient été plus loin. Le journaliste s’était préparé à se boucher les oreilles, mentalement du moins, pour ne pas vexer son ami qui serait sûrement déçu de voir que ses histoires croustillantes n’intéressaient personne. Il s’esclaffa quand il remarqua Louise, accoudée à la machine à café, qui attendait son tour pour raconter les dernières bêtises de sa fille à Elijah. Les oreilles de Thomas rougirent en l’espace d’une petite seconde, et il fila plus vite que son ombre.
Entre-temps, Elijah avait allumé son ordinateur et tapait mollement sur son clavier, se stoppant parfois pour rire des épisodes de l’enfant de Louise, qui semblait infliger de nombreuses sueurs froides à cette maman affectueuse de sa Noée chérie. Louise lui promit d’organiser prochainement une soirée pour lui présenter sa fille, et d’autres amis qu’il était utile de connaître dans le monde prisé du journalisme parisien. D’un mouvement de la tête, il la remercia infiniment et elle se faufila à travers un employé qui lui déposait sa liste du jour. La Boss avait mis en place un système ingénieux qui permettait à Elijah de ne plus s’emmêler les pinceaux où d’oublier de rendre un dossier important. Tous les jours, un stagiaire lui apportait une to-do list rédigée par la Boss elle-même, récapitulant toutes les affaires urgentes à traiter et il s’en servait quotidiennement.
En tête de liste, d’une écriture en italique, était inscrit « Rendre article Japonaise », suivie d’une foule de liens pour visionner des vidéos récemment sortis à propos de cette histoire. Lors du championnat national, une Japonaise de vingt-trois ans avait été accusée d’actes anti-sportif en laissant malencontreusement tombé l’un de ses mouchoirs, qui avait provoqué la chute de la favorite. De plus, le coach de cette patineuse a été aperçu rôdant près du sac de la numéro une Japonaise. Ce n’était pas l’affaire du siècle, loin de là, mais il appréciait rédiger des articles dénonçant des sportifs, persuadés d’être au dessus des loi, désireux à tout prix vaincre, malgré des mensonges. Au final, la jeune favorite ne s’était pas laissée ébranlée et sans surprise, avait largement remporté la compétition.
En surfant sur internet, il reçut un e-mail avec comme objet : URGENT !! Elijah ne perdit pas une seconde et ferma toutes les pages sur lesquelles il avait cliqué, avant d’ouvrir précipitamment le mail, qu’il manqua de peu de supprimer. Les premières lignes ne lui apprirent rien d’intéressant, excepté que les progrès de Céleste Haase ne se limitait pas au patinage artistique en solo.
- Oh.
Si le message contenait ce nom, précisément, cela signifiait donc que le reste aussi. Comment avait-il pu ne pas faire le lien plus tôt ? Il en resta abasourdi. Ces derniers temps, les informations liées à ce scandale ne couraient pas les rues et c’est pourquoi Elijah avait été obligé de se rabattre sur les articles concernant l’international. Son regard ne pouvait lire qu’une ligne à la fois, mais ses mains démangeaient de savoir la suite. Le mail avait été rédigé par le nouvel entraîneur de cette dernière, Félix Elsen. Mondialement reconnu, ayant formé des grands couples de cette génération, elle pouvait difficilement choisir meilleur que lui. Il l’avertissait que Céleste, lors d’un apprentissage d’une nouvelle figure, visiblement un twist, était mal retombée et souffrait d’une entorse à la cheville droite. Dans sa malchance, cela avait touché la bonne cheville, étant donné qu’elle est gauchère.
La première réaction d’Elijah fût de ressentir un sentiment de fierté. Les actualités la concernant lui provenait généralement de sources moins proches, et si Félix Elsen lui avait envoyé ce message, c’était qu’il le jugeait plus apte que ses concurrents à la rédaction de cet article. Il avait une mission, qu’il accepta avec grand enthousiasme et décida d’appeler la Boss, pour la renseigner sur son futur projet, qui remplaçait l’écrit entamé sur la Japonaise. Visiblement, Félix Elsen avait pris soin de la mettre dans la boucle et ce fût elle qui réagit la plus rapidement.
- Allô O’brian ? Avez-vous lu le mail ? se renseigna-t-elle, avec une voix posée.
- Oui, entièrement. Je comptais m’y mettre dans les plus courts délais, mais pour cela, je dois remettre mon article actuel dans les mains d’un autre journaliste, l’informa l’américain, avec un fort accent.
Quand le temps le pressait, Elijah ne faisait pas attention à sa façon de prononcer ses mots et basculait parfois en anglais sans s’en rendre compte. Où plutôt, il remarquait son erreur en notant le froncement de sourcils de ses interlocuteurs, et rectifiait son langage, avec un sourire désolé.
- Le stagiaire va passer le prendre d’ici une demi-heure, commencez dès maintenant. Je le veux pour ce midi, bon courage.
Elle raccrocha, sèchement, et Elijah put ainsi se concentrer pleinement sur ses doigts qui volaient sur les touches. Tous les mots lui apparaissaient naturellement dans son esprit, sans s’inverser, à la bonne place. Il avait réussi à s’immiscer dans une bulle dont personne ne vint le déloger, excepté le stagiaire, à onze heures moins le quart. Le temps avait filé sans qu’il ne s’en aperçoive, cela faisait déjà plus de deux heures qu’il était plongé dans cet article, à donner son point de vue sur la situation sans jamais discréditer Céleste, ce que n’hésiterait pas à faire certains journaux adverses. Le premier passage qu’avait fait le stagiaire ne l’avait aucunement dérangé, et Elijah soupçonna même qu’il n’ai pas écouté les ordres de sa supérieur, mais dû bien admettre que l’esquisse d’écrit ne se trouvait plus dans le coin gauche de son bureau.
- Madame demande votre article, quémanda le jeune stagiaire, timidement.
Il ne dépassait pas la vingtaine, avait des cheveux rasés courts et une paire de lunettes immense qui lui donnait un drôle d’air.
- Madame la Boss, corrigea machinalement Elijah.
Se rendant compte de son erreur, il fit signe au stagiaire de ne pas s’occuper de ses propos, parfois loufoques, et lui remit le fruit d’un travail acharné de deux heures. Il eût dû mal à s’en séparer, véritablement fier de ce qu’il était parvenu à écrire malgré une pression de la part de sa supérieur hiérarchique, mais le laissa partir, triste. Elijah décida qu’une pause s’imposait après un dur labeur, se rendit dans la pièce principale et tenta d’effrayer Louise, qui se penchait sur son ordinateur, affichant une publicité sur laquelle elle travaillait depuis plusieurs jours. Sa réaction, un cri et un mouvement de recul immédiat, provoqua un rire général, avant d’entendre le juron d’Elijah, qui venait de se prendre les roulettes de sa chaise sur le pied.
- C’est le karma ça Elijah, se moqua gentiment Louise.
- Oser faire du mal à quelqu’un comme moi, n’as-tu pas honte ?
- Une bonne personne ne me ferait pas peur, répliqua-t-elle, qui acheva leur dispute amicale.
Louise se révélait toujours bon public quand il l’embêtait, pour se détendre. Elle riait facilement et possédait suffisamment d’auto-dérision, pour rentrer dans son jeu. Avec Thomas, qui quant à lui, était parfois immature, c’était les deux personnes avec lesquelles il s’entendait le mieux ici. Les autres ne pouvaient pas être qualifiés de désagréables, mais ne dépassait pas le stade amical qu’avait dégagé dès le début ces deux collègues qui lui faisaient passer le temps. Elijah fouina dans la salle d’archives afin de retrouver ses anciens articles destinés à Céleste Haase. Cette adolescente que le monde entier présentait comme démon alors que ce n’était encore qu’une fillette, qui dû fait de sa célébrité, avait essuyé une erreur de parcours. D’un côté, malgré des preuves solides quant à sa culpabilité, et résultats qui devaient tomber d’un jour où l’autre, elle n’avait pas énormément de chance de s’en tirer sans aucune sanction, mais de l’autre, Céleste était mineure, qui plus est moins de seize ans, et n’aurait pas consciemment pris une substance dopante. La médiatisation de ce scandale avait renforcé les tensions dans le monde du journalisme sportif et politique, qui jugeait cet acte comme une volonté de domination. Elijah ne pensait juste pas cette jeune patineuse, bien que prodige, capable du pire dont les gens l’accusaient sans discontinuer sur les réseaux sociaux.
Bingo. Lors d’un précédent article, il avait mentionné la date des résultats sur le test anti-dopage effectué lors des championnats du monde. Ce jour fatidique pour tout un pays se tenait aujourd’hui, dans les heures qui suivaient. Dans les deux cas, cela serait un bouleversement. S’il s’avérait positif, le monde du sport et la France assistait à l'un des plus gros scandales de la décennies, dans le cas contraire, Céleste recevrait milles excuses de la part de l’ISU, des fans et autres. Même si Elijah gardait espoir, étant un éternel optimiste, il n’y croyait pas. Parfois, quand une nation entière reposait sur les mérites d’un athlète, tous les moyens étaient bons pour évincer la concurrence, au gré des enfants, comme Céleste.
Ses mains cherchaient frénétiquement le dossier du partenaire de Céleste, Conrad Schmitt, auquel l’un des journalistes et lui-même avait consacré un article. Il avait eu le poste avant même de se déplacer en France et Elijah avait échangé par mail avec un collègue qui se chargeait de le rendre à la Boss. Le couple, constitué de Conrad et de Livia, se distinguait par une alchimie rarement aperçue chez des patineurs peu expérimentés. Leurs figures demeuraient, cependant, nettement plus fragiles que ceux à quoi on les destinait en les mettant au sommet national. Il fallait se rendre à l’évidence, le couple n’avait pas le niveau pour l’international. Une soudaine blessure, à priori commise à l’entraînement, affecta Livia qui disparu des médias. Elijah avait toujours trouvé cet accident suspect, le centre sportif auxquels ils étaient attachés avaient par mégarde, supprimé les enregistrements de ce matin-là. De plus, aucune interview officielle n’avait été accordée, ce qui renforçait l’aura mystérieuse autour de cette enquête. Ils en avaient conclu à une blessure accidentelle, malgré des réticences. Mettre la main sur ce fameux article pourrait relancer l’intérêt pour cette affaire, qui diminuait au fur et à mesure que le temps passait.
L’idée n’était pas d’exposer ces adolescents, en proie à une médiatisation délirante, mais de démêler le vrai du faux, selon des témoignages avérés et véridiques. Quand les résultats du test seraient publiés, sa première mission sera de rédiger l’article et de le remettre le plus tôt possible à sa supérieure, qui s’empressera de le publier. Puis, le journal laissera la foule de fans, de journalistes compulsifs déverser sa haine envers Céleste, avant d’écrire des méchancetés qui dépassaient le stade de l’entendable. La seconde partie du plan était une étude approfondie des composantes du couple qui déferlait actuellement les chroniques, en argumentant avec des faits. Passer la vie des deux patineurs au peigne fin, remarquer les anomalies et au contraire, ce qui prouve leur innocence d’enfant, et conclure sur leurs chances à l’international. Il venait de trouver l’idée qui lancerait sa carrière, en fouillant simplement dans une vieille salle d’archive, abandonnée depuis plusieurs mois.
La journée continua de la même façon que le matin, mais un sourire espiègle restait collé au visage d’Elijah, et refusait de partir. Ses collègues tentèrent de le soudoyer, à l’aide de ses chocolats préférés, pour qu’il lâche ce qui le mettait de si bonne humeur, alors que la semaine débutait tout juste, mais il secoua négativement sa tête à chaque proposition. Ce plan persisterait à vivre dans sa tête, et uniquement dans le sienne, si l’on excluait la Boss qui devait être mis au courant pour accepter ou refuser la requête qu’il lui suggérait. Même si son ton autoritaire déroutait parfois, chacun de ses projets pour le moment, avait passé son agrégation. Elle les laissait libre de leur imagination, du moment que cela rapportait suffisamment d’articles au journal.
Elijah reçut un message de Cassie, qui insista pour le voir le soir même. En général, il planifiait deux à trois soirées par semaine pour se voir, ce qui leur convenaient à tous les deux. Devant l’absence de smileys, qui rythmaient pourtant leur discussion, il en conclut qu’elle avait besoin de se changer les idées dès que possible. A vrai dire, son boulot lui occupait ses journées et ses pensées, et quand il rentrait dans son studio, il s’écroulait devant la télévision et ses feuilletons pour adolescents en manque d’amour véritable. Il lui répondit, bifurqua pour prendre la route du bar dans lequel elle faisait ses nuits, et s’adossa contre le mur du bâtiment en briques rouges. Ils se fréquentaient depuis plusieurs semaines, pour passer le temps et retrouver quelqu’un à horaire fixe, mais aucuns des deux n’envisageaient plus, une amourette qui leur profitaient et les arrangeaient. Dans trente minutes, Cassie débarquerait de la rue perpendiculaire à celle dans laquelle il se trouvait actuellement, et lui collerait deux bises, pas une de plus.
A force de la côtoyer, elle lui apparaissait davantage comme une confidente de secrets les mieux gardés que comme une amante, mais il détestait devoir mettre les choses au plat. La dernière fois que cela lui était arrivé, c’était deux semaines avant de partir de son pays d’origine. Sa petite-amie, une jeune femme absolument brillante, en master de psychologie infantile, avec qui Elijah sortait, ne devenait jamais disponible. Métro, boulot, dodo. Il avait décidé de rompre, car la distance les aurait éloigné dans tous les cas. Ce fût le pire moment dont il se souvint, elle sanglotait doucement, et il hésitait à la prendre dans ses bras, avant de se résigner, à quoi bon.
Il fit le tour du quartier, et comme il l’avait prévu, Cassie marchait à vive allure, dans une robe noire avec un col roulé en dessus. Ses yeux imploraient de la réconforter, et il s’exécuta, gêné de cette proximité dans la rue. Ils prirent un premier verre, puis un deuxième avant de terminer la soirée chez lui, dans son studio parisien, sous les toits. Son envie de la nuit ne se résumait pas en une partie de plaisir, évidemment qu’elle n’était pas insensible à cette partie-là, mais avant, elle souhaitait parler, apprendre des informations sur Elijah, le connaître davantage. L’Américain savait que ce n’était pas une bonne idée, il s’attacherait, deviendrait dépendant de cette merveilleuse femme, mais après tout, ce n’était qu’une discussion ?
A vingt-deux heures, le portable d’Elijah sonna en trombe, déstabilisant les deux amants. Pas besoin d’avoir un master en déduction pour comprendre que c’était les fameux résultats. Cassie regarda par dessus son épaules pour réussir à lire.
- Shit… C’est positif.
Cassie lui adressa un regard inquiet, et s’enfuit de son appartement parisien. Pourquoi fuyait-elle ? Que cachait-elle ?
***
Bonjour !
Et quelle question ? Avez-vous une idée de qui peut être cette mystérieuse femme ? (L'intrigue n'a pas un grand suspens mais ça m'a amusé)
Et finalement, les résultats sont tombés, et on peut dire que Céleste est plutôt mal barrée, à voir ce que mon sadisme lui a réservé eheh.
Bonne journée ! ^^
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