Chapitre 4 : Auror à l'aube

Hello again !

Deux semaines plus tard, un nouveau chapitre, mais je pense qu'un petit rappel des derniers évènements peut être utile :

Son ami, les cheveux en bataille, les lunettes tordues, était étendu dans l'herbe humide, et ressemblait à un héros tombé au champ d'honneur.

D'immenses lettres magiques scintillaient, incrustées dans la pierre, et formaient le message suivant : "au tour des sang-de-bourbe de brûler".

Voilà pour le rappel ! Bonne lecture !!

Chapitre IV : Auror à l'aube


"Au tour des sang-de-bourbe de brûler."

-Merde, lâcha Sirius.

Lily se retourna vers eux, le visage étrangement inexpressif.

- Il faut... il faut aller chercher Dumbledore, je crois...

- Attends une minute ! lança Marlène. Qu'est-ce qu'ils faisaient dehors, eux ? Et Potter, depuis quand est-ce que tu as besoin d'aide pour marcher ?

- Je vais très bien, répondit James beaucoup trop rapidement pour que ce soit crédible. La vraie question, ce serait qu'est-ce que vous vous faites là... Mais j'ai comme l'impression qu'il y a quelque chose dont on devrait se préoccuper avant.

Il fit un signe vague qui désignait le mur et l'odieuse sentence qui y était inscrite.

Marlène plissa les yeux, pas dupe.

- Lupin n'est pas avec vous ?

- Il est malade, intervint Peter. Il passe la nuit à l'infirmerie.

Il avait menti d'un ton qu'il espérait neutre, mais son amie le connaissait trop bien pour se laisser abuser par une telle excuse.

- Et vous choisissez la nuit où il est malade pour aller vous promener ? Non, vous êtes toujours inséparables. Il y a forcément autre chose...

- S'il-vous-plaît ! coupa Lily. Allons chercher Dumbledore !

- Mais je veux savoir ! protesta la blonde d'un ton buté. Sérieusement, c'est la seule occasion de -

- Arrêtez ! Arrêtez ça tout de suite ! Vous ne comprenez que la personne qui a écrit ça le pense vraiment ? Et qu'elle est sûrement proche de nous à l'instant même !

Tous dévisagèrent Mary, surpris. De telles explosions de colère étaient inhabituelles chez elle, et Peter se rendit compte avec quelques secondes de décalage qu'elle n'était pas en colère : elle était terrifiée. De grosses larmes coulaient abondamment sur ses joues et elle peinait à retrouver son souffle.

- Mulciber... Mulciber m'avait dit ça quand... il y a deux ans..., tenta-t-elle d'expliquer d'une voix hachée.

- Mary... respire, ça va aller, murmura Lily en la prenant dans ses bras. Ça va aller...

- Mais elle a raison, dit Sirius d'un ton abrupt. Le coupable est sûrement toujours dans le coin.

Un miaulement résonna soudain à l'angle du couloir.

- Miss Teigne ! s'exclama James. Chez Dumbledore, vite !

Sans même se concerter, tous suivirent James en courant aussi vite qu'ils le pouvaient. Ils gravirent plusieurs volée de marches, empruntèrent des passages secrets connus des maraudeurs seuls, et ralentirent à peine lorsque James lança "chocogrenouille !" en arrivant devant les gargouilles qui gardaient le bureau du directeur. Ils s'élancèrent dans les escaliers pour, enfin, arriver à destination.

Essouflés, ils reprirent leur respiration quelques instants derrière la lourde porte de chêne. Peter mit quelques instants à percevoir les voix qui provenaient de l'intérieur, assourdi par les battements de son propre coeur.

- ...pas que ce sera nécessaire, Dumbledore. Ce ne sont que des enfants, disait une voix féminine.

- Attendez de les connaître, et alors ... oh. Je crois qu'ils sont à la porte.

La porte s'ouvrit alors en grand, projetant sur les six élèves un rai de lumière dorée. Dumbledore les regardait d'un air grave derrière ses lunettes en demi-lune qui projetaient des ombres étranges sous ses yeux, et Peter se fit soudain la réflexion que le professeur devait être très vieux.

- Je crois, dit-il enfin, que vous devez avoir une bonne raison d'être ici. Entrez.

Les élèves s'exécutèrent sans un mot, et pendant un court instant on n'entendit que les sanglots étouffés de Mary.

Tandis que le professeur Dumbledore faisait apparaître une demie-douzaine de sièges par magie, Queudver examina la pièce. Les portraits suspendus aux murs étaient tous assoupis, et une quantité d'objets hétéroclites occupait chaque recoin de la pièce. Des livres, bien entendu, mais également le choixpeau magique, d'étranges instruments d'argents qui produisaient un ronronnement continu, des bonbons -que Peter identifia sans certitude comme étant des Mantheaus, qui donnaient l'impression d'être enveloppé dans une douce couverture à la menthe lorsqu'on les mangeait-, ou encore un grand perchoir à oiseaux.

Sur le manteau de la cheminée, une bouilloire en cuivre sifflait doucement, et, dos au feu, se tenait une femme.

C'était donc elle qui discutait avec Dumbledore quelques instants plus tôt.

Vêtue d'une cape de voyage, elle pouvait avoir la trentaine, peut-être un peu plus, et paraissait un peu moins grande que Marlène. Elle avait un visage sévère mais harmonieux, encadré de cheveux bruns courts, et arborait une légère cicatrice à la commissure des lèvres. Le plus remarquable chez elle, jugea Peter, était son air fatigué et le fait qu'elle se trouvât dans le bureau du directeur à cette heure avancée de la nuit.

- Asseyez-vous, offrit le professeur Dumbledore en désignant les chaises qu'il venait de faire apparaître. Et je crois que Miss McDonald va avoir besoin d'un peu de réconfort.

Mary accepta avec un hoquet et prit un bonbon dans le saladier qui lui était présenté. Elle se calma peu à peu et essuya ses larmes. Seule l'une d'entre elle resta accrochée comme une perle à l'un de ses longs cils noirs.

- Je pense que vous me devez des explications, tous autant que vous êtes, exigea le directeur d'une voix douce. S'il est habituel de vous voir dehors en dehors des heures autorisées, messieurs -il ponctua sa remarque d'un signe de tête envers les maraudeurs-, je ne m'attendais pas à ce que ce soit le cas de Miss Evans.

- Peu importe pour quoi nous étions dehors cette nuit, professeur. C'est ce que nous avons trouvé à l'intérieur de ce château qui explique notre présence ici.

Lily entreprit de relater leur découverte, en passant sous silence la dispute qui l'avait brièvement opposée à Marlène.

Dumbledore croisa ses longs doigts sous son nez et resta un instant silencieux avant de se tourner vers la sorcière qui se tenait toujours dos à la cheminée, et qui n'avait toujours rien dit.

- Voilà ce dont je vous parlais tout à l'heure, Emmeline. Je crains que l'urgence apparente de la situation ne m'ait fait oublier les convenances, ajouta-t-il à l'adresse de ses élèves. Je vous présente le professeur Vance, qui assurera les cours de défense contre les forces du mal cette année. 

- He bien c'est pas trop tôt, bougonna Marlène dans sa barbe. J'en pouvais plus de Binns...

Fort heureusement, si quelqu'un d'autre que Peter l'entendit, personne ne releva sa remarque. 

- Le professeur Vance, reprit Dumbledore, est une Auror diplômée qui a été confrontée aux forces du mal bien souvent. Elle saura vous enseigner une défense efficace. Si deux d'entre vous voulaient bien être assez aimables pour l'accompagner dans le hall et lui montrer votre découverte, je pense qu'il y a là matière à réflexion.

James se porta volontaire, mais le professeur refusa, arguant qu'il avait besoin de sommeil. Ce fut donc Sirius et Lily qui furent désignés, et les autres reçurent l'ordre d'aller se coucher. 

*

Lorsqu'ils arrivèrent dans leur dortoir, Peter et James se laissèrent tomber sur leurs lits respectifs.

A travers les carreaux de la tour, les premiers rayons de l'aube étaient déjà visibles.

James ôta son T-shirt, et Peter fut rassuré de voir la chair de son bras se refermer parfaitement sous l'effet du dictame, ne laissant comme trace de la blessure qu'une vilaine couleur rougeâtre.

- He Cornedrue ? T'as vraiment été dingue de retenir le loup comme ça. Courageux, mais dingue.

- C'est ce que font les Gryffondor.

Pendant un moment, ils restèrent silencieux, observant le plafond changer de couleur sous les premières lueurs du jour.

- Et je pouvais pas laisser Lunard faire du mal à Lily... pas plus qu'à Servilus. Je pouvais pas lui faire ça... il s'en serait voulu toute sa vie... et le pire, Queudver, c'est que ça aurait été ma faute s'il était arrivé quoi que ce soit à Lily.

Peter ne répondit rien.

Les deux sorciers s'endormirent avant même que Sirius ne les aient rejoints au dortoir.

*

Le lendemain matin, ce fut Queudver qui se réveilla en premier. La cloche qui sonnait le début des cours l'avait soudainement tiré du sommeil, signifiant qu'il était déjà en retard.

- Mille gargouilles, jura-t-il entre ses dents, et on a métamorphose en première heure !

Il envoya valser ses couvertures, applatit rapidement ses cheveux du plat de la main, tenta d'enfiler ses chaussures avant son pantalon, et renversa un verre d'eau dans sa précipitation.

- Debout tout le monde ! lança-t-il d'une voix sonore. Il est déjà huit heures !

Sirius écarta ses baldaquins et tendit la main pour vérifier l'heure sur sa montre, mais James quant à lui ne bougea pas.

- La peste soit des cours, maugréa Patmol qui se leva tout de même pour revêtir son uniforme. Comme si j'en avais besoin de toutes façons.

- Allez James ! insista Peter en se battant avec son noeud de cravate. Debout !

Son ami ne répondit que par un vague grognement et tira la couette au dessus de sa tête.

Sirius se tourna brusquement et s'immobilisa dans une attitude qui rappelait irrésistiblement le chien noir qu'il devenait une fois par mois.

- Il va bien ?

Peter fronça les sourcils. Il n'était pas dans les habitudes de Patmol de montrer son inquiétude ou sa compassion. Généralement, il se contentait d'une ironie indifférente, ou, au mieux, d'un humour caustique derrière lequel il se cachait constamment.

Le jeune sorcier s'approcha du lit et abandonna tout espoir de le faire se lever en avisant l'état du dormeur.

James grelottait sous ses couvertures, le teint pâle, le front mouillé de sueur. Il tenait son oreiller serré contre lui et claquait abondamment des dents. Il leva une paupière et déglutit avec difficulté avant de demander d'une voix faible :

- He Queudver ? Tu pourras dire à Lunard que j'irai pas le voir à l'infirmerie ce matin ?

Peter hocha la tête avec raideur.

- Bien sûr, vieux. Je préviendrai les profs, aussi.

- Merci, répondit le malade dans un murmure. Désolé...

Sirius pinça les lèvres mais ne commenta pas. Il avait mis en place le masque derrière lequel seul James était capable de voir, et ce même alors que les autres maraudeurs le connaissaient depuis sept ans. Mais après tout, il n'était pas le seul à garder des secrets...

- Dépêche toi, Peter, ordonna-t-il finalement.

***

Lorsque les deux garçons arrivèrent en cours de métamorphose avec dix bonnes minutes de retard, le professeur McGonagall les gratifia d'une remarque acerbe mais ne leur donna même pas de punition.

Lily, qui était assise au premier rang à côté de Mary, se retourna et leur fit les gros yeux avant de froncer les sourcils en s'apercevant qu'il n'étaient que deux.

- James n'est pas là, Remus lui a filé sa crève, souffla Sirius en guise d'explication.

Même si Peter avait résolu de se concentrer sur le cours pour compenser son retard, il ne parvenait pas à fixer ses pensées sur la voix du professeur.

Il ne cessait de repasser dans sa tête les images de la nuit précédente en crayonnant dans le coin de son parchemin.

Une séquence en particulier revenait sans cesse devant ses yeux : les crocs du loup déchirant l'épaule du cerf. Un liquide écarlate qui jaillissait de la plaie. James allongé dans l'herbe.

Et, soudain, ça le frappa.

James avait été mordu par un loup-garou. Et ce matin, James était malade.

Sous le choc, il en lâcha sa plume, qui projeta de l'encre sur le dessin crayonné dans la marge de son parchemin. Le petit joueur de quidditch qu'il avait esquissé semblait soudain éclaboussé de sang...

- Pettigrow ! s'agaça le professeur McGonagall. Je ne crois pas vous avoir dispensé de suivre el cours.

- Pardon, professeur, balbutia Peter. J'ai juste fait tomber ma plume... tenta-t-il d'ajouter d'une voix à peine plus forte qu'un murmure.

La cloche sonna à ce moment précis et les élèves se hâtèrent de ranger leurs affaires pendant que McGonagall leur donnait des devoirs.

- Black, Pettigrow, Evans, McDonald et McKinnon, restez ici un instant, lança-t-elle au moment où ils s'apprêtaient à passer la porte.

Les cinq élèves échangèrent un regard, surpris.

- Asseyez-vous. 

Elle posa ses mains à plat sur son bureau et prit une profonde inspiration. 

- Bien évidemment, je suis au courant de ce qui s'est passé hier soir, commença-t-elle, et c'est tout à fait... déplorable que de telles choses puissent se produire dans l'enceinte de cette école. 

Les jeunes sorciers ne relevèrent pas, mais Mary était soudain devenue livide. 

- Malheureusement, des actes similaires se produisent tous les jours dans tout le Royaume-Uni ; mais vous ne devez pas laisser cela nuire à votre scolarité. 

Elle jeta autour d'elle un regard perçant avant de s'adresser de nouveau à eux en les fixant par-dessus ses lunettes carrées : 

- J'ajouterais même que vous ne devez pas laisser faire.  Vous êtes en septième année, et vous, Miss Evans, êtes préfète-en-chef. Il vous appartient à tous de protéger vos camarades et de lutter contre les préjugés.

Sirius ouvrit la bouche pour parler, mais la referma presque aussitôt.

- Allez, filez ! ordonna le professeur. Et n'hésitez à venir m'en parler si vous constatez quoi que ce soit... d'étrange.

*

- Elle ne vous a dit que ça ? demanda Remus, sourcils froncés. Elle n'a pas donné plus d'explications ?

Peter secoua négativement la tête. Lui et Sirius avaient filé tout droit à l'infirmerie en sortant du cours de métamorphose et avaient tout raconté à Remus depuis le graffiti magique qu'ils avaient trouvé dans le hall la veille jusqu'à l'entretien qu'ils avaient eu avec McGonagall.

Remus se passa la main dans les cheveux -une manie qu'il avait inconsciemment emprunté à James-, pensif.

- Et Vance ? Elle a l'air comment ?

- Elle pourrait être très bien,  c'est une auror, lui apprit Sirius. Mais elle pourrait aussi ne pas savoir enseigner et être complètement nulle. De toutes façons, Dumbledore n'a trouvé personne d'autre.

Peter rapporta également au jeune loup-garou les paroles de Mary la veille au soir, et la façon dont le nom de Mulciber était apparu dans la conversation.

Lorsque la fin de la récréation sonna,  les deux sorciers durent se diriger vers le cours de potion qui les attendait. À regret, Remus les regarda s'éloigner depuis son lit, un étrange éclat brillant dans ses prunelles ambrées.

À nouveau, Peter et Sirius furent en retard en cours mais le professeur Slughorn ne leur en tint pas rigueur.  En effet, le professeur principal des Serpentard était non seulement d'une nature débonnaire, mais il tenait en plus à se faire aimer de Sirius. 

Slughorn avait la désagréable habitude de choisir ses élèves favoris pour leur naissance, leur talent magique ou leur argent -voire les trois à le fois dans le cas de Sirius- pour ensuite les inviter à des soirées privées où il se créait des relations intéressante. Cela lui permettait non seulement de pistonner ses élèves préférés, mais encore de rompre la routine avec de petites fêtes et surtout d'obtenir des faveurs de la part des anciens de Poudlard.

Bien sûr, c'était tout juste s'il s'était jamais rendu compte de l'existence de Peter. Dans l'ombre de ses amis brillants, Peter n'était personne. Sang-mêlé, fils d'une sorcière qui s'était pour ainsi dire retirée de la communauté magique et qui redoutait la fin du mois douze fois par an, il n'avait rien pour attirer l'attention de Slughorn malgré sa réussite en potions.

Il avait tout de même obtenu un E aux BUSEs !

Peter se reconcentra sur l'antidote qu'il devait concocter. Constatant que son filtre refusait obstinément de changer de couleur, il jeta un regard discret au chaudron de Lily, qui se trouvait devant lui. Bien sûr, elle avait parfaitement réussi. Le jeune sorcier se demandait parfois si elle suivait vraiment les instructions du manuel pour obtenir des résultats tellement supérieurs à ceux des autres.

Il renonça à tricher et relut les instructions nécessaires à la fabrication de sa potion. Il coupait soigneusement une racine de marguerite lorsqu'une voix résonna brusquement juste à côté de son épaule :

- C'est très bien, Piers, continuez !

Peter sursauta, et d'un mouvement malheureux, laissa tomber tout le contenu de son verre doseur dans son chaudron. Instantanément, l'antidote changea de consistance pour prendre l'aspect d'une sorte de goudron noirâtre.

- Oh, lâcha Slughorn, son sourire se figeant. C'est un peu moins bien, tout de suite. Mais je suis sûr que ça fera l'affaire, Piers ! Je compte sur vous, ajouta-t-il en lui tapotant l'épaule d'un geste paternel.

- En fait, c'est Peter, monsieur.

- Bien sûr, mon garçon... je voulais parler à Mr Black.

Furieux, Peter lui adressa un geste grossier dès qu'il eut le dos tourné avant de nettoyer d'un coup de baguette sa potion ratée. Il commença à réunir ses ingrédients restants pour recommencer son antidote. Après un tout, un début de filtre réussi était toujours plus acceptable que l'espèce de goudron avec lequel il avait fini. Tout en écrasant rageusement des crochets de serpent dans un mortier, il prêta l'oreille pour entendre la conversation de Sirius et du professeur.

- Et si on y ajoutait de l'aconit, professeur ? Quels seraient les effets ? demandait Sirius.

- Eh bien mon garçon, vous faites des théories audacieuses ! D'une manière générale, l'aconit amoindrit l'influence des phases de la lune sur les animaux... c'est d'ailleurs une plante qui fait l'objet de beaucoup de recherches depuis quelques années, car elle pourrait ouvrir les portes à un remède efficace contre la lycanthropie.

Il y eut un instant de silence au cours duquel Slughorn chassa un grain de poussière imaginaire de sa manche avant de sauter sur l'occasion qu'il guettait chaque fois qu'il se trouvait en présence de Sirius :

- Mais si vous souhaitez approfondir le sujet, Sirius, nous pourrons continuer cette conversation vendredi soir après les cours... je donne une de mes petites soirées ; Miss Evans sera là également. Mais vous avez sûrement déjà reçu mon invitation, n'est-ce pas ?

- Bien sûr, professeur,  répondit Sirius en disparaissant derrière les cheveux noirs qu'il n'avait manifestement pas coupé de l'été. Je tâcherai d'être là.

Peter n'en crut pas ses oreilles, et faillit en perdre le compte des tours qu'il avait déjà effectué dans sa potion. Habituellement, Sirius invoquait toujours une excuse bancale pour ne pas assister aux soirées du "club de Slug", ou, comme les appelait James "les réunions des limaces anonymes" -il avait d'ailleurs cessé d'utiliser cette appellation lorsque Lily avait commencé à s'y rendre.

Peter ne put demander des comptes à son ami avant la fin de la journée, puisqu'ils n'avaient aucun autre cours en commun ce jour-là.

Mais au dîner, lorsqu'il le rejoignit enfin dans la grande salle, un problème plus urgent les attendait.

James n'avait toujours pas reparu.

***

Voilà pour ce chapitre un peu plus long que les autres !

Au programme du prochain chapitre, un cours de défense contre les forces du mal avec la nouvelle prof (Emmeline) mais aussi quelques secousses chez les maraudeurs !

Comme d'habitude, j'ai hâte de connaître votre avis et on se retrouve dans deux semaines !

A bientôt !!



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