Chapitre 3: Elle avait l'habitude

Andrea débarrassa la table, commença à faire la vaisselle et eu le malheur de faire tomber un verre par inadvertance.

Son père qui avait légèrement abusé de l'alcool, se leva de son fauteuil et débarqua en trombe dans la cuisine. Prit d'un excès de rage il insulta sa fille de tous les noms à cause du verre cassé. Il agrippa la poignée de porte du réfrigérateur pour sortir d'autres bouteilles de bière.

La jeune femme voulue se mettre entre lui et sa convoitise, car elle savait qu'il n'y avait plus de bouteille et que s'il le remarquait, il allait sortir de ses gonds et qu'elle allait en prendre pour son grade. Le géniteur d'Andrea ne voulant pas être gêné, poussa violemment la jeune femme qui trébucha.

Remarquant finalement le manque de boisson alcoolisée dans le réfrigérateur, il referma la porte et se tourna vers sa fille toujours au sol. Il l'a frappa sans retenu. Malgré son âge, il avait une belle carrure et pal mal de force. Ce qui fait que même si Andrea avait voulu lui tenir tête, elle n'aurait pas pu du haut de son mètre soixante-dix. En effet, le parent de la jeune femme mesurer près d'un mètre quatre-vingt-dix. Elle se résigna et ce laissa faire.

Après tout, elle avait l'habitude de se manège, cela faisait bientôt dix ans qu'elle se faisait battre par son père à chaque fois qu'il était bourré même si elle n'avait commis aucune faute.

Son père sobre, était pour tous les habitants de l'île une personne respectable. Avec une multitude de qualités. C'était un bon Maire et un homme juste.

Saoule il était violent et détestable. Personne ne savait réellement ce qui se passait dans la maisonnée du veuf et de sa fille. Mais a vraie dire, personne ne connaissait réellement le père d'Andrea.

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Le lendemain Andrea se réveilla à 7 h. Comme chaque matin, elle pris son petit-déjeuner et partit s'habiller. Elle enfila sa robe, se coiffa et se mit du maquillage très légèrement. Elle laissa tout ce qui fallait sur la table pour le petit-déjeuner de son père. Puis partit faire son deuxième jours de stage.

Andrea travailla d'arrache pied du matin jusqu'au soir. Mais à aucun moment, elle ne remarqua que dans l'ombre, un homme l'observait. Cet inconnu, aperçu l'ecchymose qu'Andrea avait sur la hanche et celle dans le cou et qu'elle s'efforçait de cacher avec ses cheveux longs. Il n'essaya pas d'entrer en contact avec la jeune femme, mais étant doté d'une grande intelligence, il se doutait de ce qui se passait chez l'apprentie infirmière. Malgré tout, il trouvait qu'elle avait beaucoup de courage, car elle ne se plaignait jamais et faisait toujours exactement ce qu'on lui disait.

Il observa que par-dessus tout, un éternel sourire était scotcher à ses lèvres.

Quand Andrea sortit de l'hôpital, il ne l'a suivit pas, mais ce promis qu'il agirait très prochainement.

Andrea comme à son habitude passa par le centre-ville avant de rentrer chez elle. La jeune femme passa devant la boulangerie et une odeur de pain chaud chatouilla ses narines et elle décida de s'arrêter pour acheter une baguette. Elle entra dans la boutique et en même temps la sonnette retentit.

- Bonsoir, dit la jeune femme

- Ah Andrea ! S'extasia la boulangère. Cela fait un moment que tu n'es pas passer me voir, tu vas bien ?

- Oui, oui je vais bien, répondit Andrea amuser

- Ah tant mieux ! Passe à la maison un de ces jours, nos discussions me manquent. Dit la vieille femme.

- D'accord grand'ma, je passerais.

La dit Grand'ma sourit chaleureusement face à ce surnom qu'Andrea lui avait donné alors qu'elles ne sont pas de la même famille. La vieille femme se rappela soudainement de la première fois où elle avait entendu ce surnom de la bouche de cette enfant.

Andrea venait à peine d'avoir cinq ans et c'était la première fois qu'elle venait à la Boulangerie "seule". En effet, sa mère l'attendait dehors. La petite était fière de faire "quelque chose de grand" comme elle l'avait si bien répéter. Dans son euphorie c'était tout naturellement qu'elle surnomma la dame "grand'ma" après l'avoir remercier en sortant de la boutique avec son pain et sa monnaie.

Depuis ce jour cette appellation est restée entre les deux femmes. Cela fait plaisir à la mamie, car elle ne possède pas d'enfant et donc pas de petit-enfant ce qui fait qu'elle considère Andrea comme sa petite fille. Et inversement cette dernière considère la vieille femme comme sa grand-mère. (logique !) Après quelques secondes d'inattentions grand'ma dit :

- Au fait, il te fallait quelque chose ma petite ?

- Oui une baguette chaude s'il te plait, répondit elle en souriant.

La vieille femme l'a servi :

- Et voilà ma chérie, un berry s'il te plait.

Andrea donna l'argent, récupéra la baguette et la monnaie, remercia la vieille femme et sort de la boulangerie. Sur la route, elle ne pût resister a grignoter un bout de la baguette. Elle tarda sur la route qui menait chez elle pour profiter du coucher de soleil. L'astre descendit derrière la montagne teintant le ciel d'une couleur rose-orangé. Puis cette nuance laissa place à une nuit parsemé d'étoiles ainsi qu'à une lune pleine qui éclairait le pays.

Elle n'était qu'à quelques mètres de la maison, quand elle remarqua que le bureau de son père était allumé alors que c'était rare qu'il y mette les pieds. Elle trouva ça quelque peu étrange mais n'y prêta pas plus d'attention, jusqu'à ce qu'elle aperçoive devant la maison deux Marines au garde à vous. Elle passa devant eux et leur dit bonsoir. Ils ne répondirent pas. Pff je déteste la marine, pensa-t-elle agacer. Elle entra, déposa sa baguette et monta à l'étage jusqu'au bureau.

Elle toqua à la porte.

- Oui va y entre, dit la voix forte de son père.

Elle ne se fît pas prier et pénétra dans la pièce.

Voilà, je vous présente le troisième chapitre :)

En médias j'ai mis le père d'Andrea que j'ai dessiner comme ça parce que je me faisais chier mais je n'ai pas le talent de mes amies @wonderneko98@Akazuka et @Number_14 dooonnnc soyez indulgente ^^ 

Bisous :)

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