Law guetter le bon moment pour agir. Évidemment il faisait semblant de travailler, il ne fallait pas que l'on remarque quoi que ce soit de bizarre dans son comportement. Mais il devait rester près de la chambre 705 pour pouvoir intervenir au bon moment.

Putain y'en a du monde dans les couloirs de cet étage ! Il se déplaça et quand la personne partit il revient à son poste. Il remonta ses lunettes sur son nez pour finir de lire son dossier sur l'objet de sa convoitise. Mmh... mère morte il y a dix ans part Jack...C'est parfait. Père violent à ce que j'ai constaté, sûrement depuis la mort de sa femme... Il boit beaucoup, il est maire de la ville et a de bonne relation avec la Marine... ça va être une partie de plaisir notre voyage, ironisa-t-il.

Soudain des hurlements de rage le sortit de ses pensés et de sa lecture. Les deux femmes ce fritter. Elles en ont mis du temps ! Je vais attendre encore un peu.

Il entrouvrit la porte légèrement pour mieux entendre le débat. La vieille se foutait clairement de la gueule de la jeune femme. 

" - Mais rester pas là comme une potiche, vous êtes une vraie empotée, ma parole !

- Oh vous c'est bon !Comment vous faites pour être aussi méchantes ? M'étonne pas que personne neviennent vous rendre visite et qu'aucunes infirmières répondent à vos appels !Vous êtes une vraie connasse, une vieille peau pourrie gâter qui croit avoirtous les droits ! Mais laisser moi vous dire une chose, vous êtes dans unhôpital et c'est le personnel qui décide ici, vous êtes dans votre lit et vousattendez les " ordres " des médecins. On n'est pas là pour vous fairechier, mais pour vous soigner. Mais je crois que ça vous ne l'avez pas compris! " 

C'est maintenant qu'il fallait agir ! Avant que la patiente puisse dire quoi que ce soit, Law poussa la porte qui tapa contre le mur dans un grand fracas.

- Et bien mademoiselle, on ne parle pas comme cela à une personne âgée.

Cette voix ! s'étonna la jeune femme, je la connais ! Cette voix si dur, mais en même temps si douce. Cette voix autoritaire qui sonne comme une mélodie à mes oreilles. C'est celle du Docteur Law !

Andrea se retourna vers l'homme pour lui faire face. Sa colère n'étant pas retombées, elle continua dans sa lancer.

- Excusez-moi monsieur, mais il me semble que cela ne vous regarde point. 

- Si mademoiselle au contraire cela me regarde. Personne dans cet hôpital ne vous autoriserez à violenté une vieille dame.

La sorcière reprit ses esprits et entreprit de donner une petite leçon à cette infirmière effrontée. En jouant la comédie, elle reprit de sa voix mielleuse :

- Oh docteur, heureusement que vous êtes là, cette empoté aller me tuer !

- Pardon ?! Elle veut briser ma carrière ou quoi !?

- Et bien Madame laisser moi vous dire que je vous débarrasse sur-le-champ de cette jeune femme pour l'emmener chez le directeur. Un rapport sera fait sur ces agissements.

- Très bien, je vous remercie, lâcha-t-elle en souriant satisfaite. 

Andrea ne savais plus quoi faire pour prouver son innocence. Law l'agrippa fermement par le bras et l'entraîna dans le couloir. Ils marchèrent dans le couloir du septième pour atteindre les marches de l'escalier.

- Pourquoi on ne prend pas l'ascenseur ?

- Je suis claustrophobe.

- D'accord, vous m'emmenez vraiment chez le directeur ?

Il ne répondit pas et continua à descendre les marches. Arriver au quatrième, ils sortirent de la cage d'escaliers et il l'a traîna dans le couloir.

- Mais où allez-vous ? Le bureau il est au rez-de-chaussé. Un médecin arrivé en face, ils se cachèrent dans une pièce voisine où il n'y avait personne à cette heure-ci. Il posa un doigt sur les lèvres de la jeune femme. 

- Chut, ne posez pas de question, je ne voudrais pas vous mentir. Mais sachez que je ne vous emmène pas chez le directeur.

Le médecin passa sans les voir, ils sortirent et continuèrent leur chemin. Une autre salle les attendais avec un homme et un fauteuil roulant.

- Asseyez-vous, dit l'inconnu en montrant le fauteuil roulant.

- Pourquoi je ferais ça ? Rétorqua-t-elle attendant visiblement une explication.

- Parce que. répondit sèchement Law.

- Ce n'est pas une réponse ça !

- On a besoin de toi, pardonnes nous. 

Sur ces mots il sort une seringue de sa poche et la planta dans le bras d'Andrea éjectant un anesthésiant directement dans son corps. Elle sent ses jambes fléchir sous son poids et se laissa tomber dans le fauteuil. Elle entendit un "Parfait" venant de la voix inconnue et un " Tu as ce qu'il faut pour la déguiser Penguin ? ". Et elle s'évanouit laissant le champ libre à ses agresseurs.

Pour sortir de l'hôpital avec une inconsciente sur les bras, il fallait la jouer fine. Ils mirent à Andrea une robe de chambre pour faire croire qu'elle était une patiente puis ils lui mirent aussi une perruque blonde.

Penguin jouer le petit copain qui amenait la jeune femme faire un tour dehors, accompagner du médecin en charge de la patiente. 

Ils prirent l'ascenseur cette fois et sortirent de l'hôpital sans encombre. Devant les grilles de l'hôpital, une charrette attendait. Ils déposèrent la jeune femme dedans, enlevant la robe de chambre. Law monta au coter de Shachi et Penguin resta derrière avec la "Perle".

Et tous les quatre partirent en direction de la forêt. Ils aboutirent sur une clairière. De là, Law pris la jeune femme dans ses bras et suivit Penguin. Shachi ramena la charrette à son propriétaire.

Arriver au sous-marin, ils installèrent la jeune femme dans la salle d'opération en attendant qu'elle se réveille. Law resta près d'elle.

Quand Shachi revint, le sous-marin plongea dans l'océan pour éviter de se faire repérer par la marine et pour éviter toute fuite de la part de la jeune femme.

Bonjour ou bonsoir :)

Je vous avais prévenu que ce chapitre serait un peu plus long que le précédant, alors voilà.

J'espère, que vous appréciez l'histoire qui commence à devenir un peu intéressante :)

To be continued...