PDV Angeline

Je me réveillais dans un endroit où le ciel était bleu clair et le sol était quant à lui blanc pur et douillet. Je me retournais, et l'atmosphère avait changé du tout au tout, le ciel était rouge et noir, le sol rocailleux et épineux, les fosses remplient de lave. Un ange et un démon apparurent dans leur côté attitré. Ils parlèrent dans une langue que je ne compris pas.

Mais attendez, je suis morte ou je rêve ? Ah moins que je sois dans le coma.

Le démon se mit à rire aux éclats et prononça ses mots :

<< - Tu es morte ! >>

Puis un sentiment de tristesse et d'échec m'envahit et me fit frissonner. Je ne me sentais plus très bien. J'avais la tête qui tournait. Puis une question me venu à l'esprit à travers cette douleur et cette confusion.

<< - Comment ?! criais-je.

- Comment quoi ? répondirent les deux êtres.

- Comment suis-je morte ? expliquais-je.

- Durant votre opération, votre œil a explosé et une suite d'évènements a causé votre mort. dit l'ange. >>

Ah oui mon opération... J'ai un grave problème à l'oeil et je devais être soigné par l'opération. Mais après mettre endormie au bloc je ne me souviens de rien...

<< - C'est pas clair. Vous pouvez pas me le dire clairement ?

- Électrocuter. dit le démon tandis que l'ange répondit au même moment :

- D'une hémorragie.

- ? >>

Puis ils retournèrent à leur langue incompréhensible. Mais pourquoi suis-je morte maintenant ? Pourquoi ? Tout à coup ils stoppèrent de parler, ils se tournèrent vers moi, le démon prit la parole :

<< - Tu es morte d'électrocution hémorragique !

- Ne dis pas de sottises ! Nous en avons conclus que vous êtes morte plus probablement de la perte de sang qu'aux chocs électriques. D'autres questions ?

- Je vais au paradis ? >>

Encore une fois ils répondirent en même temps "oui" pour l'ange et "non" pour le démon.

<< - Bah non ! riposta le démon.

- Bien sûr que si ! hoqueta l'ange.

- Nous devons nous battre pour voir qui a raison !

- Hors de question ! Article 283 du Code du Jugement de l'Humain pour le Monde Diabolique ou Angélique (ou CJHMDA) stipule quand cas de désaccord nous devons demander l'avis du Grand Juge Suprême.

- D'accord, va pour l'avis du vieux schnock !

(C'est long comme nom de Code, dis donc ! pensais très fort)

- Oh, Grand Juge Suprême, réveillez vous et juger cette pauvre jeune fille décédée !

- C'est bon c'est bon, je suis réveillé. Pas besoin de toutes ces formalités !

- Si, il en va de mon devoir.

- Vous inquiétez pas, je vais pas me gêner. dit le démon en baillant.

- Bon comme je n'écoutais pas votre conversation avant mon réveil, mon jugement se basera entièrement sur tes réponses sur ses cinq questions. Première question : As-tu déjà consommé de l'alcool ? Si oui, de quoi s'agissait-il ?

- Oui, du cidre.

- Deuxième question : As-tu déjà consommé des stupéfiants ?

- Non.

- C'est un test de pureté ou quoi ? blagua le démon.

- Ah bah oui, tu as raison, je me suis trompé de formulaire !

- Pas doué le vioque.

- Bon je ne retrouve plus mon dossier donc on va tirer la roue de la chance ! >>

À ces mots, le sol brumeux se mit à trembler et une grande roue sorti d'une fissure assez imposante. Dessus se trouvaient plusieurs mots comme "paradis", "enfer" mais aussi d'autre comme "terre inconnue", "réincarnation", "pause apéro" et plein d'autres.

<< - Comme tu peux le voir, ma magnifique roue est magnifique ! dit le Grand Juge Suprême.

- Oui elle est très belle. répondais-je avec une voix qui montrait que je ne pensais pas ce que je disais. >>

Il commença à tourner la roue. Malgré la peur d tomber sur un truc mauvais je trouvais cela long. Très long...

<< - J'ai encore tourné trop fort...

- Ça va durer encore longtemps ?

- Peut-être que oui peut-être que non. >>

Après un long moment, un très long moment même, la roue ralentit. Elle finit sa route sur... sur...

<< - Paradis ! Tu en as de la chance !

- Moi je dirais plus de la malchance. dit le démon.

- Youpi ! Merci pour tout ! >>

Puis je me fis entourée d'une épaisse brume blanche qui se dissipa et laissa place à un monde idéale et idyllique. Et mon histoire s'achève ici.