Les premiers rayons de soleil filtraient à travers les volets de ma chambre. Je reste dans mon lit à faire la moue quelques minutes avant de me lever pour préparer le petit déjeuné.

Une table bien garnit de bonne nourriture. l'odeur des crêpes que je venais de préparer effleura le nez du reste de la famille, ce qui les fit sortir de leur chambre.

- Tu as bien dormit ma chérie ? Me demanda mon père en déposant ses lèvres sur mon front

- Oui et toi ?

- Oui, il est où Ilyes ?

- Il arrive, il est au toilette.

Nous nous asseyons à table et nous mangeons en toute sérénités.

- Je t'es inscrit au collège Ilyes, ta rentrée c'est la semaine prochaine, on ira acheter tes affaires scolaire cette après-midi. Déclara mon père

- D'accord, et Myriam tu ne l'a pas inscrit au lycée ?

- Non le lycée est fermée, elle ira s'inscrit à la rentrée

Après avoir fini de manger, je débarrasse tout et j'en profite pour faire le ménage dans toute la maison.

Soudain on sonne à la porte, je vais ouvrir et j'aperçois Marwan, je l'invité à entrer dans le salon pour parler avec mon petit frère pendant que moi je vais me réfugier dans ma chambre pour appeler Camille

- Allô ça va Camille ?

- Ça va et toi ?

- Ça va

- Ça se passe à Paris ?

- Non ... J'en ai marre, on habite dans un tout petit appart, je sens qu'on est tombé vraiment bas.

- T'inquiète tu vas t'y faire à force, moi aussi je m'ennuie sans toi.

- Ouai ça me soule qu'on est dû partir

- Moi aussi ça me soule, mais ça fait qu'un seul jour peut-être que tu vas aimée quand tu vas commencer les cours tous ça.

- Oui j'espère

Nous parlions tranquillement quand sa toque à la porte de ma chambre, Marwan y entre et viens s'assoir dans mon lit. Je raccroche le téléphone pour qu'il est toute mon attention.

- Tu fais quoi ? Me demande t-il

- J'étais au téléphone avec ma pote

- Tu me fait entrer chez toi et tu me laisse seul dans le salon ?

- T'étais avec Ilyes

- Il est parti avec ton père

- Ok, bon bah moi j'vais te laisser

- Tu vas me laisser pour aller où ? T'es chez toi tu sais ?

- Oui, je vais voir ma mère

- Enfaite tu veux que j'partes ?

- Fait ce que tu veux ein ...

- Si tu veux sortir, faire un tour dans le quartier pour faire connaissance avec la cité tu m'dit

- Non merci, je n'aime pas trop traîner dans les quartiers.

Je me lève et pars rejoindre ma mère dans sa chambre. Elle était assise dans son lit à préparer ses cv et ses lettres de motivations. Je m'assois à ses côtés et la regarde faire quand Marwan fait encore son entré dans la chambre.

- Lui: Tantine j'peux ramener Myriam faire un tour dans le quartier ?

- Pourquoi tu force ?

- Maman: Oui ça serait gentille de ta part, mais rentrer pas tard.

- Lui: Oui t'inquiète

Je finis par le suivre, j'attache mes cheveux en queue de cheval et descend les escaliers en courant.

- Pourquoi tu cours ? Me demande Marwan. Tu vas tomber tu vas rien comprendre

- Ok.

- Mdr, évite les ok

- Bref on va où ?

- Je vais te présenter à la cité

Nous marchons jusqu'à un parc pas très loin du quartier très peuplé. Nous nous approchons d'un banc sur lequel était assis trois garçons et deux filles. Marwan les saluent et je fait de même.

- Marwan: Donc je vous présente Myriam, elle vient d'arriver ici. Bref présentez-vous

- Moi c'est Alisson, j'ai 17 ans dit la jeune fille au long cheveux châtains-blond.

- Moi c'est Aleyna répondit la jeune turque au cheveux noir mi-long

- Moi c'est Karim le boss

- Moi c'est Ahmed

- Ahmed le bicraveur, ajouta le prénommée Karim

- Moi c'est Benjamin mais appel moi Ben c'est la même, dit-il accompagnée d'un clin d'œil

- Ben il est piqué je crois, cria Aleyna d'une voix très aiguë

Aucun de ces trois hommes ne me faisait du charme. Je n'aimais pas du tout les hommes prétentieux et orgueilleux, et ces deux défauts n'avaient épargné aucun d'eux.

Nous restons sur le banc des heures et des heures, sûrement les plus longues heures de toute mon existence. Je ne suis pas sociable et je l'assume d'autant plus qu'être ami avec ces personne ne m'intéresse pas du tout.

Je reçois enfin un message de ma mère qui me dit de rentrer à la maison pour préparer le diner, je prend mes jambes à mon cou et rentre chez moi après avoir échangé mon numéro avec Alisson et Aleyna.

- On va faire un tajine, ce soir il y a la voisine qui passe à la maison avec ses deux filles. Me proposa ma mère

- Ok, c'est des quoi les voisins ?

- C'est des marocains.

[...]

Le repas c'est très bien passé, et à vrai dire j'apprécie beaucoup Hanna, la fille de la voisine. Elle a mon âge, elle est voilée et elle est magnifique autant mentalement que physiquement.

Les voisins retourne chez eux quand la nuit fit bien tombé, quand on entendais dehors des coups de fusils partir, des cris retentir et des pleurs gémir.

Sans raison je me met à sangloter. Pourquoi ai-je atterris ici ? Qu'ai-je fait au bon dieu pour mériter tout ça ? En Alsace, les seules bruit que nous entendions la nuits étaient ceux des chiens et chats qui se querellaient, ou encore ceux des oiseaux.

- Nous sommes arrivé beaucoup trop tard, et nous n'avons trouver personne sur les lieux. Après avoir très bien enquêté nous avons recueilli ses empreintes sur l'arme et sur les habits des victimes. Poursuit la commissaire.

- Très bien, maître c'est à vous. Dit le juge en désignant mon avocat.

- Madame la commissaire, vos états de services sont impressionnant, mais ma cliente est innocente. Vous le savez Monsieur Kane n'était pas un homme clean, son casier judiciaire portait mention de deux condamnations. Vol à main armée et séquestration. Commença maître Adamson

- Mais ça n'a rien à voir, de quoi vous parlez ? C'est son procès qu'on traite ou quoi ? J'vois pas pourquoi vous remuez son passer ! S'écria la commissaire

-  Madame la commissaire veuillez garder votre calme, évitez tous écart, je vous rappel que vous êtes à la barre. A présent faites entrez Madame Camille Baker, témoin de cette affaire.

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