Chap 10
Prisonnière de ses bras musclés, je me débat avec hargne, croyant ma dernière heure arrivée. Je n'aurai jamais dû descendre ! Je suis stupide !
— Chut !
Mon cœur s'emballe en sentant le souffle chaud contre ma nuque. J'ai peur. J'ai tellement peur.
Ses mains fermes s'emparent de mes poignets, me faisant pivoter, plaquant mon corps contre le mur en bois.
Mes yeux terrifiés se fixent sur une mâchoire carrée que je reconnais aussitôt.
— Oh putain, Ugo !
Ma voix se mêlent à ma peur et mon soulagement. Quel abrutit ! Il ne pouvait pas agir comme n'importe quelle personne normal ?!
Il affiche un sourire en coin en me dévisageant de ses yeux si particulier.
— Je t'ai surpris, princesse ?
Je lui lance un regard agacé et réponds :
— Pourquoi t'es là ?
— Hum... je dors ici ? C'est aussi ma maison je te rappelle.
Il me sourit énigmatiquement. Le silence s'installe entre nous deux avant que je prenne conscience qu'il me tient toujours.
— Hum..., je me racle la gorge. Tu peux me lâcher ?
— Tu ne veux pas essayer le BDSM avec moi ?
Son sourire narquois m'arrache un étouffement. Le BDSM ?! Il s'est cru dans 50 nuances de Gray ou quoi ? Il me lâche finalement les mains en riant doucement devant mon embarras qui se transmet par le rouge qui colore mes joues.
— Sans façon...
— Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ?
— J'ai entendu du bruit et j'ai voulu voir ce qu'il se passait. Mais pourquoi tu viens dans les écuries ?
Il me fixe intensément avant de répondre :
— Je me baladais.
Mes sourcils se froncent. Je ne crois pas du tout à son explication. Il me cache quelque chose, mais quoi ? Je soupire en secouant la tête. Au moins, personnes de dangereux ne traînent dans les parages.
— Tu compte retourner dans ton lit de fortune ? Qu'est-ce que ça te fais de ne pas être dans ta tour de princesse ?
Ça y est. Il a réussi à me mettre en rogne. Il a ce don de toujours me sortir de mes gonds. Je souffle bruyamment en répondant :
— Qu'est-ce que vous avez tous avec moi ?
Il affiche son sourire narquois.
— Disons juste que... ta maison est assez tape à l'œil.
Je croise les bras. Sérieusement ? Pourquoi cherche-t-il a m'associer à une quelconque famille fortunée ? Il n'y a plus aucune autorisation à être propriétaire d'une maison ? D'ailleurs, je me demande bien pourquoi nous sommes propriétaire maintenant. Ce n'est pas comme si mon père avait décidé de rester vivre ici...
— Bon... je vais me recoucher.
Pourtant, je reste là à le regarder comme si j'attendais qu'il me retienne ou qu'il m'autorise à disparaître.
— Tu es sûre de ne pas vouloir tenter de nouvelles expériences ?
Je lève les yeux aux ciels et lui tape dans l'épaule en partant.
***
— Où est ma bombe ? hurle Rebecca dans les écuries.
Il est neuf heures et nous sommes Lundi. Le lendemain de notre petite soirée au centre. La jeune blonde a donc officiellement le droit de reprendre son titre de garce incontestée. Et elle commence déjà à me taper sur les nerfs.
J'ai tellement prit l'habitude de nettoyer les box que, par automatisme, je suis venue aider Ugo. Après tout, je n'ai pas grand chose à faire ici.
J'arrête de fouiller le foin avec ma fourche et cherche du regard la source de cette voix criarde.
Elle franchit à toute allure l'écurie en direction du bureau d'Emilia en pestant :
— Je disparais une semaine et cet endroit devient un champs de bataille !
Je lève les yeux aux ciels et continue ma besogne.
— Oh mon dieu... ça faisait du bien quand elle n'était pas là... souffle Jason en s'accoudant au box où je suis.
Je hoche la tête en soupirant. Je suis prête à en rajouter une couche quand Ugo sors de son box en jetant bruyamment sa fourche sur le sol, nous lançant un regard furibond.
— Ouuups !
J'échange un sourire mal à l'aise avec le jeune homme. J'avais oublié que ce crétin était juste à quelques mètres de moi et qu'on parlait de sa petite-amie.
— Je vais porter plainte ! Si le club n'est même pas capable de sécurisé les lieux ! s'écrie Rebecca en sortant du bureau.
— Enfin Rebecca, tu l'as sûrement égaré, réponds Émilia en colère.
— Égarée ? Égarée ? Je ne crois pas ! Je range toujours mes affaires dans mon tiroir !
Elle semble furibonde, en tout cas assez pour tenir tête à Emilia. Ou alors, elle se permet de lui répondre parce qu'elle sort avec Ugo ? En tout cas, elle nous offre un beau spectacle !
— Rebecca, baisse d'un ton !
— Je dis ce que je veux, quand je veux ! Où est ma bombe ?
Émilia se masse les tempes, agacée. Je n'en reviens pas qu'elle ose lui parler comme ça.
— Rebecca, on va retrouver ta bombe pour le moment, contente toi d'en prendre une dans la réserve.
— Hors de question ! Je ne mettrai jamais ma tête là-dedans.
La jeune femme la foudroie du regard et réplique avec autorité :
— Tu prends une charlotte et une bombe ou tu ne monte pas !
Puis elle tourne les talons et s'enferme dans son bureau sous les cris d'indignation de la petite peste.
— Quoi ? Qu'est-ce que vous avez tous à me regarder ?
Elle foudroie du regard les gens qui se sont attroupés pour observer le spectacle.
— Viens par là !
Ugo lui agrippe le bras et la fait disparaître pendant qu'elle proteste. Jason me lance un regard rieur, se mordant la lèvre pour se retenir.
— C'est une furie cette fille !
J'acquiesce en soupirant. Elle ne fait que se montrer en spectacle devant tout le monde. Et Ugo, son prince charmant, apparaît sans cesse pour la sauver...
***
Je mange tranquillement mon sandwich, assise dans l'herbe, face à Black. Il mange en me fixant par moment. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas retrouvée seule avec lui.
Habituée à une solitude presque permanente, j'ai besoin de souffler après ces deux dernières semaines entourées par mes nouveaux amis. Oui, finalement, je peux les appeler ainsi. Après tout, je passe mes journées entières avec eux et nous serons sûrement ensemble en septembre ! Non ! Je ne dois pas penser comme ça. Il m'est arrivée trop de fois d'être déçu en ayant eu l'espoirs de rester au même endroit. Lorsque mon père rentrera, on disparaîtra sûrement un nouvelle fois, laissant derrière nous les vestiges de notre passage.
Black s'approche de la barrière en passant sa tête par dessus. Je me lève et caresse son museau en souriant. Comme s'il comprenait à l'instant que j'avais besoin de réconfort.
Driiing ! Driiing ! Driiing !
La sonnerie de mon téléphone fait sursauter l'équidé qui s'écarte brusquement.
— Du calme mon beau !
Je décroche immédiatement en essayant d'amadouer l'animal avec le reste de mon déjeuner.
— Allô ?
— Max ? la voix de Laura résonne dans mon oreille. Désolé de te déranger, mais tu peux revenir ?
— Il s'est passé quelque chose ?
Je sens à sa voix que quelque chose s'est produit. Elle semble boulversé, ce qui n'est pas habituel.
— S'il te plaît, rentre. Il faut qu'on en parle.
Mon estomac se noue automatiquement. Que se passe-t-il ? Est-ce que ça concerne mon père ? Je ne veux pas perdre un de mes parents une fois de plus ! Pas le seul qu'il me reste... s'il vous plaît !
— Max, il ne s'agit pas de ton père.
Je ferme les yeux, soulagée. Ma peur vient de s'envoler.
J'entends la voix de Laura continuer pour me supplier de rentrer quand Ugo file en courant devant moi. Fronçant les sourcils, je le suis du regard quand il revient sur ses pas et m'alpague :
— Ramène toi ! Il y a un problème avec les chevaux !
— Quoi ?
— Je te disais..., continue Laura.
— Non, pas toi Laura, je coupe. J'arrive !
Je raccroche sans la laisser répondre et cours jusqu'au bureau d'Emilia. Je me fige totalement en apercevant deux policiers dans son bureau.
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Chapitre 10 !!
Je suis inspirée pour le moment alors ne me blâmez pas si vous êtes spamés de notifications ! 🙏🏻
Qui est véritablement Rebecca ?
Que s'est-il passé pour que la police soit présente à L'Étrier de la Chance ?
Et pourquoi Laura souhaite le retour de Max ? 🤔
Mettez en commentaire vos suppositions ! 😘
À plus mes p'tits loups 🐺
Ruby ❤️
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