Madame non
Attention ceci et la desieme parti de madame non la premiere et juste apres un bug de wattpad les a inveser et jarrive pas a les remetre dans l'odre
Madame Non : Partie Deux
Fondant au chocolat. Je bavais rien qu'en y pensant. J'ouvris la boîte en me remémorant les évènements de l'après-midi. Draco Malfoy était un mystère vivant, une énigme. Mais, c'était plus fort que moi, j'avais vraiment apprécié cet après-midi. Je l'appréciai encore plus quand je vis une carte posée à côté du fondant disant « Bon Appétit ». Je la pris dans les mains en pensant à ce nouveau Draco attentionné que je découvrais. Je pris une fourchette afin d'engloutir cette montagne de calorie quand j'entendis des coups frapper à la porte. Frustrée, je promis mille souffrances à celui ou celle qui osait me déranger dans un moment pareil.
« J'arrive. »
J'ouvris la porte avec mon regard spécial dégage-de-là-immédiatement-ou-je-te-tue mais ma surprise balaya mon regard spécial.
« Tu ne pensais quand même que j'allais te laisser manger ton fondant seule ? »
Draco Malfoy se tenait devant moi, une fourchette à la main accompagné de son habituel sourire en coin. Trop hébétée pour lui dire quoique que soit d'autre, je l'invitais à entrer.
« Au fait, Granger, c'est notre deuxième rendez-vous, j'ai même pris un DBD avec moi. »
Je suppose qu'il voulait dire DVD, mais j'étais tellement choquée par son intrusion que j'arrivai même plus à fermer ma bouche. Je repris conscience quand je vis qu'il entamait mon gâteau.
« Pas touche ! Moi d'abord ! »
Réaction puérile, je sais. Mais Draco me sourit et me présenta sa fourchette. J'étais gênée, rouge de honte, mais je goutai quand même.
« Mmmmmmmmmmmm. »
C'était vachement bon. Ma réaction dut étonner Draco car c'était à son tour de montrer un signe de gêne.
« Bah quoi ? Tu voulais venir me voir manger, assume. »
Nous finîmes le fondant en silence.
« Au fait, tu m'as parlé de DVD, c'est lequel ? »
« C'est un film moldu, je me suis dit que tu apprécierais mon effort. Sherlock Holmes, je crois que ça s'appelle. »
Wouaaaw. Draco Malfoy avait apporté du Guy Ritchie avec du Jude Law dedans. Wouaaaw ! Là, j'étais vraiment impressionnée. Et c'est avec bon cœur que je mis le DVD dans le lecteur et que j'invitai mon si généreux nouvel ami à s'assoir dans mon canapé.
« Chouette salon. »
Il ne pouvait être qu'ironique. J'étais plutôt fière d'être Gryffondor et mon salon reflétait à merveille les couleurs de mon ancienne maison de Poudlard. Canapé rouge, coussin doré, papier peint doré avec une frise rouge, un tableau représentant un lion et une bibliothèque bien garnie représentait l'une de mes pièces favorites de la maison. Il n'y avait que le sol, du parquet, qui n'avait pas de connotation Gryffondorienne.
« Bienvenue dans l'antre de la lionne. »
Le film se mit en route et je m'assis à côté de Draco. Dix minutes passèrent et je n'arrivais absolument pas à me concentrer sur le film, pourtant bien, mais j'avais l'impression que l'air autour de moi était de plus en plus lourd. Il y avait de l'électricité dans l'air. Trente minutes plus tard, je me jetai sur Draco pour l'embrasser. Il répondit aussitôt à ma fougue. Il embrassait bien, je devais l'avouer. Sa langue se mélangeait à la mienne en une douce caresse. Je sentais son cœur battre aussi fort que le mien. C'est une bagarre qui éclata dans le film qui nous sépara, j'avais fait un bon sur le côté et Draco, bien évidemment, rigola. Le reste du film se passa en silence. C'est donc entièrement satisfaite que je retirai le film du lecteur pour le rendre à Draco.
« Tu peux le garder, je n'ai pas de DBD chez moi. »
« Merci. »
Il se leva et s'étira comme un chat, ce qui m'attendrit mais pas trop quand même. Enfin, si. Bref.
Comme précédemment dans la journée, il m'embrassa sur les lèvres. Le contact dura à nouveau trois secondes ou même moins et il me murmura à nouveau :
« Je te libère. »
Je ne parvins presque pas à dormir cette nuit-là. Ce stupide blondinet me perturbait plus que je ne le souhaitais. J'avais des frissons partout quand je repensai au baiser. Merlin, faut absolument que j'arrête d'y penser. Je travaillais le lendemain et je me réveillai du pied gauche, avec une humeur massacrante due à mon manque de sommeil. Mes patients allaient en pâtir, c'était certain.
« Bonjour, je suis le médicomage Granger, que puis-je vais faire pour vous ? »
La raison me semblait évidente. Cet homme avait des oreilles et une queue de renard. Mais la profession exigeait cette phrase d'accueil.
« Vous pouvez le constater par vous-même. »
L'homme eut un sourire charmeur qui me laissa de marbre.
« Quand vous m'aurez soigné, cela vous dirait d'aller... »
« Non. »
« Pourquoi ce refus instantané ? »
« Je suis prise. »
C'est la seule excuse que j'ai trouvée. Pathétique. Au moins, ça avait le mérite de réfrigérer immédiatement l'aventurier qui m'invitait. Je soignai l'inconnu mi-homme, mi-renard et demandai au suivant de venir. J'aperçus un reflet blond dans le couloir et mon cœur s'accéléra dans ma cage thoracique. Le temps que mon patient suivant arrive, et je repris mes esprits.
Après une matinée harassante, je m'octroyai une pause de midi bien méritée. Je déballai mes tartines avec enthousiasme.
« Granger, ceci est notre troisième rendez-vous. »
Je n'avais même pas remarqué qu'il était arrivé.
« Et mon avis, là-dedans ? »
« Sans intérêt. »
Je rageai et mordis dans ma tartine en évitant son regard rieur. Nous mangeâmes en silence, lui me scrutant de ses yeux perçants et moi observant tout ce qu'il m'était possible d'observer hormis l'homme qui était assis devant moi.
« Au fait, tu es prise par qui ? »
Je le dévisageai avec étonnement.
« Oui, tout à l'heure, tu as dit à un patient que tu étais prise. »
« Tu écoutes aux portes maintenant ? »
« Non. »
Son regard innocent me fit, bien entendu, penser le contraire.
« J'ai uniquement dit ça dans le but de l'éconduire et tu le sais très bien. »
« Moi, je pense que cette excuse n'est pas inventée de toute pièce. Je te propose même qu'elle soit, quelques heures en retard, totalement justifiée, si tu es d'accord. »
Je réfléchis intensément. Me remettre en couple ? Ce serait un défi. Mais je commençai à vraiment apprécier Draco et ses manies et ses surprises aussi.
« Tu me donneras ta réponse lors du prochain rendez-vous. »
Il m'embrassa sur le front cette fois-ci, me laissant un goût de trop peu.
Et c'est ainsi, que maintenant, je me retrouve dans mon appartement à cogiter sur le cas Draco Malfoy. Le seul homme jusqu'ici à être parvenu à briser ma monotonie des excuses, des mensonges et du célibat.
Je me trouve ridicule. Je me suis faite belle, je me suis maquillée. Tout ça parce que ce stupide Draco Malfoy me plait et que, ô miracle, je suis prête à tenter ma chance avec lui. Il est huit heures du soir et j'ai hâte d'être à mon prochain rendez-vous. Mais s'il ne venait pas ? Un léger doute s'empare de moi.
Oh et puis, zut, je ne me suis pas faite belle pour rien. C'est ainsi que je me retrouve devant la porte de Draco Malfoy à hésiter si je dois frapper ou non.
« Entre Granger, je sais que tu es devant ! »
Je souffle un bon coup et ça y est. Il est là devant moi.
« Ceci est notre quatrième rendez-vous. »
« On deviendrait entreprenante, Granger ? »
« Oui, et je veux que l'on forme un couple, un vrai. »
« Tu sais que j'ai des sentiments pour toi Hermione ? »
« Oui. »
« Tu ne briseras pas mon cœur ? »
« Non. »
« Madame Non serait-elle devenue positive ? »
« Et si tu la fermais, cher Draco, et que tu m'embrassais ? »
« D'accord. »
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