Chapitre 34: Bienvenue chez vous !

Pdv Andrea :

Il me laissa seule dans une cellule pendant un petit moment, puis deux marines m'emmenèrent jusqu'à son bureau. Il était installé dans sa chaise avec un cigare à la bouche et un verre de Whisky. Il m'ordonna de m'asseoir et on posa devant nous un escargophone. Je le regardais bizarrement. Que signifie tout ceci ? Pourquoi nous ne sommes pas encore parti ? En réponse à mes questions, il me sourit sadiquement et appela un numéro. Sur le coup je supposais que c'était mon père qui allait décrocher.

- Allô Andrea ? Demanda une voix que je serais capable de reconnaitre entre mille. Je lâchais un hoquet de surprise et Cooper prit la parole m'intiment de me taire.

- Ahahahah non mon cher, ce n'est pas ta dulcinée .

J'allais parler, mais les deux marine m'en empêchèrent et me mettant un bâillon et m'éloignant de l'appareil.

- Qu'est-ce que tu veux Cooper ?!

- Moi ? Rien, j'ai déjà tout ce don j'ai besoin. Je voulais juste te prévenir de ta mort imminente. Et te dire de ne pas t'inquiéter, je serais un bon mari pour Andrea.

Mort imminente ? Comment ça !!? Il m'a promis de ne rien lui faire !!

- Où est-elle !!!?? Tonna-t-il en découpant toutes les syllabes.

- T'énerve pas, elle est avec moi. Je l'ai trouvé dévaster dans une rue. Ce n'est pas bien de laisser une femme seule le soir. Elle pourrait faire de mauvaise rencontre.

Je me débattais comme une folle, entendre Cooper parlait m'insurger !

- Elle a fait une mauvaise rencontre. Laisse-moi lui parler. Je veux m'assurer que tu ne mens pas.

- Pourquoi est-ce que je mentirais ?

Law ne dit rien et attendit. On me rapprocha de l'escargophone et on m'autorisa à parler. Sur le coup, toute la colère avait disparu et je ne savais plus quoi faire ou dire.

- Law...je suis désolé.

- Andrea ! Tu vas bien ?!

L'entendre aussi inquiet et le savoir si prêt et si loin en même temps, me tuer de l'intérieur. Je t'entais quand même de le prévenir pour la taupe.

- Oui ça va...et toi ? Faites attention, il y'a une...

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que Cooper me coupa la parole et qu'on me rebâillonna.

- Bon ça suffit tu l'as entendu.

- Rends la moi, et je te donne ce que tu veux en échange.

- Non. C'est elle que je veux, tu n'as rien à m'offrir et puis, je ne l'ai pas vraiment enlevé, elle m'a suivi de son plein grès !

- Mais vous m'avez menti !!! Le dénonçais-je alors que je venais de mordre le garde qui tenait le bâillon.

- Que lui as-tu dit ?

- Je lui ai promis que si elle venait sagement avec moi, il ne vous arriverez rien, mais je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a mes hommes avec des canons qui entourent ton navire et qui ne vont pas tarder à lancer une attaque.

- T'es vraiment un enfoiré !

- Merci pour le compliment ! Lancez l'assaut !

- Je te jure que si tu lui fais le moindre mal, je te retrouverais et je te tuerais Cooper, tu m'entends !

- Ahahah ça va être un peu difficile depuis l'haut-delà !

On entendit une détonation à l'autre bout du fil et je priais intérieurement pour qu'ils ne leur arrivent rien. En même temps une question me taraudai l'esprit. Qui est la taupe ? Shachi ? Non Law le connait depuis ses débuts. Penguin ? Pareil et puis les deux feraient un très beau couple ! Bepo ? Encore moins ! Le second de l'équipage, il est beaucoup trop gentil ! Jamais il ne trahirait Law. Neko-chan ? Non plus, quelle idée ! On se connait depuis qu'on est gamine, jamais elle ne me ferait ça. Il reste...Jean-Bart...après tout, c'est le dernier arrivé avant moi, il est toujours en déplacement et il peut facilement être en contact avec l'ennemi...et puis il avait une dent contre moi...il s'est excusé, mais est-ce qu'il était sincère ?

Je fus interrompu dans ma réflexion par Cooper qui riait comme un fou. À l'autre bout de l'appareil, c'était un carnage. On entendait, des cris, des coups de canons...on aurait presque pu sentir le navire tanguer...

Après un temps, des voix nous sommes parvenus, Bepo tout d'abord et Law ensuite.

- Capitaine !! Capitaine !! On prend l'eau, la vitre s'est brisé !! Et Shachi a constaté des trous dans la coque.

Cooper rit plus fort, la perspective d'un naufrage le réjouissait au plus au point alors que moi, j'étais terrifiée. Ils allaient mourir et par ma faute !

- Tant pis ! Prenons le risque c'est notre seule chance de s'en tirer. Il faut qu'on s'éloigne d'ici ! Que Jean-Bart et Shachi s'occupent de la vitre et les deux autres de la coque. Va les aider ! Je prends la barre.

- Mais Capitaine ! Y'a de l'eau de mer !

- Et alors ?! on a pas le choix !

- On va pas tenir longtemps capitaine ! On commence à couler !

- Je sais Bepo ! Tenez bon !

Pendant un moment on entendit plus rien, la tension était à son comble. La voix de Bepo nous parut une dernière fois.

- Capitaine ! L'eau est à vos pieds ! Hurla-t-il horrifier.

La communication se coupa d'un seul coup me laissant le cœur battant la chamade, terrifié de ce qu'il pouvait se passer. J'hurlais de rage, de désespoir, de tristesse, les larmes se mirent à couler sans que je puisse les arrêter. On me tira une nouvelle fois en cellule. Dans mon esprit tourné en boucle les mots, ils sont morts, il est mort, mort par ma faute ! En cellule je continuais à hurlais et finalement aussi facilement que j'avais commencé, plus aucun son ne sortit de ma bouche...

Je sentis le bateau partir et n'esquissait aucune réaction. De toute façon j'étais enchaînée au fond d'une cellule avec du granite marin. Je ne pouvais rien faire. Cette nuit-là je ne réussis pas à fermer l'œil, les paroles du démon tournant toujours dans mon esprit. Le lendemain j'eue droit à une visite de la part de Cooper. J'étais ravi. Je n'avais déjà plus la force de résister.

- Voyons ma belle, pas la peine de faire cette tête, le monde est à présent débarrasser d'un déchet et ce n'est pas plus mal.

- C'est vous, mon père et le gouvernement les déchets, vous polluez le monde, vous êtes corrompu, c'est de votre faute si le monde est tel qu'il est aujourd'hui !

- Tu trouves vraiment que la Marine a été si inutile que cela il y'a 10 ans ? Ils ont sauvé beaucoup d'habitant et quand moi et mes hommes somment arrivé, il n'y avait plus aucune trace de pirates.

- Vous n'avez même pas été capable de sauver ma mère et les enfants et adolescent alors que l'école est le plus près de la base. Et je parie que vous les avez payés pour que personne ne s'approche de l'île ! Vous n'êtes qu'un minable.

Mes paroles étaient froides et dures, mais dites sur un ton neutre qui l'énerva. Je ne le suppliais pas, je ne criais pas, je ne le maudissais pas, l'équipage ne m'entendais pas hurler et cela le dérangeait fortement. Il voulait me voir souffrir.

- Je suis étonné que tu n'ais pas plus de fougues que ça. Avant, tu aurais essayé de me sauter à la gorges alors même que tu es attaché.

- La meilleure des vengeances est le mépris. Je te méprise et je sais que m'entendre hurler te ferais trop plaisir. Alors, je ne dis rien.

- Très bien...tu veux jouer à ce jeu-là ?

Il eue un sourire malsain et me frappa dans le ventre avec le pied. Je ne bougeais pas, seul mon visage exprimé encore ma douleur. Il le prit entre ses mains.

- J'aime voir ce visage tordu par la douleur...c'est déjà un bon début...d'ici qu'on arrive sur l'île, j'arriverais à te faire hurler à nouveau...

- C'est ce qu'on verra.

Je le défiais du regard en lui crachant dessus. Il recula écœuré puis se rapprocha de nouveau pour me frapper encore plus fort. Même si mon visage exprimait encore des émotions, je savais que d'ici qu'on arrive, il n'en serait rien...

Il pleuvait des coups à présent, jusqu'à ce qu'il se lasse et qu'il choisisse d'autres méthodes. Les coupures, le fouet, les brûlures et que sais-je encore. J'avais arrêté de compter le nombre de coup, de coup de fouet, de brûlures, de coupures et de méthode de torture.

Un beau jour, le bateau vibra pendant un moment et la minute suivante, je n'étais plus assise contre le mur, mais coucher contre celui-ci. On m'expliqua vaguement que nous étions en train de traverser Grand Line dans l'autre sens pour rentrer chez moi. Cet endroit que j'avais fuis. Cet endroit où on voulait m'asservir et me tuer par la suite.

Chaque jour Cooper était là, chaque jour il me torturait physiquement et mentalement. Au fur et à mesure que les coups devenaient plus fort, moi aussi d'une certaine manière. Pas un pleurs, pas un cri, pas une expression. Mais en contre-partit je m'affaiblissais de jour en jour, le désespoir prenant de plus en plus de place en mon être. Law et les autres devaient être mort et penser à eux, à lui et son sourire me tuais de l'intérieur, peut-être que mon père s'en est prit à Fawzia et à Grand'ma aussi. Je frissonnais à cette idée. C'était ma faute, j'étais responsable de tous les malheurs qui leur était tombé dessus. J'étais une vraie malédiction...

Plus jamais je n'allais revoir la lumière du jour et tous les jours heureux que j'avais passé était derrière moi. Aucun lendemain, aucun bonheur, aucune joie n'était au programme pour moi. Seul restait, la solitude, le vide, les ténèbres et le désespoir. Plus on avancé et plus la mort me tendait les bras. Parce que oui j'allais mourir. Après me soumettre à sa volonté, mon père allait soit m'exécuté soit m'offrir à Cooper et dans la seconde option je n'hésiterais pas à me suicider à la première occasion.

***

Une fois de l'autre côté de Grand Line, Cooper n'attendit pas le mariage pour venir consommer notre union comme il l'espérait. Il était venu, une fois et comme une drogue, il était revenu encore et encore. Et si ce n'était pas lui, c'était quelqu'un d'autre. Ainsi les séances de torture ne cessaient jamais. J'avais mal partout, mon corps ne répondait plus. J'avais l'impression d'être comme une poupée désarticulé. Et mon âme souffrait aussi de ses nombreuses visites. Mais même là, aucun son ne sortit de ma bouche et aucune expression vint troubler le masque que j'avais forgé. Ce qui était frustrant pour ces messieurs.

Ma robe était en lambeau, mes chaussures avaient disparu, mon collier confisqué, j'avais des brûlures, des coupures, des plaies et du sang séché partout sur le corps. La seule chose encore « intact » que j'avais en ma possession était cette rose rouge que Law m'avait mis dans les cheveux avant d'aller au restaurant.

Dans un moment de paix, je la pris pour humer son odeur , un mélange de rose et de son parfum. Je regardais intensément cette rose en pensant à Law avec une profonde tristesse. Je n'entendis pas la menace approcher. Je la sentis seulement quand c'était trop tard. Cooper rit sadiquement et me pris la rose des mains.

- Je vois qu'il n'y a que cet objet qui te fait changer de visage.

Je ne répondis pas. Il referma son poing dessus avant de la lâcher et de l'écraser avec son pied devant moi. Une larme silencieuse coula le long de ma joue.

- Oups, tu tenais vraiment à cette rose ? Me demanda-t-il ironiquement.

- Va te faire Cooper ! Dis-je dans un souffle. Ma voix était méconnaissable, elle était roque et j'avais du mal à m'exprimer comme si j'avais une extinction de voix.

- C'est tout ce que tu as à me dire ? Pas très imaginatif.

- Non, mais j'ai du mal à parler et c'est confidentiel. Le mieux serait que tu te rapproches.

Il ne chercha pas à comprendre et approcha son visage du mien, j'ouvris la bouche comme si j'allais dire quelque chose et lui offrit un magnifique coup de boule, accompagné d'un « Va crever » de toute beauté. Il se releva en hurlant, le nez en sang.

- Très bien puisque tu le prends comme ça, je vais te donner une dernière leçon avant que tu ne sortes d'ici.

Quand il eue terminé, il m'expédia hors de la cellule sans aucune délicatesse. Deux hommes m'attendaient à l'extérieur de la cellule. Nous devions être arrivée. Ils me relevèrent, mais je ne tenais presque pas sur mes jambes. Du sang coulé de ma bouche et je ne pouvais pas l'arrêter. Tête baisser, main et poing lié les Marines m'emmenèrent loin de Cooper qui dans mon dos me souhaita un « Bienvenue chez vous ». Nous sortîmes du bateau et sans passer par la case « Soleil », nous sommes entrés dans la base. Les couloirs étaient désert et seul nos pas résonner dans cet espace. Soudainement, d'autres pas et d'autre bruit de chaîne se firent entendre. Un autre prisonnier. Je n'avais même pas la force de levé la tête pour voir son visage et mes cheveux me bloquait la vue. De toute façon tout était floue autour de moi, j'avais le cerveau embué, j'entendais sans entendre et je voyais sans voir. Mon cerveau n'acceptait aucune analyse. Le prisonnier passa à coter de moi et se mit à hurlait. C'était une fille. Et j'eue beaucoup de mal à comprendre ce qu'elle disait. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. C'est seulement quand nous tournâmes à l'angle de couloir que l'information me parviens. C'était Fawzia ! C'était Fawzia et elle criait mon nom !! Je me redressais d'un coup, mais tout mouvement était impossible avec les deux colosse qui m'entourait. Et il m'était impossible de hurler. Putain ! Qu'est-ce qu'ils ont fait à Fawzia ! J'ai pas vu dans quel état elle était ! En tout cas, elle a gardé sa combattivité ! Il faut au moins qu'elle sorte d'ici saine et sauve ! Sur le coup, les cris de Fawzia avaient réveillé tous mes sens et réanimait mon corps. Je marchais à présent la tête haute, déterminé. Il fallait au moins que je la sauve ! Mes gardes m'emmenèrent dans une pièce tout aussi lugubre que la cale du bateau. Une chaise en fer était au milieu et au fond de la salle, il y'avait des objets de tortures. Je distinguais également une ombre qui s'avançait vers nous devenant de plus en plus clair et reconnaissable. Mon géniteur. Il aboya des ordres, un sourire carnassier au coin des lèvres. On m'assit et m'attacha à cette chaise de fer et les deux marine disparut. Ils allaient presque me manquer.

- Bienvenue chez toi ma fille ! S'exclama-t-il en écartant les bras. Je vois que Cooper ne t'as pas épargner.

Je ne répondis pas, de toute façon Cooper avait carte blanche.

- Est-ce qu'il t'aurais coupé la langue aussi ? Tu pourrais au moins me saluer.

- Va crever, commençais-je aussi fort que je le pouvais. Ma voix revenait peu à peu.

- C'est déjà un bon début.

Son odieux sourire s'agrandit. Et dire qu'il était mon père. J'en eue un haut le cœur.

- Qu'est-ce que tu as fait à Fawzia ?

- Je lui ai remis les idées en place. Je voulais la faire coopérer. Mais par chance pour toi elle n'a rien dit, ou alors elle ne savait rien. Enfin, elle s'est introduit chez moi et a terrorisé mon épouse.

- Epouse ?

- Oui cela fait bien des années que nous sommes mariés.

- Vous l'aimez ?

- Bien sûr que non ! Quand j'étais plus jeune, je l'ai aimé, mais aujourd'hui il n'en est rien. Je l'utilise autant qu'elle m'utilise.

- L'amour est un fléau c'est ce que vous avez dit autrefois. Et ma mère, vous l'aimiez ?

- Je me suis marié avec elle pour sa fortune. Elle avait l'argent, j'avais le pouvoir. Ce sont ses parents qui sont venus me demander de l'épouser. Mais depuis peu j'étais en couple avec ma belle. Et ta mère le savait, mais elle ne s'est pas opposée au mariage. Ni elle, ni moi, on a accepté notre destiné. Mais je l'ai aussi aimé, sinon tu ne serais pas de ce monde. C'est ses deux amours qui ont causé ma perte. Coincé entre deux femmes qui ne pouvait pas se voir. Quand ta mère est morte ça été une bénédiction du ciel, car je n'aurais jamais eu le courage de le faire moi-même. Mais il restait encore un problème pour que je mette avec ma dulcinée, Toi. Toi et la ville entière qui pleurait encore ma défunte femme. Mais on s'est quand même marié tous les deux et sans témoin. Tu te souviens de toutes les fois où tu dormais chez Fawziaou chez la vieille ? C'était pour que ma belle vienne au manoir !

- Tu me dégoutes.

- Peut-être, mais j'ai raison. Regarde à cause de l'amour que tu portes aux autres, ton pirate et son équipage de vaut-rien sont mort ainsi que ton amie blonde et Fawziaa été torturé. L'amour n'apporte rien de bon. Mais pour moi maintenant tout va mieux, je vais hériter d'une grande fortune, rester maire et me débarrasser de toi.

- Pourquoi tu ne m'as pas assassiné avant ?

- Parce que malgré tout tu n'étais qu'une gamine et tu n'avais rien demandé. Je dois avouer que j'avais des remords à tuer ma propre fille. La chair de ma chair.

- Mais me marier de force ne te dérange pas.

- Non, car c'est un bon type qui va suivre mes ordres jusqu'à la fin. Ainsi j'aurais un contrôle total de l'île et je pourrais devenir de plus en plus puissant. Et j'ordonnerai l'exécution de tous ceux qui se mettront en travers de ma route. Avec la fortune de ta mère, je vais devenir puissant et riche !

- Maintenant que vous m'avez-moi, laissez Fawzia partir.

- Certainement pas, elle pourrait organiser une révolte ou raconter à tout le monde ce qu'il se passe ici. Déjà qu'on lui autorise les visites de la vieille. Elle va mourir, pour aide à un pirate et pour s'être introduit chez moi.

- Qu'est-ce que je peux faire pour que tu la laisses partir saine et sauve ?

- Signer le papier de ta propre volonté et te marier sagement avec Cooper. Je ne suis pas un monstre non plus. Je pourrais peut-être lui accorder l'exil plutôt que la mort. C'est plutôt un bon compromis non ?

- Très bien, qu'on en finisse.

- Je te ferais revenir quand tout sera prêt.

Il ouvrit la porte et un garde apparut.

- Johns, mettait là en cellule avec, lui.

- Bien Monsieur

Ce Johns me disait vaguement quelque chose. À l'inverse de tous les marines rencontré jusqu'ici, il me traita bien. Une fois loin de la porte, je décidais d'entamer la conversation, avoir un allié dans la Marine pouvait n'être que bénéfique.

- On se connait n'est-ce pas ?

- Oui on se connait Andrea. Tu ne me reconnais pas ? Fawzia, elle, elle a trouvé du premier coup.

- Kylian...Alors, tu as vu Fawzia, ils lui ont fait quoi ? Elle va bien ?

- Je ne devrais même pas te répondre.

- S'il te plait j'ai besoin de savoir. Elle n'a rien fait de mal. C'est ma faute si elle est là. Si tout ce passe bien, mon père va l'exiler, mais si, il me trahit, elle mourra. Il faut qu'elle sorte d'ici. Je ne peux pas la laisser mourir...

Je crois que Kylian compris ma culpabilité.

- Elle va bien, je suppose. Ton père la beaucoup torturé, mais elle est en meilleur état que toi. Moi aussi j'aimerais qu'elle sorte de là, mais je ne peux rien faire qui ne me mettrait pas en danger de mort.

- Tu... ?

- A ton avis pourquoi je suis revenu ici ?

Pour la première fois depuis une éternité, je souris légèrement.

- S'il te plait ne la laisse pas mourir...Si mon père venait à vouloir la tuer, aide là à s'en sortir, sans te mettre en danger, promet-le moi. Vous devez vivre.

- Je te le promets, dit-il dans un souffle.

- Merci, merci beaucoup.

Il ne répondit pas puis il ouvrit à nouveau une porte en fer et me fit rentré à l'intérieur sans m'enlever mes menottes. La pièce était lugubre, très peu de lumière filtrait à travers la fenêtre qui était beaucoup trop haute pour moi. Un bruit de chaine me fit sursauter. Prudemment je m'approchais de la source de bruit en passant sous la source de lumière.

- Je te reconnais toi...commença une voix roque que je ne connaissais pas

- Qui êtes-vous ?

Je m'approchais encore plus et je vis un homme, la quarantaine, bien bâtit avec des cicatrices partout sur le corps, des cheveux et une barbe hirsute, toute deux marrons ainsi que des yeux marron. Il était attaché par terre contre le mur. Aucune liberté de mouvement.

- Je vois que toi tu ne me reconnais pas.

- Non, je ne sais pas qui vous êtes.

- Que fait la fille du maire en cellule avec un traitre ?

- Un traitre ? Vous êtes de la Marine ?

- J'étais de la Marine ma petite.

- Qu'avez-vous fait ?

- Longue histoire, tu n'as pas répondu à la question.

- Longue histoire, mais moi je suis une pirate.

- Je comprends mieux pourquoi je ne suis pas encore mort.

- De quoi vous parlez ?

- C'est vrai que ça fait longtemps que nous sommes partis. Mais tu as dû les croisés non ?

Je pris un instant de réflexion. Cet homme n'arrêtait pas de parler en énigme et cela m'agaçait. Et puis...

- Vous...vous êtes...

- C'est bien moi. Ça fait longtemps gamine...

Un faible sourire étira ses lèvres.



Bonjour/Bonsoir, 

J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! A votre avis, qui est le prisonnier enfermé avec Andrea ? Ami ou ennemi ? 

Vous le saurez peut-être dans le prochain chapitre !

La musique c'est Horizon Knot ( épisode du Merry ), jetez un coup d'œil à la traduction des paroles, c'est magnifique et ça colle parfaitement avec ce chapitre !

To be continued...

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