Chapitre 4: C'est une blague ?!

Elle ne se fît pas prier et pénétra dans la pièce. 

Elle parcourut la pièce du regard. Le bureau comptait cinq personnes en tout. Andrea, son père et trois Marines. Deux des matelots étaient postés sur les deux côtés de la porte comme à l'extérieur de la maison. Le troisième était assis en face du géniteur d'Andrea cigare à la bouche et verre de whisky en main. Ce dernier se retourna vers elle et lui offrit un sourire mauvais. Andrea lui offrit un magnifique faux sourire qui se voulait naturel. 

- Ma chérie, dit le père d'Andrea en se levant le sourire aux lèvres, te souviens-tu du Colonel Cooper ou plutôt devrais-je dire du Boucher du nouveau monde !?

- Ravi de vous revoir mademoiselle, dit le Colonel en tendant une main vers Andrea

- Moi de même, répliqua-t-elle en serrant la main du Marine

Le boucher du nouveau monde avait atteint la quarantaine, il était grand et arrogant, hautain et narcissique. Et la liste de ses défauts était encore bien longue ! Mais en gros il avait un caractère de merde.

Malgré tout et il fallait bien l'admettre, depuis qu'il était là, aucun pirate ne s'étaient approchés de l'île depuis des années. Il méritait bien son titre de boucher. Sans pitié, il découpait en morceaux tous les pirates qui croisaient sa route. Et quand un pirate est un tant soit peu renommé, il ne le tue pas tout de suite. Non ! Il le capture, l'enferme et le torture plusieurs semaines avant de l'exécuter ou de l'envoyer a Impel Down parce qu'il se lassait de son nouveau joujou. Personne ne savait ce qu'il faisait exactement au prisonnier, mais ceux qui on survécu en sont marqués a vie de leur séjour dans sa prison.

La légende raconte que ces tortures sont bien plus cruelles que les premiers niveaux de la grande prison sous-marine !   

Le dernier pirate à s'être arrêté sur cette île c'était Jack un des subordonnés de Kaido aux cent bêtes, il y a 10 ans. Il avait fait un carnage, la ville était à feu et à sang et toute la Marine avait été exterminée. Quand les renforts arrivèrent avec le Colonel Cooper , les pirates prirent la fuite.

La ville se rebattit facilement et la vie reprit son cours comme si de rien n'était. Et depuis calme plat.

Le père d'Andrea reprit plus solennellement :

- Ma fille assit toi s'il te plait, j'ai une chose importante à te dire

- De quoi s'agit il ? Demanda-t-elle curieusement en s'asseyant.

Il se racla la gorge et déclara :

- Andrea, tu as 19 ans maintenant et il est temps pour toi de passer à une nouvelle étape de ta vie. Tu n'es plus une enfant et il faut que tu songes au mariage. Pour être honnête, je n'avais pas l'intention de te marier tout de suite. Mais monsieur Cooper ici présent, à insister pour t'épouser et je sais qu'il fait un bon partit pour toi alors je lui ai donner ta main.

Andrea ne réagit pas pendant quelques secondes, juste le temps de comprendre cette nouvelle. Pas de l'accepter, non, de la comprendre. Cela voulait dire que la jeune allait devoir se marier de force avec quelqu'un qui la répugne et qui avait le double de son âge ! Il en ait hors de question !!! jura-t-elle intérieurement. Elle prit une grande inspiration pour se redonner une contenance face à cet individu qui la toisait avec un air malsain sur le visage.

- C'est une blague ?! explosa-t-elle

- Non ce n'en ai pas une, assura le père d'Andrea avec un calme surprenant

- Ne vous inquiétez pas Mademoiselle, intervint le Colonel, je m'occuperai bien de vous, argumenta-t-il en appuyant sur chacun des mots.

- Et mes sentiments à moi vous y pensez? Je ne veux pas me marier a quelqu'un que je n'aime pas!

- Le véritable amour est un fléau, il fait plus de mal que de bien, certifia le parent de la jeune fille assis sur son siège, le cigare à la bouche et le regard vague. Tu n'as pas le choix, tu te marieras avec le Colonel que tu le veuilles ou non. 

La jeune femme se leva de son fauteuil, fit face à ses bourreaux et dit :

- Non, je ne me marierais pas avec ce rustre, il me dégoutte et je tiens à choisir moi même mon mari. Sur ce, Bonsoir !

Elle tourna les talons, sortit de la pièce et claqua la porte violemment. Malgré l'heure, elle quitta sa maison les larmes aux yeux. Elle alla frapper à la porte de chez sa meilleure amie.

Fawzia comprit de suite que quelque chose n'allait pas. Elles sortirent pour aller parler sur la côte à la lisière de la forêt. Andrea raconta à sa meilleure amie les plans de son père, sont soit disant futurs maris.

- Je suis désolé Andrea, mais ton père est vraiment un enfoiré ! s'indigna Fawzia. Il te maltraite depuis des années, tu ne dis rien. C'est toi qui t'occupe de tout à la maison et quand Monsieur a décidé qu'il te fallait un mari, il prend le premier venu sans prendre en compte tes sentiments ! Moi y'a bien longtemps que j'aurais péter un plomb et que je me serais tiré !! Et c'est qui l'heureux élu ?

- Le Colonel Cooper...

Fawziaouvrit la bouche ébahit, mais aucun son sortit de sa bouche. Alors, là s'en était trop ! Il fallait faire quelque chose !

- Si je te disais de partir, tu ne m'écouterais pas, n'est-ce pas ?

Andrea hocha la tête.

- Je le savais... T'en que t'a pas la preuve concrète que ton père ne t'aime pas, tu ne t'élèveras pas contre lui. Tu es vraiment trop gentille... commenta Fawzia.

Andrea ne dit rien, elle savait que la brune avait raison. Elle, elle aimait son père malgré tout, c'était sa seule famille. Et puis partir pour aller où ? Elle ne savait même pas comment s'y prendre. Elle avait l'impression qu'elle ne pourrait jamais quitter sa tour doré...

Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle pleura toutes les larmes de son corps.




Bonjour ou bonsoir les gens, j'espère que mon histoire vous plaît ^^Laissez moi un commentaire si vous avez des questions et un pitit vote ça fait toujours plaisir.

Je vais essayer de posté régulièrement, si ma vie de lycéenne me le permet.

Bisous :)


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