Je me réveille en sursaut, le cœur qui tambourine si fort que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma cage thoracique...
Encore ce cauchemar.
C'est toujours le même...

Dans celui-ci, je rêve qu'Adrien revient et qu'il se fait attaquer par le papillon et chat noir sans que je puisse lui venir en aide.
À chaque fois je me réveille en sueurs, l'esprit flouté et l'horrible sensation que ça va se produire.

- Marinette... Respire, c'était qu'un rêve. Luka me caresse le dos en me rassurant d'une voix endormie.

Le pauvre... Je le réveille tout le temps.
Pendant quelques jours, il a même dû dormir sur le canapé à cause de moi.
Et le pire, c'est qu'il ignore mon cauchemar... Je ne peux pas prendre le risque de lui dire qui je suis, que je suis Ladybug... Il ne doit jamais savoir.

- Luka je suis désolée.

- C'est pas ta faute tu sais. Il sourit en sortant du lit, seulement vêtu de son boxer.

- Tu te lèves déjà ? Je l'interroge un peu perdue.

- Oui, il est bientôt 7h00 ma mélodie. Il baille en s'étirant.

Il enfile son jean et reviens sur le lit, m'embrassant avec chasteté.
Mon corps se presse automatiquement contre le sien et je me détends enfin.

J'aime le sentir contre moi.
Son odeur, ses mains glissant sur ma peau, il m'apaise...

- J'ai envie de toi. Il susurre contre mon oreille.

- Tu ne devais pas partir au boulot ? Je lui répond taquine.

Il soupire embêté et se décolle de moi avec une bosse trahissant son excitation au niveau de sa ceinture, puis il hoche faiblement de la tête.

- Tu me fais perdre le sens des priorités... Je te dépose quelque part ? Il demande en finissant de s'habiller.

Je m'extirpe du lit à mon tour et regarde mon agenda.
L'exposition de la famille Bourgeois n'est pas avant le mois prochain... Ça me laisse du temps libre.

- Je vais peut-être faire un tour vers la tour Eiffel... Ça fait un moment que je n'y ai pas mis les pieds.

- Je te dépose, c'est sur ma route. Il m'informe en filant dans la salle de bain.

Quelques minutes plus tard, nous partons.
Il me conduit en vélo jusqu'à la tour Eiffel.

J'ai le cœur qui me dicte d'y aller...
Mais pourquoi ?

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