Nous étions en cour d'Anglais j'étais assise à côté d'Hanna, quand mes yeux se sont involontairement déposé sur Zachary, je le regarde mastiquer son chewing-gum puis mes yeux descendent jusque atterrir sur ses mains en dessous de la table.

Curieuse que je suis j'essaie de comprendre ce qu'il manigance, soudain la prof l'interroge, il sursaute un peu, il se tourne et nos regard se croisent.

Je baisse rapidement la tête et ne la relève plus jusqu'à la fin du cours. Si j'ai bien compris, ce qu'il faisait sous sa table n'était sûrement pas licite.

A la fin du cours, je me dirige seule vers mon casier quand il m'arrête

- Tu veux quoi ? Lui demandai-je d'une toute petite voix

- T'as quoi a faire la curieuse ?

- [...]

- Si tu dis à une personne que tu m'a vu faire ça, tu regrettera le jour où t'es venu au monde

- [...]

Il me lance un regard noir qui m'a glacé le sang puis retourne en cours.
Je ne comprenais pas puisque depuis le début de l'année il me tourne autour et ses derniers jour j'ai l'impression d'être devenu sa pire ennemie.

Ce n'est pas si mal que ça en faite puisqu'il ne m'intéresse pas.

[...]

[...]

Les jours passaient et j'avais l'impression que tout le monde changeaient. Tout le monde devenaient bicraveur, même certaines filles de mon quartier qui étaient assez bien devenaient des racailles qui leur seul but était de bibi ou encore mieux, devenir femme d'un bicraveur.

Mon frère ? Je l'avais complètement perdu. Il passait toute ses journées à dormir et ses soirées dehors. Mes parents étant la plus part du temps au travaille ne portait pas beaucoup d'importance au fait qu'il vive dehors la nuit.

J'ai essayé de lui parler à plusieurs reprise mais en vain, il préférait ce qu'il faisait et ne comptait pas s'arrêter.

Mes fréquentations sont restées les mêmes, Hanna, Alisson et Marwan.

[...]

Ma mère m'avait envoyé acheter du pain quand je croise encore une fois Zachary donner un petit sachet a un homme contre un gros billet. Je n'y prête pas trop attention mais j'ai bien senti sont regard menaçant sur moi. Je trace ma route puis le soir venu je reçois un message

- C'est Camille, vous venez chez moi ces vacances alors ?

Je lui répond directement

- Oui je viens avec Hanna

- Oki

J'éteins ensuite mon téléphone pour ne pas être perturbé pendant ma lecture du Coran.

La fenêtre étant ouverte, j'entendais des hommes se frapper, c'était un règlement de compte. Je pose mon coran puis regarde discrètement par le fenêtre.

C'est alors que je vois Ilyes parmis eux, il avait une batte et regardais la bagarre sans intervenir.

Des larmes coulaient sur mes joues, je m'en voulais tellement de ne pas avoir pu l'épargner de tous ce haram, c'est mon petit frère et pourtant je le laisse sombrer sans pouvoir rien faire

Ce n'était que le début de mon cauchemar, le début de ma nouvelle vie dans une cité

- Bon nous allons poursuivre, à présent maître Adamson veuillez défendre votre cliente. Dit le juge encore une fois en tapant à l'aide de son maillet sur la table.

Ces trois coup qui ne cesse de retentir dans ma tête, qui me font sortir de mes songes et me font revenir à la réalité.

- Madame Coman, veuillez vous placer devant la barre. Dit mon avocat.

Je sors du box des accusés et me dirige vers la barre, à chaque pas je sentais les regards perçant de tous ces gens qui remplissaient la salle, ces regards qui me font douter de la personne que je suis.

- Ma cliente ici présente est accusée d'avoir tuer des personnes qui étaient chère à ses yeux ? Ne serait-ce pas improbable ? Se faire constamment du mal pour finir au fond du trou ? Non regarder la bien, nous pouvons très bien voir qu'elle est innocente.

- Objection ! Ce n'est pas parce qu'elle a l'air sage qu'elle l'est ! S'écria maître Fat

- Du calme ! Du calme, poursuivez maître Adamson. Dit le juge

- Je disait donc qu'elle est innocente ! Myriam, dites nous la relation que vous entreteniez avec lui lorsque vous étiez marier

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