IV : Celui qui Rit
La foule est de plus en plus dense la en bas. Je ne sais pas quoi faire, j'ai les mains qui tremblent de peur. Ma tête me fait mal à mesure que mon stress monte, je ne sais pas quoi faire. Ils me fixent tous silencieusement sans rien dire, je sens leur centaine, leur millier d'yeux poser sur moi qui me traverse, qui me déchire.
Un sinistre bruit de chaîne qui traine sur le sol se fait maintenant entendre, il est de plus en plus proche : mes geôliers sont venus me chercher. Ils sont maintenant mêlé à la foule et ils me font un signe du doigt m'ordonnant de les rejoindre, la foule fait la même chose et désormais je constate avec effroi que mes voisins aussi depuis leur balcon me fixent avec ce même regard sombre et vide.
Je n'ai aucune échappatoire et je descends vers eux le cœur lourd et résigné à la sentence inconnue qui m'est réservé car je n'ai jamais vu ni entendu ce qui arrivait au criminel de mon genre. Je sais seulement que je vais être conduit jusqu'au dômechnéen.
J'ai de plus en plus mal à la tête à mesure que nous approchons du gigantesque édifice et de son horloge si singulière, si unique avec son grand cadran comportant au total six heures et dominant toute la ville et ses habitants. J'ai même l'impression d'entendre un rire sinistre, hystérique et incessant.
Mes geôliers m'ordonne de passer la grande porte d'or et alors que je la franchis, je suis parcouru d'un sentiment d'horreur et de dégoût quand je sens s'introduire dans mes narines l'odeur inqualifiable d'un puissant souffle chaud et fétide. Mais ce n'est rien face à la terrible vérité qui me fait désormais face : un millier d'yeux sombre et globuleux posé sur la grand tête monstrueuse d'une bête arachnèenne dont les deux crochet acérées cache une bouche pleine de dents pointus degoulinante de sang et de chair.
C'est à cet instant qu'un voile d'illusion se dissipa et que je pouvais à nouveau l'entendre : ce rire qui avait plongé le monde entier dans la terreur et le désespoir, ce rire qui prit la vie à des milliard d'êtres vivants à travers le monde, ce rire qui nous a soumis et fait perdre la raison. Je me souviens desormais de Celui qui Rit.
Je peux le voir assis sur la tête de cette bête ignole entouré par ses trois sinistres serviteurs : les apôtres de la damnation. Celui qui rit m'observe, me nargue car il sait que je ne peux rien contre lui. Je lui suis soumis moi celui qui lui avait fait face le plus ardemment par le passé, qui avait créé et mené l'étincelle de l'espoir.
Il ordonna a sa creature qu'il avait nommée "La Lady" de les faire descendre. Celui qui Ri a une allure presque vampirique : des cheveux sombre gominé, un visage pâle sur lequel était posé des yeux d'un bleu écrasant creusé par des cernes noirâtre et sanguine. Son corps est long et squelettique et lorsque sur son visage ce dessine ce sourire déchiqueté, il m'est à ce moment très difficile de ne pas sombrer face à cette image de pure folie.
Il est maintenant tout près et je peux sentir son souffle glacé sur ma figure. Il me demande si entendre de nouveau son rire me faisait plaisir. Si avoir repris conscience de la réalité était mieux que d'être contrôlé et enfin si je trouvais la Lady sublime.
Je me sens si faible et bien incapable de lui répondre tandis que lui, je le sais se delecte de ma confusion avec grand plaisir.
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