Coup de gueule #2
Alors tout d'abord, je pense que ça fait déjà beaucoup de coups de gueules en peu de temps mais j'aime bien râler, tout dire, et tout lâcher, vider mon sac... Ça me permet de me dire que c'est fait, et qu'on repart du bon pied. Un peu comme aller chez le coiffeur.
Tout simplement j'aimerai parler de la vie. Je voulais juste vous redire qu'on a qu'une seule vie.
Enfin, on a deux vies, la seconde commence lorsqu'on réalise qu'on en a qu'une.
À la base je croyais avoir compris le sens de cette phrase... Mais je me trompais.
Simplement je passe mon temps à écrire, à lire, à parler à des ami(e)s par messages, à regarder les réseaux sociaux... Mais ce n'est pas ça la vie. Les proches sont éphémères, dans cinquante ans, quand certains proches seront morts (je ne le souhaite pas, j'espère que ce sera le plus tard possible, mais je sais qu'un jour ça arrivera) je sais que je regretterai de m'être enfermée dans ma chambre, de ne pas avoir passé plus de temps avec eux...
Je me suis renfermée avec des personnes, en arrêtant d'être celle que j'avais toujours été, la fille sociale, qui sourit vraiment, qui ne se cache pas derrière ce sourire faux, celle qui était heureuse d'être elle-même, celle qui était vivante!
Je suis devenue terne, éteinte, fade, morose, bilieuse, morne, mélancolique, taciturne... Même que je devenais lunatique. J'étais constamment sérieuse, même que certaines blague (pourtant à mourir de rire dès que j'y repense), ne me faisait pas broncher. J'avais perdu toute joie de vivre. J'avais changé à cause de certaines personnes.
Alors oui, avant ma vie se résumait à :
Dormir
Aller en cours
Manger
Aller en cours
Rentrer
Faire mes devoirs
Lire
Écrire
Manger
Regarder une série ou un film
Dormir
J'avais cette impression de louper quelque chose, que quelque chose m'échappait, me glissait entre les doigts. Je sais ce que je loupais. Ma vie. Toute ma vie sociale s'était effondré et je me retrouvais prise au piège comme dans un trou noir, au fond d'un puit interminable, dans un tunnel sans fin. Si on peut dire ça comme ça, avant j'avais 50% de vie sociale et 50% de vie "professionnelle"( même si le mot ne convient pas entièrement). Puis la vie professionnelle s'était enraciné, incrusté dans tous les coins, infiltré comme de la crasse dans tout mon être.
Mais maintenant j'ai compris que je ne vivais pas, j'existais. Les jours défilaient tristement, morosement sans qu'il n'y ait une pointe d'encrage en la réalité, en la vie.
Il n'y avait que la routine, chaque jour identique au précédant et au suivant. Aucun imprévu. Rien
J'ai passé trop de temps dans ma caverne, enfermée, j'ai besoin de prendre l'air, de changer d'air...
Je ne sais toujours pas avec qui j'ai eu le déclic, mais si c'est une personne, mon ange gardien, ou je ne sais qui je tiens à la remercier. La remercier de tout mon cœur, je lui doit beaucoup... Est-ce qu'un jour je saurai la remercier? Jamais, ça ne sera jamais suffisant.
En réalité je ne sais même pas si c'est quelqu'un ou quelque chose...
Je ne sais toujours pas quand je l'ai eu, Ce Déclic.
Mais je sais que cette fois, je ne retomberais pas.
N'oubliez pas, on a UNE seule et unique vie.
《Aujourd'hui est le plus beau jour de notre vie, car hier n'existe plus et que demain ne se lèvera peut-être jamais. Le passé nous étouffe dans les regrets et les remords, le futur nous berce d'illusions. Arrêtons de dire " Il est trop tôt" ou "il est trop tard"; le bonheur est là; il est l'instant présent.》
Alors je pense qu'il est temps pour moi de sortir. De vivre.
Free...
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