✍🏻 Que sais-tu de mes nuits quand ta voix,
douce et sensuelle,
emplit ma chambre,
laissant tes mots caresser ma peau nue et humide...

Que sais-tu de ces désirs inavouables,
qui éclosent sur ma peau,
me faisant chavirer telle une nacelle...

Sous la lueur de tes yeux,
que j'invoque lorsque la demi-pénombre,
tamisée par le nuage rose de ma lampe de chevet,
je t'imagine là,
immobile,
me regardant...

Tu portes une nuisette en voile transparent,
rien d'autre... ✍🏼

Ma reine me manque tellement, c'était comme une soif insatiable dans le désert.
Cinq jours, ça peut sembler court pour certains, mais pour moi, c'est une éternité douloureuse...

Soudain, le téléphone sonne, faisant tomber mon stylo qui griffonne dans le recueil.
Je me précipite, arrache le téléphone de la main sombre...

— "Allô ma reine !" je m'exclame avec une joie évidente dans la voix.

— "Bébé ?"  me demande-t-elle d'une voix douce. "Tu dors ?"

— "Non !" dis-je m'asseyant sur le lit, "je pensais à toi en fait, et cela perturbait mon sommeil."

— "Moi aussi..." murmure-t-elle. "Hum, je suis couchée."

— "Pfff !"  soupiré-je en tombant sur le lit et en prenant un coussin contre moi. "C'est tellement difficile sans toi dans le lit. Je n'arrive plus à le supporter."

— "Je viens juste de regarder tes photos sur mon téléphone. J'espère que la chaleur de mon corps ne te manque pas trop depuis !"  Elle semblait légèrement triste.

— "Haaa, tellement... quand reviens-tu ? Dis-moi."

— "Baaaaah..."

Et toi ?
Que sais tu de moi ? 
Mon recueil reste ouvert 📖 .

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