Tendrement, il passe sa main dans les cheveux de son amant, se délectant de leur douceur. Son visage endormi fait partie des nombreuses choses qui le rend attendrissant. Shoto est fou de son homme. Chaque jour, il a l'impression de vivre un rêve éveillé, profitant de chaque secondes, de chaque minutes.

- Shoto ?

Sa voix à moitié cassée, ses yeux froncés, il est mignon à souhait. Shoto ne résiste pas pour l'embrasser tant qu'il est encore dans les vapes.

- Je ne me suis pas encore brossé les dents, ne m'embrasse pas.

- Ne dis pas n'importe quoi.

Le bicolore continue ses baisers, laissant une traînée humide le long de sa mâchoire. Son manège terminé, il colle son torse au sien pour lui offrir un immense sourire.

- Bonjour toi. Dit Shoto en passant sa main sur ses reins. Tu as bien dormi ?

- Moyennement, il me manque.

Shoto fait la moue en écoutant ces mots. À lui aussi il lui manque atrocement.

- Izuku, je suis désolé. S'excuse Shoto en embrassant sa tempe.

- Pourquoi t'excuses-tu ? Ce n'est pas ta faute.

- Mais tu préférerais être avec lui en ce moment, non ?

Izuku se redresse malgré la fatigue encore présente et plante ses yeux verts dans ceux de son amant.

- Ne dis pas n'importe quoi. Kacchan me manque, certes, mais je t'aime autant que lui.

Izuku voit bien que ses mots n'ont pas l'effet voulu. Shoto continue de regarder ailleurs, un étrange regard dans les yeux. Il prend donc lui-même l'initiative, malgré une timidité toujours présente, et l'embrasse doucement. Un simple contact d'une paire de lèvres humides contre une autre.

- Pourquoi tu te tracasse sur ce genre de chose dès le matin ?

Le vert s'installe sur le torse offert, posant ses bras sous son menton, plaçant ses jambes entre celles de son amant.

- Cela ne date pas d'aujourd'hui, ça fait un petit moment que ça me tracasse.

- Et tu aborde le sujet quand le principal concerné n'est pas là ?

- Tu sais bien à quel point c'est compliqué de parler avec lui, surtout quand c'est moi qui lui adresse la parole.

Izuku a soudainement un regard tendre, se rappelant sans mal à quel point malgré le fait qu'ils ont grandis, ils ont toujours du mal à se parler ouvertement.

- Tu sais bien que Kacchan fait son fière mais il a un cœur avec du sang qui coule, comme toi et moi. Vous êtes pareille tous les deux. Quand quelque chose vous tracasse, vous devenez taciturne.

Shoto passe une main distraite dans le dos de Izuku, appréciant les cicatrices sous ses doigts. Elles démontrent la force qu'a le détenteur du One for All. Cet homme peut surmonter n'importe quelle épreuve, mais dès qu'il s'agit de ses amants, c'est tout autre chose.

- Tu as sans doute raison.

Izuku commence à avoir un regard triste. Il s'est toujours sentit coupable de les avoir mit dans cette situation. C'est lui et seulement lui qui a créé ce couple atypique. Étant impossible de choisir entre son meilleur ami et son ami d'enfance, tous deux fous d'amour pour lui, il leur a proposé une idée folle : former un couple à trois. Il a fait cela par pure égoïsme et il le sait. Au départ, cela n'a pas été chose facile. Ils étaient sans cesse en compétition pour obtenir les faveurs de Izuku, mais après l'obtention de leur diplôme et leur emménagement, Izuku a vu une amélioration.

Cela fait quatre ans qu'ils forment ce couple et depuis quelques mois, Izuku n'a pas loupé une seule miette de ces changements. Kacchan n'est pas dans la même agence qu'eux et il finit toujours plus tard. Quand il rentre, il offre toujours un baiser à Izuku et un signe de tête à Shoto, plus par politesse qu'autre chose. Mais sans doute n'ont-ils pas remarqué mais maintenant, Kacchan offre également un baiser à Shoto. C'est un changement minime mais cela représente un énorme pas dans leur relation. Cela veut dire, dans un sens, qu'ils commencent enfin à s'apprécier.

Quand ils font l'amour, toujours à trois, Izuku est sans cesse au centre de l'attention. Shoto et Katsuki s'occupent de lui mais, jamais ils ne se touchent. Quelques baisers, des regards, mais jamais de contact. Ils font l'amour à Izuku, et c'est tout. Pourtant, une nouvelle fois cela a changé. La dernière fois qu'ils ont passé la nuit ensemble, qui remonte à déjà deux semaines, un mouvement a attiré l'attention de Izuku.

Étendu sur le lit, ventre contre le matelas, derrière lui Katsuki le prenait férocement alors que Shoto avait déjà jouit. Mais, alors que les coups devenaient plus puissant, l'explosif s'était mit à ralentir. À bout de souffle mais curieux, Izuku a regardé derrière lui. Une scène plus qu'excitante et inédite l'a rendu plus dur qu'il ne l'était déjà. Katsuki embrassait Shoto tout en passant une main sur sa verge qui reprenait de la vigueur.

Ils n'en ont jamais parlé car les deux concernés préfèrent les actes aux paroles mais Izuku sait qu'ils en ont besoin. Cela ne peut pas être dû seulement à l'excitation, il en est certain.

- Est-ce que tu m'aimes ?

Shoto sort de ses pensées, commençant à se rendormir.

- Bien évidemment que je t'aime.

Izuku sourit, enfonçant sa tête dans son torse.

- Est-ce que tu aimes Kacchan ?

Le bicolore fronce les sourcils.

- Pourquoi cette question ?

C'est un autre sujet sensible. Katsuki et Shoto lui disent sans cesse qu'ils l'aiment mais jamais ils ne se l'ont dit entre eux. S'aiment-ils, au moins ?

- C'est une question comme une autre.

- C'est intime comme question.

Le visage rouge, les yeux fuyant, Izuku a mit le doigt sur quelque chose de très intéressant.

- Si je disais oui, tu me détesterais ?

Izuku rigole discrètement, attendri face au regard troublé du bicolore.

- Comment pourrais-je t'en vouloir ? Nous sommes tous les trois liés, c'est une réaction normal.

Shoto serre plus fortement Izuku contre lui.

- J'aime Katsuki. Je l'aime de la même manière que mon cœur bat pour toi.

Izuku a un coup de chaud dans son corps tandis que son cœur se remplit de bonheur.

- C'est beau, Shoto.

Malgré les mots enfin dit, Shoto n'arrive pas à enlever le poids sur son cœur.

- Je ne pense pas qu'il ressente la même chose.

- Qu'est-ce qu'il te fait penser ça ?

Shoto, songeur, enfouie sa tête dans les cheveux verts sapins.

- Il ne me regarde pas comme il te regarde. Il ne m'embrasse pas comme il t'embrasse. Et...

- Et ?

- Il ne m'a jamais fait l'amour.

Le vert se dégage de l'emprise pour offrir un câlin chaleureux.

- Peut être parce que tu ne lui as jamais montré. Kacchan ne veut peut être pas te brusquer.

- N'essaie pas de voir du bonheur à chaque porte.

- Je connais Kacchan depuis plus longtemps que toi. J'ai finis par comprendre comment il fonctionne et puis, de toute manière, on ne peut pas aimer deux personnes de la même façon. L'amour éprouvé est différent mais il reste tout aussi fort.

Ils finissent par se taire, continuant de se câliner.

- Quand rentre-t-il ? Shoto caresse les reins de Izuku, profitant du moment.

- Dans deux jours, en fin d'après-midi.

- Pourquoi faut-il qu'il soit toujours loin de nous ?

- Tu dramatise, Shoto. Il part seulement une à deux fois tout les deux mois.

- C'est déjà trop. Il me manque.

- À moi aussi.

Un énième baiser suivi alors qu'ils ont du mal à quitter le lit.

- À quelle heure tu commences aujourd'hui ? Demande Izuku en se levant, faisant craquer son dos.

- Quatorze heure, et toi tu es en congés c'est ça ? Dit Shoto déjà debout.

- Oui, j'ai posé deux jours pour aller voir ma mère. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu.

Izuku ne le dira pas mais, il a un peu menti. Il a prit deux jours de congés mais pas forcément pour cette raison. En effet, le petit brocoli a une idée derrière la tête. Katsuki ne revient pas dans deux jours, mais aujourd'hui. Le fait que Shoto ait oublié la date exacte est parfait. Izuku ira chercher Katsuki à la gare, ni vu, ni connu, pour ensuite élaborer un plan avec ce dernier. Il faut absolument qu'il discute avec l'explosif pour mettre les choses au clair et cela, le plus vite possible.

- Je vais préparer le petit déjeuner. Izuku disparaît dans les couloirs de leur appartement, pour rejoindre la cuisine.

Il est bientôt onze heure, donc le mot petit déjeuner n'est peut être pas approprié. Il commence à préparer la table pour deux couverts. Des œufs au plat, des tartines grillées et un peu de ramen, Izuku sait que Shoto mangera sur le pouce pour arriver en avance et ainsi pouvoir partir plus tôt ce soir. Quand Katsuki part, car c'est toujours lui qui est en déplacement, Shoto essaie de combler le vide qu'a laissé le blond en étant au petit soin avec Izuku. Marque d'affection, baiser et câlin. Il fait tout pour donner l'impression que Katsuki est avec eux. Personne ne le sait mais, Katsuki est très câlin, et même un peu romantique. Il aime les dîners aux chandelles, les câlins dans le bain et les baisers sous la couette. En public, il est le parfait macho grognon alors qu'en faite, c'est un nounours au cœur tendre. Shoto et Izuku ont certain privilège et ils adorent ça.

- Tu as fait vite. Constate Izuku en voyant le bicolore, les cheveux légèrement humides, devant lui. Il est déjà vêtu de son costume, frais et pimpant.

- Plus vite parti, plus vite rentré.

Telle une machine, Shoto avale son déjeuner sans un mot, mise à part quelque bruit de pure plaisir. C'est rare de goûter à la cuisine du vert. Cette cuisine appartient à Katsuki qui en a fait son territoire. Interdiction d'y mettre les pieds. Les seuls moments où ils ont le droit de le faire c'est pour prendre à boire dans le réfrigérateur ou cuisiner quand l'explosif n'est pas là. Gare à celui qui outrepassera les règles.

- Tu pars déjà ?

Effectivement, le temps passe toujours plus vite en bonne compagnie. Izuku regarde tristement Shoto qui prend son téléphone sur le bureau.

- Il est bientôt treize heure.

- Mais nous sommes qu'à trente minutes à peine. Tu pourrais rester un peu plus.

Le vert donne un câlin au bicolore, toujours vêtu de son pyjama. Une édition limité à l'effigie de All Might que Katsuki lui a offert. Shoto lui rend son étreinte non sans un pincement au cœur.

- Je serais vite de retour, promis.

Un baiser dans les cheveux et quelques autres sur la bouche plus tard, et Shoto est déjà parti. Izuku déteste être seul. L'appartement lui semble bien vide.

Il part le pas lent dans la salle de bain dans le but de se laver, il fera la vaisselle plus tard.

_____

La vaisselle sèche dans l'évier, tandis que Izuku est fin prêt. Il a opté pour une tenue de ville passe partout. Son objectif de la journée est très simple. Attendre Katsuki à la gare, l'emmener dans un café pour discuter et mettre les choses au clair et ensuite, organiser une surprise pour le bicolore.

Maintenant qu'il connaît clairement les sentiments du bicolore pour le blond, Izuku veut que ces deux là soient enfin sincère avec eux même. Ras le bol de les voir se tourner autour et attendre d'être dans le lit pour s'autoriser un ou deux baisers. Cela fera plaisir à Izuku et cela leur fera sans doute du bien de pouvoir enfin être un vrai couple tous les trois.

Il regarde l'horloge et grimace. Si il ne se hâte pas il sera en retard et Katsuki déteste les retardataires.

Il enfile sa veste, sa paire de baskets et hop, le voilà envolé.

_____

Izuku regarde partout en se mettant sur la pointe des pieds. Plusieurs trains sont arrivés en même temps et résultat des courses, c'est la cohue. Le bouclé cherche des cheveux blonds en pétard et un regard rubis mais rien à faire, toujours aucun signe de lui. Il regarde son téléphone, en quête d'un signe de vie, mais il n'obtient rien. Il soupire tout en passant une main dans ses cheveux. À ce rythme là, son plan risque de tomber à l'eau.

- Deku ?

La voix caractéristique de Katsuki, suivit de son pseudonyme favoris, fait se retourner le vert. Étant plus grand que lui d'un bon dix centimètres, Katsuki a repéré la crinière caractériel du vert. Le petit brocoli a un énorme sourire suivi d'un halo lumineux derrière lui. Katsuki a anticipé ce manège en mettant ses lunettes de soleil sur le nez. Izuku rayonne toujours quand il le voit. Il ne sait pas si c'est mignon ou terriblement agaçant.

- Je t'ai manqué, le brocoli ?

Un câlin lui répond, suivit d'un baiser sur les lèvres. Rien à faire du monde autour d'eux.

- Terriblement.

Katsuki n'est pas du genre affectif en public mais là, même lui accepte l'attention. Deux semaines sans le voir, c'était long.

- Toi aussi tu m'as manqué.

Malgré ce tableau idyllique, Katsuki repère vite l'erreur. Un détail l'agace soudainement sans que même lui ne comprenne pourquoi.

- Où est Double Face ?

Izuku, sans quitter le torse du blond, relève la tête avec un étrange regard. Katsuki fronce les sourcils, une envie de crier le prend.

- Justement, si je t'ai proposé hier de venir te chercher c'est pour une bonne raison.

- Il nous quitte ?

Le "nous" fait frissonner Izuku sans qu'il ne puisse sans empêcher. C'est rare que Katsuki utilise ce pronom.

- Absolument pas. S'empresse t-il de le rassurer. Cela n'a rien à voir.

- Alors pourquoi il n'est pas venu me chercher lui aussi ? Il n'aime pas ma gueule ?

- Kacchan, ne t'énerves pas devant tout le monde.

De la fumée commence à sortir des paumes de l'explosif. Pourquoi Shoto n'est pas là ? Il peut comprendre qu'il ne l'apprécie toujours pas mais il peut quand-même faire l'effort de l'accueillir.

- Tu veux bien me suivre dans un endroit plus tranquille ? Propose le plus petit en entrelaçant ses doigts à ceux de son amant.

Malgré une certaine réticence, Katsuki le suit, sa valise à la main.

_____

Trente minutes qu'ils sont là, en chien de faïence, à se regarder dans les yeux. Le café choisi est à l'écart du monde et désert, parfait si il prend à Katsuki l'envie de faire un gratin de brocolis.

- Tu vas me dire ce qu'il se passe ? Je commence à en avoir marre d'attendre. Vous me cachez un amant ou quoi ?

Izuku faillit s'étrangler avec son smoothie.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Jamais de la vie.

- J'ai de quoi me poser des questions. Je n'ai pas le droit de rentrer chez moi après une mission de plus de deux semaines et Shoto n'est même pas là pour m'accueillir. C'est louche cette histoire.

Le vert commence à jouer avec sa paille, la trouvant soudainement plus intéressante. Katsuki voit bien que quelque chose ne va pas. Il pose sa main sur celle de son amant, caressant la peau de ses doigts.

- Deku... Qu'est-ce qu'il se passe ?

Le dit Deku lâche enfin sa paille et quitte la table des yeux. Les pupilles rubis de Katsuki sont inquiètes. Le voir ainsi rend Izuku coupable.

- Ce n'est rien de grave, c'est même tout le contraire. J'ai simplement peur de ta réaction.

Il est vrai qu'il est difficile de prévoir les réactions de l'explosif à l'avance. Soit il ne réagit pas du tout soit ce sera exagéré.

- Il s'est passé quelque chose durant mon absence ? Katsuki opte pour une voix tendre, étant prêt à tout essayer pour lui tirer les vers du nez et le mettre à l'aise.

- On peut dire ça comme ça.

- Tu as fais quelque chose ?

- Non...

- Shoto a fait quelque chose ?

Izuku hésite, ses yeux toujours plongés dans ceux du blond.

- Ce n'est pas quelque chose qu'il a fait mais plutôt qu'il a dit.

Katsuki a soudainement une légère peur. A-t-il été méchant envers Izuku ? Impossible. Shoto serait le dernier homme à faire du mal au vert. Alors, qu'est-ce que cela peut bien être ?

- Sur toi ? Demande Katsuki en se penchant un peu plus. Fichu table, si elle n'était pas là il l'aurait déjà prit dans ses bras.

- Non, sur toi, Kacchan.

Sur lui ? Qu'est-ce que ce fichue glaçon a-t-il pu encore sortir comme connerie ?

- Dis moi, promis je ne vais pas me fâcher.

Cela reste à voir. Si c'est vraiment une saloperie ou une insulte, Shoto va en prendre pour son grade.

Izuku prend les deux mains de Katsuki, les serrant fortement. Armé de son courage, il finit enfin par le dire.

- Shoto t'aime, Kacchan.

- Hein ?

Hein ? C'est la seule chose qui sort de sa bouche.

- Excuse moi, tu as dis quoi là ?

Izuku, coupable d'avoir trahit la confiance de son amant, ne sait plus où regarder. Il sent les mains de Katsuki le quitter et ce simple geste déchire son cœur. Pourtant, quand il pose enfin les yeux sur le blond après plusieurs minutes, il se retient de faire une remarque. Les yeux larmoyants, les joues rouges et la lèvre tremblante, Katsuki est gêné. Izuku sait à quel point c'est difficile de rendre l'explosif émotif mais le faire rougir, c'est bien une première.

- Kacchan ?

Le dit Kacchan pose sa main sur sa bouche, évitant le pire. Merde. Cette révélation plus qu'inattendu l'a touché en plein cœur. Shoto éprouve des sentiments pour lui ? C'est à peine croyable. Jamais il n'aurait parié là dessus, pensant être le seul à avoir le cœur qui bat pour lui.

- Tu ne dis pas ça pour me faire chier ?

Izuku a un sourire tendre.

- Bien sûr que non. Il m'en a parlé ce matin même et apparemment, ses sentiments sont là depuis un petit moment.

- Fait chier. Jure Katsuki en regardant dehors.

- Tu es dégoûté ? Demande Izuku, n'arrivant pas à déchiffrer les actions de son amant.

- Au contraire. Répondit Katsuki en reprenant un peu de contenance. Cela me fait putain de plaisir d'entendre ça.

Katsuki éprouve lui aussi de l'amour envers le bicolore et cela depuis leur emménagement. Il a toujours rêvé de le câliner de la même manière qu'il le fait avec Izuku mais à cause de sa fierté et de la peur de le perdre, il n'est jamais parvenu à prendre d'initiative. Les quelques baisers échangés durant leurs ébats ainsi que les mains baladeuses, il met cela sur le dos de l'excitation.

- Tu l'aimes aussi ?

Katsuki plante ses yeux dans les pupilles émeraudes du plus petit.

- Je vous aimes tout les deux de la même manière, Deku.

Izuku regarde ses pieds, heureux comme tout.

- Tu ne peux pas savoir à quel point cela me fait du bien d'entendre ces mots sortir de ta bouche.

Néanmoins, cela ne répond pas à toutes les questions de Katsuki.

- Cela n'enlève rien au fait qu'il n'est pas là.

- Oh oui, à propos de ça. Ce n'est pas parce qu'il ne voulait pas mais Shoto travaille aujourd'hui. Je voulais simplement lui faire la surprise de ton retour.

Katsuki fait la moue, peu convaincu.

- C'est juste ça ?

- Et bien, maintenant que je sais pour vos sentiments et que toi aussi, on devrait mettre les choses au clair avec Shoto je pense.

Katsuki croise les bras, un air bougon sur le visage.

- Ce n'est pas ma tasse de thé, les mots. Moi j'agis et toi tu parles. On va faire comme ça.

- Tu as une idée en tête ?

Katsuki sourit de manière machiavélique, une lueur dans le regard. Izuku comprend immédiatement, reconnaissant ce regard entre mil. La soirée s'annonce épicée.

_____

Cette journée était la plus longue que Shoto n'ai jamais eu. Le sort s'est acharné sur lui. Il n'a pas arrêté de courir à droite à gauche, et tout cela pour rien. Il a fait la ronde toute la journée pour absolument rien. Cela l'a vidé de toute ses forces.

Il a d'ailleurs perdu le sourire quand il a vu les décorations de Noël orner la ville. Sapins, étoiles et guirlandes. Sa propre agence a mit le paquet en terme de décorations. Cela a même plus déprimé Shoto qu'autre chose. Les fêtes sont la semaine prochaine, et il n'a rien préparé. À la simple idée de les passer séparées, son cœur se serre. Chaque années, ils vont dans leurs familles respective pour fêter Noël, mais cette fois ci, c'est différent. Shoto travaille et ne peut malheureusement pas retrouver ses proches. Il veut une seule chose, rester au lit toute la journée aux côtés de ses amants.

Une main sur la poignée, le visage tiré, il n'aspire qu'à une seule chose, prendre Izuku dans ses bras. Si Katsuki avait été avec lui, peut être qu'il aurait laissé sa tête se reposer sur son épaule. Encore deux jours à attendre avant de le revoir, Shoto devient fou.

Il prend enfin le courage de rentrer dans l'appartement, prenant soin de retirer ses chaussures au préalable.

- Tadaïma.

Il ne reçoit aucune réponse, alors il avance en direction du salon. Personne. Il entend un bruit dans la cuisine, Izuku doit être là-bas. Il pénétre dans la pièce.

- Tadaïma...

Il se tait, finissant sa phrase dans un murmure. Il croit rêver.

Devant lui, un Katsuki vêtu de son fidèle tablier de cuisine, avec seulement son short de pyjama sur le corps, se tenait dos à lui. Shoto a une vue prenante sur son dos. Des épaules larges, des muscles saillants parsemés de quelques cicatrices et une chute de rein appétissante. Le bicolore a en face de lui un homme magnifique.

- Okaeri.

Katsuki se retourne, une spatule en bois dans la main. Le tablier est si étroit au niveau de son torse que Shoto peut voir ses tétons pointer. Est-il en plein rêve ?

- Shoto, bon retour !

Izuku, tout guilleret, vient vers lui pour lui claquer un baiser bruyant sur la joue.

- Je... Tu...

Shoto ne sait ni quoi dire, ni quoi faire. Katsuki semble le trouver fort intéressant et de ce fait, il ne le lâche pas des yeux. Il est gêné, sans savoir pourquoi.

- Tu as dû avoir une longue journée, va te changer, je prépare la table.

Shoto, tel un automate, fait ce que Izuku lui dit.

Quand il est dans la salle de bain, il se remet à respirer normalement. Ses joues sont aussi rouges que ses cheveux. Qu'est ce que fait Katsuki ici ? Il ne comprend pas. Il se souvient de ce qu'il a avoué à Izuku ce matin et son visage rougit de plus belle. Quelle situation embarrassante. Au moment où ses yeux se sont posés sur son corps, il n'a pas pu empêcher son propre corps de réagir. C'est plus fort que lui, Katsuki est bel et bien un homme très musclé.

Il se déshabille et enfile sa tenue décontractée en quelques minutes. T-shirt blanc et jogging large, de quoi être bien à l'aise. Il regarde sa tête dans le miroir, et observe ses cernes. Il a vraiment triste mine. Son costume au sale, il ne tarde pas à sortir pour rejoindre la cuisine où la table est déjà dressée. Shoto reconnaît sans mal l'odeur du poulet frit et du riz. Les plats de Katsuki l'ont terriblement manqués.

Attablés, le silence règne. Comme toujours, Katsuki est en bout de table, Izuku à sa droite, Shoto à sa gauche.

- Il faudrait peut être penser à mettre une ou deux guirlandes sur les murs. La maison semble bien triste alors que les fêtes approchent.

Izuku enfourne un bout de poulet, attendant une réponse de ses compères.

- Pour ça il faudrait en acheter. Je te rappelle que l'on passe les fêtes avec nos familles donc on ne décore jamais la maison.

Un verre d'eau à la main, les coudes sur la table, Katsuki fronce les sourcils.

- Mais cette année, on est ensemble, n'est-ce pas, Shoto ?

Le concerné, plongé dans son repas, relève la tête un peu perdu.

- Je travaille le jour du réveillon mais le lendemain je suis en congé.

Un immense sourire illumine le visage de Izuku, tandis qu'un fin sourire pervers apparaît sur celui de Katsuki.

- J'ai hâte d'y être alors.

Le repas se continue sans encombre. Quelques regards discrets, une ou deux mains baladeuses, mais rien de plus. Shoto a bien vu leur échange de regard et s'est posé plusieurs questions. Quand le repas est terminé et la table nettoyée, c'est tout naturellement qu'ils vont au lit pour regarder la télévision. C'est Katsuki qui a eu l'idée d'une deuxième télé, prétextant que c'est pour son dos. En effet, Shoto et Izuku s'endorment systématiquement après un bon repas et quelques minutes de film et au final, c'est toujours à l'explosif de les amener au lit. Avoir la télé dans la chambre lui épargne un dos en miette. Ils se glissent sous la couette, Izuku a la télécommande pour ce soir. Cela annonce la couleur, ils vont encore regarder un film de super-héros.

Placé au centre, Katsuki sur sa gauche et Shoto sur sa droite, Izuku se love contre leur peau. Le lit a été importé de France car au Japon, il n'en existe aucun pouvant contenir trois personnes dont deux atteignent les 1m80. Celui ci est parfait car il permet aux trois amants de prendre autant de place qu'ils le souhaitent.

- Oï, ne pense pas que tu vas regarder ça !

Katsuki attrape la télécommande ou plutôt, l'arrache des mains de Izuku. Hors de question de regarder Iron Man une énième fois.

- Mais, je ne l'ai vu que vingt et une fois. Se justifie Izuku en essayant de reprendre l'objet convoité.

- Rien à foutre, on regarde autre chose.

Izuku se met à bouder ouvertement, tel un enfant. Shoto pose sa main sur sa cuisse, effectuant de légère pression. Le duo s'échange un regard et ils se comprennent immédiatement. Shoto tend la main pour effleurer l'épaule de Katsuki. Il ne sait pas si sa technique va fonctionner mais sans essayer, il ne peut pas savoir. Il caresse la peau tendre de son cou, descendant jusqu'à son épaule qu'il effleure de nouveau. Un frisson parcours la colonne de Katsuki, faisant se dresser ses poils. Il pivote sa tête et a l'erreur de regarder Shoto droit dans les yeux.

- Moi aussi je veux regarder le film, Katsuki.

Si Katsuki n'avait pas toute sa tête, il aurait juré avoir entendu Shoto miaulé son prénom. Obnubilé par son nouveau jouet, il ne fait pas attention quand Izuku récupère enfin l'objet de la discorde. Mais quand Shoto se met à sourire de toutes ses dents, il comprend qu'il s'est fait avoir. Grognon, il laisse passer pour cette fois. De toute manière, après une vingtaine de minutes de film, le même scénario se répète. Izuku s'endort le premier, suivit de près par Shoto. Katsuki éteint la télé, et s'installe lui aussi.

C'est fou à quel point leur odeur lui a manqué. Sucré pour Izuku et fruité pour Shoto. Dormir dans le lit tous les trois, cela lui a aussi manqué. Il n'aime pas particulièrement partir en déplacement mais cela lui permet de gagner en notoriété et surtout, d'avoir la possibilité de poser des congés plus souvent. C'est avec cette idée en tête qu'il a prit quelques jours pour la semaine de Noël, tout comme Izuku. Il a hâte d'être la semaine prochaine et de voir le visage de Shoto quand il découvrira sa surprise.

C'est avec cette pensée en tête qu'il s'endort, encerclant Izuku et déposant une main sur le visage de Shoto, par dessus le corps du plus petit.

_____

Shoto décide de se changer dans les vestiaires de l'agence, ayant envie de rentrer le plus vite possible. À ses côtés, Hanta et Denki se mettent à rire en le voyant aussi pressé.

- Tu as un train à prendre ? Se moque gentiment le cellophane en enfilant sa paire de bottes.

- Non, pas du tout. Mais on m'attend sans doute pour dîner.

Très peu de personnes sont au courant pour leur liaison. Les plus proches, évidemment. Également leur famille. Bien sûr, Hanta et Shoto étant amis, il est également dans la confidence. Denki quant à lui l'a apprit de Eijiro après avoir surprit le trio dans la douche commune à l'époque de l'internat. On peut remercier leur esprit ouvert et leur gentillesse pour prendre cette nouvelle aussi bien. Son père n'est pas contre, s'amusant même à savoir qui perdra en premier. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'ils ne vont pas se quitter de si tôt.

- Vous fêtez le réveillon tous les trois ? Demande Denki en s'asseyant sur le banc.

- Oui, et c'est une première. Confesse Shoto en s'asseyant à son tour. D'habitude, on va chez nos familles et on se retrouve le vingt six ou le vingt sept. Mais comme je travaille, ils ont revu le programme.

- Tu leur as acheté quoi ? Demanda Hanta, curieux comme une sourie.

- En faite, je n'ai rien acheté. C'est ça le problème. Avec le travail et le temps qu'y m'échappe, je n'ai rien trouvé.

Shoto se met à gratter sa nuque, gêné.

- Tu n'as pas à stresser pour ça. Apparemment, Katsuki n'aime pas spécialement recevoir des cadeaux. Après, tu peux toujours improviser mais je suis sûr qu'ils ont prévu quelque chose. Le rassure Hanta en finissant de s'habiller.

- C'est justement ça, le problème. Ils ont sans doute prévu une surprise ou je ne sais quoi et moi, je rentre bredouille.

Hanta vient poser sa main sur son épaule.

- Ne stresse pas pour rien, rentre chez toi et profite de ta soirée.

Toujours peu rassuré mais ayant envie de voir ses amants, Shoto dit au-revoir à ses collègues avant de foncer dehors. Il a envie de crier tellement il est heureux. Enfin un moment ensemble, mais surtout, enfin des fêtes à trois.

_____

Finalement, Shoto ne revient pas les mains vides. Sur le chemin du retour, un bouquet de fleurs a trouvé sa place dans ses bras. Il a eu la chance que la fleuriste au pied de leur immeuble soit encore ouverte après vingt heure un vingt quatre décembre. Sans savoir pourquoi ni comment, il est stressé comme pas possible. Comme le jour d'un premier rencard. Il a* la boule au ventre et une envie de vomir lui prend les tripes. Pourtant, quand il entre enfin dans l'appartement, c'est un grand silence qui l'accueille. Il dépose sa veste sur une chaise qui traîne là et pose le bouquet sur la table. C'est beaucoup trop calme pour être normal. Sont-ils sortis ? Shoto fronce les sourcils en pénétrant dans la chambre, toujours personne. Il fini par s'asseoir sur le lit, la tête basse. Ils l'ont finalement laissé seul. Pour un réveillon, on a connu mieux. Il a la furieuse envie de pleurer, son cœur subissant une vive douleur. Le grincement de la porte de la salle de bain le sort de ses songes. Lui qui a eu l'envie de pleurer quelques minutes auparavant, là ce n'est plus du tout le cas. Il se sent soudain bête, n'ayant pas pensé à la salle de bain.

Izuku et Katsuki en sortent mais ce n'est absolument pas comme si ils venaient de prendre une douche. Leur arrivée est organisé. Les cheveux rabattus en arrière, leur torse nu, ils ne portent qu'un boxer rouge fortement inspiré du costume du Père Noël. C'est complètement indécent et alléchant.

- Tu es rentré en avance, Shoto-kun.

Izuku avance en roulant des hanches. Il vient se mettre à califourchon sur Shoto, posant son fessier musclé contre un sexe qui ne va pas rester au repos trop longtemps.

- Izuku... Qu'est-ce que tu...

Il est coupé par une bouche qui en a marre d'attendre. Leurs lèvres se soudent, se redécouvrent. La chaleur dans la pièce monte d'un cran. Katsuki est spectateur d'un échange très chaud. Il vient agripper son sexe à travers le tissu, se sentant durcir soudainement. Trois semaines qu'ils n'ont rien fait, ses bourses sont gorgés. Katsuki est prêt à exploser. Izuku relâche la bouche de sa proie, un filet de bave reliant leur langue. Shoto est à bout de souffle et pourtant, il vient se jeter de nouveau sur Izuku, agrippant fermement ses fesses. Elles sont fermes à souhait.

Shoto finit par être allongé complètement sur le lit, Izuku le recouvrant tout entier.

- Vous êtes en train de m'oublier, là.

Katsuki déloge Izuku, qui finit sur le flanc près de ses amants.

- Tu es jaloux, Kacchan ?

Il ne répond pas, préférant se jeter à son tour sur Shoto. Ce dernier, ne s'y attendant absolument pas, met plusieurs secondes à réagir. Katsuki l'embrasse de son plein gré, Katsuki est jaloux ? L'explosif, plus féroce, ne laisse aucune minute de répit au bicolore. Il exploite sa bouche, enroulant sa langue avec la sienne. Ses mains commencent à se faire taquines, le déshabillant. Izuku vient vers eux, aidant Katsuki dans sa tâche. Bien vite, les trois amants finissent nus, s'embrassant tour à tour.

- Mais, pourquoi ce soir ?

Parvient à demander Shoto, le souffle court. Katsuki est logé entre ses cuisses, mordillant la chaire tendre pendant que Izuku joue avec ses tétons.

- Kacchan veut t'offrir un cadeau de Noël que tu n'oublieras jamais. Dit Izuku en léchant le téton offert, s'amusant à le sucer.

- Katsuki ?

Le blond se relève à genoux entre les cuisses du bicolore et remet ses cheveux en arrière. Shoto ravale sa salive en le voyant faire.

- Tu ne veux pas de moi ?

Shoto affronte le regard prédateur de l'explosif, le regardant s'immiscer entre ses jambes.

- J'ai toujours voulu de toi.

Izuku les regarde du coin de l'œil, attendant qu'ils se le disent enfin.

- À quel point ?

- Au point de te vouloir entre mes cuisses.

Katsuki sourit, soufflant sur la verge dressée. Shoto est tellement dur qu'il en souffre. Le blond attrape son sexe et présente son gland devant ses lèvres.

- Katsuki, je t'en prie...

C'est la première fois que Katsuki et Izuku voient Shoto dans cet état et cela leur plait. Le voir au bord de la jouissance, quémandant plus, c'est excitant à regarder.

- Dis le moi. Ordonne Katsuki en léchant la fente de son gland rouge.

- Si tu veux qu'il te fasse du bien, dis lui. Dit gentiment Izuku en mordillant son cou.

Shoto, poussé par son envie de jouir et sa frustration, agrippe le drap blanc en hurlant de désespoir.

- Je t'aime, Katsuki. Je t'aime alors je t'en supplie, fais moi jouir.

Aimant l'entendre le supplier mais surtout l'entendre dire je t'aime, Katsuki accède à sa requête. Il englobe sa verge d'un mouvement ample, étant habitué. Il peut se le permettre car Shoto a un sexe assez court mais épais. C'est la première fois en quatre ans qu'il peut toucher Shoto de cette manière et mon dieu, il se sent enfin complet. Il se met à suçoter son gland, passant sa langue autour de son sexe plusieurs fois.

- Kacchan, tu m'oublies.

Izuku se met dans la même position que Shoto, sur le dos, les jambes écartées. Katsuki tend la main et attrape le sexe du vert, lui offrant ce qu'il attend. L'explosif alterne entre mouvement de poignet et coup de langue sur leur sexe, se délectant de leur réaction. Il s'arrête néanmoins quand ils sont sur le point de jouir, pour se relever. Sa bouche commence à être douloureuse et ses genoux lui font légèrement mal. Il leur dévoile alors une verge tendue, le gland perlant un peu. Shoto et Izuku se lèchent les lèvres et malgré leur frustration commune, ils se jettent sur ce sexe tentateur. Shoto dépose des baisers sur le gland, tandis que Izuku lèche les bourses pleines. Une main sur chaque tête, Katsuki les incite à continuer. Le bicolore se met à prendre la verge en bouche, alors que Izuku mordille et suce la base. Katsuki voit des étoiles, subissant plusieurs assaut. Pourtant, malgré son plaisir montant, il les arrête avant de jouir entre les lèvres de Shoto. Izuku se place de son propre chef sur le lit, les jambes grandes ouvertes. Étant habitué, et préférant être en dessous, il accueille le sexe de Shoto en lui. Il s'enfonce jusqu'à la base, leur peau claquant l'une contre l'autre.

- Shoto...

Izuku, les bras tendus, quémande un baiser. Shoto lui offre, collant leur peau en sueur l'une contre l'autre.

- Ah !

Le bicolore se relève, ressortant son sexe de quelques centimètres.

- Mes doigts t'ont surpris ?

Katsuki mord à pleine dent la nuque de Shoto, enfonçant ses deux doigts dans son antre accueillante.

- Menteur, tu es bien dilaté.

Effectivement qu'il l'est. Izuku est uniquement uke, alors que Katsuki est un seme très dominant mais lui, il est versatile. Il n'a jamais proposé à l'un des deux de lui faire l'amour car la seule personne qui le voudrait, c'est le blond. Mais cela ne l'empêche pas de se toucher lui-même dans son bain. Shoto se relève, posant ses genoux sur le lit. Il colle son dos au torse de Katsuki, essayant de rester maître de lui-même. Ses longs doigts lui font un bien fou. Il n'imagine même pas la sensation qu'il aura en sentant son sexe le prendre. Katsuki, pressé de le faire sien, place son gland devant son entrée. Il entre d'un mouvement vif en lui, se laissant aller contre sa peau. Izuku relève les jambes et pose ses pieds sur les hanches de Katsuki. Ainsi, les trois finissent collés ensemble, soudés comme jamais. Ce n'est pas du sexe brutale, c'est leur moment d'amour. Leur façon de se montrer qu'ils s'aiment. Katsuki ne bouge pas, tenant simplement Shoto par les hanches alors que Izuku le tient par les épaules. Ils attendent qu'il bouge car ce soir, c'est lui qui mène la danse. Il souffle un bon coup, et après avoir attendu quelques minutes, il commence à bouger. La sensation de prendre et de se faire prendre en même temps est grisante. Shoto adore cette place qu'est la sienne.

Prit de frénésie, il commence à donner des coups de butoir, s'empalant par la même occasion.

- Tu fais ça tellement bien. Dit Izuku en l'embrassant.

- Tu es tellement bon. Commente Katsuki en caressant la peau de ses reins.

Shoto a des fesses pleines et tendres à la fois. Il a littéralement un très bon cul selon Katsuki. Izuku a plutôt un fessier rond mais tout aussi alléchant.

- À ce rythme, je ne vais pas tenir.

Le blond et le vert sont dans le même état d'esprit que Shoto. Cela fait si longtemps qu'ils ne tiendront pas très longtemps.

Katsuki, sentant la jouissance arriver, prend le bassin de Shoto à pleine main pour s'enfoncer dans son fourreau chaud et humide. Il martèle sa prostate sans relâche, ignorant ses complaintes. Shoto accuse le coup, mais Katsuki est si puissant que ses mouvements se répercutent sur Izuku, et Shoto devient un pantin qui donne du plaisir à Izuku grâce au blond. Il commence à voir les étoiles tellement ce traitement est bon. Izuku, voyant le visage de ses amants se tordre, attrape sa verge pour se donner du plaisir.

Quelques mouvements de poignet plus tard, il jouit en de long jet épais sur son torse, resserrant ses parois autour de Shoto. Ce dernier jouit à son tour dans Izuku, l'embrassant à en perdre haleine. Katsuki les suit peu après, prenant Shoto sauvagement. Ils s'écroulent les uns sur les autres, la respiration courte. Cela a été un moment de pure plaisir. Ils ne vont pas oublier ce réveillon de si tôt. Ils s'embrassent chacun leur tour, mélangeant leur goût. À remuer ainsi, Katsuki qui tient Shoto en cuillère voit sa semence s'écouler de son trou. Il sent sa verge reprendre de la vigueur devant un tel spectacle.

C'est Izuku qui le devance en plaquant les deux plus grands sur le lit, se plaçant à califourchon sur leurs cuisses.

- Izuku ? Shoto pose sa main sur sa jambe, savourant leur douceur.

- Il semble avoir encore faim. Constate Katsuki en embrassant Shoto, dévorant sa bouche sans vergogne.

- Maintenant que vous êtes sur la même longueur d'onde. Commente Izuku en se couchant sur eux. J'ai envie d'essayer quelque chose de nouveau.

Face à leur regard incrédule, il se retourne, agitant son derrière devant leur visage.

- Prenez moi tous les deux, en même temps.

Les concernés attrapent chacun une fesses, un sourire pervers plaqué sur leur visage.

Peut être que certain aime passer Noël en famille, mais certain couple comme le notre préfère faire autre chose.

Se dire je t'aime, de la plus belle des manières. En cassant le lit et en mouillant leur corps.