Soirée sucrée - BakuDeku


Une dure journée de travail ? Non, c'était bien pire que ça. Il était beaucoup trop épuisé pour penser à autre chose qu'à son bain chaud et son lit moelleux.

Aujourd'hui, exceptionnellement, il avait été attribué à un quartier en particulier, jugé assez chaud ces derniers mois. Bien évidemment, le blond s'était donc attendu à de l'action et des explosions, mais il n'en était rien. Car oui, aujourd'hui, même les vilains avaient autre chose de plus important à faire. Quel était l'idiot qui avait inventé la Saint-Valentin ? Une fête commerciale où les couples s'offraient des présents et roucoulaient dans les restaurants. En sommes, Katsuki avait eu une journée de merde, soyons honnête.

Un homme avait littéralement flambé sa cuisine en essayant de cuisine pour sa belle. Un couple avait oublié d'éteindre les bougies parfumées dans le salon, résultat des courses, la moitié d'un immeuble en moins, et encore, ceci n'était que le début de sa matinée. Il était au bout du bout. Ses nerfs étaient à rude épreuve et pourtant, même si ces couples débiles et ces traditions lui sortaient par le nez, lui aussi il y pensait, et pour cause. Il avait aussi quelqu'un qui l'attendait à la maison.

Non, Dynamite n'avait pas une jolie jeune femme refaite de partout qui l'attendait dans une nuisette rouge. C'était l'exact opposé. Il imaginait déjà la scène, comme chaque jours, son petit nerd serait là, emmitouflé dans son plaid All Might, un thé à la main (ou un lait au chocolat quand on était à l'approche des fêtes), regardant la télé et l'attendant sagement. Cela aurait pu être ennuyeux, mais Katsuki n'échangerai cette routine pour rien au monde.

Déjà, si on lui avait dit qu'à l'aube de ses vingt quatre ans il serait en couple avec Deku, il aurait rit. Grassement, fortement, mais il aurait rit. Cela faisait exactement sept ans qu'ils étaient en couple, une prouesse, sans aucun doute. De plus, même si ils ne faisaient rien d'exaltant pour la Saint-Valentin, cette date marquait surtout le jour où ils avaient eu leur premier rendez-vous amoureux. Quel jour cela avait été. Il ne pensait pas que quelqu'un pouvait l'aimer lui, surtout avec son caractère. Il avait évolué en grandissant, changé même. C'était légèrement, mais il savait que Izuku l'avait remarqué.

En repensant à cette première Saint-Valentin, Katsuki avait un sourire discret.

Le nerd, alors que la classe allait commencé, lui avait timidement tapoté l'épaule. Autour d'eux, leurs camarades recevaient des présents, ou en donnaient à d'autres. Katsuki n'avait rien reçu, contrairement à Izuku. Mais le nerd avait autre chose en tête. Se retournant dans le but de lui hurler dessus, comme il faisait à chaque fois, que ne fut sa surprise de voir un petit nerd se tenant maladroitement debout devant lui. Dans ses mains, une carte griffonnée à la main qu'il tendait en baissant la tête. Il était rouge jusqu'aux oreilles et ne disait rien. Leurs camarades avaient vus la scène, et pour eux, c'était simplement un rival qui tentait d'enterrer la hache de guerre. Mais il n'en était rien. Katsuki savait lui. Il connaissait Izuku beaucoup trop bien. Il lui avait arraché la carte des mains, se retournant avec hâte. Il entendait les autres prendre place alors que Aizawa-sensei faisait son entrée, et il avait fourré la carte dans sa poche avec rage. Izuku n'avait rien loupé et, au fond de lui, son petit cœur de nerd s'était brisé.

Ce que personne n'avait vu, c'était la couleur rosée qu'avaient prit les joues du blond. Oui, cette attention qui était une première avait touché l'explosif en plein cœur. Que ce soit un garçon, il s'en fichait, mais que ce soit le nerd, cela semblait lui faire plaisir. Merde. La carte lui avait plut.

À l'heure de midi, réfugié dans son coin, il avait lu cette fameuse carte. Écrite à la main, elle était digne d'un enfant. Des petits dessins, quelques cœurs, mais surtout, un petit texte bien brodé. C'était bien l'œuvre du nerd, puisqu'il avait reconnu son écriture. L'une de ses phrases était très direct. Un rendez-vous cette après-midi, après les cours. Il l'attendrai devant le portail. Katsuki avait sourit, une nouvelle fois. Au fond, cela le touchait. Il avait toujours trouvé Izuku intéressant. Passé de rivaux à amis, puis de amis à amants. C'était quelque chose qui le chamboulait, mais l'intéressait.

Quand ils étaient petits, c'était ses cheveux qui l'attirait. En grandissant, c'était ses grands yeux verts. C'était cette attirance, qui avait transformé Katsuki en monstre. Il voulait qu'Izuku dépende de lui, ne voit que lui. Ah, quel débile il avait été.

L'après-midi même, quand les cours étaient terminés, Izuku l'attendait bel et bien de pied ferme. Quand Katsuki arrivait à sa hauteur, le vert bredouillait, puis l'incitait à le suivre. Sans surprise, ils s'étaient retrouvés à Akihabara. Ils avaient passés une après-midi typique d'otaku. Jeux d'arcades, shopping, snacks en tout genre puis film de super-héros. En soit, Katsuki s'était bien amusé, et vu les yeux pétillants de Izuku, lui aussi.

Après cette journée, sans grande surprise, si Katsuki n'avait pas émit l'hypothèse de réitérer l'opération, Izuku n'aurait pas essayé. Katsuki n'était pas un romantique, encore moins un homme galant. Mais il savait bien que le White day, ce serait à lui de donner quelque chose au vert. Il avait donc opté pour un cadeau qui marquerai le coup sans être trop. Dans une boîte blanche rectangulaire, Izuku avait tenté de retenir ses larmes en voyant une gourmette en argent. Cela avait intérêt à lui plaire car ce cadeau lui avait coûté un bras. Il avait d'ailleurs été surpris, et pas qu'un peu, quand Izuku s'était jeté dans ses bras. La gourmette lui plaisait plus que tout. Gravé à l'intérieur, "Katchan&Deku" était écrit en lettre d'or. Face à tant de fougue, il fallait de longues secondes à Katsuki pour savoir quoi faire, car il n'avait pas l'habitude avec l'affection. Il avait déposé avec précaution ses mains dans le dos du vert et avait froncé les sourcils. Qu'il était mince malgré ses muscles. Une constatation qui lui plaisait.

Peu après, ils annonçaient leur mise en couple à leurs amis. Allez savoir pourquoi, Denki et Minoru s'étaient mit à pleurer. Tsuyu et Yuga avaient dit bonne chance à Izuku, et Eijiro et Sero avaient félicité l'explosif.

Alors oui, sept longues années s'étaient écoulés et ils étaient toujours ensemble. Le secret de leur réussite ? Être soi-même, sans doute.

Au final, Katsuki avait offert tout de même un cadeau à Izuku chaque année. Quand il lui avait offert la boîte de chocolat, c'était uniquement parce qu'il y avait des promotions et rien d'autre. Quand il lui avait offert le bouquet de roses rouges, c'était uniquement parce que la vendeuse lui faisait pitié, rien d'autre. Quand il lui avait offert le petit chaton, deux ans plus tôt, c'était uniquement parce que l'animal marchait sans but dans une rue adjacente à leur appartement, rien d'autre. Oui, Katsuki aimait lui faire des cadeaux, car il aimait son sourire. Mais cela lui écorcherait le visage de lui dire.

Néanmoins, cette année, il n'avait rien. Aucune excuse, aucun cadeau. Le temps, il en avait eu, les idées, beaucoup moins. Cela ne faisait que sept et pourtant, il avait déjà épuisé tout son stock. C'était vraiment chiant toutes ces fêtes. Les anniversaires, Noël, la Saint-Valentin. Il allait finir épuisé avant l'heure.

D'un pas rapide, son sac à la main, le voilà déjà devant chez eux. Le seul appartement encore allumé était le leur. Il était déjà plus de vingt-deux heures, il avait traîné aujourd'hui. Dans les escaliers, une idée lui était venu. Après tout, ils étaient un couple comme un autre. Ils pouvaient très bien passer la soirée à ne rien faire puis la finir au lit, les vêtements en moins. Un sourire carnassier prenait place sur son visage à la simple pensée de son nerd étendu nu sur leur lit. Deux jours qu'ils n'avaient rien fait, son corps lui manquait déjà. Sans savoir pourquoi, il repensait à leur première fois. Un vrai fiasco. La précipitation additionné au manque d'expérience, il avait faillit le déchirer, littéralement. Cette expérience avait refroidi Izuku, et pas qu'un peu. Interdiction d'entrer dans sa chambre pendant deux semaines, le blond s'en était mordu les doigts. Mais après cette mise à pied, il s'était mit à étudier. Avec l'aide de Yuga, qui savait tenir sa langue, le français l'avait aidé de bien des manières. Lubrifiant, préservatifs, cours sur les zones érogènes et sur les différentes positions. Il ne voulait pas savoir comment il savait tout ça, mais il lui en était reconnaissant. Ils avaient passés la meilleure nuit d'une longue série.

Retirant la clé de la serrure, puis enlevant ses chaussures, il perdait son sac de son épaule. Où était son nerd ? Leur appartement n'était pas très grand, pour cause. Le couloir donnait directement sur leur salon, et alors que Izuku était censé l'attendre emmitouflé comme presque chaque soirs, il n'en était rien. Un grand vide, personne. D'un pas rageur, il pénétrait dans la pièce. Pas de tasse chaude, pas de couverture, et une télé éteinte. C'est quoi ce bordel ?

Comme un animal traquant sa proie, il humait l'air car une odeur le faisait froncer les sourcils. Une légère odeur de brûlé. Le nerd dans SA cuisine ? Les choses étaient pourtant clair, interdiction d'y mettre les pieds sauf pour manger ses repas, et boire. Alors que faisait-il là-bas ? Voulant avoir le fin mot de l'histoire, il fonçait à grande enjambée.

Quand il entrait enfin dans la cuisine, poussant le petit rideau beige, c'était une scène inattendue qui l'attendait. Un nerd très dévêtu, portant uniquement son tablier, était debout près de la table. La pièce était légèrement en désordre, mais rien de grave. Sur la table, quelques ingrédients attiraient son attention. Une chantilly faite maison, du chocolat fondu et un bol remplie de fruit rouge. Depuis quand avaient-ils une nappe blanche sur leur table ? Il n'était pas sûr de ce que le nerd prévoyait, car avec lui, il ne fallait jamais être sûr de rien. Mais ce petit cul qui se trémoussait devant lui, cela le rendait dingue. Il les voyait s'agiter, au même rythme que le bras de Izuku s'affairait à nettoyer le plan de travail. Et puis, son sexe, ses petites bourses pleines, de là où il était, il avait vu sur le plus appétissant.

N'en pouvant plus d'attendre et de se poser mil et une question, il raclait sa gorge pour se faire remarquer. L'effet était plus qu'efficace. Le vert sursautait violemment. Il se retournait tellement vite que Katsuki jurait avoir vu son sexe voler au vent. Fichu tablier.

- Ka-Katchan ? Le dit Katchan s'avançait vers le vert tout tremblant, et sans prévenir, plaquait rudement ses lèvres contre les siennes. Sa main trouvait place dans le bas de son dos, à la limite de son fessier, alors que leurs lèvres bougeaient ensemble avec vigueur. Leur dernier baiser remontait déjà à ce matin, et cela lui avait manqué. Tu aurais pu t'annoncer.

Katsuki arborait encore un sourire pervers, alors que ses doigts frôlaient le haut de ses fesses.

- Tadaïma. Disait-il dans le creux du cou de son amant, guettant sa réaction. Il voyait ses poils remuer, et son corps devenir mou dans ses bras. Il l'aimait également pour ses réactions attendrissantes. Izuku le rendait guimauve et bizarrement, il aimait ça.

- Tu es bête, Katchan. Se reprenait Izuku en tapant l'épaule du blond. Ils avaient beaux être aussi fort l'un que l'autre, Izuku se laissait souvent aller dans les bras de son amant.

- Pas plus que toi. Il déposait un baiser sous son oreille et récoltait un doux miaulement. Cela ne venait pas de Junior Might, leur chat, mais bel et bien de Izuku. D'ailleurs, ce dernier dormait à point fermé dans son arbre, ignorant ses propriétaires. Il avait l'habitude de les voir se jeter dessus, ou de se jeter des choses à la figure. D'ailleurs, ce fut Eijiro, lors d'une visite à l'improviste, qui avait remarqué que leur chat, en plus d'être fainéant au possible, soupirait. Une remarque qui faisait rire le couple. Dis moi plutôt ce que tu trafique.

Les oreilles de Izuku viraient aux rouges alors qu'il détournait le regard. Qu'il avait honte actuellement. Il aurait aimé que Katsuki rentre plus tard, beaucoup plus tard. Il aurait alors eu le temps de se préparer psychologiquement. Ce n'est pas comme si il préparait cette soirée depuis des jours et qu'il y était depuis ce matin. Mais maintenant qu'il avait son amant devant lui, la chose était plus complexe. Est-ce que Katsuki allait aimer ?

- Et bien, je voulais marquer le coup. Cela fait sept ans que nous sommes ensemble, ce n'est pas rien. Malgré leur proximité, Izuku baissait les yeux. Leur torse se frôlait et leur souffle se mélangeait. La tension était monté d'un cran. J'ai lu ça dans un magazine à l'agence et, j'avais envie d'essayer.

- Dans un magazine, hein ? Katsuki reculait, prenant soin de rouler des hanches. Il faisait reculer une chaise, et prenait place sur cette dernière. Il croisait les jambes ainsi que ses bras, après avoir réajusté son col roulé. Et bien, qu'est-ce que tu attends ? Izuku fronçait les sourcils sans bouger. Montre moi.

Izuku rougissait cette fois-ci jusqu'à son cou en voyant son regard prédateur braqué sur lui. Il avalait difficilement sa salive, et dans un mouvement lent, il avait mit sa main derrière son dos et avait défait le tablier de l'explosif. Il le retirait complètement, le laissant dans un coin de la pièce. Il se retrouvait nu et exposé en plein milieu de la cuisine. Sans s'en apercevoir, Katsuki passait sa langue sur ses lèvres, se délectant de ce spectacle totalement inédit.

Le sexe de Izuku prenait un peu de vigueur en voyant les yeux rouges passer encore et encore sur son corps. Il plaquait timidement ses mains sur sa verge pour la cacher. C'était bête comme réaction, car Katsuki l'avait vu sous tous les angles.

Il s'asseyait sur la table, et se couchait entièrement dessus. Il remerciait le ciel que cette dernière soit aussi solide pour le supporter. Bien installé, la nappe assez douce pour lui empêcher de se faire mal au dos, il levait ses jambes et posait également les pieds sur le bord de la table en bois. Il se retrouvait les jambes grandement écartées, son trou à découvert. Si Katsuki n'avait pas été aussi patient, envieux de voir la suite, il se serait jeté à genoux et aurait lapé ce trou avec force.

- Katchan... L'appelait Izuku. Il comprenait que ce dernier était allé aussi loin qu'il le pouvait. Sa timidité l'empêchait de faire plus. Cela ne déplaisait pas au blond qui comprenait qu'il pouvait entrer en scène. Il se trouvait alors le bassin plaqué contre la table, ses mains reposant autour de ses reins nus. Sa verge s'était réveillé avec si peu, c'était fou. Il ne savait pas si c'était son corps qui lui faisait cet effet ou le spectacle qui lui offrait. En voyant le chocolat sur sa gauche, et la chantilly sur sa droite, il comprenait la suite des événements. Il aimait les épices, mais un Izuku à la chantilly, c'était un fantasme plus qu'excitant.

- Laisse moi te guider. Disait l'explosif d'une voix suave, s'abaissant pour suçoter un téton laissé à l'abandon. Le vert gémissait, et passait ses jambes autour des hanches de Katsuki. D'un mouvement sec, il plaquait leur bassin ensemble et ils gémissaient de concert.

D'une main discrète, il avait pris le bol rempli de chocolat et avait reculé pour avoir une belle vue sur son torse. Izuku avait passé son bras sous sa tête tandis que l'autre était pendu dans le vide. Souriant grandement, et vérifiant que le chocolat soit tiède, Katsuki versait l'intégralité du récipient sur son amant. Izuku avait eut un sursaut, son dos se décollant légèrement de la table, et il posait sa main sur le bras du blond.

- J'ai hâte de te manger. Izuku gémissait d'appréhension, et fermait brusquement les yeux en sentant sa langue chaude sur sa peau chocolatée.

Katsuki avait fait un chemin de chocolat, passant de son torse à son aine, prenant soin de contourner ses tétons. Il allait se régaler.

Sans attendre, il retirait son col roulé, puis son pantalon, restant simplement en boxer noir. Il reprenait sa place initial et plaçait les jambes de Izuku autour de ses hanches. Il se penchait, langue en avant, et commençait à déguster. De la pointe de son muscle, il retraçait la ligne chocolatée, ignorant les écoulements sur les côtes de Izuku. Il mordillait ses tétons, embrassait son ventre plat, et terminait par son nombril hypersensible. Il s'appliquait à faire pénétrer sa langue et à récolter tout le chocolat que sa bouche trouvait. Izuku s'était mit à geindre, car Katsuki touchait partout sauf l'endroit où il en avait le plus envie. Cette réaction avait ravis le blond qui souriait tout en léchant le corps sucré.

- Katchan, c'est trop bon... Il mettait ses mains dans les cheveux en pétard, se délectant de leur douceur, et pressait sa tête contre son ventre, l'incitant silencieusement à aller plus bas. Katsuki comprenait le message et se mettait à genoux, sans honte. Izuku se relevait sur ses coudes pour regarder son compagnon à l'œuvre.

Katsuki écartait les jambes blanches parsemées de cicatrices, et faisait glisser ses mains sur la chaire tendre des cuisses. Il remontait encore plus loin, jusqu'à arriver à ses petites bourses. Il les faisait rouler entre ses doigts, appréciant leur douceur. Il relevait le petit paquet, et dévoilait une entrée imberbe, semblant pomper dans le vide. Il se léchait encore les lèvres, ayant hâte de le goûter.

- Katchan, s'il te plaît... Quémandait Izuku en mordillant ses doigts.

- S'il te plaît quoi ? Il s'avançait, son visage à quelques centimètres du membre érigé, et soufflait sur le gland rougit.

- Suces-moi. Il fermait les yeux, honteux de sa demande. Katsuki adorait faire ça. Il exigeait l'entendre demander, supplier. Et bizarrement, cela excitait Izuku.

Le blond ne se faisait pas prier. De ses doigts, il amenait le sexe devant lui, et louchait sur la fente de son gland. Il retraçait la dite fente avec sa langue, et récoltait une goutte de semence salée. Enivré par ce goût, il se jetait sur la verge et se mettait à sucer avec ferveur. Izuku n'était pas long, heureusement sinon il n'aurait plus de gorge, mais il était plutôt épais. Sa langue supportait sans mal le poids de son sexe tandis qu'il allait et venait, écrasant son nez contre son bas ventre. Les doigts de Izuku trouvaient leurs places dans les mèches rebelles, incitant Katsuki à sucer plus fort, plus loin. Des bruits de bouches obscènes remplissaient la pièce, ainsi que des gémissement des deux amants. Se sentant venir, Izuku faisait reculer Katsuki dans le but de passer au dessert.

Il relevait ses jambes, les tenant de ses bras, tandis que Katsuki essuyait sa bouche. Son propre sexe emprisonné dans son boxer criait à la délivrance. Délivrance qui lui offrait en l'enlevant sans l'arracher, une grande première. Il déposait instinctivement ses mains sur les fesses pleines, laissant son sexe frotter contre l'entrée palpitante.

Ils avaient beau le faire assez souvent et cela depuis longtemps, Katsuki savait que Izuku avait besoin d'une préparation. Ce n'est pas que Katsuki était gâté par la nature, mais on ne pouvait pas nier qu'il était bien membré. Il ne s'en vantait pas personnellement, car la seule personne qui posait ses mains dessus était Izuku et personne d'autre. Il commençait à se masturber tout en regardant Izuku exposé. Autour d'eux il ne restait que les fruits et la chantilly. Il savait déjà ce qu'il allait utiliser pour le préparer.

Avec deux de ses doigts, il prenait une bonne noisette de chantilly, et directement, l'appliquait sur le trou de son amant. Le vert sursautait, ne s'attendant pas à être préparé. Il avait tout mis en place pour que Katsuki le prenne maintenant.

- Katchan... Izuku se mordait la lèvre, tenant toujours ses jambes. Entendant son prénom d'une voix aussi tremblante, il arrêtait tout mouvement. Deux de ses doigts avaient déjà envahis l'antre chaude, la remplissant de chantilly.

- Je t'ai fais mal ? Demandait-il immédiatement, caressant une cuisse de sa main libre.

- Non, au contraire. Sa phrase terminée, Izuku ressentait les doigts bouger. C'est juste que, tu n'as pas à faire ça.

- Bien sûr que si. Disait-il immédiatement. Je veux que tu sois humide et écarté pour moi. Il est vrai qu'il avait aussi envie de goûter à son trou remplie de chantilly mais il s'était dit que c'était pour une autre fois.

- Mais, je me suis déjà préparé. Un blanc suivit durant lequel Katsuki imaginait la scène. Izuku sous la douche, ses doigts fourrant son corps pour se dilater. Ou bien l'avait-il fait dans la cuisine avant qu'il ne rentre ? En tout cas, cette phrase ne le laissait pas de marbre puisque brusquement, il entrait quatre doigts et n'était pas surpris de voir son trou les accueillir avec plaisir. Il s'était bel et bien préparé. Il était dilaté comme il le fallait, assez pour l'accueillir et pas trop pour qu'il puisse être encore serré.

- Relève tes jambes. Disait-il d'une voix rauque. Izuku le faisait, docile, se retrouvant avec les jambes sur les épaules de son amant. Katsuki prenait place sur la table, déposant ses mains autour de la tête du vert. Son gland frottait l'entrée sucrée, envieux de s'enfoncer. Plusieurs fois, il butait, se frottant sans entrer. Cette torture les faisait gémir ensemble.

Ne tenant plus, quand Katsuki sentait que sa verge était parfaitement alignée à son corps, il entrait en lui en une seule poussée, l'ouvrant férocement. Izuku gémissait une litanie de Katchan, avant d'agripper sa nuque pour l'embrasser. Leur langue pouvaient enfin se retrouver, se cajolant tendrement.

Commençait alors un divin ballet. Katsuki s'enfonçait en lui en de grande poussé, à un rythme soutenu. Leur peau claquait ensemble, créant des sons obscènes dans la cuisine. Les bourses du blond se retrouvaient compressés contre les fesses de Izuku à chaque mouvement. Le sexe du vert quant à lui, avait une main ferme et puissante qui s'occupait à le masturber. Heureusement que Katsuki n'avait pas trop chaud et ne suait pas, ce n'était pas le moment d'exploser.

Ne tenant plus, il plaçait les jambes de Izuku autour de ses reins et collait leur corps ensemble, frottant leurs tétons les un contre les autres. Il déposait ses mains sous la tête du vert et ils faisaient l'amour collé l'un à l'autre.

C'était rare qu'ils changent de position, préférant faire l'amour les yeux dans les yeux. Quelques fois, Katsuki avait laissé à Izuku le privilège de le prendre. La seule contrainte était que cela soit Katsuki qui mène la danse. Cela avait plut à Izuku ce jour là, c'était un anniversaire inoubliable. Après tout, qui n'aimerait pas avoir un Katsuki s'empalant sur votre verge, le dos courbé, le sexe suintant, les yeux révulsés et la bouche grande ouverte ? Izuku adorait ça. Mais, à dire vrai, il préférait quand c'était le blond qui lui faisait l'amour. Il était inventif, impatient, et foutrement bon. Ce soir là, cela avait été assez rapide mais il se souvenait de certains soirs où les préliminaires avaient étés une vraie partie de plaisir. Izuku adorait quand Katsuki fourrait sa tête entre ses cuisses pour le lécher. Jamais il n'aurait pensé aimer ça, mais l'explosif lui avait fait découvrir bien des plaisirs.

Revenant au présent, les deux amants commençaient à arriver à leur limite.

Le corps de Izuku était sur le côté, Katsuki tenant ses cuisses pour qu'elles restent collées l'une à l'autre, alors qu'il s'enfonçait dans son fourreau chaud et humide de chantilly. Izuku avait encore des traces de chocolat et cette vision fit bander Katsuki encore plus. Le sentant grossir en lui, Izuku prit son sexe à pleine main, comprenant qu'ils allaient jouir ensemble. Gémissant leur nom, ou plutôt, leur surnom, le couple commençait à voir les étoiles.

Katsuki attrapait le fessier à pleine main, laissant sans aucun doute la trace de ses doigts sur la chaire, et besognait le petit trou sans ménagement. Izuku attrapait le bord de la table, pour dire de se tenir à quelque chose, et se laissait aller complètement, son corps bougeant dans tout les sens. Ne pouvant plus se retenir, Izuku jouissait sur la nappe blanche, sans même se toucher, la maculant de sperme épais. Katsuki sentait alors son fourreau se serrer, et à la vue de la jouissance d'Izuku, il poussait aussi loin qu'il le put pour le remplir abondamment. Il remplissait ses intestins autant que sa verge le lui permit avant de se retirer.

Debout devant la table, il regardait son œuvre.

Un petit nerd étendu nu, le sexe mou, son trou laissant échapper sa semence chaude. Il avait l'air de poser pour un magazine porno, avec son air béat. Katsuki était le moins épuisé des deux. Il plaquait ses cheveux en arrière et portait le vert dans ses bras. Ce dernier semblait se réveiller puisqu'il parlait d'une petite voix.

- Katchan, on doit nettoyer la cuisine. Ce dernier l'ignorait, et le déposait dans leur lit frais.

- On fera ça demain, la cuisine ne va pas s'envoler. Izuku paraissait étonné que Katsuki ne veuille pas faire le ménage, lui qui d'habitude arrachait les cheveux à quiconque faisait une tache dans la maison. Là tu vois, j'ai envie de profiter de toi et de ton corps.

Izuku souriait, et écartait les jambes immédiatement, dévoilant un sexe qui avait reprit de la vigueur, ainsi qu'un trou légèrement ouvert et humide.

- Alors viens me manger, Katchan.

Oh oui, il allait le manger, le dévorer même. Ils avaient toute la nuit pour ça, et même le matin. Katsuki était lancé, et Izuku commençait à devenir lubrique. Cette Saint-Valentin s'annonçait encore meilleure que les précédentes.

Soudain, il repensait aux fruits rouges. Une idée lui venait, même plusieurs en imaginant ce qu'il pouvait faire avec. Après tout, il ne fallait pas gâcher la nourriture.

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