Épilogue
Et voilà, c'est déjà l'heure de l'épilogue. En espérant que vous avez aimé cette histoire comme j'ai aimé l'écrire ❤️🥺
*
Les JO sont terminés. Je prends le train cet après-midi pour Toulouse, où je vais passer la fin du mois chez mes parents, avant de retourner en Arizona.
C'est terminé et pourtant, j'ai l'impression que tout ne fait que commencer. Même s'ils resteront gravés dans mon esprit à tout jamais, ma vie ne s'arrêtera pas au JO de Paris. Bob m'a déjà parlé de sponsors, mon ancien coach du club de Toulouse m'a appelé hier et proposé que je vienne rencontrer les enfants du club. Je n'ai pas fini de répondre aux questions de la presse, ma carrière n'en est qu'à ses balbutiements. J'ai quand même envie de profiter de quelques jours de vacances avant cela.
Alors que je termine ma valise, libérant ma chambre pour les futurs athlètes qui me succéderont sur les jeux paralympiques, j'entends quelqu'un frapper contre le battant. Je me retourne pour aller ouvrir et découvre Apolline dans le couloir, les cheveux tressés. Elle porte toujours son t-shirt de bénévole. Nous avons échangé à peine quelques SMS aujourd'hui, elle a été prise toute la journée sur l'épreuve d'athlétisme.
— Je peux entrer, champion ?
— Avec plaisir.
Je m'écarte pour lui faire de la place. Elle entre dans ma chambre et jette un regard circulaire, avant que ses yeux se posent sur ma valise. Des vêtements sont encore éparpillés sur le lit : mon maillot de bain, ma veste estampillée du symbole des jeux olympiques. J'aime cette veste et ce que ces anneaux représentent.
— Tu vas à Toulouse alors ?
— Oui, je ne retourne aux USA que le mois prochain, expliqué-je, les cours démarrent à la mi-septembre.
— Cool. J'imagine que tu vas avoir un emploi du temps chargé ?
— Oui, des demandes d'interview, des discussions avec mes sponsors, quelques partenariats avec des marques...
— C'est vrai que je sors avec une star !
Je grimace. J'avoue que cet aspect du métier me laisse encore mi perplexe, mi heureux, mi paniqué. Je ne peux plus sortir au restaurant sans qu'on me demande un autographe ou une photo. J'entends sans cesse murmurer mon prénom dans les rues. J'ai hâte de retourner aux États Unis pour regagner mon anonymat (même si ça signifiait m'éloigner d'Apolline... 🥺😞).
— ...et j'irai sans doute nager, terminé-je.
— Évidemment, sinon tu risques d'oublier comme on fait.
Elle me fait un clin d'œil et j'éclate de rire. Cette fille me fait toujours autant rire. Ses yeux océans vont me manquer, presque autant que ses répliques. Même si l'histoire de la vidéo l'a perturbée, elle n'en laisse rien paraître. Nous avons tous les deux décidés de laisser l'affaire suivre son cours et de ne pas nous laisser envahir par une spirale de négativité. Apolline, comme moi, souhaitons retenir le positif de ces jeux : mes victoires, son bénévolat, notre rencontre. Ce qu'il se passe sur les réseaux, et la malveillance de certains médias, tout cela, nous y serons forcément confrontés, mais nous préférons fermer les yeux et éviter de nous y attarder (j'ai d'ailleurs désinstallé Tiktok). Comme me l'a dit Bob, malheureusement, il y a aura toujours des gens pour inventer des histoires, ou des concurrents jaloux qui m'accuseront d'être dopé (ou qui accuseront Bob de m'avoir dopé via ma petite copine), au lieu de juste reconnaître que je suis performant.
On ne peut pas lutter contre la jalousie des gens, mais on peut leur rappeler les limites.
Heureusement, la Fédération de natation est derrière moi, Bob et mes parents feront tout pour me préserver, comme Tony Estanguet avec sa fille. Ils vont nous soutenir et maintenant que les jeux sont terminés, tout va se tarir avec le temps.
La célébrité ne dure qu'un temps.
« L'effet Marchand » dont il parlait, va s'estomper, et j'avoue que je ne serai pas contre retrouver le calme de ma vie.
Revenant à Apolline, je lui souris et poursuis notre conversation :
— Et toi ? demandé-je.
— Je suis employée ici jusqu'à fin août, alors je vais honorer mon contrat comme il se doit.
— Et la fac ? Elle reprend quand ?
— Le master démarre le 02 septembre, mais j'aurais peut-être un créneau sur la dernière semaine d'août.
Sa phrase flotte dans les airs. Je reste à la fixer, l'analysant, la repassant. Me ferait-elle passer un message ? Si oui, peut-être devrais-je y répondre avant qu'il ne soit trop tard, et qu'elle pense que je ne souhaite plus jamais la revoir, autrement que par SMS.
— Tu pourrais peut-être venir sur Toulouse. La ville est jolie. Les murs sont roses, les places de ciné pas trop chères, il y a le stade toulousain, le Top 14, Big Flo et Oli, le Capitole et...
— Toi.
— Moi.
Un sourire étire mes lèvres. Apolline danse d'un pied sur l'autre, les mains derrière le dos. Je ne l'ai jamais trouvé plus belle qu'en cet instant, alors que le soleil filtre ses rayons crépusculaires à travers la fenêtre légèrement entrebâillée.
— Alors, c'est oui ?
Je n'ose pas espérer, mais mon cœur bat à tout rompre dans l'attente de sa réponse.
— Il faut d'abord que je demande à mon père, répond-elle.
— Tu es majeur, non ?
— Oui, mais c'est lui qui paie le billet de train.
Elle me tire la langue, et j'opine. Elle a raison. Nous restons une seconde à nous contempler, avec cette promesse de nous retrouver dans quelques semaines. En attendant, nous pourrons toujours échanger par message, continuer d'apprendre à nous découvrir, savoir si nous nous plaisons toujours, même à distance, pour pouvoir mieux nous retrouver. Sans la pression des JO, sans les journalistes, sans toute cette folie et cette euphorie.
Apolline fait un pas vers moi.
Je fais un pas vers elle.
— Eh bien... Au revoir..., murmure-t-elle.
— À bientôt, Apolline Estanguet.
Elle sourit. Je ne tiens plus et me penche pour l'embrasser, capturant ses lèvres fines d'un baiser qu'elle approfondit aussitôt. Nos langues jouent un joyeux ballet, se cherchent, se retrouvent, se complètent. Nos cœurs battent à l'unisson. Merci les JO, merci Paris. Pour les médailles, pour la compétition, et pour avoir mis cette merveilleuse fille sur mon chemin.
Si j'avais su que je repartirai avec une petite copine avant de commencer, je serai venu encore plus vite.
— Ta valise est prête, c'est bon ? demande Apolline en s'écartant.
Ses joues sont rouges, comme chaque fois que nous nous embrassons.
— Tout est là, déclaré-je en désignant ma valise.
— Et tes médailles ?
— Ici.
Je désigne les quatre médailles d'or et celle en bronze. Apolline en récupère une qu'elle s'amuse à sous-peser.
— C'est lourd.
Et ça rapporte aussi beaucoup d'argent. Et une prime de 80 000€. Je ne sais pas ce que je vais faire de ça. Peut-être en profiterais-je pour m'acheter une maison quelque part en France, au bord de la mer ou dans les Pyrénées, et un appartement en Arizona ?
Apolline repose la médaille et revient m'embrasser. Nous restons quelques minutes ainsi, dans les bras l'un de l'autre, à nous perdre dans nos baisers. Quand elle s'éloigne enfin, elle me lance :
— N'oublies pas de m'écrire.
— C'est toi qui risques de m'oublier, tu vas être occupée.
— Je trouverai le temps, mais toi...
— Je n'aurais que cela à faire : penser à toi.
Elle revient m'embrasser.
Cette fille va vraiment me manquer. Nous ne sommes pas séparés que j'ai déjà hâte de la retrouver. Je respire une dernière fois son parfum, embrasse ses lèvres et la regarde s'en aller en me faisant des signes de la main, le cœur battant.
Avant de partir, je checke une dernière fois ma valise et la referme après avoir vérifié que j'ai bien emporté :
Mes affaires personnelles.
Mes vêtements.
Mes médailles.
Mon téléphone, pour écrire à Miss-Océan.
Je ne suis pas près d'oublier cette semaine de folie.
Et on se dit à très bientôt, en 2028, pour les prochains jeux olympiques à Los Angeles.
*
Et voilà !
Cette fanfiction s'arrête là ! Je tenais à vous dire un grand grand grand merci.
❤️
J'ai démarré l'écriture, il y a plus de 15 ans maintenant, en écrivant des Fanfictions Skyblog. À l'époque, j'étais fan de Tokio Hotel (très amoureuse de Bill Kaulitz), et c'est grâce aux fanfictions que j'ai eu envie d'écrire des récits originaux par la suite. A l'époque, j'adorais le plaisir de pouvoir écrire sur des personnes dont j'étais fan et de voir l'engouement des lecteurs.
J'ai retrouvé cela grâce à Léon, et à vous.
Alors merci, d'avoir suivi l'histoire de Léon et Apolline <3 et pour tous vos commentaires. Ils sont très précieux pour moi.
La question est désormais la suivante :
Cette histoire s'arrête ici MAIS j'ai reçu plusieurs messages d'entre vous me demandant une suite.
Et du coup, j'ai la joie de vous annoncer que OUI, il y aura une suite à cette histoire. Léon et Apolline auront droit à leur tome 2 ;) qui se passera six mois après ce récit.
Je commencerai à poster cette suite dès lundi, donc j'espère que vous serez au rendez-vous (je poste l'avant-propos en même temps que cet épilogue, pour que vous puissiez activer les motifs ;)!).
Je vous demanderai quelques petites choses en échange (faisable, ne vous en faites pas 😂, il ne s'agit pas d'aller battre le record du monde de Léon). Histoire de me motiver à tout écrire (parce que je dois malheureusement reprendre le travail en même temps 😅, donc bon, faut que je tienne le rythme), ce serait cool si :
1) Vous parliez le plus possible de cette histoire autour de vous (et sur les RS) afin de la faire connaître 🥺♥️ et de poursuivre la magie des JO (et de Léon).
2) Que vous alliez jeter un petit coup d'œil à mes autres récits (ma fanfiction sur Léon & Tom OU ma romance d'été, que vous détaille ci-dessous). Ça m'aiderait beaucoup à les faire connaître ♥️ et votre soutien m'est vraiment précieux (c'est en partie grâce à VOUS que j'ai autant rêvé cet été 🥺♥️).
Et on se dit(peut-être ;D) rendez-vous bientôt !
❤️❤️
En attendant, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil sur mes autres récits, notamment :
- L'été de ton retour : une romance festivale, qui se déroule en Provence, et qui vous permettra de prolonger l'été avec des cigales, des oliviers, et surtout, deux amis d'enfance qui se retrouvent, se cherchent et vont s'aimer.
- Léon Marchand & Tom Daley : plonger dans le grand bain : si vous souhaitez prolonger "l'effet Léon", je vous donne rendez-vous pour une nouvelle fanfiction, une romance MxM, entre Léon Marchand et le plongeur britannique Tom Daley (mon autre petit chouchou).
En espérant vous retrouver (parce que vous me manquerez trop sinon 🥺! <3)
❤️
Et sinon, n'hésitez pas à vous abonner à mes comptes Instagram ou Tiktok : carolinepeifferautrice
À très bientôt <3
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