CHAPITRE XLIV

Je erre dans les rues de Paris, tranquillement. Le brouhaha des conversations, des voitures, des cris et des pleurs ne m'atteint pas.
Je marche, un pauvre sourire au lèvres. Qu'il m'ai repoussé ne me gêne pas. Il m'a remis à ma place, critiqué, fait me remettre moi même en question.
Il a fait ça bien, et l'étincelle qui brillait dans son regard malgré tout m'interdit de pleurer.
M'interdit de m'apitoyer sur mon sort.
Comment le pourrais-je ?
C'est ma faute, et je ne compte pas me dérober.
Je ne l'aurais sûrement pas autant aimé si un simple "désolé" avait suffit à effacer ma connerie.
Ça me fait mal. Tellement mal. Je voudrais le supplier de me pardonner à genoux, qu'il me console et accepte mes excuses. Je ne veut pas réfléchir, m'éloigner de lui encore.
Mais je sais que c'est nécessaire.
Que je dois me remettre en question. Remettre en question mes idées préconçues et mes envies.
Et c'est ce que je fis.
Longuement.
Réfléchissant à chaque heure du jour, et la plupart de celle de la nuit.
J'avais promis de reprendre les stream et c'est ce que je faisais.
Tout les soirs, sauf le mercredi.
Je pensais être sur de moi et n'avait même pas profité de la semaine qu'il m'avait offert pour réfléchir.
Penser à lui nuit et jours mais en m'interdisant tout contact, ne plus parler avec lui, ne même plus lui écrire, était une torture. Mais je le faisais, parce que je savais que c'était nécessaire...
Je voulais me remettre en question entièrement, et notre relation aussi, depuis le tout début.
Ça me pris un mois. Un fucking mois avant d'être parfaitement sur de moi.
Et ce que j'étais près à faire pour l'avoir... Tout. Absolument tout ce qui serait nécessaire. Je le voulais plus que tout au près de moi, à rire, parler, s'aimer, baiser.
Le choc que je m'étais pris quand je m'étais rendu compte que finalement... J'étais pas si sur que ça d'être actif...
Quand entrain de me branler devant un porno gay, et qu'au bord de la jouissance j'avais crié "Prends moi Thomaaas".
C'était il y a un peu plus de deux semaines.
Je rigolais légèrement en me souvenant de ça en sonnant.
Et après plus de deux mois sans avoir vraiment baiser..
J'avais le feu au cul...
Mon petit Thomas...
Je le vis ouvrir en souriant.
Il sembla légèrement étonné de me voir là, je ne l'avais même pas prévenu -oups...- et ça me fit sourire.
Je le poussais dans son propre appart et viens directement embrasser ses lèvres.
- Merci
- De quoi ?
- D'être toi...

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Je passe la main à Kya pour les preuves d'amour et les longs monologues vu que je sais pas faire xD
#JeFabriqueLesCartons

À+ en commes

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