Chapitre 6 : Alizée
Je reposai sur l'étagère le livre que je venais de prendre. J'étais dans l'immense bibliothèque de l'université pendant mon heure de creux, une de rares heure de libre que j'avais. Ça faisait plus une semaine que la rentré était passée et je me suis vite rendu compte que cette année, je n'aurais pas tellement de temps pour souffler. Entre, mon emplois du temps qui était remplit et mes devoirs qui arrivaient en masse, j'avais même dû arrêter le sport...
La pression de faire toutes ces heures pour rien m'obsédait, j'avais peur d'avoir fait le mauvais choix. Et même entouré de mes amies, le doute persistait. J'avais besoin de me détendre et quoi de mieux qu'un bon livre pour nous faire voyager et oublier nos problèmes pendant quelques instants.
Je retounai à la table ou j'avais étalé mes affaires. J'avais déjà trouvé deux livres correspondants à mes envie. Mais un troisième vennait de s'ajouter à la pile.
Je pris le bouquin dans mes mains et l'examinai. Il avait une allure ancienne avec sa couverture en cuir marron sur laquelle était inscrit ''La légende des dragons mystiques''. Il n'y avait pas de résumé, pas de préface ni d'avant propos. Il débutait directement sur une légendes sur la magie, j'étais sûre que ça pourrait me plaire. J'aime tout ce qui est lié au fantastique, alors je décidai de l'emprunter.
J'entendis les ricanements des trois pimbêches. Qu'est ce qu'elles faisaient là ? Je ramassai mes affaires et rejoinis Abel qui était aussi en pause comme Adara, plongé dans sa lecture sur un fauteuil un peu plus loin.
- Bon, on va devoir s'en aller, je pense, declarai-je.
- Ouais, et le plus vite sera le mieux, dit-elle en jetant un regard au pauvre garçon qui se faisait martyriser par les filles.
- C'est certain, je vais emprunter ces livres et je vous rejoins.
Je me dirigeai vers le bibliothècaire et la salua en lui tendant les trois livres.
Il scana les deux premiers puis s'arrêta et me dit :
- Celui-là n'est pas à nous.
- Ah bon ? Vous êtes sûre ?
- Oui, il n'a pas le pache que l'on met à nos livres.
- Mais je l'ai trouvé ici..
- Ben, alors gardez-le. Ce n'est à nous et il n'y a aucun nom donc on ne pourra certainement pas retrouvé le propriétaire.
- D'accord, dis-je en lui souriant.
Je lui tendis ma carte étudiante de la fac et il enregistra mon emprunt.
Je repris les livres et m'en allai vers mes amies. Une fois arrivé, Abel nous proposa de prendre l'air dehors.
Je regardai ma montre et souffla en voyant l'heure.
- Ca va bientôt sonner, dis-je. Vous avez quoi comme cours ?
- Deux heures de maths suivies par deux heures de psychologie, et vous ? Fit Abel.
- Français puis anglais. Deux heures de chaque, dit Adara. Et toi Ali ?
- Deux heure d'Espagnol, une de Latin et deux autres de Svt. C'est le jour où je finis plus tard que vous, répondis-je.
Dans la semaine, Ada finissait après moi deux jours et moi un jour. Le reste du temps, nous finissions à la même heure et toutes les trois qui plus est.
- Regardez moi celle-là ! Elle est tellement conne qu'elle ne sait même pas quel métier choisir ! Ricana une voix.
Pas besoin de se tourner pour savoir qui s'était.
Je baissai la tête, honteuse et serrai les poings. Elle n'a pas tout à fait tord cette fois-ci...
- C'est sûr que c'est mieux que baiser des gars pour qu'ils t'offrent des cadeaux, hurla Ada pleine de rage. Ça s'appelle être une pute mais je pense que vu comment tu t'habille, tu le sais déjà...
OH PUTAIN !!!
- Et je te signale qu'elle a un vrai métier elle, qui rapportent plus que tes petits services pour puceaux blindés ! Alors, la conne c'est toi !
Jamais elle ne lui avait sorti un truc pareil. Ça avait l'air de lui faire du bien, d'un coup.
- Tu vas le regretter Adara Blackwolf ! Hurla Lindsay avant de partir.
Je tournai les talons et fis signe à mes amies de me suivre. J'empruntai le livre et on se sortit de la bibliothèque. En chemin, Amy rejoint Abel pour aller en classe avec elle. On l'accompagna jusqu'à la salle et avant de nous séparer, elle lâcha :
- La scène avec Lindsay vient de faire le tour de la fac. Tu lui as vraiment dis ça ?
- Oui. On n'insulte pas mes amies sans subir de fâcheuses conséquences. Mais je dois t'avouer que j'avais les jambes en coton à ce moment-là...
Je dois avouer que ce qu'elle avait fait pour moi, m'avait touché mais j'avais peur de ce que pouvait lui faire Lindsay. Elle était capable de tout pour se venger. Depuis sa première année, elle lui pourrissait la vie alors qu'on avait jamais compris pourquoi. Mais comme elle le faisait pour tout le monde, on s'est dit que c'était normal. Sauf que cette année, tout s'était empiré, c'était à la limite du harcèlement...
***
Je m'installai vers le millieu de la classe, à ma place habituelle. Soudain, je sens une ombre sur moi, je me retourne et me retrouve face à Jonathann.
C'était le seul avec qui j'avais vraiment sympathiser. Il faisait des études de commerce, et pour cela, il avait des cours de langues. C'est en cour d'espagnol, notre cour préféré à tous les deux, qu'on s'est rencontré. On est aussi ensemble en Latin et en Anglais mais lui fait de son côté, Allemand et tous ce qui va avec le commerce. Roux aux yeux verts, c'était certainement mon seul ami garçon de l'école et celui qui en faisait craqué plus d'une. C'était vrai qu'il était plutôt mignon avec légère barbe et son piercing.
- Salut ma brunette adorée.
- Salut ma rouquine préférée.
- Combien de fois je vais te le dire ! C'est rouquin, ok ?
- C'est plus drôle comme ça... Et puis je t'ai moi-même dit que j'arrêterai quand tu arrêtera.
- N'empêche que tu pourrais au moins marquer ma masculinité ! J'ai des trucs qui pendent dans l'entre jambe moi !
- J'en sais rien, je suis pas allé vérifier.
- Demande à celles-là, dit-il en désignant un groupe de filles derrière nous.
- Merci, j'ai des images maintenant !
La prof entra, ce qui coupa la réplique de Jonathan. Sauver par le gong !
***
Les trois heures se passèrent sans encombre. Après l'heure de latin, mon pote se rendit à son cour de marketing pendant que moi j'allait à celui de Svt où on allait travailler la botanique.
Mais quand j'arrivais au labo, l'endroit où on allait étudier, je m'aperçus que le couloir qui donnait accès à la pièce était bondé. Beaucoup d'étudiants se trouvaient devant la porte fermé et bloquaient donc le passage de celle-ci. Je réussit à me frayer un chemin dans la foule pour remarquer les bandes jaunes qui indiquaient que l'entrée était interdite d'accès.
Que se passait-il ?
J'aurai tellement aimé le savoir. Je sentais pourtant qu'un truc clochait, ils auraient pas interrompu un cour rien. C'était un établissement prestigieux qui se devait de s'assurer qu'ils aient tous bien lieu.
Je devais entrer coûte que coûte, peut-être que c'était une attaque. C'est vrai que ça faisait longtemps, près d'une semaine. Les élèves seraient alors en danger, j'avais peut-être besoin d'aide. Je regardai ma montre, les cours avaient repris depuis un bon moment donc impossible de faire appel à mes amies. Il fallait que j'agisse seule, et surtout dans la plus grande discrétion.
Mais avant que je puisse inventer toute sorte de plan digne de mission impossible 7, trois hommes sortirent de la pièce. C'était le directeur, le principal ajoint et une autre personne, selon les chuchotements, inconnue de tous. Le chef de l'établissement ferma la porte à clé et dit :
- Le cour de Svt est annulé, vous êtes liberé.
Certains sautèrent de joie, d'autre des regards inquiets. Le bruit de fond cessa lors que le principal nous hurla de se taire et de rejoindre notre dortoir. Puis la classe fit ainsi pendant que moi, profitant du brouhaha général, je me cachai et attendis qu'ils partent.
Un fois les gens partis, je me glissa hors de ma cachette et examinai la serrure de le porte. Je créai une clé en glace puis l'insérai. Elle entra mais quand j'essayai de la tourner, elle se cassa. Merde ! Pourquoi y'a pas l'option serruriers ici !
Je retentai à nouveau en prenant soin à chaque détail et l'enfonça dans le trou. Je pus alors entrer dans la pièce méconnaissable...
Les murs étaient recouverts de plantes, et le sol, tapissé de fleur et d'herbe. On aurai dit que la nature avait pris possession de la salle de cour. Le plus entonnant c'était un arbuste sur la droite qui faisait ma taille. Aucun doute, c'était une manifestation de l'élément de la terre.
Et c'était surement un élève qui avait cours ici aujourd'hui. Je me rapprochai de l'arbre et en fis le tour pour essayer de chercher des indices. Je remarquai alors un cheveux accroché sur un branche. Je l'attrapai et le regardai attentivement. Il était de couleur roux, qui est-ce que je connais en roux ? Jonathann et... OH MON DIEU !!!
Non ! Pas Lindsay !
***
Cette histoire est notre création. Merci de ne pas vous en inspirer, ou copié des passage, ça en revient à voler.
Je rappelle que le plagiat est punie par la loi.
Tous droits réservés.
Sweet_Night_
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